Comme prévu, il est possible de postuler depuis hier… pour non pas une, mais deux campagnes de recrutement.
« L'ESA ne souhaite pas considérer la diversité uniquement du point de vue de la nationalité, de l'âge, du milieu social ou du genre des astronautes, mais aussi du point de vue du handicap physique. J’ai décidé, afin que ce rêve devienne une réalité, de lancer en parallèle du recrutement des astronautes ce projet de faisabilité des parastronautes, une idée novatrice qu'il était temps de concrétiser », explique David Parker, directeur du programme de vols habités et d'exploration robotique de l'ESA.
« Ce projet est une première mondiale et vise à éliminer les obstacles qui empêchent les personnes en situation de handicap physique d’être sélectionnées pour une mission spatiale professionnelle », ajoute l’agence spatiale européenne.
Commentaires (15)
#1
de vue du handicap physique….
heu…
#2
La discrimination positive dans toute sa splendeur…
#2.1
Tu pourrais argumenter ?
Parce que la, c’est plutôt violant comme courte réflexion.
Et vu que je sent pas de second degrés…
Dj a déjà argumenté pour ma part.
Et j’irai même plus loin ( sans parler de discrimination sociale ) en disant que l’espace devient de plus en plus accessible et on y est plus à l’aise pour y envoyer des humains et les faire vivre.
sans pour autant dire que c’est une activité d’élite réservé aux plus riches ( ce qui est plutôt faux d’ailleurs ) ou que la NASA sélectionne sur la base d’eugénisme . ( ce qui est plutôt vrai, mais faut être mal réveillé ).
#2.2
Oui. Effectivement l’ironie n’était pas évidente. La discrimination positive, c’est choisir quelqu’un non pour ses compétences mais parce qu’il appartient à une catégorie quelconque (sexe, couleur de peau, état de santé/handicap, religion, opinions politiques, origine sociale…).
Ca peut donc être assez humiliant/dévalorisant pour la personne qui en bénéficie.
Donc on est en plein dedans… à moins, et c’est probable, que ce soit juste un coup de com.
#2.3
Merci pour ces arguments.
Et en effet, on est pas d’accord. :)
J’ai un soucis avec le principe de discrimination positive à ce sujet.
Personnellement, je vois plutôt la fin d’une discrimination négative.
Mais chacun vois midi à sa porte.
Pour le coups de com’, je doute.
Quand ont fait un coups de com’ on nome un directeur ou une personne connu et connoté socialement.
La ça parle juste d’ouvrir l’exploration spatial auX handicapés et je trouve ça classe et voir “ironique” sur le principe d’handicap.
( et on suppose bien qu’ils serons apte à faire quasi les même choses que les personne sans handicape physique, là ou les jambes sont pas nécessaires car ces humains seront en chute libre permanente )
S’il y a effet de com’ ça serai autour du mot “parastronautes”,
rappelons aussi qu’au contraire de ARIANE, SpaceX & Co, l’ESA est une organisation européenne qui n’a pas vocation a faire du sensationnalisme dans une course à la BLM ( pour prendre l’exemple ricain ) et mis à part les subventions des états, ne dépendent pas/très peu de capitaux privé …donc exit le social washing …
#2.4
Justement, il n’y avait pas de discrimination négative avant. Un handicapé aurait pu être spationaute, en théorie.
Mais bon, le but, j’imagine, est de changer la perception de certaines personnes sur le handicap, est ça c’est plutôt une bonne chose.
#2.5
C’est intéressant de voir un autre point de vu sur le sujet.
Merci pour cet échange.
#3
Plus besoin de postuler, Emmanuel Macron a déjà pris toutes les places.
#4
En voyant l’image d’illustration de la brève, j’étais en train de me demander si l’ESA considère le fait d’être roux comme un handicap physique
#5
Pour lui et son humilité légendaire?
Pquoi, ce n’est pas le cas?
#6
Les parastronautes, c’est des astronautes qui font leur rentrée atmosphérique en parachute?
#7
Remarquez, ça a du sens.
Un handicapé amputé, c’est moins de masse donc c’est moins cher à envoier dans l’espace vu que le prix d’expédition au kilo est encore astronomique. Sans compter le gain d’espace de vie, qui permettrait de brancher des équipements supplémentaires.
Voilà, quelqu’un devait le faire, c’est fait
#7.1
Et moins de tissu pour la combinaison…
Une femme, en plus… Bientôt elle vont demander le droit de vote et qu’on remette la lunette des WC ! Mais où va le monde ? Je vous le demande ! Oui, bon, dans l’espace, apparemment.
#8
Avec le climat actuel ca pourrait être vrai, et c’est de trop mauvais gout pour un poisson de l’ESA …
Mais réussir a me prouver que la crème de la crème mondiale est un handicapé… Ca va être compliqué.
On parle d’un des boulot qui fait rêver le plus de gens au monde (donc on ne manque pas de candidats) et on choisit les meilleurs des meilleurs.
J’ai du mal a concevoir que entre deux candidats très proches il soit réellement intéressant de prendre celui qui est handicapé
#9
Puis les jambes et pieds sont quasi inutile dans l’espace. Le principal usage c’est de se fixer aux scratch pour éviter de bouger. Un amputé pourrait très bien se débrouiller.
Dans l’espace on a déjà envoyé des profs et des politiciens. Alors ok les profs avaient un très bon niveau et et les politiciens avaient été entraîné.
Faut arrêter de penser qu’il faut être un surhomme pour aller dans l’espace.
Les agences sont en train de féminiser leurs équipes.
A part les sorties extravéhiculaires qui sont très dure (mais rare), c’est principalement du comportement social, de la résistance au stress en cas de soucis et un peu de langue.
Leur boulot dans l’ISS c’est des checklist interminable d’action a faire. ils sont entraîné plein de fois a faire chaque tache sur la liste
Donc pourquoi ne pas essayer d’autres types de profil ?
Croizon va probablement partir avec une SpaceX, bon lui ça sera certainement comme touriste