La plainte a été déposée par l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) devant le tribunal de commerce de Paris. Cette information a été confirmée à Reuters.
L'UMIH reproche notamment à la plateforme de ne pas retirer des annonces dépassant le plafond de 120 nuits par an. De son côté, Airbnb affirme ne « pas être surpris de cette nouvelle tentative des lobbies hôteliers français ».
« Plus qu’être un drame financier dont les conséquences sont dangereuses pour la profession et pour l’intérêt économique de l’État français, l’impunité dont Airbnb bénéficie est insupportable pour la collectivité des hôteliers », peut-on lire dans l'assignation consultée par nos confrères.
Airbnb insiste : « Alors que les hôtels français sont plus fréquentés et plus chers que jamais, les lobbies hôteliers continuent à protéger leurs intérêts et à tenter de restreindre les droits des Français de bénéficier également du tourisme ».
Une première audience se tiendra le 14 février 2019. L'UMIH réclame 143 euros de préjudice moral, « à titre symbolique » et 50 000 euros pour le remboursement des frais d'avocat.
Commentaires (20)
#1
Le problème de RBNB c’est qu’une majorité loue son appartement comme un meublé vaquant en aillant dormir ailleurs et forcément face à une concurrence en mode “ français pure bien pince ouin ouin je ne veut pas évoluer” ça coince…
Si les hotels baissaient un peu les prix, étaient plus flexibles sur les horaires et proposais des service du genre micro cuisine alors les gens lacheraient peut être RBNB.
#2
AirBnB est légal et chacun sont choix d’aller à l’hotel ou chez un particulier. Les hoteliers ne le contestent pas (plus) et le fond de la question n’est pas là, même si AirBnB essaye à tout prix de la déplacer sur ce terrain.
Par contre, si tu utilises un logement en tant “qu’hôtel” permanent, il est tout à fait normal que tu ne puisse pas faire ca en tant que particulier mais que tu doives devenir un pro pour le faire. Et pour le coup je soutiens plutôt les hôtels sur cette question.
#3
#4
Ça me rappel un peu le débat VTC vs Taxi cette histoire …
#5
Pour la flexibilité je peux le rejoindre tout de même, il est plus facile de demander à un particulier s’il est possible “d’occuper les lieux dès 11h” (imaginons) qu’à un hôtelier, qui peut souvent avoir tendance à facturer un early check in
#6
Le serpent qui se mord la queue. Si un hotelier te le facture c’est parce qu’en tant que pro, il sera imposé plus fortement donc il faut bien le récupérer qqpart.
Je n’ai pas de problème à ce qu’au 21eme siecle on puisse avoir 3-4 activités différentes (louer son logement, etre taxi, consultant informatique etc.) mais on doit être imposé pour chaque activité au même titre que les professionnels, sinon c’est déloyal.
#7
C’est déloyal et destructeur sur le long terme.
J’aime particulièrement la réponse de RBnb… Elle se place en défenseuse des droits des français… 🤣
#8
#9
Il faut faire les chambres ! C’est une organisation que n’a pas le particulier.
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#12
Les draps ne sont pas changés tous les jours, mais il y a le reste à faire. Et, bien sûr, faire les chambres à fond une fois par semaine en plus du reste. Et les clients peuvent être très chiants.
#13
Aller encore une grosse machine à cash qui veux pas perdre son monopole et son entente sur les prix…. Sérieux avant nous avions des petits hôtels à 30 balle la nuit, il sont ou????? Allez il reste encore…
Les notaires
les pharamacies
suffit de voir des boites comme FT avec le fric qu’il ce sont fait avec le monopole ouvre maintenant une banques!!!!
On marche sur la tête!!
Tiens au faite ces petits hôtels qui pleurent maintenant, eux ils cherchent pas la concurrence pour avoir des femmes de ménages, de la nourriture et autres prestations moins cher??? Ha non la concurence c’est bon pour les autres, mais nous…. ha non surtout pas….
#14
Ce n’est pas un problème de concurrence, mais de concurrence déloyale. En l’occurrence, beaucoup de loueurs Airbnb ne déclarent pas leurs revenus au fisc, beaucoup font appel à des femmes de ménages non-déclarés, beaucoup ne respectent pas la limite de 120j/an, aucun ne respecte la réglementation ERP applicable aux hôtels, très peu sont en règle vis-à-vis de leur assurance habitation pour pouvoir exercer une activité commerciale.
Facile d’être moins cher dans ce cas-là…
#15
Le problème de fond d’AirBNB c’est que leur argumentation est un foutage de gueule : ils se présentent comme des gentils qui apportent un complément de revenu à de pauvres français qu’ils prétendent défendre alors qu’ils laissent faire des gens qui louent toutes les semaines leur appartement, comme un hôtel ou un gite. Cette dérive pose un problème de fond de compétition de ces locations courtes avec des locations longues, nécessaires aux personnes vivants et travaillant dans ces villes.
#16
bnb => appoint
hotel => profession avec les obli qui vont avec.
" />
#17
#18
Z’ont qu’à prendre un bnb, puisque c’est moins cher. " />
#onmarchesurlatete
#19
Non, les studios qui étaient occupés auparavant par les étudiants sont désormais à 30€/nuit chez Airbnb, et donc bien 900€/mois. Les propriétaires les louent donc, en toute illégalité, plutôt via Airbnb qu’à des étudiants à l’année car c’est bien plus rentable.
#20
Ils n’ont qu’a bosser ces feignasses d’étudiants ,pas forcement un truc hyper qualifié juste un job honnête et pas trop dégradant : femme de ménages dans les hôtels par exemple." />
Je déconne ,un peu tardif , +1 évidement.
Le travail au noir lowcost “disruptif” c’est tellement mieux quand c’est les autres qui en souffrent “ moi ” qui en profite…