Internet par la lumière : le LiFi en quête d’Alliance et d’intégration à la 5G
Fiat Flux
Le 27 juin 2017 à 12h30
8 min
Sciences et espace
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Déjà en place chez certains professionnels, les fabricants de LiFi veulent s'attaquer au grand public. Ils se regroupent autour d'une Alliance afin de s'assurer que les produits estampillés LiFi sont bien ce qu'ils prétendent être. Un des acteurs du marché, Oledcomm qui vient d'intégrer la 5G-PPP, répond à nos questions.
Alors que le Wi-Fi utilise des ondes radio pour transmettre des données, le LiFi exploite la lumière et la haute capacité de commutation des LED (elles peuvent s'allumer et s'éteindre très rapidement). Cette technologie existe depuis déjà longtemps et, régulièrement, nous pouvons en voir des démonstrations sur les différents salons que nous couvrons. Afin de lui permettre de se développer, des acteurs ont décidé de se regrouper et de créer la LiFi Alliance.
Ce projet a été évoqué le 20 juin dernier, lors d'un séminaire sur le LiFi organisé par l'Université de Versailles (LISV) et la start-up Oledcomm. Cette société a été fondée par Suat Topsu, également co-inventeur de la technologie LiFi (en 2005) et professeur d'Université à Paris-Saclay. Contacté, il nous explique sa démarche et pourquoi la LiFi Alliance est une étape importante pour que cette technologie se démocratise, notamment auprès du grand public.
La norme existe déjà depuis des années, l'Alliance pour la faire respecter
Avant d'entrée dans le vif du sujet, rappelons que le LiFi dispose déjà d'une norme IEEE depuis fin 2011 et publiée en mars 2012 sous la référence la 802.15.7. Le cadre technique existe donc déjà, mais l'IEEE ne va pas vérifier que les produits LiFi respectent bien les préconisations nous explique Suat Topsu, d'où l'idée de mettre sur pied une LiFi Alliance afin d'éviter d'éventuelles dérives.
On pourrait en effet imaginer qu'un fabricant propose des produits affublés d'un autocollant « LiFi » alors qu'il utilise certes de la lumière, mais avec un protocole propriétaire, rendant ainsi toute interopérabilité caduque. Comme avec le Wi-Fi un consommateur doit pouvoir acheter une ampoule LiFi et un récepteur d'une marque différente sans se soucier de la question de la compatibilité tant que les deux sont certifiés LiFi. Dans le cas contraire, le LiFi restera un « gadget anecdotique dans un coin ».
Fédérer les acteurs du LiFi, des contrôles a posteriori
La LiFi Alliance aura donc pour mission de vérifier que la compatibilité est bien de mise entre les produits LiFi, mais a posteriori uniquement, pas avant leur commercialisation. En cas de problème, elle demandera au fabricant d'enlever le logo LiFi et, le cas échéant, pourra envisager des actions en justice. Un fonctionnement qui est calqué sur celui de la Wi-Fi Alliance nous précise Suat Topsu, y compris au niveau du modèle économique : les membres de l'Alliance devront payer une cotisation.
Afin d'être efficace, il faut que cette LiFi Alliance regroupe un maximum d'acteurs (fabricants, scientifiques, etc.). Oledcomm est évidemment de la partie, comme son concurrent PureLiFi et les universités d'Oxford et d'Édimbourg par exemple. Les professeurs Dominic O’Brien et Harald Haas étaient d'ailleurs présents à la conférence de la semaine dernière.
L'annonce officielle de la LiFi Alliance sera faite en février 2018, lors d'un congrès mondial sur le LiFi qui sera organisé au Palais Brongniart à Paris. Il sera alors temps de compter les membres qui auront répondu présents à l'appel. Il faut qu'ils soient nombreux pour que la LiFi Alliance ait un poids suffisant.
Des évolutions du LiFi pourront arriver dans un second temps, comme ce fût le cas avec le Wi-Fi 802.11b/g/n/ac... Il pourrait alors être question de 802.15.11, 802.15.13 (bref des déclinaisons sous la forme 802.15.x) avec des caractéristiques techniques un peu différentes.
