C’est une première en France : « le smartphone dépasse le téléviseur au sein des foyers »
Le 19 novembre à 08h46
2 min
Société numérique
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L’Arcom a récemment mis à jour son Observatoire de l’équipement audiovisuel des foyers en France hexagonale avec les chiffres du premier semestre 2024. La grosse nouveauté : « La transition vers une consommation numérique et individuelle se confirme, en particulier avec l’affirmation du smartphone comme premier écran des foyers au détriment du téléviseur ».
C’était inévitable avec le déclin du taux d’équipement des téléviseurs – de 91,3 % mi-2021 à 89,7 % mi-2024 – et l’augmentation en parallèle de celui des smartphones de 83,2 à 92 % sur la même période, avec un bond de trois points en seulement six mois.
Les ordinateurs sont relativement stables puisqu’ils sont passés de 86 à 87 % en trois ans. Même chose pour les tablettes qui sont à 47,5 % cette année, contre 47,3 % mi-2021.
En moyenne, selon l’Arcom, « les foyers sont équipés de 5,7 écrans », dont 2 sont des téléphones mobiles. « Les foyers non équipés d’un téléviseur [10,3 %, ndlr] ont une personne de référence plus jeune, CSP+ et résidant dans de grandes agglomérations. À l’inverse des foyers les plus équipés en téléviseur : des personnes de référence inactives ou CSP-, habitant une petite ou moyenne agglomération ».
L’ensemble de l’observatoire de l’Arcom, avec des données sur les modes de réception de la télévision (TNT, IPTV), ainsi que les équipements et usages de la télévision connectée, est disponible dans ce document.
Le 19 novembre à 08h46
Commentaires (8)
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Aujourd'hui à 10h41
Modifié le 19/11/2024 à 11h43
Après certains ont de grands moniteurs, mais surement pas tant de monde que ça vu leur prix (d'autant que ça n'a plus grand intérêt depuis qu'il n'y a plus de redevance).
Et quand je vois les jeunes tout regarder sur leur smartphone, même les films, je ne devrais pas être étonné...
Aujourd'hui à 11h52
Aujourd'hui à 11h34
Pour le foot j'en sais rien, mais pour les films/séries je trouve que c'est effectivement mieux.
Aujourd'hui à 12h13
Aujourd'hui à 13h05
En tant que ex et désormais néo-provincial dans une ville moyenne plutôt avantagée et bien dotée en termes d'offre culturelle, j'ai été très surpris de constater lors de mon arrivée combien la télévision (au sens de sa consommation linéaire) occupait encore les conversations.
Je n'ai jamais entendu qui que ce soit parler de programmes TV lorsque je vivais à Paris (sauf dans le cadre de son métier), au point que j'avais fini par me convaincre qu'ils n'y avait plus que des retraités devant le poste.
Je me fourvoyais (la bulle sociale c'est impressionnant, surtout pour un ex-prolo/péquenaud comme moi qui a bouffé énormément de télé avant l'arrivée d'internet).
Pourquoi je vous raconte tout ça ? No lo sé.