Deux polices européennes ont été autorisées à utiliser la reconnaissance faciale

Deux polices européennes ont été autorisées à utiliser la reconnaissance faciale

Deux polices européennes ont été autorisées à utiliser la reconnaissance faciale

La revue du Centre de recherche de l'école des officiers de la gendarmerie nationale (CREOGN) a repéré deux décisions « passées quelque peu inaperçues dans le flot des bannissements et attaques contre la reconnaissance faciale abondamment commentés dans la presse nationale ».

En Suède, l’autorité de protection des données a en effet autorisé la police à confronter les images de vidéoprotection à la base contenant les photos anthropométriques des criminels, à mesure que les logiciels seraient plus efficaces que les officiers.

La Haute Cour de justice de Cardiff (Pays de Galles) a jugé légale l'utilisation, par la police, de la reconnaissance faciale en temps réel dans l'espace public. Elle estime que si les technologies de reconnaissance faciale peuvent être biaisées (vis-à-vis des personnes de couleur ou des femmes par exemple), ces biais peuvent être contre-carrés par les vérifications des policiers.

Dans une note de la rédaction, le CREOGN souligne que « la presse française, prompte à relayer les décisions de rejet de la reconnaissance faciale, semble ne pas avoir perçu ces évolutions « jurisprudentielles » européennes. Une étude approfondie des dossiers suédois et britanniques, pays qui ne sont pas réputés pour transiger avec les libertés publiques, ne pourrait-elle pas inspirer l’approche du ministère de l’Intérieur français ? »

En septembre dernier, un chercheur du CREOGN avait à ce titre rédigé une note sur l'« acceptabilité » de la reconnaissance faciale et des contrôles afférents préventifs sur la voie publique, expliquant ce pourquoi, et comment, « la Coupe du monde de rugby en 2023 et les JO de Paris en 2024 représentent des opportunités remarquables de convaincre la population de l'intérêt de déployer la reconnaissance faciale. » (voir Quand la France se lance dans la reconnaissance faciale).

Commentaires (12)


La reconnaissance faciale n’est elle pas un sujet trop sérieux pour le confier à des militaires?


Exactement. Le CREOGN n’est sans doute pas le meilleur placé pour protéger nos libertés individuelles. Espérons que comme la CNIL, son avis reste uniquement consultatif :-p




la presse française, prompte à relayer les décisions de rejet de la reconnaissance faciale, semble ne pas avoir perçu ces évolutions « jurisprudentielles » européennes. Une étude approfondie des dossiers suédois et britanniques, pays qui ne sont pas réputés pour transiger avec les libertés publiques, ne pourrait-elle pas inspirer l’approche du ministère de l’Intérieur français ? »



alors le RU transige énormément avec les libertés publiques, et est reconnu pour ça. je sais pas dans quel monde vit l’auteur de l’article. ^^

quant à la suède, visiblement la police a le droit de comparer certaines images avec “la base contenant les photos anthropométriques des criminels”. en France la base c’est TES, donc y’a pas (enfin ça dépend du point de vue évidemment) que des criminels. mais bon là l’argument sera le classique: “mais enfin mademoiselle, si vous êtes contre c’est que vous avez quelque chose à vous reprocher!”



mais le meilleur c’est quand même de voir les contorsions de tout ce petit monde pour faire passer la pilule de la reco faciale sachant que:




  • les défenseurs des libertés publiques gauchistes rabâchent depuis des années que c’est la suite logique à la vidéo-surveillance vidéo-protection de masse. Tudju les gauchos avaient raison.

  • le fer de lance de la techno dans le monde est une des dernières dictatures communistes, ce qui donne des boutons à tous nos chers professionnels de la sécurité (qui ne gravitent pas vraiment dans les cercles des adorateurs de Mao).



    du coup c’est un peu niqué d’utiliser le combo habituel pédo-terroriste, puisque moralement faire la même chose que les cocos c’est juste totalement impensable. surtout quand ceux-ci utilisent la belle techno pour traquer femmes et enfants dans le Xinjiang, et les coller dans des pseudo-camps de concentration pour faire de la rééducation politique (avec tous les trucs sympa qui vont avec, tortures, viols, j’en passe).

    donc on on tente péniblement de vendre le truc en prétendant, la larme à l’oeil, que c’est pour aider nos fleurons nationaux à faire du blé. mouais… bof.



    sérieux s’ils arrivent à retourner la situation pour rendre moralement acceptable la reco faciale, c’est l’oscar qui les attend au bout, mais là c’est mort, cette pourriture communiste de tonton Xi leur a coupé l’herbe sous le pied. <img data-src=" />


L’attentat de londres à prouvé deux choses :&nbsp; La justice est une véritable passoire et le bracelet électronique n’a servis à rien. Commencez donc pas rendre la justice moins passoire et ne donner des bracelet qu’a ceux qui le méritent vraiment et ne veulent porter atteinte au personnes.








hellmut a écrit :



alors le RU transige énormément avec les libertés publiques, et est reconnu pour ça. je sais pas dans quel monde vit l’auteur de l’article. ^^

quant à la suède, visiblement la police a le droit de comparer certaines images avec “la base contenant les photos anthropométriques des criminels”.