Les professionnels d'abord, le grand public ensuite
Alliance ou pas, le LiFi est déjà une réalité et des expérimentations sont en cours, notamment dans des hôpitaux et des supermarchés. Avant de se lancer dans le grand public, il faut en effet faire ses armes sur le marché professionnel nous explique Suat Topsu.
Dans les entreprises, le fabricant s'adresse directement aux ingénieurs réseau pour l'installation et en cas de problème, ce qui permet généralement de résoudre les soucis rapidement... une situation que l'on ne retrouve pas toujours (très rarement même) avec Mme Michu qui achèterait des lampes LiFi et qui rencontrerait des soucis sur son installation.
Malgré tout, les produits LiFi grand public « vont arriver » nous affirme notre interlocuteur, probablement aux alentours de 2020. Avant tout, il faut continuer de miniaturiser les dispositifs (ce qui permet également de réduire les coûts de fabricant et donc le tarif final) et disposer d'un SAV adapté. Avec 30/40 personnes, Oledcomm ne peut pas assurer ce service déplore Suat Topsu.
L'idée est donc de nouer des partenariats avec des sociétés disposant déjà d'un service après-vente conséquent, notamment les opérateurs de téléphonie mobile et les FAI. On peut ainsi imaginer qu'une box intégrerait des « plugs LiFi », comme c'est déjà le cas avec les CPL. En France, des discussions sont en cours avec Orange nous indique le PDG d'Oledcomm, mais aussi avec Deutsche Telekom outre-Rhin. Reste maintenant à voir si elles aboutiront à du concret.
Le LiFi ne veut pas remplacer le Wi-Fi, mais le compléter
Dans tous les cas, le LiFi se veut un complément aux réseaux sans fil existants (Wi-Fi, 4G, 5G..), pas un remplaçant : il dispose de ses propres avantages, mais aussi d'inconvénients. Comparé au Wi-Fi, le LiFi permettrait d'obtenir une géolocalisation bien plus précise et des débits bien plus importants (224 Gb/s ont été réalisés en laboratoire), mais avec beaucoup moins de mobilité. La lumière ne se diffuse que sur une zone définie et ne passe pas à travers les murs, contrairement aux ondes radio.
Mais d'un inconvénient, cela peut devenir un avantage pour la confidentialité des données : pour intercepter une communication LiFi, il faut être sous le faisceau de lumière. On peut ainsi imaginer une lampe LiFi sur un bureau à laquelle se connecte un ordinateur portable. Pour intercepter les communications, il faudrait donc venir se placer sur le bureau, alors qu'en Wi-Fi il suffit de capter les ondes qui « s'échappent » de la maison.
Allumer une ampoule en pleine journée, une bonne idée ?
Intrinsèquement, le LiFi a un autre problème : il faut allumer une lumière pour disposer d'une connexion... on a vu plus écologique et économique pour une utilisation en pleine journée, quand bien même les ampoules utilisent des LED qui consomment moins que celles à filament.
Une solution pourrait être de passer par de la « lumière noire », c'est-à-dire dans un spectre qui n'est pas visible par l'œil humain. On évite ainsi d'éclairer en plein jour en ne faisant passer que les signaux nécessaires. Les débits sont par contre moins élevés dans ce cas de figure, avec 100 Mb/s à 1 Gb/s (nous sommes donc loin des 224 Gb/s sur le spectre visible).
Nous avons ensuite posé la question des risques liés à l'exposition pour les consommateurs. Pour Suat Topsu, elle « ne se pose pas pour le Lifi » car « la lumière ne traverse pas le corps », contrairement au Wi-Fi par exemple. De plus, la puissance d'émission ne serait pas assez forte pour endommager la peau. L'absence d'ondes radio est également un point intéressant dans certains usages où les interférences peuvent poser des problèmes comme les hôpitaux et les avions.
