CNRS : « la canicule de juillet aurait été quasi-improbable dans un climat non modifié par l’homme »
Le 02 septembre 2019 à 10h17
1 min
Sciences et espace
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Des scientifiques de divers horizons (CNRS, CEA, Météo-France…) se sont retrouvés dans un groupe de recherche baptisé World Weather Attribution.
Leur conclusion est sans appel : « Le changement climatique d'origine anthropique a augmenté de manière significative l'intensité et la probabilité d'occurrence de l'épisode caniculaire extrême que la France et l'Europe de l'Ouest ont connu fin juillet ».
Le 02 septembre 2019 à 10h17
Commentaires (75)
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Abonnez-vousLe 02/09/2019 à 16h31
Le 02/09/2019 à 16h31
Merci mais je sais lire.
Le 02/09/2019 à 16h34
Je rapporte le paragraphe pour les autres lecteurs " />
Le 02/09/2019 à 16h44
Le graphique de température est pour la France seulement, on observe bien une augmentation et non pas un plateau ou une baisse pour “compenser l’augmentation au pole nord”.. Quand aux canicules spécifiquement, c’est justement le sujet de cette étude.
Le 02/09/2019 à 16h51
Ce n’est pas la peine de me mettre en Réponse alors.
Si tu lis la section d’évaluation des modèles de l’étude, il est clairement indiqué que les modèles ou ensembles de modèles, dont certains figurent de nombreuses fois, ont été évalué et donc choisi ex post facto, c’est à dire sélectionné sur la base de la conformité de leurs résultats à des critères prédéterminés (facteur d’échelle) : c’est non scientifique.
De plus les auteurs notent les graves déficiences suivantes : “The difference in behavior between the France average and the stations could arise from several reasons and remains to be investigated. Averaging itself is probably not the reason as the large discrepancy was also found in June for the Toulouse site. The issue requires an in-depth investigation, but probable reasons may be in a difficulty of models to correctly simulate land-atmosphere interactions, resulting in a deficit of skill for the simulation of heatwaves especially in regions where evapotranspiration regimes undergo transitions from energy-limited to soil-moisture limited regimes.”
Ce qui est un comble pour une étude d’attribution !
Et une des tentatives pour expliquer les problèmes est : “Another possible cause is dynamical as France may occasionally be influenced by episodic advection of hot and dry air from Spain and North Africa leading to large excursions of temperature which models might not capture well.”
Et voilà toute l’étude d’attribution qui tombe à l’eau !
Le 02/09/2019 à 16h54
Le 02/09/2019 à 17h04
Je te cite : “De plus une augmentation de la température implique bien plus d’épisodes caniculaires en moyenne, et c’est bien ce qu’on observe.” Ton graphique ne montre pas cela.
Les modèles doivent intégrer les divinations des forçage du GIEC quant aux influences humaines (cf figure 5 page 14), sinon ils ne sont pas intégrés dans le round suivant des analyses du GIEC (CMIP6 actuellement). La seule influence permise est celle du soleil mais le GIEC a décidé qu’elle était ~nulle. Les modèles sont donc fatalement circulaires.
Le 02/09/2019 à 17h05
Le 02/09/2019 à 17h11
Ils ont ruiné toute la crédibilité de leur “étude” en admettant que “France may occasionally be influenced by episodic advection of hot and dry air from Spain and North Africa leading to large excursions of temperature which models might not capture well.”
Qu’ils démontrent d’abord rigoureusement que ces évènements météo naturels et très communs ne sont pas responsables de la canicule avant de répéter le mantra réchauffiste.
Le 02/09/2019 à 17h12
Correction :
Le 02/09/2019 à 17h15
C’est une hérésie et non une “norme scientifique” que de présélectionner les méthodes qui donnent les résultats attendus sur des critères préétablis, surtout quand les méthodes sont elles-mêmes biaisées. " />
Le 02/09/2019 à 17h17
Le “Radiative forcing” n’a rien de divination, c’est la quantité d’énergie solaire absorbée (et sa variation en raison de l’effet de serre due à divers gaz, principalement CO2 et méthane).
C’est un phénomène aisément reproductible expérimentalement, utilisé par de nombreux agriculteurs, et facilement calculable à partir de phénomènes physiques bien compris (réfraction..)
Par ailleurs on estime avec une précision assez bonne les emissions humaines de gaz à effet de serre, et la quantité d’énergie solaire absorbée supplémentaire peut en être déduite assez facilement.
Le débat scientifique a dépassé ce stade depuis bien longtemps.. La question aujourd’hui est plutôt comment la Terre absorbe cette énergie supplémentaire et l’estimation des évolutions futures.
Le 02/09/2019 à 17h26
“présélectionner les méthodes qui donnent les résultats attendus “ Ah bon ?
