Le mouvement dure depuis la fin octobre.
Des salariés suédois refusent de reprendre le travail tant que Tesla n’acceptera pas de signer l’accord collectif sur les salaires, dans un pays où les négociations entre employeurs et syndicats font partie intégrante de l’organisation des conditions de travail.
En décembre, postiers et transporteurs s’étaient joints aux mécanos suédois. Puis ce sont des syndicats danois, norvégiens et finlandais qui ont rejoint le mouvement, ces pays reposants aussi sur une culture de négociations de conventions collectives et des syndicats puissants.
Même des fonds de pension se sont joints aux protestations, PensionDanmark déclarant à l’époque qu’il céderait sa participation. Plusieurs autres, dont le fonds souverain norvégien, septième plus gros investisseur de Tesla, se sont réunis pour envoyer un courrier commun à l’entreprise.
Mi-février, le mouvement s’est encore étendu pour atteindre les employés des stations de recharge. Le syndicat Seko a déclaré qu’il arrêterait la maintenance et l’installation de stations de recharge Tesla.
Au même moment, cela dit, le journal DN rapportait qu’IF Metall, le syndicat à l’origine de la grève, avait du mal à convaincre les mécaniciens Tesla à continuer le mouvement.
Commentaires (12)
#1
Allez on se ressaisi les gars, il faut qu'on montre à la Suède de quoi on est capable!
Bon alors on fait grève pour quoi?
#1.1
#1.2
#1.3
#1.4
#2
#2.1
#2.2
docker compose up -d
?#2.3
#3
CàD lui plomber les cours de bourse de Tesla en pourrissant X/Twitter et en revendant massivement les actions Tesla. Les fonds d'investissements peuvent reporter leur capitaux sur d'autres valeurs boursières. Ainsi des ventes massives d'actions Tesla feront mécaniquement descendre le cours ... et ça, ça fait sortir le Musk du bois.
#4
Pour rappel il ne s'agit même pas de revendications particulières mais simplement de laisser ses salariés se syndiquer et accéder à une convention collective.
Historique des modifications :
Posté le 05/03/2024 à 12h48
Musk droit dans ses bottes concernant sa conception du droit du travail (quel droit ?).
#5
Cette dérive du langage donne raison à P.Bourdieu. Le langage à son importance.
Je me demande bien ce que pourraient faire les SCOP de nos jours. Y'en a plein qui on tiré dans les pattes de ce truc la. Mais bon le modèle classique montre bien des limites avec cet article.