Oledcomm veut sa part du gâteau de la 5G
Oledcomm nous explique également qu'il est membre depuis peu de la 5G-PPP – un partenariat public-privé créé à l’initiative de la Commission européenne – afin « d'inclure le LiFi dans la 5G ». Pour rappel, une des philosophies de la 5G est justement d'utiliser au mieux les différents réseaux à sa disposition en fonction des besoins.
Suat Topsu nous explique ainsi qu'un utilisateur pourrait utiliser du LiFi sur son smartphone lorsqu'il est chez lui et basculer automatiquement sur de la 5G lorsqu'il se déplace... ce que l'on retrouve déjà avec le Wi-Fi et la 4G par exemple, les téléphones étant capables de changer automatiquement de réseau. L'intégration à la norme 5G pourrait permettre plus de fluidité, reste maintenant à voir si cela aboutira.
Séduire le grand public, une opération qui s'annonce difficile
Déjà en place chez certains professionnels, avec des résultats qui semblent satisfaisants, le LiFi se prépare donc à entrer dans les maisons des particuliers. La route est encore longue et détrôner le Wi-Fi ne sera pas aisé tant cette technologie est ancrée dans l'utilisation courante.
Même si les débits annoncés sont supérieurs pour le LiFi, ceux du Wi-Fi sont déjà largement suffisants pour une très large majorité des utilisateurs. La sécurisation des données pourrait plaire à certains, mais il est assez facile de sécuriser un point d'accès Wi-Fi pour un particulier (avec chiffrement et mot de passe suffisamment robuste).
Internet par la lumière : le LiFi en quête d’Alliance et d’intégration à la 5G
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Commentaires (46)
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Abonnez-vousLe 27/06/2017 à 13h54
Le 27/06/2017 à 13h56
Le 27/06/2017 à 13h59
En fait laisser la lumière allumé, dans un environnement professionnel c’est rarement gênant. Dans les bureaux, les lumières sont souvent allumés (sauf plein soleil direct sur les vitres et à l’heure du dej). Donc oui c’est possible.
Chez soi en revanche…
Après pour le roaming vu que cela ne traverse pas les murs, pas gênant non plus, toute lumière allumée, diffusant les signaux, tant que tu restes dans le faisceau c’est OK (le device se “connectant” à la source la plus forte), à moins que le faisceau ne soit tellement étriqué qu’il faille augmenter la densité d’émetteurs.
A voir en pratique.
Le 27/06/2017 à 14h07
Le 27/06/2017 à 14h09
Le 27/06/2017 à 14h12
Le 27/06/2017 à 14h16
Le 27/06/2017 à 14h21
Le 27/06/2017 à 14h49
Le 27/06/2017 à 15h18
Et peut-on imaginer le lifi sur des grandes distances, en extérieur ? Je suppose que ca serait trop perturbé par le soleil ?
Le 27/06/2017 à 15h54
Ça fait longtemps qu’on a arrêté les échanges de données par port infrarouge. Aucune raison que cette techno ne perce, car les inconvénients du medium sont trop nombreux. Quant à la convergence, elle pourrait aussi se faire avec d’autres technos.
Le 27/06/2017 à 16h06
Le 27/06/2017 à 16h51
Je dirais que c’est à cause du fait qu’il fallait être en face et en vue directe que l’irDA à été délaissé donc idem pour le LIFI et comme dis dans l’article le wifi est déjà bien implanté. Donc à peu près aucune chance que le LIFI décolle un jour hormis pour certains cas de confidentialité ou si la protection wifi deviens cassable facilement (genre WEP).
Perso quand j’ai vu que la télécommande de ma clim était infrarouge j’ai gueulé c’est vraiment trop pénible de viser le bordel pour que ça marche et en plus communication pas bidirectionnelle avec les télécommandes infrarouge donc si t’es pas en face et bien c’est pas les bonnes valeurs d’affichées sur la téléco cela aurait été tellement mieux en bluetooth/wifi.
