Des technologies dédiées à la lutte contre la Covid-19 sont détournées à des fins de surveillance de masse partout dans le monde
Le 04 janvier 2023 à 06h20
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Logiciel
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Les technologies de suivi et de surveillance développées pour la lutte contre la Covid-19 sont utilisées par des forces de police à travers le globe, constate l’agence Associated Press dans une grande enquête.
Les journalistes recensent des cas de reconnaissance faciale en Inde, de détournement du traçage de cas contact en Israël, et de nouvelles logiques de surveillance de masse en Chine, y compris dans le contexte récent de manifestations contre les confinements trop sévères.
Leur enquête pointe aussi des cas dans des pays réputés plus démocratiques. En Australie, par exemple, les données de l’application COVIDSafe app étaient théoriquement destinées à signaler aux citoyens s’ils avaient été proches d’une personne atteinte de la Covid-19. Les services de renseignement locaux s’en sont toutefois servis « accidentellement ».
Le 04 janvier 2023 à 06h20
Commentaires (33)
Le 04/01/2023 à 07h29
Ça c’est vraiment une surprise !
On n’avait pas du tout conscience que ça pouvait être utilisé autrement !
En plus c’est bien la première fois que ça arrive ce genre de chose…
Le 04/01/2023 à 07h38
Entre penser une chose et le démontrer il y a un fossé…
Le 04/01/2023 à 08h38
Cela avait été démontré tès le lancement de ces applications de traçage…
Le 04/01/2023 à 12h45
…
Quand une Pomme est en train de tomber d’un arbre,
pendant que vous vous demandez si la pomme va pas se faire percuter par une météorite,
le reste de la planète savait que ça allait toucher le sol.
Les gens comme vous sont les raisons principales que toutes ces choses passent sans problèmes car vous faites une confiance aveugle aux institutions et que vous avez trop peur d’être appelé “complotiste”.
Le 04/01/2023 à 07h32
Nooon ? C’est possible ça ? Purée mais quelle surprise ! Vraiment personne n’y avait pensé, personne !
Fait semblant d’être ultra choqué.
Le 04/01/2023 à 09h04
Tout pareil :p…
Le 04/01/2023 à 09h36
Un outil pouvant être utilisé pour autre que son objectif officiel l’a été ? C’est aussi incroyable qu’imprévisible.
Mais là c’est une goutte d’eau (vu le nombre d’usagers ayant installé les applications dédiées).
Quand ça va se produire de manière importante (j’espère tout même que ça se produira pas), je vais rire (jaune).
Le 04/01/2023 à 09h49
Bande de complotistes
Le 04/01/2023 à 10h10
Alors la ! Les bras m’en tombent …. ou pas !
Le 04/01/2023 à 13h37
Je suis le manque total de surprise de Jack…
le complotiste ne savait que ça allait toucher le sol, il était trop occupé à chercher un bouc émissaire (celui qui a fait tomber la pomme) dans le gouvernement/big pharma/autre cible de choix…
Le 04/01/2023 à 14h15
On sent bien le bon dénigrement envers les fameux complotistes (c’est vrai que ça ne vole pas haut parfois chez eux). Mais bon…
Le 04/01/2023 à 14h37
On va dire que c’est eux qui ont commencé.
Le 04/01/2023 à 17h57
Mais faut reconnaitre qu’ils ont souvent raison.
Le 04/01/2023 à 18h22
Le 04/01/2023 à 18h25
En fait ils ont presque toujours tort, mais ont une grande capacité à s’adapter aux changements de situation.
Le système de Google et d’Apple a bien montré son utilité pour préserver l’anonymat, et ne s’est pas avéré être un système machiavélique pour permettre aux Gafa ou aux gouvernement de traquer les gens. Au contraire, ils ont su bien prévoir dès le début le risque d’un tel système et ont su proposer une solution pour mitiger efficacement ces risques.
Contrairement aux prévisions qu’on pouvait lire ici, le gouvernement français ni aucun gouvernement européen, ni l’UE n’ont utilisé ce système pour de la surveillance, idem de manière générale en occident même si il y a eu des abus (supposément accidentel) en Australie.
