CJUE : quelle action en cas de violation de la licence d’un logiciel ?

CJUE : quelle action en cas de violation de la licence d’un logiciel ?

CJUE : quelle action en cas de violation de la licence d’un logiciel ?

Ce 18 décembre, la Cour de justice rendra un important arrêt relatif à la violation des licences de logiciels. L’enjeu ? Déterminer si ces manquements se sanctionnent sur l’autel du droit des contrats ou sur le terrain la contrefaçon et donc du droit d’auteur. 

Le dossier en cours oppose la société IT Development à Free Mobile. Elle avait modifié son progiciel chargé « d'organiser et de suivre en temps réel l'évolution du déploiement de l'ensemble de ses antennes de radiotéléphonie par ses équipes et par ses prestataires techniques extérieurs ». Ce que la première avait contesté. 

Dans ses conclusions, l’avocat général suggérait que le fondement de l’action que le titulaire des droits d’auteur peut exercer contre le titulaire de la licence, pour cause de violation des facultés propres du titulaire des droits, « est de nature contractuelle lorsque le contrat de licence réserve ces facultés au titulaire du programme ».  

Commentaires (13)


J’ai pas compris qui conteste quoi à qui, mais les conclusions de l’avocat général me sembles très pertinentes.


clique sur “oppose” tu auras toute l’histoire

TLDR: ITD vend un logiciel a free avec licence qui interdit les modifs, Free fait des modifs, proces


C’est vrai que ce n’est pas très clair. Sur le lien vers l’article développé, c’est plus compréhensible : « Le 22 mai 2015, le ciel se gâte. L’éditeur fait opérer une saisie-contrefaçon chez un sous-traitant de Free Mobile. Cet acte d’huissier de justice, utile pour constituer une preuve, débouche sur une action en contrefaçon. IT Development reproche en particulier à son cocontractant d’avoir modifié le progiciel en y créant notamment de nouveaux formulaires. ».








UtopY-Xte a écrit :



clique sur “oppose” tu auras toute l’histoire

TLDR: ITD vend un logiciel a free avec licence qui interdit les modifs, Free fait des modifs, proces





Pour l’interdiction des modifs, je ne serais pas aussi affirmatif.

Ce sont les prétentions de ITD faisant référence à un extrait de contrat. Mais il faut voir le contrat dans son ensemble pour être certain du contenu.

 





Jarodd a écrit :



C’est vrai que ce n’est pas très clair. Sur le lien vers l’article développé, c’est plus compréhensible : « Le 22 mai 2015, le ciel se gâte. L’éditeur fait opérer une saisie-contrefaçon chez un sous-traitant de Free Mobile. Cet acte d’huissier de justice, utile pour constituer une preuve, débouche sur une action en contrefaçon. IT Development reproche en particulier à son cocontractant d’avoir modifié le progiciel en y créant notamment de nouveaux formulaires. ».





En fait, la question porte sur un point de droit pur (quelle responsabilité appliquer: contractuelle ou délictuelle).

Une fois répondue à cette question par la CJUE, la Cour d’appel pourra rendre son verdict sur les faits.

 





quelle action en cas de violation de la licence d’un logiciel ?





Je propose que le logiciel écrive un tweet avec le tag #MeToo.



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Le deuxième paragraphe est incompréhensible.





Elle avait modifié…[quote]

Mais qui est “Elle” ?



[quote]Ce que la première avait contesté.



La première choucroute ?



Edit bon ben ça faisait longtemps que j’avais tenté de vraies citations, je vois que ça s’est pas amélioré, spam en approche




Elle avait modifié…



&nbsp;Mais qui est “Elle” ?




Ce que la première avait contesté.





&nbsp;La première choucroute ?








Winderly a écrit :



Mais qui est “Elle” ?







Elle, c’est Free Mobile. Oui, je sais ce n’est pas évident. Le elle fait référence à la société Free Mobile, mais “la société” est implicite, ce qui rend en fait le truc illisible voire même incorrect.



Pour embrouiller un peu plus,le “son” dans “son progiciel” fait référence à la société IT Development et pas à Free Mobile.







Winderly a écrit :



La première choucroute ?





Là, c’est la société IT Development.



Sur le fond, va (re)lire l’article précédent en lien.



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C’est pas que c’est pas évident, c’est que c’est pas très bien écrit.

Le « elle » devrait normalement faire référence au sujet (au sens large) principal de la phrase précédente : la société IT Development. Et en plus IT Development ne conteste rien, elle reproche une modification, illégale selon elle.



Une tournure plus correcte serait par exemple :

Le dossier en cours oppose la société IT Development à Free Mobile. La première reprochant à l’autre d’avoir modifié son progiciel chargé « d’organiser et de suivre en temps réel l’évolution du déploiement de l’ensemble de ses antennes de radiotéléphonie par ses équipes et par ses prestataires techniques extérieurs ».


Oui, je sais que c’est mal écrit, mais j’ai voulu être gentil avec le rédacteur… pour une fois <img data-src=" />


C’est clair qu’il y a des brèves parfois où les commentaires sont plus utiles que la brève elle-même….


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