Bon le seul avantage de l’infrarouge c’est que pour le pirater il faut être dans le champ lumineux je pense notamment aux télécommande de bagnole, portail, garage qui sont maintenant super facile à hacker avec le bon équipement car code fixe même si maintenant les télécommandes commencent à avoir des codes cycliques pour éviter le hacking simple avec un récepteur radio en enregistrant le signal émis par la télécommande.
Le 27/06/2017 à 17h34
Je vais peut être passer pour un débile mais quel est l’intérêt ? Le débit ? Y aura d’autres éléments limitants dans un réseau pour le particulier (je parle pas des entreprises). Y a moyen de dépasser le Gb actuellement ? Vu qu’en plus ça passe pas les murs, je ne vois pas très bien l’intérêt en privé face au WIFI…
Bref, à titre d’expérimentation, je comprends que des entreprises tentent mais je ne me représente pas du tout, en pratique, comment l’utiliser.
Quant à la lumière et à la vue, je ne sais plus qui disait que l’oeil ne voyait pas au delà d’une certaine fréquence. Là y a deux choses. D’une, si c’est dans la lumière visible, ben tu en dans le domaine visible… Donc l’oeil voit la lumière. Quant aux fréquences elles-mêmes, ce n’est pas parce que l’oeil n’est pas sensible que ça n’affectera pas le cerveau (soit par les fréquences reçues). Il y a eu des tonnes d’études sur les ondes radio, réputées sans danger pour le corps humain, grosses polémiques chaque année, etc. etc. Et pourtant un rapport de l’Anses de 2012 dit que :
“ Les données actuelles permettent de conclure à un effet possible des radiofréquences chez
l’enfant sur :
les fonctions cognitives : les résultats montrant des effets aigus se basent sur des études
expérimentales dont la méthodologie est bien maîtrisée “.
Source : https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2012SA0091Ra.pdf
De plus, la justice, malgré les controverses actuelles, commence à trancher dans le cas de la maladie reconnue.
Sources :
http://www.leparisien.fr/societe/la-justice-autorise-une-electrosensible-a-se-se…
Le Monde
Le problème, c’est l’absence de maîtrise absolue. On ne sait pas réellement ce que ça fait. La lumière, comme les ondes radios, reste une onde.. bref ^^
Le 27/06/2017 à 18h01
Lol sa me fait penser à Scarlett Johansson dans Lucy
Le 27/06/2017 à 18h14
Si on en croit l’article, le LiFi ne fera donc pas d’ombre au WiFi…
Le 27/06/2017 à 21h39
La subtilité, c’est que les ondes radio et les ondes lumineuses sont de la même nature : des ondes électromagnétiques. Et les rayons X, c’est aussi de la lumière effectivement.
La seule différence, c’est la fréquence.
La radioactivité par contre, c’est différent. La gamma est effectivement des ondes électromagnétiques, mais pas la bêta ou l’alpha, qui sont des émissions de particules.
Le 28/06/2017 à 07h30
Le 28/06/2017 à 07h39
Le 28/06/2017 à 07h40
On trouve facilement quelques articles sur internet. Le problème ne se manifestait pas (ou en tout cas beaucoup moins) avec les tubes fluorescents car le temps pour qu’il s’éteignent était important.
Cet article décrit assez bien le phénomène et la différence LED / tube.
À noter que sur la plupart des écrans, régler la luminosité à fond permet d’éliminer le PWM.
Le 28/06/2017 à 16h28
[mode physicien chiant] De ce que je sache, c’est le cas aussi pour les ondes radio :) Tout est une histoire de prépondérance de tel ou tel comportement, ainsi que des rapports d’énergie. Exemple : la physique quantique prédit que tu as une probabilité non nulle de passer à travers un mur, tout comme une onde le ferait. Maes pour que cette probabilité soit non négligeable il te faudrait beaucoup d’énergie " />
[/Mode physicien chiant]
Le 28/06/2017 à 19h37
Le 28/06/2017 à 20h34
À quand le Sun-Fi ? " />
Le 28/06/2017 à 20h54
Héhé " />
Le 29/06/2017 à 08h40
Le 29/06/2017 à 09h08
Le 29/06/2017 à 11h02
Ce n’est pas parce que l’oeil ne capte pas les variations que ça n’a aucun effet. Tu ne peux pas l’affirmer. C’est la définition de l’infra ou du supraliminaire. Exemple du subliminal, qui n’a aucun effet sur la conscience ou les moyens de perceptions mais qui atteignent des parties plus profondes du fonctionnement cérébral.
