Atos vient d'officialiser la vente de sa branche historique d'infogérance, Tech Foundations, au milliardaire tchèque dans un communiqué de presse ce mardi. L'actionnaire de plusieurs médias français comme Marianne, Usbek & Rica et du journal Le Monde (de façon indirecte) et en passe de reprendre Casino, versera 100 millions d'euros à Atos et transfèrera 1,9 milliard d'euros d’engagements au bilan pour la cession de Tech Foundations via sa société d'investissement EP Equity Investment.
La négociation autour de ce rachat avait lieu depuis quelques mois alors qu'Atos avait déjà envisagé sa séparation en deux entités en 2022. Tech Foundations emploie pas moins de 52 000 employés à travers le monde et réalise un chiffre d'affaires d'un peu plus de 5 milliards d'euros. Mais ce regroupement des anciennes activités d'Atos voyait ses finances se dégrader depuis quelques années et l'annonce de ses résultats semestriels le 28 juillet avait fait plonger de 35 % son action en deux jours.
L'opération est encore suspendue à la décision de l'assemblée générale extraordinaire du groupe qui doit avoir lieu avant la fin de l'année. Celle-ci doit aussi valider le renommage d'Atos en Eviden, reprenant le nouveau nom de son autre filiale (rebaptisée en avril dernier après avoir évolué sous le nom d'Evidian).
Commentaires (23)
#1
Bien triste de voir cela ….
#1.1
J’ai bien du mal à me faire une idée des conséquences de ce rachat. Peux être que tu peux expliquer pourquoi cela est triste?
#1.2
Oui, bien sur. Je dis cela car le rachat se fait avec un rabais colossal ! Comme pas mal de monde, j’avais mis un petit pécule via mon PEA sur ATOS, que j’avais renforcé en voyant les attaques sur son cours qui pour moi dépassaient bien largement ce qu’elle méritait (les vendeurs à découvert et autres fonds de pensions se sentiront visé à juste titre) en me disant que c’était une boite dont les activités méritent que l’on s’y intéresse de par leur valeur stratégique pour l’Europe et la France (notamment le super computing). Si je vendais maintenant, je perdrais une somme très importante mais là n’est pas le problème c’est plutôt que ce soit à cause de pareilles errances que cette belle société en soit arrivées là. Je crois que ce fleuron du Super Computing, de la cyber, et autres attise surtout les convoitises avec pour le coup des implications géopolitiques non nulles.
#2
Désolé… ==>
#3
C’est pas un tchèque en blanc
#4
J’espère que c’est une blague de “j’ai besoin de vacance” et pas une “je rentre de vacances”
#5
Les deux, et j’espère que c’est pas un tchèque en bois
#6
A mettre dans le même sac que casino peut-etre,
ça ressemble de plus en plus à du Messier ou du Tapie, le monde est petit.
#7
il est fort ce Daniel et/ou à beaucoup de bol, il rachète pour une bouché de pain, l’usine électrique a charbon de st avold qui ne devait fonctionné que pour 1 an.
PAF crise électrique, autorisation de la faire fonctionner “a vie” et vendre au prix spot l’énergie produite a l’allemagne/la France €€€€€ , benefice x600 le rêve. mieux que le bitcoin
#7.1
ouais, le prix spot de l’électricité n’est plus ce qu’il était il y a un an, on est revenus sur des niveaux plus “normaux” près du tarif de l’ARENH (42€/Mwh) et très en dessous du prix payé par EDF-OA aux producteurs de photovoltaïque, le jackpot ne devrait exister que l’hiver, maintenant, le reste de l’année, c’est à perte.
#7.2
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J-M Messier, aussi surnommé J5M avant sa chute…
Jean Marie Messier Moi Maître du Monde…
#7.3
Le charbon n’est pas une source d’énergie peu cher ?
En plus normalement le charbon ça s’arrête assez facilement, donc il ne devrait pas avoir à produire si ce n’est pas rentable.
#7.4
En comptant les compensations carbone ?
PLus ça va plus ça va coûter cher ça.
#7.5
Sachant qu’un MWh produit au charbon, c’est à peu près 1 tonne CO² et que le Co² se négocie pas loin des 100€ la tonne ….
#7.7
tu crois vraiment qu’il a payé une compensation carbone alors que les Etats , lui on dit de rallumer sa centrale sinon on est dans la merde ? :o
#7.8
Je ne pense pas que l’on ai eu besoin du charbon tant que ça l’hiver dernier pour l’électricité, même le gaz on était large en fait, je crois qu’on a brûlé plus de biomasse que de charbon.
Après, ce qu’il a payé pour le CO² produit je n’en sais rien, mais il a certainement une ardoise, du moins ce serait justice.
#7.9
Il est subventionné par l’europe pour cramer leurs chèques en bois… qui émettent justement zéro grammes de dioxyde de carbone depuis Kyoto.
Le rêve de l’impôt à 0% en gros.
Et dire qu’on avait envoyé un type au tribunal pour une fraude à la taxe carbone. Ici, c’est un imitateur.
#7.6
aussi,
le combustible ça s’arrête facilement, c’est sûr, mais il faut continuer à entretenir la centrale et à payer le personnel.
#8
Repart en vacance, vite
#9
J-M Messier était seulement PDG de Vivendi (actionnaire minoritaire). Il doit sa popularité pour avoir voulu construire un groupe autour des activités du numérique : réunir les tuyaux et les contenus - l’internet mobile futur, la multiplication des médias multiplateformes, multimédias, multiservices, etc. Malheureusement, comme France Telecom Orange, Vivendi a été pris de court par l’éclatement de la “bulle internet”. J-M Messier a eu également le tort de fausser les comptes en plus de risquer la liquidation, ce qui a mis fin aux rêves des actionnaires et a permis aux actionnaires les plus contrariés de le congédier.
Aujourd’hui, on a des milliardaires qui réalisent le rêve de Vivendi un peu plus , avec plus de contrôle personnel de l’actionnaire qui fait tout ce qu’il veut tant que les banques-prêteuses y trouvent leurs billes.
B Tapie rachetait plutôt des entreprises qui faisaient faillite en promettant de sauver les emplois, et quelques années après, il revendait ou liquidait l’entreprise en disant qu’il avait quand même sauvé des emplois pendant quelques années.
#10
#11
#11.1
Erwan123 a écrit :
J-M Messier, aussi surnommé J56M avant sa chute…
Jean Marie Messier Moi Même Maître du Monde.
Argh ,et en plus je savais de (longue) mémoire que ça devait être 6 et non 5… Mais j’avais beau recompter, toujours que 5 dans ma phrase et aussi (pas bien) la flemme d’aller vérifier sur le net