Le 04/01/2023 à 14h43
La force de l’effet cliquet
Le 04/01/2023 à 16h20
Tout comme le complotiste anti-complotiste voyant des complotistes à longueurs de journée.
Perso, j’ai trouvé les 2 bien chiants
Un peu de discussion et on peut faire des miracles mais bon, apparemment c’est compliqué pour de plus en plus de gens. (moi y compris parfois )
Le 04/01/2023 à 17h42
Qu’est ce que vous racontez. Je dit juste que des soupçons ne sont pas des preuves. Oui on avait des soupçons que la NSA siphone énormément de choses mais les preuves sont venues, entre autre, avec les fichiers de Snowden. De même pour les différents leake. Rien de plus rien de moins.
Le 05/01/2023 à 15h09
C’est vrai qu’entre penser quelque chose et le démontrer, il y a un fossé. Mais, contextuellement, il peu y avoir un espace très fin entre une théorie et sa pratique.
Un gouvernement qui détourne régulièrement ce qui est a sa disposition pour surveiller sa population est donc sujet à le refaire quand un nouvel outil sort. Ça n’est pas une preuve, on ne peut rien affirmer, mais les probabilités font que nier cette possibilité que ça soit fait relève du déni voire de l’idiotie. C’est exactement le ton pris par ceux qui ont fait ces remarques :)
Le 04/01/2023 à 18h31
D’ailleurs le titre disant “partout dans le monde” est vraiment trompeur.
Le 04/01/2023 à 18h37
Commentaire rédigé par ChatGPT, avec une conclusion du genre “j’enfonce les portes ouvertes” (2e paragraphe) :
“Il est vrai que de nombreuses technologies de suivi et de surveillance ont été développées dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, et que certaines d’entre elles ont été utilisées à des fins qui dépassent leur objectif initial. En Inde, par exemple, la reconnaissance faciale a été utilisée pour identifier et localiser les personnes qui ne respectaient pas les mesures de confinement. En Israël, le système de traçage de cas contact a été utilisé pour surveiller la population et contrôler les mouvements des personnes. En Chine, de nouvelles technologies de surveillance de masse ont été développées et utilisées, notamment dans le contexte récent de manifestations contre les confinements trop sévères.
Il est important de noter que ces technologies peuvent être utiles pour lutter contre la pandémie, mais il est également important de s’assurer qu’elles ne sont pas utilisées à des fins de contrôle et de surveillance excessives, qui pourraient porter atteinte aux droits et libertés individuelles. Il est donc essentiel de mettre en place des mécanismes de contrôle et de transparence pour s’assurer que ces technologies sont utilisées de manière responsable et équitable.”.
Le 04/01/2023 à 18h47
Désolé que ça tombe sur toi, mais je n’en peux plus de ChatGPT !
Cet outil n’est même pas conforme avec le RGPD qu’il ignore complètement. Il faut créer un compte en donnant une adresse mail ou en se connectant avec un compte Google ou Microsoft pour l’utiliser sans qu’ils ne fassent une information conforme à l’article 13 du RGPD.
Comme en plus, comme tu le dis, il enfonce souvent des portes ouvertes, autant éviter de lui faire de la publicité.
Ce commentaire est aussi à destination de la rédaction qui en parle trop souvent sans avoir relevé cet aspect RGPD.
J’ai envoyé un mail à OpenAI le 1er janvier leur demandant de se mettre en conformité avec le RGPD. Sans réponse sous un mois, je porte plainte auprès de la CNIL.
Le 04/01/2023 à 19h29
Qui aurait pu prédire ça ?
Le 04/01/2023 à 20h48
Un bon paquet de spécialistes voyant leur travail (le détail) passer sous les radars depuis des années jusqu’au jour où la faille de trop justifie un cycle supplémentaire d’autoflagellation débouchant sur le même contresens premier : « j’ai le droit de rendre un service sans définir lequel du moment que la vox populi m’en donne le clic ».