Au RU, ça fait bien longtemps que le concept de “libertés publiques” a été dévoyé pour servir des intérêts privés ou de sociétés de sécurité. Le prendre comme exemple, c’est quand même bien se foutre de notre gueule.



Quant à la Suède… <img data-src=" />

Leur position d’apparente neutralité ne les empêche pas de faire de la merde et de cautionner les pires horreurs pour éviter de faire des vagues.

Suffit de constater le traitement réservées aux prostituées pour comprendre que le pays déconne à pleins tubes.

&nbsp;On peut aussi rappeller l’histoire Julian Assange.



Bref, deux pays qui n’ont rien d’exemplaires de ce coté-là.



&nbsp;



L’« acceptabilité »… de la dictature, les colabos ne sont jamais loin en France <img data-src=" />








ProFesseur Onizuka a écrit :



L’« acceptabilité »… de la dictature, les colabos ne sont jamais loin en France <img data-src=" />





Bem en fait … ils sont restés <img data-src=" />



Une étude approfondie des dossiers suédois et britanniques, pays qui ne sont pas réputés

pour transiger avec les libertés publiques, ne pourrait-elle pas

inspirer l’approche du ministère de l’Intérieur français ? »



QUAND…ces 2 pays font de la ‘mer..’, faut le dire, aussi !!!

(c’est pas p.c.q. ça vient de ‘Suède’, que forcément c’est bien) <img data-src=" />


Hraaaaaa, la gendarmerie. Toujours prompte à rechercher les gens qui ont toujours leurs deux yeux.<img data-src=" />


Comment ? Tu voudrais laisser ces pauvres gens dans l’école du crime qu’est la prison ? Tu n’as pas de coeur, c’est ça ?



J’aimerai tellement que cette affaire rappelle que le but premier des prisons est de protéger la société en éloignant ses élements génants, et après seulement de tenter de réinsérer ces derniers.



Mais non, on sera juste bon à avoir nos photos sur le mur des cons © Syndicat de la Magistrature








TheKillerOfComputer a écrit :



Comment ? Tu voudrais laisser ces pauvres gens dans l’école du crime qu’est la prison ? Tu n’as pas de coeur, c’est ça ? J’aimerai tellement que cette affaire rappelle que le but premier des prisons est de protéger la société en éloignant ses élements génants, et après seulement de tenter de réinsérer ces derniers. Mais non, on sera juste bon à avoir nos photos sur le mur des cons © Syndicat de la Magistrature





C’est clair :/



J’ai deux potes qui ont été en prisons, cas d’école :



. Un dealer de weed qui à tapé un an car auto prod + vente. Le mec était un type tout calme mais noir et costaux donc ça été pour lui. Une fois sortit il est rentré dans le rang et puis 10 ans plus tard il à recommencé car marre d’acheter de la daube et c’est un vrai magicien le mec donc il à décidé de recommencer à vendre aussi. En espagne, hollande, 16 états des états unis, uruguay il serait juste un “paysan” qui ferait rapidement fortune de manière légale.



. Un dealer de weed + coke ballec super costaud vnr ( mais trèèèès sympa si c’est ton pote ) qui à planté un type à la gorge avec ses clef dans la fille d’attente d’une boite de nuit. Un an entre 4 mur et à sa sortit il était encore énervé et dangereux.



Ce que me dis mon cœur c’est que dans les deux cas ces types n’auraient jamais du faire de tôle car ça n’a servis à rien à par ruiner un peu plus leur vie… A la base ils n’ont pas eu de chance car orphelin et très motivés mais l’environnement et la malchance ont fait qu’ils sont devenus des “criminels”. Ces mecs ont d’abord besoin d’excuses sincère de la part de la société et puis un coup de main pour s’en sortir.



Par contre les mecs qui violent des gamines ou d’autre genre de choses bien grasses de devraient jamais avoir la possibilité de ressortir… Mais ça ne voudrait pas dire qu’ils devraient forcément finir leur jours en tôle dans 4m² au pain sec et à l’eau.



Putain ont s’éloigne pas mal de la vidéo surveillance la !.





Une étude approfondie des dossiers suédois et britanniques, pays qui ne sont pas réputés pour transiger avec les libertés publiques, ne pourrait-elle pas inspirer l’approche du ministère de l’Intérieur français ?



Admettons pour la discussion que ces polices ont effectivement cette réputation, et qu’elle est justifiée.

Vous voulez dire qu’on accepte plus de chose venant de gens qui ont prouvé qu’ils se comportaient de manière responsable et raisonnable ? Et qu’en conséquent on devrait permettre les mêmes choses à ceux qui n’ont pas cette réputation ? Y’a comme quelque chose qui cloche dans ce raisonnement <img data-src=" />


Fermer