Au Parlement EU, des règles pour inciter « à réparer plutôt qu’à remplacer »
Le 24 novembre 2023 à 07h03
1 min
Droit
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Avec 690 voix pour, 15 contre et 15 abstentions, le Parlement a « adopté sa position en vue de renforcer le "droit à la réparation" pour les consommateurs ».
Les députés veulent donner la priorité à « la réparation à l’achat, même après l’expiration de la garantie ». Ce sera le cas pendant la garantie : « les vendeurs seront tenus de donner la priorité à la réparation si le coût est inférieur ou égal au remplacement du bien ».
Le Parlement souhaite aussi arriver à « un marché de la réparation plus compétitif et des incitations à choisir la réparation ». Cela passe notamment par la disponibilité des pièces détachées pour les professionels et les particuliers.
Rien n’est joué pour autant. Les discussions avec le Parlement vont commencer et « une première réunion est prévue le 7 décembre ».
Le 24 novembre 2023 à 07h03
Commentaires (22)
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Abonnez-vousLe 24/11/2023 à 08h13
Tant pis pour eux.
Le 24/11/2023 à 08h53
Le 24/11/2023 à 09h13
On parle beaucoup de recyclage, d'écotaxe (principe de pollueur-payeur). On parle de plus en plus de réparation et d'éviter de jeter des appareils en fonctionnement.
Le 24/11/2023 à 09h25
Le 24/11/2023 à 08h58
On parle du coût de fabrication ou commercial?
A ce moment là, on peut faire changer pour 800€ un écran d'un iPhone qui vaut 900€ commercialement.
Le 24/11/2023 à 14h02
voir plus bas
Le 24/11/2023 à 09h24
A voir dans les faits.
J'ai récemment dû jeter un robot ménager pour la casse d'un simple engrenage facile à changer. Le fabriquant ne vendait pas ces pièces...
Le 24/11/2023 à 10h37
Modifié le 24/11/2023 à 10h10
Cependant L'enfer est dans les détails.
(Comme la dit Force rouge quelle valeur de base ? par exemple)
Et on oublie souvent un élément important : le coût de la main d'œuvre. C'est comme avec les véhicules, des fois ce n'est sont pas les pièces qui coûtent chères mais associés à la main d'ouvres le jeu n'en faut plus le coût. (un embrayage simple c'est quelques centaines d'euros, la main d'œuvre pour la changer plusieurs milliers.
Et on oublie aussi, toute la logistique de détail... entrepôt transport etc.
Le 24/11/2023 à 10h35
Le 24/11/2023 à 10h36
Le 24/11/2023 à 10h50
Si on regarde la filière du recyclage, ça fait 30ans qu'on trie les déchets et qu'on interdit les décharges à ciel ouvert (en Europe, parce que nos déchets sont aussi trop souvent exportés par manque d'éco-conception des produits).
Le 24/11/2023 à 11h00
"Le Parlement souhaite aussi arriver à « un marché de la réparation plus compétitif et des incitations à choisir la réparation ». Cela passe notamment par la disponibilité des pièces détachées pour les professionnels et les particuliers. "
On peut imaginer que dans des boutiques de réparation les pièces communes seront en stock et qu'ils auront un service de livraison disponible pour les autres.
Avec une réparation qui prendrait moins d'une heure dans la majorité des cas je pense qu'on restera dans des prix abordables (moins cher que du neuf).
Mais oui, ça passe aussi par un système similaire à l'indice de réparabilité pour essayer de favoriser les produits plus facilement réparables.
Je ne pense pas que le système sera parfait, mais je pense qu'il sera mieux que ce que l'on a actuellement. On pourra toujours pousser à son amélioration par la suite (et ça ne reste qu'une discussion pour le moment).
Le 24/11/2023 à 12h00
La publication des schémas électriques une fois un certain délais après la fin de commercialisation passé,
et les procédures de démontage (pour ne pas abimer l'appareil au démontage)
J'ai le cas d'une tablette archos internet 5 qui à sont circuit de charge qui déconne (la charge s'arrête à 3.7v au lieu de 4.2v). Un dépannage au composant pourrait couter presque rien...