Pourtant dans le commentaire précédent tu explique qu’ils ont “ruiné toute la crédibilité de leur étude” parce qu’ils se sont penché sur les limites de leurs modèles et qu’ils ont “admis” (hahaha) qu’ils ne donne justement pas toujours les résultas attendus.. " />
Le 02/09/2019 à 17h27
L’évolution historique à la baisse de la sensibilité climatique empirique (cf ci-dessous) démontre que ces “forçages”, tels que devinés par le GIEC ne sont pas tenables et donc sont invalides. Ils ne représentent que des abstractions inertes pseudo physiques qui ne font rien sinon exprimer la croyance des modeleurs sur la relation entre des facteurs mesurables et les températures globales ou n’importe quelle variable qui leur passe par la tête.
https://notrickszone.com/wp-content/uploads/2017/10/Climate-Sensitivity-Value-Es…
Note : la sensibilité selon le GIEC est à 3.
Le 02/09/2019 à 17h31
Tu as mal lu. J’ai écris “Ils ont ruiné toute la crédibilité de leur “étude” en admettant que “France may occasionally be influenced by episodic advection of hot and dry air from Spain and North Africa leading to large excursions of temperature which models might not capture well.”
Ils ont “ruiné toute la crédibilité de leur étude” parce qu’ils ont donné l’explication naturelle du phénomène, que les modèles ne capturent pas.
Conclusion : les modèles capturent autre chose qui n’est pas la réalité.
C’est ce que les sceptiques soutiennent.
Le 02/09/2019 à 17h33
Tu confond énergie et température. Le “forçage” n’est pas “deviné”, il est mesuré.
Le premier lien vers le rapport du GIEC indique le forçage en W/m^2, ton dernier lien parle de température (et ne concerne que le CO2).
Si l’énergie du forçage est utilisé plutôt pour faire fondre la glace ou chaffer le fond des océans, l’augmentation de température peut être moins directement liée au forçage que prévu sans que ça ne change sa réalité.
Le 02/09/2019 à 17h42
Ils n’ont pas “donné l’explication naturelle du phénomène”, ils ont émis une hypothèse pour expliquer la différence entre une des observations et leurs modèles. Ces vents en provenance du sud ne datent pas d’hier et n’“expliquent” donc pas à priori la canicule exceptionnelle observée l’an dernier, mais peuvent expliquer les observations plus chaudes que prévu à Toulouse.
À moins qu’il s’avère que ces vents du sud aient augmentés en fréquence mais ça serait l’objet d’un autre article.
“les modèles capturent autre chose qui n’est pas la réalité. C’est ce que les sceptiques soutiennent”
" />
Les modèles sont toujours imparfaits par construction.. les améliorer pour coller toujours mieux à la réalité fait partie de la méthode scientifique.
Le 02/09/2019 à 17h56
Le forçage n’est pas mesuré, il est calculé d’après un modèle (une équation).
Le forçage principal (selon le GIEC) est celui dû au CO2 (voir la figure 5 page 14 du lien plus haut), et sa résultante finale (selon le GIEC) est une augmentation de la température de par une sensibilité du système plus élevée au CO2. Il existe donc un rapport très proche entre tous ces concepts/notions comme l’indique le Wiki : “La relation entre forçage radiatif et hausse des températures est donné par la valeur de la sensibilité climatique.”
Le fait que la sensibilité soit bien plus faible que celle prédite par le GIEC montre que son analyse et ses calculs sont incorrects.
Le 02/09/2019 à 18h05
L’hypothèse est l’explication mais les auteurs préfèrent ne pas en tenir compte et étudier l’univers artificiel de certains modèles présélectionnés (étant circulaires, ils ne prennent pas de risques) et de leur attribution fantoche.
“Les modèles sont toujours imparfaits par construction.. les améliorer pour coller toujours mieux à la réalité fait partie de la méthode scientifique.”
Sophisme sous la forme d’un truisme que personne ne conteste. J’ai écris que “les modèles capturent autre chose qui n’est pas la réalité”. Ils sont plus qu’“imparfaits” quand ils donnent des résultats incorrects divergeant de la réalité : ils sont faux.
Le 02/09/2019 à 18h26
La radiation solaire est bien mesurée. La part de responsabilité du CO2 dans l’augmentation de cette énergie solaire reçue est calculée (de manière relativement simple).
Le 02/09/2019 à 18h37
“L’hypothèse est l’explication”L’explication à quoi ? Ils ont simplement remarqué que les observations en France étaient plus chaudes que les prédictions des modèles. Les modèles prédisent tout de même une augmentation de la fréquence des canicules. L’“explication” (l’hypothèse) explique une température plus haute que la prédiction des modèles pour la France, mais elle n’explique pas une augmentation des canicules. Un modèle est toujours faux: tu pourras toujours trouver une imprécision due à un phénomène pas pris en compte, ça ne signifie pas qu’il est inutile pour expliquer certains phénomènes.
