Défense et sécurité : Thales pourrait faire son marché chez Atos
Le 02 mai à 07h00
2 min
Sécurité
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Mardi, nous rappelions que la société Atos était depuis des mois en difficulté. Bruno Le Maire (ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique) à fait savoir que l’État était intéressé « pour acquérir toutes les activités souveraines d'Atos », afin d’en garder le contrôle exclusif. Le ministre cherche aussi des partenaires.
Et c’est Thales qui lui répond indirectement par la voix de Pascal Bouchiat (directeur général, finance et systèmes d’information), comme le rapporte Reuters. Il commence par rappeler que la société n’est « pas intéressés par BDS », la branche Big Data et Cybersécurité.
Néanmoins, dans cette division, « il y a une activité qui est beaucoup plus modeste en termes de taille, qui est une activité défense et sécurité […] Si, à un moment donné, cet actif particulier (de) défense et sécurité, qui représente une partie minoritaire de BDS, était à la vente, on ne s'interdirait pas de le regarder ».
Nos confrères rappellent que l'État détient 26 % des actions et 35 % des droits de vote de Thales. Ils ajoutent que Pascal Bouchiat n’a pas souhaité préciser si le gouvernement avait déjà approché Thales à propos du rachat d’une partie d’Atos.
Airbus était pour rappel en lice pour un rachat, mais il a finalement abandonné le projet. Toujours selon Reuters, c’est maintenant Dassault Aviation qui serait « considéré comme l'un des candidats pouvant potentiellement prendre part au plan de sauvetage d'Atos ».
Le 02 mai à 07h00
Commentaires (9)
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Abonnez-vousLe 02/05/2024 à 08h56
Le 02/05/2024 à 09h15
Et, toujours si j'ai bien compris : tout est un peu emmêlé chez Atos, du coup, c'est compliqué d'isoler des morceaux, de savoir combien ils valent, de les détacher pour les vendre.
PS : je ne suis pas du tout impliqué à quelque niveau que ce soit dans le dossier ATOS, je peux me tromper.
Le 02/05/2024 à 09h34
Une direction composée de privilégiés qui n'ont jamais travaillé de leur vie, ne comprennent rien à la technique et qui ne pense que "business" "short term".
Quand on voit que Facebook, dirigé par quelqu'un qui est impliqué dans ce qu'il vend, donne Llama4, on comprend qu'une boîte dirigé par des dinosaures n'a aucune chance de survie.
Le 02/05/2024 à 21h04
Le 02/05/2024 à 10h16
https://www.lemagit.fr/actualites/366582832/Rachat-des-activites-sensibles-par-lEtat-comment-Atos-en-est-arrive-la
Un gros dossier sur Mediapart en 5 parties commencé en sept. 2013 (paywall) :
https://www.mediapart.fr/journal/dossier/economie-et-social/la-debacle-d-atos
Modifié le 02/05/2024 à 16h16
Le 02/05/2024 à 09h33
Et c'est justement ce qui pose problème.
Car Atos pensait vendre Tech Fondation (la partie infogérance) à Daniel Kretinsky et la partie BDS à Airbus.
Mais tous les deux ont finalement renoncé à leur achat.
Daniel Kretinsky, car il est étranger et que certains pensaient qu'il monterait alors au capital de BDS.
Et Airbus, car ils n'étaient pas d'accord sur le prix de vente de BDS.
Le 02/05/2024 à 10h27
Le 02/05/2024 à 10h17
-Infra de la prune automatique, qu'on ne présente hélas plus.
-Supercalulateurs, ayant goinfré la subvention niveau européen.
Arrive à se retrouver dans une situation de merde pareille.