Alors effectivement il y a la propriété intelectuelle et éventuelement les brevets, mais avec les avancés techno, est-ce que sa représenterait vraiment une perte pour le fabriquant ces publications ?!
Et pour le coup, si les dépannage au composant sont possible, j'imagine que le temps d'identification des problème avec les schema electrique serait raisonnable, le cout des composants, pour certains, presque nul.
Et donc un coût de dépannage qui serait presque que de la main d'oeuvre.
Le 24/11/2023 à 13h40
- Téléphone Samsung neuf à 169€, écran cassé 15 mois plus tard, la réparation coûte 99€ car il intègre la reco faciale. J'ai décidé d'en acheter un autre
- Apple 6S acheté reconditionné à 120€, batterie défectueuse qui a gonflé et cassé la carte mère après les 6 mois de garantie, coût de la réparation au-delà de 100€. J'ai décidé d'en acheter un autre
- Apple 6S acheté reconditionné à 120€, écran défectueux, réparé à 20€ car j'ai fourni l'écran du téléphone cité précédemment
J'en conclus que la réparabilité est très aléatoire même pour du neuf et que les habitudes que j'ai constaté chez pas mal de personne autour de moi consiste à remplacer leur smartphone tous les 2 ans pour un budget pré-défini me semble une très bonne réponse. Peut-être que la solution serait d'inciter les fabricants à créer des smartphones robustes pour éviter des réparations dues à des chutes accidentelles?
Modifié le 24/11/2023 à 13h59
Le 24/11/2023 à 14h24
Comme le relate Force Rouge le cout des réparations peut être pire que payer un nouvel appareil
Mais il y a plus. Voici les travers (et petites astuces) que l'on peut voir déjà là bas et surtout qui à permis de bien s'échauffer pour bien contrer la chose ici.
* Les constructeurs sont les maitres des pièces détachées
Il suffit qu'il décident de ne pas en produire et tu peux tout jeter. Rien ne les y oblige pour l'instant. Seul une obligation d'en produire peut changer la donne. Et d'en produire suffisamment. Résultat des courses ils restent maitre sur la chose. CAD que par le simple fait limiter la production de pièces, tout le marché d'un produit reste potentiellement soumis à l'obsolescence programmée.
* Exclusivité de la production de pièce
Le prétexte est le secret de fabrication. Même si lui même achète la pièce (ex: un écran téléphone fait sur mesure). Donc aucun tiers ne peut produire pour le marché de la réparation. Le marché de ces pièce est donc un monopole de fait...
* Pas pensé pour être réparé
Cette bonne vielle Arlésienne. Effectivement un dispositif très "soudé" ça se répare pas facilement.
* Le lobby va tout faire pour obliger à passer par le comptoir constructeur pour les réparations
Apple à fait pareil en prétextant un tas de choses loufoques (voir la chaine de Louis Rossman). Passer par le comptoir Apple à New York c'est s'exposer à entendre d'avoir à remplacer le dispositif complet (+1000$) pour une réparation mineure à moins de 100$.
* Programme d'affiliation pour réparateur
Qui est une blague tellement ça rend les choses difficiles (ou chères) pour les réparateurs.
Ce genre de paquet de loi ne peut qu'être fort. Hors on sait que ce ne sera jamais le cas. Pour le producteur la bête à tuer c'est le réparateur. Et il a beaucoup de cartes en main. Et quand on sait que l'Europe emboite le pas aux USA qui s'y sont déjà cassé le nez... Bin c'est finalement de la com.
Le 24/11/2023 à 16h14
Le 24/11/2023 à 18h41
PS: le lien "contact" en bas est juste un lien mailto, donc le seul moyen que ça ne fonctionne pas, c'est de ne pas avoir de client mail...
Le 24/11/2023 à 19h05
(accessoirement je viens de tester le plus populaire sur firefox, et ça fonctionne assez bien)
Le 24/11/2023 à 19h10
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Le 25/11/2023 à 00h05