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Aux États-Unis, des FAI, moteurs de recherche et intermédiaires sommés de bloquer Sci-Hub

Scier l'accès à Sci-Hub

Aux États-Unis, des FAI, moteurs de recherche et intermédiaires sommés de bloquer Sci-Hub

Le 07 novembre 2017 à 16h03

Un éditeur de revues scientifiques, ACS, a obtenu d'un tribunal californien le blocage de Sci-Hub, un moteur de recherche donnant accès à des articles scientifiques payants. Les intermédiaires du Net qui y sont liés sont tenus à ce blocage, malgré l'opposition de la CCIA, association représentant services et fournisseurs d'accès.

Le 3 novembre, un tribunal de Virginie a ordonné le blocage de Sci-Hub, une plateforme de diffusion d'articles scientifiques habituellement accessibles de manière payante. Fournisseurs d'accès, moteurs de recherche, hébergeurs et la chaine technique des noms de domaine sont désormais sommés de couper l'accès à la bibliothèque.

Fondé en 2011 par Alexandra Elbakyan, le moteur de recherche recense plus de 64 millions d'articles scientifiques, placés en libre service, pour partie contre la volonté d'éditeurs de publications scientifiques. Sci-Hub dit agir pour la diffusion de la connaissance et la lutte contre le copyright dans le cadre de la recherche et de l'éducation. Face à lui, certains ayants droit parlent tout simplement de piratage de leurs contenus.

L'outil est né d'un mouvement d'ouverture des articles scientifiques, dont il est devenu l'une des principales incarnations. En juin, l'éditeur néerlandais Elsevier gagnait en justice contre le site, pointait une liste de 100 articles diffusés illégalement. À la clé : 15 millions de dollars, que l'éditeur aurait peu de chances de recevoir de la chercheuse, qui vivrait en Russie. Débutée en 2015, la procédure a mené à au moins deux changements de noms de domaine en 2016, après intervention des registrars concernés.

Désormais, la justice américaine demande aux intermédiaires techniques d'empêcher l'accès au site, après une attaque de l'American Chemical Society (ACS)... un des principaux éditeurs d'articles scientifiques sur la chimie outre-Atlantique.

Opposition de l'industrie à un tel blocage

En juin également, l'entreprise portait plainte contre Sci-Hub, exigeant le retrait immédiat de ses contenus, le paiement de dommages et le versement de tout revenu généré par la plateforme, pour violation du copyright et du droit des marques.

Fin septembre, le juge John Anderson recommandait un jugement en faveur d'ACS, en l'absence de représentant de Sci-Hub au tribunal, rapporte Torrentfreak. Un schéma exactement similaire au procès intenté par Elsevier quelques mois plus tôt. Le juge recommande le versement de 4,8 millions de dollars de dommages et intérêts à l'éditeur, ainsi que la suppression des liens et accès vers la plateforme par toute la chaine technique en connexité avec le site.

À la mi-octobre, la Computer & Communication Industry Association (CCIA) a déposé un amicus curiae dans ce procès qui oppose ACS à Sci-Hub en Virgine. Elle se place aux côtés de Sci-Hub, avec une demande simple : ne pas rendre responsable l'ensemble des intermédiaires techniques des agissements du site.

L'association, qui représente notamment Cloudflare, Facebook et Google, réclame que l'affaire soit considérée sous l'angle du Digital Millenium Copyright Act (DMCA), qui interdit toute demande aussi large. Elle estime surtout qu'en l'absence de contrat entre Sci-Hub et chacun des intermédiaires concernés, il est hors de question de les considérer comme « confédérés », donc responsables.

Malgré tout, le blocage de Sci-Hub bien demandé

Dans une décision du 3 novembre, la juge Leonie Brinkema suit les recommandations de son confrère, aux antipodes de la grille de lecture de la CCIA. Elle réclame au site de cesser toute distribution du contenu de l'éditeur de revues scientifiques, et va bien plus loin.

La décision réclame à « toute personne ou entité agissant de concert avec Sci-Hub et notifiée de l'injonction, incluant tout moteur de recherche, hébergeur, fournisseur d'accès Internet, registrar ou registre de nom de domaine, de cesser la facilitation de l'accès, de l'utilisation et de la distribution illégale des marques et des travaux copyrightés d'ACS ». Rien de moins.