Le 02/09/2019 à 18h41
Le 02/09/2019 à 18h53
“L’explication à quoi ?”
L’explication à la vague de chaleur transitoire observée dont les caractéristiques n’ont pas été démontrées comme étant situées hors de l’enveloppe naturelle permise par le système météo/climatique.
Les modèles ne font que prédire avec les bases sur lesquelles ils sont construits, ils ne donnent pas de “résultats”. Par ailleurs aucune augmentation des épisodes de canicules n’a été démontrée empiriquement (et encore moins de leur intensité donc).
On ne parle pas “d’imprécision” ici, mais de ratage total : l’attribution est fictive parce qu’il n’y a aucune relation causale physique démontrée, seulement la conjecture inclue dans les modèles qui sont par conséquent inaptes à attribuer puisque circulaires.
Le 02/09/2019 à 18h56
Le 02/09/2019 à 19h05
Le 02/09/2019 à 19h35
Les USA ? Sérieusement. Je suis certaine que sur 200 pays, au moins quelques uns ont eu les variations statistiques à la hausse qui correspondent à ce que tu cherchais… " />
Le 02/09/2019 à 19h50
Je vous rappelle qu’on a officiellement dépassé la date du “changeons maintenant ou il sera trop tard”, la date limite de consommation était prévue en 2015. Donc depuis 4 ans, on est juste en sursis, profitons de la vie ça peut nous tomber dessus du jour au lendemain " />
Le 02/09/2019 à 19h59
Le 02/09/2019 à 20h00
Le 02/09/2019 à 20h19
Le 03/09/2019 à 06h25
Le 03/09/2019 à 06h28
“Demain, il sera trop tard” " />
Le 03/09/2019 à 07h00
Le 03/09/2019 à 07h23
Le 03/09/2019 à 07h26
Le 03/09/2019 à 07h46
Le 03/09/2019 à 10h22
Le 03/09/2019 à 10h36
Le 03/09/2019 à 10h47
Le 03/09/2019 à 11h41
Le 03/09/2019 à 12h15
Le 03/09/2019 à 12h33
Le 03/09/2019 à 12h47
Le 03/09/2019 à 15h24
Le 03/09/2019 à 16h17
Ouais enfin la clim’ c’est du confort et très énergivore. Quand je parle de s’adapter, je parle pas des soucis mineurs qu’on aura à l’avenir, mais des trucs un poils plus chaud à gérer (sans mauvais jeu de mots), du genre montée et réchauffement des océans, impact sur l’agriculture, les animaux etc…
Le 04/09/2019 à 09h05
Le 04/09/2019 à 11h06
Le 04/09/2019 à 11h34
c’est du confort, pourtant, faute de ce “confort” on a dû reporter l’organisation du principal examen du système scolaire français de quelques jours. Ça n’a l’air de rien, mais ça n’a rien de gratuit. Sans parler des endroits où ce n’est pas juste du “confort” mais un équipement vital : hôpitaux, maisons de retraite…
Sur d’autres sujets, je suis plus d’accord avec toi : on pense qu’on aura de gros problèmes parce-que les océans vont monter de 3 mètres…? Concrètement, on fait quoi pour s’adapter à cette montée ? Est-ce qu’on a arrêté de construire dans les zones qui pourraient être submergées ? Est-ce qu’on a commencé à évaluer des solutions de rechange pour ce qui s’y trouve déjà ?
Si le réchauffement (et la montée des océans qu’on nous annonce) sont réels, il faudrait peut-être commencer par là, plutôt que remplacer des centrales nucléaires par des moulins à vent. Au passage, la France, c’est 1% des émissions de CO2 au niveau mondial en 2018. Si on passait à 0… quel serait l’impact sur les températures ? Et sur les océans ? Dans ces conditions, qu’est-ce qui est le plus urgent ? Dépenser des milliards pour éviter ce qu’on nous présente comme inéluctable, ou se demander comment on vivra avec ?
Le 04/09/2019 à 11h45
La vidéo est destinée au grand public et donc avec une approche simple. Comme indiqué sous la vidéo, elle provient du journaliste indépendant Gil Rivière-Wekstien du site agriculture et environnement, voir ici ou là ou encore celle-là pour d’autres exemples sur le sujet.
On est passé du climat aux abeilles et maintenant aux désherbants. J’attends le prochain commentaire anti-élevage/anti-viande/anti-OGM/anti-nucléaire/anti-capitaliste… " />
Le 04/09/2019 à 11h57
Le 04/09/2019 à 12h00
" />
Le 04/09/2019 à 12h09
Le 04/09/2019 à 14h20
Le 04/09/2019 à 14h47
De la part de l’individu qui n’a qu’une seule source d’informations complaisamment en conflit d’intérêts financiers sur le sujet, c’est l’infirmerie (de l’école) qui se fout de l’hôpital (universitaire)… " /> " /> " />
Les articles scientifiques que je lis en ont “décidé” : un exemple parmi d’autres en lien avec la news.