Quant aux ondes radios, affirmer qu’elles n’ont aucun effet sur la matière vivante, je te laisse à tes illusions. ;) (et je parle par exemple, ayant bossé sur des projets européens sur la nocivité des téléphones portables).
Ha oui et j’ajoute un truc, une norme a été imposée sur les téléphones portables : le DAS ou Débit d’Absorption Spécifique, face aux mouvements houleux qu’il commençait à y avoir il y a 15 ans de ça (à l’époque où je bossais sur des projets européens sur la nocivité des ondes radios du téléphone portable. Je t’invite à te renseigner sur les résultats obtenus sur la barrière hémato-encéphalique, résultats qui ont fait grand bruit dans le milieu de la recherche et quand ces mêmes équipes ont invité au principe de précaution, les grandes boîtes de télécom ont fait un tollé. Je crois même me souvenir qu’elles menaçaient de couper les subventions de certains labos à ce moment là mais je ne peux l’affirmer. Ca s’est passé au QG R&D de France Télécom, lors du colloque de présentations des résultats d’un projet européen. Il y avait Orange, SFR et Bouygues Télécom. Et j’y étais avec mon équipe de recherche.).
Alors dire qu’il n’y a pas eu de polémique hein… ;)
Alors quand je m’exprime sur ce sujet et que je dis qu’on ne maîtrise rien, je ne balance pas des phrases en l’air, je m’appuie sur mon ancienne expérience professionnelle.
Quant au soleil, je te renvoie vers cet article :
http://www.revue-banque.fr/banque-detail-assurance/article/tempetes-solaires-res…
par exemple et te rappelle que le corps humain fonctionne grâce à de l’électricité en partie (et heureusement sinon les défibrillateurs n’existeraient pas…)
Dernier point : définition même du principe de précaution : Principe selon lequel l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque dans les domaines de l’environnement, de la santé ou de l’alimentation.
Voilou ^^
Le 29/06/2017 à 12h36
Le 29/06/2017 à 13h12
Le 02/07/2017 à 01h48
Mouais… On sortait à peine de la polémique sur les ampoules LED & halogènes non polies (et les écrans en tout genre) avec leur lumière bleue, pour au final sortir du LiFi qui tire sur les limites des UVs qui sont pas moins nocifs.
Le WiFi c’est pas si mal en comparaison en fait. Mais bon, je vais rester avec mes obsolètes connecteurs RJ45 et mes 50 mètres de câbles ridicules dans mon habitation. Ça donne une connection plus stable et c’est assez rapide pour mes besoins.
Le 27/06/2017 à 12h40
Plugs LIFI, séduction des entreprises, les particuliers ensuite pour séduire le grand public, etc.
C’est bien beau tout ça mais la seule et unique chose qui fera adopter le LIFI : l’intégrer dans les téléphones. Tant que les constructeurs ne sortiront pas de smartphones compatibles LIFI, ça restera un marché de niche, voir juste une news sur NXI.
Le 27/06/2017 à 12h49
j’me fait pas de soucis pour ca, Apple nous sortirons un smartphone compatible avant les autres pour marquer le coup " />
Le 27/06/2017 à 12h54
il faut allumer une lumière pour disposer d’une connexion… on a vu plus écologique et économique pour une utilisation en pleine journée, quand bien même les ampoules utilisent des LED qui consomment moins que celles à filament.
Une solution pourrait être de passer par de la « lumière noire », c’est-à-dire dans un spectre qui n’est pas visible par l’œil humain.
En quoi la lumière noire est plus écologique et économique?
Moins gênant que si on voyait la lumière, mais ça consomme autant
Et si l’UV réduit le débit, pourquoi pas l’IR proche?