Les registrars et registres de noms de domaine doivent donc suspendre celui de Sci-Hub, en statut registryHold ou serverHold, censés empêcher de le résoudre. ACS s'est rapidement félicité de cette décision, qui répond à toutes ses attentes.

À Science, l'entreprise affirme que la notion d'« action de concert » avec Sci-Hub exclut les moteurs de recherche généralistes, donc que la décision ne s'applique pas à tout Internet. Il reste que les fournisseurs d'accès et moteurs sont bien inclus dans la liste, donc que l'entreprise devra prouver des liens étroits entre chacun d'eux et la bibliothèque.

La décision risque donc une application compliquée. La CCIA, qui n'a pas encore réagi, pourrait poursuivre son combat dans ce dossier, en s'opposant encore à un jugement rendu hors des clous du DMCA. Elsevier avait lui-même réclamé un blocage généralisé similaire en juin 2015, avant de reculer face à l'opposition de la CCIA et de l'Internet Commerce Coalition.

En 2011, le projet de loi Stop Online Piracy Act (SOPA) proposait justement de responsabiliser les intermédiaires techniques et financiers des sites qui enfreignent le copyright, sans besoin de prouver de lien direct. Il avait été abandonné après une large mobilisation en ligne.

Commentaires (50)

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Quels connards…

L’existence même de Science/Nature/autres met à mal l’intégralité du monde de la Recherche (publique).

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Pour creuser un peu plus sur le sujet : l’épisode de Datagueule “Privés de savoir”

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Ces éditeurs prennent tous les droits ou presque sur nos articles, ne rémunèrent même pas ceux qui réalisent une bonne partie du travail d’édition (valider les articles, ce qui se fait “bénévolement”), imposent aux auteurs de perdre leurs droits d’auteurs, et en plus prennent des marges de folies en hausse permanente !



Faut cesser ce système pervers des éditeurs !



Merci Sci-Hub, outils IN-DIS-PEN-SA-BLE pour accéder aux articles financés en bonne partie par des deniers publics !

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+1.

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juste sur un point, en France l’abandon des droits d’auteur est purement illégal, donc de ce côté là ça va.

Par contre oui c’est clairement des enflures mais c’est un système complet qu’il faut modifier (évaluation des chercheur-es uniquement sur la valeur des publications), donc c’est pas pour après demain <img data-src=" />

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Berch a écrit :



Pour creuser un peu plus sur le sujet : l’épisode de Datagueule “Privés de savoir”





+1


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Comme d’habitude il n’y aura aucune remise en question du système. C’est parti pour un jeu du chat de la souris comme pour la musique, les livres, les films… Bon courage à ceux qui ont monté cette superbe initiative.

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solution : tout mettre sur TOR



les chercheurs sauront comment y accéder. en meme temps c’est pas difficile tor browser + un lien vers le .onion

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Tous ne sauront pas y accéder : va demander à un chercheur en bio de toucher à un PC, ce sera déjà un gros effort pour certains <img data-src=" />

De plus, l’utilisation de TOR ou d’un VPN au CEA est bloquée + une raison valable de licenciement…

Mais en effet, comme pour beaucoup de choses, ce serait une solution pérenne.

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Ou juste un DNS perso.

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Salamandar a écrit :



De plus, l’utilisation de TOR ou d’un VPN au CEA est bloquée + une raison valable de licenciement…





comment ça ? Les prud’hommes ont validé ou c’est une menace qui n’a pas vraiment été appliquée ?


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Salamandar a écrit :



Tous ne sauront pas y accéder : va demander à un chercheur en bio de toucher à un PC, ce sera déjà un gros effort pour certains <img data-src=" />

De plus, l’utilisation de TOR ou d’un VPN au CEA est bloquée + une raison valable de licenciement…

Mais en effet, comme pour beaucoup de choses, ce serait une solution pérenne.









tpeg5stan a écrit :



comment ça ? Les prud’hommes ont validé ou c’est une menace qui n’a pas vraiment été appliquée ?





Pourquoi faire ? Le CEA/CNRS/INRIA/INRA/etc vont toujours payer les éditeurs pour avoir accès aux bases de données de publications.



Par contre les universités commencent à tirer la langue… Même si pas mal de choses sont maintenant open sur HAL.