Par effet boule de neige même les « complotistes » utilisent donc des apps et autres outils pourtant indiscociables d’une forme de modernité… ce qui laisse le débat public (au sens de médiatisé) en deça de son idoine luddisme et ainsi ne vaut pas mieux, sur ce sujet ou d’autres réputés
scientiques, qu’une collique entre petits bourgeois.Le 05/01/2023 à 15h08
le GIEC, depuis 30 ans, on t’a dit…
Le 04/01/2023 à 21h51
J’adore le titre bien racoleur qui n’a rien à voir avec celui de la source.
Dans la droite lignée du traitement du COVID par NXi depuis 2 ans 1⁄2.
Les mots ont un sens.
Le 04/01/2023 à 22h01
Partout dans le monde, vraiment ? Le corps de l’article, me semble-t-il, ne mentionne que la Chine, Israël, l’Inde et l’Australie. Dans l’encart “Surveillance by country” qui cite 9 pays, il n’y a aucun exemple de détournement des techniques de traçage pour le covid à des fins autres. Certains pays font du traçage plus intrusif que d’autres, mais je n’ai pas trouvé dans cet encart d’exemple d’utilisation du traçage covid pour localiser un opposant ou entraver son action.
Pour moi l’article prouve donc plutôt le contraire de ce qu’il annonce : finalement, à part les 4 cités, les États se sont généralement plutôt bien comportés avec les applis de traçage covid.
Le 04/01/2023 à 22h07
« . Just as the balance between privacy and national security shifted after the Sept. 11 terrorist attacks, COVID-19 has given officials justification to embed tracking tools in society that have lasted long after lockdowns »
-Analogie avec le débat initial
-Constat post pandémie
Correctement traduit l’une des premières assertions a le même sens que la brève dont le titre fait l’économie de souligner que « le saisi est pris la main dans le pot de confirure. ».
Le racolage c’est l’article original, pas la brève légèrement moins chargée que le contenu faussement étonnant sur le fond de l’AP.
Le 04/01/2023 à 22h19
*puisque nous savons tous que sont vendus aux 4 coins du globe des Iphone potentiellement backdorés par le suivi covid dont l’API est polémique…
Bref. Partout est plutôt juste bien qu’on puisse de bonne foi s’en étonner par habitude des généralisations abusives. Hors ici la « mass surveillance » américaine est le contexte auquel aucun personnage public ne se frotte. Sauf, malheureux hasard, en Russie.
De cette façon, la loi de Murphy se valide. C’est déjà ça…
Le 04/01/2023 à 22h26
Je n’ai pas entendu monsieur Veran nous dire que diluer l’individu et sa psychée dans la masse des technophobes était une mesure de santé publique cohérente avec une gestion fine de la transition numérique… en clair, je ne suis pas le seul à considérer cette négligence comme relevant du même modèle ingrât qu’est le travail dissimulé.
La figure de l’escroquerie réussie est souvent de juxtaposer l’intérêt général à côté de quelques uns particuliers. Que cela irrite des intellectuels de bas étages est normal, mais que ces personnes assument enfin leur complicité dans l’accroissement des nouveaux goulags…
Le 05/01/2023 à 05h12
Sûrement le stagiaire, il n’a pas encore eu ses cours de droit..
Les pays cités sont peu surprenant, même l’Australie. Là où je resterais circonspect, à tort ou à raison, c’est avec la tendance globale d’user d’un terme politiquement correct, alors qu’un autre définit bien mieux les faits et usages (ce qui ne veut pas dire qu’il y a du mal partout et en permanence).
Le 05/01/2023 à 17h32
Le plus drôle c’est qu’au fond je ne me fait guère d’illusions et je trouve drôle de m’être fait taxer de naïf quand on a à l’esprit les fameuses pratiques “allegales” d’un ancien ministre de intérieur perdue dans les limbes espagnols. Mais bon c’est l’époque. Essayez de mettre de la nuance et vous finissez dans des cases pas terribles…
Le 05/01/2023 à 19h49
Alors que d’enlever toute nuance met immédiatement les gens dans des cases bien mieux évaluées.