“Quant à savoir ce qui ferait que tous ces gens inventeraient le réchauffement anthropique,” la recherche du prestige, du pouvoir, de jetsetter dans les endroits au noms imprononçables aux frais des contribuables, de la médiatisation ou du prochain financement du labo représentent des motivations suffisamment incitatives pour accepter n’importe quelle hypothèse de travail farfelue pour la durée la plus longue possible (tant qu’il y a des subventions en fait).
Le 04/09/2019 à 15h05
Le 04/09/2019 à 15h23
Le 04/09/2019 à 15h26
Le 04/09/2019 à 16h09
“De quelle source parles-tu ? ”
OlivierJ, l’individu à la source unique. " />
Le 04/09/2019 à 16h22
Et quel serait le conflit d’intérêt de Jancovici à expliquer le travail de centaines de scientifiques et relecteurs ?
C’est un vulgarisateur remarquable par ailleurs, mais il y en a d’autres comme Bihouix sur les minerais et matériaux (et ça fait déjà un certain temps). A eux deux une sacrée “équipe”, ils ont réfléchi à beaucoup de tenants et aboutissants (pour une fois j’ai regardé le Thinkerview où ils sont tous les 2, je recommande cette vidéo-là).
Le 04/09/2019 à 16h23
Le 04/09/2019 à 16h27
Financiers.
Un peu comme Al Gore le multi millionnaire) qui prêche l’apocalypse climatique tout en en profitant…
Cela dit, c’est moins ridicule que de n’avoir qu’une seule source d’information sur un sujet aussi controversé après t’avoir fait déjà la remarque plusieurs fois. Comme quoi les clowns et charlatans ne sont pas forcément ceux qu’on croit.
Le 04/09/2019 à 16h31
Le 04/09/2019 à 16h33
Le 04/09/2019 à 16h38
1/ Ça, c’est avant la dictée du résumé et l’édition du corps pour y conformer. Une fois édité, les corrections sont très difficile à obtenir sans un battage médiatique intense.
2/ Tu es le seul à parler de complot. Un groupe d’intérêt est bien suffisant. Tu n’as jamais été dans un labo pour écrire une telle débilité : la principale préoccupation du directeur est de trouver (ou maintenir) le financement.
3/ Encore un argument fallacieux : tu en en forme !
4/ Excellent, je pourrais ridiculiser tes commentaires débiles comme d’habitude !
Le 04/09/2019 à 16h43
1/ Je ne vais pas faire ton éducation si tu ne sais pas ce qu’est un conflit d’intérêt. Consulte le dictionnaire.
2/ YouTube3/ Mémo du cyber-sophiste. Objet : pour éviter ou terminer tout débat en ligne et rester dans ta zone de confort idéologique, il suffit d’invoquer le mot magique adapté à la situation :
2 strikes, we have a winner! " />
Le 02/09/2019 à 11h12
Le 02/09/2019 à 11h18
Quand on sait que lors de la dernière glaciation il ne faisait que 5 °C de moyenne en moins (avec un glacier jusqu’en Belgique), et qu’il a fallu environ 20 000 ans pour que ça remonte de 5 degrés… C’est dire si là prendre 2 degrés en un siècle ça va faire mal.
cf par exemple :https://jancovici.com/changement-climatique/predire-lavenir/ou-nous-situons-nous… .
Le 02/09/2019 à 11h19
Le 02/09/2019 à 11h21
Ou le xkcd qui est encore plus parlant visuellement :https://xkcd.com/1732/
Le 02/09/2019 à 15h14
Le 02/09/2019 à 15h24
Le 02/09/2019 à 15h34
La vache. Entre ça et le Linky, c’est la fête dans les commentaires aujourd’hui sur NI…
Oh, et pensez à appliquer le rasoir d’Occam : y’a une hausse de CO², et ça réchauffe la Terre, ou, y’a une vaste conspiration mondiale dans tous les milieux politiques et scientifiques qui font croire que la température monte, pour se faire du blé, et personne ne crache la vérité.
Le 02/09/2019 à 15h43
que veux tu dire par “l’escroquerie réchauffiste” ?
Le 02/09/2019 à 16h04
Je n’ai pas écris cela.
Le 02/09/2019 à 16h05
“Combining information from models and observations, we find that such
heatwaves in France and the Netherlands would have had return periods that
are about a hundred times higher (at least 10 times) without climate change.
Over France and the Netherlands, such temperatures would have had
extremely little chance to occur without human influence on climate (return
periods higher than ~1000 years).”