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Au Journal officiel, la sixième prorogation de l’état d’urgence

La der des der avant la suite

Au Journal officiel, la sixième prorogation de l'état d'urgence

Le 12 juillet 2017 à 06h23

Au Journal officiel ce matin, a été publiée la sixième et dernière prorogation de l’état d’urgence. Elle court du 16 juillet au 1er novembre 2017. Le texte doit assurer le relai avec la future loi sur la sécurité et contre le terrorisme.

Après un vote sous procédure accélérée, la nouvelle loi de prorogation de l’état d’urgence a été publiée ce matin sans que le Conseil constitutionnel ne soit saisi dans le cadre de son contrôle a priori. Le texte est le dernier d’une longue série née à partir des attentats du Bataclan en novembre 2015. il est aussi la première loi de ce quinquennat.

Le législateur a prévu que cette dernière période emportera « application du I de l'article 11 de la loi n° 55 - 385 du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence ». En clair, c’est la possibilité pour l’autorité administrative de réaliser des perquisitions notamment informatiques.

Retour des interdictions de séjour

Par ailleurs, ont été rétablies les interdictions de séjour, sous une forme adaptée pour tenir compte d’une récente censure du Conseil constitutionnel. Le préfet retrouve donc l’opportunité de prendre un arrêté pour interdire le séjour d’une personne dans un département dès lors qu’existent à son encontre « des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l'ordre publics ».

Dans sa décision, il devra néanmoins prendre en compte « la vie familiale et professionnelle des personnes susceptibles d'être concernées » tout en limitant dans le temps et se justifiant des raisons de droit et de fait.

Un passage de relais avant l'état d'urgence permanent

Un simple décret en Conseil des ministres pourra mettre fin à ce sixième état d’urgence avant le terme prévu par la loi. Le cas pourra se présenter une fois adoptée la loi sur la sécurité publique et contre le terrorisme. Celle-ci en effet contient et adapte, sous d’autres vocables, une ribambelle de mesures empruntées à la loi de 1955 dont les perquisitions et les assignations afin, cette fois, de les inscrire dans le droit commun. Cet autre véhicule législatif, lui aussi examiné sous procédure accéléré, est cependant critiqué, notamment par la CNIL qui lui reproche des garanties trop en retrait. 

Commentaires (27)

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C’est binaire quand même ^^



Il faut prendre en compte la violence du peuple qui augmente (d’une minorité bien sûr), de la pression/stress de la police, du fait que les manifestants ne représentent pas forcément la majorité, etc

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Ami-Kuns a écrit :



état d’urgence permanent : Va falloir lui trouver un meilleur nom parce que cela ne correspond plus à la définition.<img data-src=" /><img data-src=" />





Ben c’est un planning d’entreprise. Toujours sous pression, toujours en urgence, des délais toujours repoussé, c’est typiquement un projet d’entreprise.


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Startup serait mieux, vu les discours de macrons.<img data-src=" />

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Ami-Kuns a écrit :



état d’urgence permanent : Va falloir lui trouver un meilleur nom parce que cela ne correspond plus à la définition.<img data-src=" /><img data-src=" />





les tas d’urgence père manant toujours présent


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C’est binaire à partir du moment où ça oppose deux forces, et deux seulement. Ici&nbsp;: le peuple et le gouvernement.



Je ne connais pas un seul cas où la faute ne revient qu’à une seule partie d’un conflit entre deux entités. Je ne connais même pas un seul cas où l’on peut réellement ne voir que deux entités.



Tu parles d’un principe d’action/réaction. C’est surtout un manque d’éducation démocratique. Les gens acceptent de moins en moins le compromis. Les gens acceptent de moins en moins de perdre.



Suffit de regarder les derniers combats législatifs, l’opposition dit simplement «&nbsp;non&nbsp;», la majorité passe en force. Un projet comme Notre-Dame-des-Landes, là encore, c’est simplement un «&nbsp;non&nbsp;», et tous les efforts du monde, toutes les tentatives de conciliation sont vouées à l’échec.



Les cas s’accumulent. Chacun défend uniquement ses idées et ses intérêts. Il n’y a plus d’esprit de groupe. Et forcément, quand tu penses perdre souvent, sans jamais rien gagner, tu te radicalises. Là, il n’y a pas de différence entre gouvernement et peuple, tout le monde est concerné.

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état d’urgence permanent : Va falloir lui trouver un meilleur nom parce que cela ne correspond plus à la définition.<img data-src=" /><img data-src=" />

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L’état d’enculage permanent ? <img data-src=" />

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Pas de panique, l’Etat gère du haut… ☺️



Pardon je sors <img data-src=" />

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ça me fait penser à la contrepèterie d’un titre d’album BD Achille Talon: “Le monstre de l’étang tacule”



aîe <img data-src=" />

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Perso, penser à Maginot 2.0.<img data-src=" />

Avec l’efficacité qu’on lui connait.

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Ah… mon shoot quotidien d’article libertaire ! <img data-src=" />



Avec cœur tout bon Français combattra,

S’il voit du louche, hardiment parlera.