Le 27/06/2017 à 12h54
Je suis pas convaincu par le truc, le wifi tu bouges un peu comme tu veux, mais là s’il faut rester dans le cône de lumière " />
Le 27/06/2017 à 12h59
Si tu couvres aussi non? Genre un collègue vient te foutre un dossier sur le récepteur ça ne fonctionne plus aussi non?
Le 27/06/2017 à 13h01
Quel est l’effet de la lumière sur les gens qui voient passer ce trafic ?
Le 27/06/2017 à 13h05
En fin de compte c’est du transport optique comme la fibre, mais sans fibre (et dans le domaine visible plutôt qu’infrarouge proche).
C’est assez drôle le coup de l’argument comme quoi la lumière visible ne traverse pas le corps. Ce n’est pas vraiment le problème, les UV non plus et pourtant ils ont une nocivité prouvée sur la peau. Pour rappel, du point de vue physique, l’énergie transportée par un photon de lumière visible est plusieurs ordres de grandeur plus élevée que le photon (quanta d’énergie) lié à une onde dans les 2-5 GHz. Bref, WiFi ou LiFi, aucune différence concrète pour les utilisateurs, c’est sans effet.
Si la transmission de données se fait par modulation de la lumière visible émise par une lampe, ça va être facile à espionner si on peut observer un bout de la pièce de loin, par une fenêtre. Certes, si c’est chiffré comme pour les communications WiFi, ça revient à la même sécurité que le WiFi (donc ça va).
“problème : il faut allumer une lumière pour disposer d’une connexion… on a vu plus écologique et économique pour une utilisation en pleine journée […] Une solution pourrait être de passer par de la « lumière noire », c’est-à-dire dans un spectre qui n’est pas visible par l’œil humain.” : je ne vois pas en quoi ça change le fait que ça consomme de l’énergie de toutes façons. Je vois une autre possibilité, qu’une ampoule classique a LED dispose également d’une LED pour l’émission dans l’infrarouge proche, comme pour les diodes laser utilisées dans les fibres, ainsi la puissance émise est juste celle nécessaire à une réception proche (assez faible donc, quelque mW sans doute), de jour comme de nuit.
Le 27/06/2017 à 13h10
Le 27/06/2017 à 13h28
" />
Le 27/06/2017 à 13h29
Sébastien, tu écris: “L’absence d’ondes”. Je viens de vérifier sur Wikipédia et il bien écrit que la lumière est un ensemble d’ondes électromagnétiques. Je pense que j’ai soit mal compris, soit l’article Wikipédia est erroné, soit ton article n’est pas assez précis.
Sinon, en ce qui concerne le Lifi, j’aime bien le concept^^
Le 27/06/2017 à 13h35
Cela m’intéresse cette technologie.
Débits supérieurs + confidentialité avec un simple mur, ça me parle. Vivement les points d’accès et les dongles grand public !
Le 27/06/2017 à 13h36
Le 27/06/2017 à 13h37
Le 27/06/2017 à 13h38
ben oui, la lumière c’est des ondes lumineuses, de même que la 4G c’est des ondes radio.
Et les rayons X c’est des ondes, et la radioactivité aussi…
Lorsqu’on parle d’interférences avec les ondes, on sous-entend généralement les ondes radio
plus d’infos : Wikipediadit : grillé par oliverj
Le 27/06/2017 à 13h44
Le 27/06/2017 à 13h51
Nous avons ensuite posé la question des risques liés à l’exposition pour les consommateurs. Pour Suat Topsu, elle « ne se pose pas pour le Lifi » car « la lumière ne traverse pas le corps », contrairement aux ondes radio. L’absence d’ondes est également un point intéressant dans certains usages où ils interférences peuvent poser des problèmes comme les hôpitaux et les avions.
Je ne vois quoi le fait de ne pas traverser le corps ne pose aucun risque sanitaire ?
Les UV ne traversent pas le corps et sont quand même dangereux pour la peau. Est ce une question énergétique d’un point de vue particulaire ?