Australie : une loi doit fixer l’âge minimum pour utiliser les réseaux sociaux entre 14 et 16 ans

Le 10 septembre à 10h00

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Commentaires (9)

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Je suis impatient de voir à quoi ressemble le "test de vérification d’âge".
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Pareil. J'espère que Next est sur le coup et suivra l'expérimentation.
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Pareil, car si c'est aussi efficace que les sites de :bocul: autant dire que ça ne va pas dépasser le stade de l'effet d'annonce.

Et si c'est trop intrusif en matière de traitement de données personnelles, la balance bénéfice / risque a des chances de pencher du mauvais sens.
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Sur le fond je suis ok : les réseaux sociaux sont une plaie pour les jeunes, plus particulièrement les réseaux à la Tik Tok.
Leur cerveau n'est pas encore assez mâture pour déjouer, autant que possible, les mécanismes cognitifs mis en place pour capter leur attention (déjà que pour un adulte c'est quasi impossible...). Et ces réseaux sont un véritable fléau pour leur capacité d'attention le reste du temps, hors histoires de harcèlements etc.

Sur la forme je pense qu'il faut avant tout de la pédagogie. Et surtout responsabiliser les parents (avec pédagogie et pas juste du répressif). La seule limite d'âge ne suffira pas, vu qu'en plus aucune solution probante de vérification n'existe pour le moment.

Nous avons été clairement dépassés ces deux dernières décennies, et particulièrement sur la dernière, avec l'arrivée d'internet au sens large puis des réseaux sociaux. Nous avons clairement tardé à réagir alors que, de leur côté, ces entreprises plongeaient dans les neurosciences et la psychologie cognitive pour rendre accroc leurs utilisateurs.

Résultat : maintenant nous sommes sur-connectés, notre capacité d'attention est en chute libre, le harcèlement s'est étendu bien au-delà de ce qui est soutenable, et nous avons une jeunesse qui en paie le prix fort (sans parler des conséquences sociétales et politiques).

Il faut très clairement légiférer et durcir le ton.
Mais de cette façon là, tout aussi critique que je puisse être de la situation... je ne suis clairement pas convaincu. Il faut, encore et encore, de la pédagogie et de l'esprit critique.
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Ça rejoins un point qui est souvent mentionné : l'éducation. Celle des parents qui sont eux-mêmes sujets aux manipulations mentales de ces réseaux (entre autres choses), qui ne savent pas forcément se protéger, ni même ne sont pas conscients de cela. Ça ne facilite pas l'éducation des plus jeunes qui se retrouve un peu seuls à la découverte du monde numérique, en proie à toutes les pages attirantes. L'éducation nationale n'aidant pas non plus de son côté.

La restriction de l'âge, bien qu'un facteur intéressant sur le plan biologique (car développement du cerveau en cours), n'est pas l'axe d'amélioration le plus utile. Mais pour les gouvernements, cela doit être parmi les moins coûteux je suppose, étant donné que la vérification de l'âge ne leur incombe pas.
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Quels sont les critères permettant de qualifier une plateforme de "réseau social" ?

C'est vaste. Une plateforme permettant d'échanger, de suivre une activité, de s'identifier comme appartenant à un groupe ou bien une combinaison de plusieurs citères ?
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Par abus de langage je pense que l'on entend communément sous ce termes les plateformes comme Facebook, Twitter, Tik Tok, YouTube, etc.
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Les commentaires de Next ?
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Je pense qu'ils auront une définition relativement générique du style "plateforme en ligne avec inscription" ou quelque chose de similaire.

Si on prend l'exemple du RGPD, il considère que le consentement des parents est obligatoire pour les mineurs de moins de 15 ans pour le traitement de leurs données personnelles. Dès lors, cette définition couvre tous les spectres.

Il faudra voir la tronche de la proposition de loi. Ici, je pense que le terme "social medias" utilisé est plus à titre de communication et vulgarisation pour définir le but du projet.

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