Ah ! ça ira, ça ira, ça ira…

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Au moins ça donne du boulot au journaliste de NextInpact

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Merde, Marc, t’es tout seul à la rédac ? <img data-src=" />

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Le dernier DataGueule fait une remarque pertinente (en rapport avec le sujet) : sont-ce les mouvements sociaux et les populations (hors extrémismes) qui se radicalisent ? Ou l’Etat qui réduit le champs des libertés (droit de manifester, etc) et se radicalise ?



Parce qu’avec tout cet arsenal juridique et cette fonte dans le droit commun, et vu ce que l’on tape de plus en plus sur les manifestants et mouvements de contestation (sur le terrain comme dans les médias), la question est légitime.

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Furanku a écrit :



Le dernier DataGueule fait une remarque pertinente (en rapport avec le sujet) : sont-ce les mouvements sociaux et les populations (hors extrémismes) qui se radicalisent ? Ou l’Etat qui réduit le champs des libertés (droit de manifester, etc) et se radicalise ?





C’est surtout que pour ce faire entendre de nos jours en france tu est quasiment obligé d’utiliser la violence ou l’extrémisme… Et que d’un autre côté certains utilisent aussi la violence pour décrédibiliser un mouvement pacifiste pour s’opposer.



Perso j’ai été coupé d’eau chaude pendant 7 mois et c’est grâce à de la violence que j’ai réussi à la faire remettre… A un moment donné appeler le syndic une fois par semaine ne servait à rien. Par contre menacer de venir tous les matin asperger le staff d’eau froide, une semaine après le problème était réglé. J’avais aussi mis la pression à la gardienne verbalement qui ce dédouanais comme quoi c’était pas sont problème. Une demi heure après les flics venais toquer chez moi, “monsieur elle vous accuse d’avoir tenté de l’étrangler”. Manque de pot j’avais enregistré toute la scène ( quand vous allez sur des choses officielles enregistrer toujours tout histoire d’avoir des preuves ) et ils ont constaté qu’il y avais pas d’eau chaude en pleine hiver et ils lui ont bien mis la pression.



Ce qui est fou la dedans c’est que c’est le mec de 30 pige célibataire qui à du aller au casse pipe alors que il y avais plusieurs familles avec des enfants du côté de mes voisins…


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Rowin a écrit :



Merde, Marc, t’es tout seul à la rédac ? <img data-src=" />





à 2 ou 3 articles par jour il faut une personne à plein temps


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Plus d’une personne même ^^&nbsp;

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Ami-Kuns a écrit :



état d’urgence permanent : Va falloir lui trouver un meilleur nom parce que cela ne correspond plus à la définition.<img data-src=" /><img data-src=" />



“L’urgence en marche”, c’est pas mal non ? <img data-src=" />


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Perso , j’aurais pas tenu 7 mois.<img data-src=" /><img data-src=" />

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Ami-Kuns a écrit :



Perso , j’aurais pas tenu 7 mois.<img data-src=" /><img data-src=" />





J’avais les couilles dans un étaux car l’appartement était en vente ^^. Sinon j’aurai payé une grosse pancarte sur le balcon :p Putain heureusement que ils l’ont pas inscrit dans le rapport annuel du syndic mais d’un autre côté c’est chaud car pas sérieux du tout.


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Je profite de cet article pour saluer le travail de NextInpact: alors que la plupart des medias ne font que relayer les déclarations des élus ou des administrations, se faisant les porte-paroles, relais, voire complices des stratégies de communication de nos dirigeants, NXi s’en tient aux faits, et c’est suffisament rare pour être salué, chapeau bas. Continuez ainsi, et je persisterai à figurer parmi vos fidèles lecteurs!

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athlonx2 a écrit :



ça me fait penser à la contrepèterie d’un titre d’album BD Achille Talon: “Le monstre de l’étang tacule”



aîe <img data-src=" />





Le maître est Talon

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Enfin, là, c’est une brève et la plus-value de Marc est faible.

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Il y a surtout le principe d’action/ réaction :



Les gouvernants successifs agissent contre le Peuple (mal bien entendu)

Le Peuple réagit violemment …

&nbsp;et donc les gouvernants envoient la police ou la gendarmerie&nbsp;

Puis le Peuple réagit encore plus violemment et ainsi de suite&nbsp;&nbsp; …&nbsp;&nbsp; jusqu’a la mort de Rémy Fraisse (par exemple) sur une grenade offensive.



Et alors on peut ressortir la guillotine et raccourcir ceux qui ne tolèrent plus ni la violence ni la répression, et là y’a du boulot pour les bourreaux.



Et c’est reparti comme en 1793 - 95

&nbsp;

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Certes, mais des brèves factuelles comme celle-ci on les cherche de plus en plus au milieu des effets d’annonces ou des articles imprécis, orientés voir malhonnêtes!

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Vision tout de même bien binaire, bien manichéenne. Le bon peuple contre le vil gouvernement.

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C’est un simple constat de ma part et ça n’a rien de binaire puisque ça se passe sous n’importe quel bord politique&nbsp;&nbsp; …

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