Adoptée en octobre 2018, la proposition de loi LR sur la « prévention des violences lors des manifestations et sanction de leurs auteurs » prévoit différentes mesures plaidées également par Édouard Philippe sur le plateau de TF1, lundi dernier.
À l’occasion de la discussion de ce texte, il avait indiqué néanmoins qu’il attendait les conclusions d’un groupe de travail spécifique, « composé de juristes et d’opérationnels » installé par le ministère de l’Intérieur et le ministère de la justice
Son but ? « Convenir des moyens les plus simples et les plus efficaces de mieux détecter, interpeller, puis sanctionner les fauteurs de troubles ». Ses conclusions sont attendues le 15 janvier prochain.
« Ses propositions auront vocation à nourrir la présente proposition de loi lors de son cheminement ultérieur », à l’Assemblée nationale. « En effet, si certains dispositifs inclus dans la proposition de loi nous paraissent ne pas manquer de pertinence, nous considérons qu’un travail d’examen complémentaire et de réécriture est nécessaire pour qu’ils soient pleinement opérationnels ».
Dans le viseur des dispositions devant encore être affinées et précisées, la possibilité pour le préfet d’interdire à toute personne susceptible de se livrer à des violences de participer à une manifestation et de la création d’un fichier des interdictions de manifester.
Commentaires (15)
#1
C’est quand même simple, il suffit d’obliger les gens à passer un permis de manifester, avec un age minimum (25 ans), des tests psychologiques (inclinaison à la violence, haine de l’autorité, etc…) et tous les gens qui manifestent sans le permis, hop prison, et ceux qui de surcroît se montreraient violents, autorisation de tirer à vue pour les forces de l’ordre.
#2
Excellente idée!!!
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Certes, au final, ce serait plus dur d’obtenir un permis de manifester qu’obtenir un permis de chasse, mais bon, ça va quoi, c’est pas comme si le permis de chasse était donné à n’importe qui et que les chasseurs avaient tendance à tirer n’importe comment et sur n’importe quoi/qui du moment que ça bouge dans les fourrés…
( Fait gaffe quand même, certains seraient capables de prendre cela au sérieux et, plus inquiétant, de trouver que c’est une bonne idée.)
#3
“fichage des manifestants” attention au titre trompeur -> “fauteurs de troubles”
sinon tous les manifestants sont des fauteurs de troubles ?
#4
En attendant, les chasseurs sont économiquement utiles alors ques les manifestants ne sont que des nuisibles, d’ailleurs, un peu comme luc ferry, j’aimerais bien que les chasseurs puissent tirer sur les gilets jaunes, ou même faire des battues, ça serait fun
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#5
Fichage des manifestants : le gouvernement attend les conclusions d’un groupe de travail - afin de déterminer si son idée fasciste est plutôt socialiste ou nationaliste - voir les deux.
L’Histoire a déjà expérimenté ce genre d’idée, avec toujours la même suite.
Merci mais non merci . Un pays démocratique ne peut pas choisir qui a le droit d’exprimer ses idéaux
#6
Est-ce que les employeurs ou les jurys d’exams pourront demander une copie du casier?
Sinon on peut venir manifester maquillé comme un camion volé?
C’est très discréminent pour les manifs pour le port du voile ;)
#7
Il à jeté de l’acide sur les policier et en à défiguré un à vie après avoir été arrêté et condamné 27 fois pour casse et malgré la fiche il est passé comme une lettre à la poste lors du contrôle d’identité avant d’aller manifester !
#8
d’accord, mais alors seulement les bons chasseurs !
#9
Qu’ils continuent sur cette voie et on aura un fichage à la chinoise du « bon citoyen » à la fin de ce mandat…
#10
#11
#12
Regarde le nombre officiel de manifestations par an déclarées… à la louche 3000 par an… et ça se passe très souvent bien. Quand ça dégénère faut vite partir. Tu vas quand même pas me dire qu’une majorité se font taper ou gazer? non le plupart des gens normaux fuient quand ça dégénère, une poignée joue les gros durs pas effet de groupe et se plaignent quand ils se retrouvent seuls et se font serrer par les autorités. Les plus malins sont déjà loin et ne se feront jamais embêter.
#13
#14
Ca c’est un autre problème, c’est l’effet de bord des procédures de dispersions.
A mon sens, ce que de nombreuses personnes oublient, c’est que les charge/lacrymo sont utilisées quand la manifestation a reçu l’ordre des forces de l’ordre de se disperser. Ne pas respecter l’ordre de dispersion c’est subir la conséquence.
Pour rappel, une manifestation a une heure de début, de fin et un parcours défini. Tout changement n’est pas gérable (on vis en société pas dans un système la rache où chacun fait n’importe quoi).
Soit la fin de manifestation est déclarée (car c’était les créneau ou sinon parce que des troubles graves à l’ordre public ont lieu: notamment attaquer les forces de l’ordre qui sont là pour éviter des débordements) et la manifestation se dissous normalement (majorité des manifestation), soit des fauteurs de troubles essayent de la prolonger et cela donne les conséquences que l’on connaît.
Pour en revenir sur le sujet de la news.
Je suis partagé entre mon rejet de la surveillance massive et le besoin de maitriser les individus dont le comportement (connu) dénature le message de la manifestation.
D’un coté il y a peut être moyen de trouver un système “plus ou moins” acceptable? (tout un débat)
Fichage sur décision du judiciaire (séparation état de droit), Contrôle uniquement sur un périmètre temps/lieu donné, non conservation des identités des non fichés lors des contrôle.
De l’autre, le risque d’ouvrir comme toujours la généralisation de la surveillance. La frontière est comme toujours compliquée. (car après on aura l’envie d’automatiser la reconnaissance etc…)
#15