Fausses convocations judiciaires pour pédopornographie : 13 « brouteurs » ivoiriens condamnés
Le 18 mars à 06h59
2 min
Droit
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La « quasi-totalité » des 14 prévenus, tous ressortissants ivoiriens vivant en France, accusés d’avoir blanchi de l’argent de cette escroquerie ont été condamnés. Les peines vont « jusqu’à trois ans de prison, aménageables avec un bracelet électronique ». Les amendes de 8 à 15 000 euros, rapporte Le Parisien.
« Le caractère de bande organisée n’a toutefois pas été retenu par les juges, et aucune interdiction de territoire français n’a été prononcée », alors que le parquet en avait réclamé trois.
Les prévenus, « tous nés dans les années 1990 en Côte d’Ivoire, sans casier, un facteur, un gardien d’immeuble, un conseiller bancaire… vivant en Île-de-France, au Raincy, à Mantes-la-Jolie, en province, au Mans, à Orléans… », étaient poursuivis pour avoir fait transiter des centaines de milliers d’euros, « jamais saisis ».
« Tout se passait en Côte d’Ivoire, en France, c’est l’argent qui transitait » via des « comptes taxis » qu’ils auraient ouverts eux-mêmes, ou fait ouvrir par des « mules » pour faire transiter les virements des victimes. Ils prenaient une commission de « 10 à 15 % », précise Le Parisien, qui rappelle que « plus de 10 000 signalements et 287 plaintes avaient donné lieu à « une vaste enquête internationale, à partir de 2021 ».
L'un des avocats indique faire appel de cette décision. « Quant aux victimes qui se sont manifestées, elles ont rendez-vous en octobre pour évaluer leur préjudice », souligne Le Parisien. Les donneurs d'ordre n'auraient, par ailleurs, pas été identifiés.
Le 18 mars à 06h59
Commentaires (23)
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Abonnez-vousLe 18/03/2024 à 07h41
Les 5 autres sont morts en prison ?
Le 18/03/2024 à 08h03
Le 18/03/2024 à 08h12
Après, ce n'est pas 19 arrestations, mais 19 interpellations. Cela reste très différent :
- interpellation : vient là, faut qu'on te cause et qu'on te pose des questions
- arrestation : on t'enferme jusqu'au procès.
Une interpellation peut être suivi d'une arrestation.
Modifié le 18/03/2024 à 08h18
Heureusement, les garçons sont épargnés par la pédopornographie.
Heureusement également, le courrier de la capture d'écran indique que la cyber-infiltration est consentante au regard de la loi.
De plus, merci à eux de défendre les droits des robots et des androïdes. La cyber-pornographie est un fléau qui fait sombrer dans la dépression maintes intelligences artificielles. On en parle que trop peu.
Le 18/03/2024 à 08h48
Le 18/03/2024 à 09h02
Le 18/03/2024 à 09h42
Modifié le 18/03/2024 à 10h16
Le 18/03/2024 à 10h18
En France, comme dans de nombreux pays, il y a deux procès :
* le procès pénal qui va infliger des peines de prison et des amendes,
* le procès civil qui s'occupe de tout ce qui est réparation.
Mais ouai, vu les dégâts qu'ils sont capables de faire, ce n'est vraiment pas cher payé. Les victimes étant généralement des personnes en faiblesse, ça peut partir assez mal. Par exemple, la semaine dernière encore, dans le Pas-de-Calais, une personne a tué sa compagne pour une autre qui n'était en réalité qu'un brouteur.
Le 18/03/2024 à 10h45
Le 18/03/2024 à 11h25
Le 18/03/2024 à 10h09
Le 18/03/2024 à 10h17
Modifié le 18/03/2024 à 10h32
Le 18/03/2024 à 10h49
Le 18/03/2024 à 11h56
Le 18/03/2024 à 12h55
Le 18/03/2024 à 13h28
Le 18/03/2024 à 13h17
Ce qui est stupide (même si ça eût été vrai), car même s'ils enregistraient la webcam (que je n'ai pas 😂) et mon écran, rien ne montrerait que c'est bien l'écran que j'eusse regardé…
Le 18/03/2024 à 13h29
Modifié le 18/03/2024 à 15h23
- une vraie fausse convocation judiciaire, ou
- une fausse vraie intervention du SWAT ?
Le Web, cet espace convivial et sécurisé.
Le 19/03/2024 à 00h47
Modifié le 21/03/2024 à 08h01
A noter d’ailleurs, aucune faute d’orthographe dans le PDF que j’ai reçu et très peu de fautes de grammaire (même si le tutoiement ça le fait pas trop dans un PV) mais des incohérences flagrantes :
- « je m’appelle commissaire xxxx » alors que ce sont toujours des matricules d’officiers de police judicaire qui sont mentionnés, mais pas leurs noms (en connaissance de cause, ayant passé 3 jours à jouer à l'avocat pour de vrai dans un tribunal correctionnel, une bonne centaine de pages à étudier avant le procès - accident de moto, bref...)
- « pour ne pas nuire à votre réputation veuillez répondre sous … 75h… » 75h !? 72+3 ?? et la justice s’en tape complètement de l’impact sur la réputation de la personne quand elle décide de sa mise en examen.
- « l’adresse pour répondre est [email protected] ».
Bref…
Mais malheureusement j’ai lu il y a 6 mois dans la presse que quelqu’un s’était suicidé après avoir reçu ce type de phishing (bon il avait dû trainer sur certains sites assez louches aussi, mais enfin...).