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ma question c’était sur l’utilisation de VPN, motif suffisant pour un licenciement.&nbsp;<img data-src=" />

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Pour y bosser, &nbsp;le CNRS ne paye pas l’accès à l’intégralité des revues et des éditeurs.

Ca dépend de chaque labos et de ses tutelles, donc il nous faut aussi acheter certains papiers et donc le budgéter qqpart…

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Putain mais quand est ce qu’on mettra en place une licence globale permettant de se débarrasser de tous ces crevards d’éditeurs ?

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Un ami a vécu le “insta-mail d’avertissement” quand il a tenté de s’y connecter, plus un sysadmin qui est venu l’engueuler.

C’est dans la charte informatique interne. Ça suffit, non ?



NB : Je ne sais pas si ça a été effectivement appliqué un jour. De toute façon c’est certainement filtré au niveau protocole par les routeurs.

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odoc a écrit :



Pour information, la langue française a été modifiée il y a plusieurs siècle par l’académie française pourretirer la place de la femme dans notre langue (suppression de nom de métier important par exemple, genre poétesse ou plombière) , il est donc normal que certaines personnes essayent aujourd’hui de revenir là-dessus.



&nbsp;Suffit de regarder ce qu’il se fait au Québec par exemple.



Ensuite, l’écriture inclusive ce n’est pas uniquement des -e partout hein, c’est un équilibre entre différentes façon de remettre le genre féminin au même niveau que le masculin dans un texte.

&nbsp;





[HS]

C’est assez faux et bien plus compliqué que ça. Si le masculin semble si prépondérant en français, c’est qu’il n’existe pas de genre neutre. Genre neutre qui ressemblait beaucoup au masculin en latin, au point de se confondre…



Du coup, tu as des termes masculins désignant des femmes, et même des termes féminins désignant des hommes. On va aussi dire “un person” lorsque le sujet est masculin ? Restaurer artificiellement un “équilibre” entre masculin et féminin n’a donc aucun sens. Je ne crois pas que des langues comme l’allemand se fassent des nœuds au cerveau pareils !



Sans oublier que la “place” du genre féminin ou les règles d’accord dans une langue n’ont absolument aucun rapport avec la place de la femme dans la société.

[/HS]


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bah pour continuer le HS :




  1. si c’est vrai, je vous invite à discuter avec des linguistes et des historien-nes, c’est bien l’académie française qui a modifié la langue (notamment la disparition de l’accord au plus proche). Je veux bien des sources sinon.

    Pour l’exemple donnée, c’est simplement ce qu’on appelle des termes épicènes (à la fois masculin et féminin)



  2. encore faux : discuter avec des sociologues : la manière de passer un message est plus important que le message de lui-même et permet peu à peu de modifier des comportements. Dans le “privé” c’est ce qu’on nomme le marketing (ou la politique ^^).

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Berch a écrit :



Pour creuser un peu plus sur le sujet : l’épisode de Datagueule “Privés de savoir”





je ne connaissais pas ce wiki, merci ! <img data-src=" /> <img data-src=" />


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ma question portait plus sur l’utilisation de tor/vpn.



Je me suis déjà connecté à des sites interdits au boulot, ça m’a bloqué, par contre activer le vpn opera et hop je télécharge saints row 2 qui était gratos sous le manteau et personne n’a jamais rien remarqué

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Le CEA/CNRS/INRIA/INRA/etc vont toujours payer les éditeurs pour avoir accès aux bases de données de publications.



Un certain nombre d’abonnements sont payés, mais pas tous, loin de là. Tu as plus d’une centaine de revues scientifiques, au bas mot:

en.wikipedia.org WikipediaEt comme le précise eguillot ça dépend des labos. ET c’est cher. ET ya déjà pas des masses de financements.

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Tu as HAL (hal.archives-ouvertes.fr), mais pas de review + pas de filtres + insta-publication = beaucoup de boulot de filtrage personnel + pas d’assurance de qualité + “première version” des publications avant correction parfois.

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Oui, c’est bien de cela dont je parle. Il avait configuré son pc pour utiliser TOR chez lui (il était alors intérimaire), et avait oublié de le désactiver en arrivant le lendemain matin. C’est les requêtes de configuration/connexion au réseau TOR qui ont été détectées, pas les sites accédés.

Et pour le VPN, c’est pareil.

En gros, au CEA, comme “c’est l’industrie” et “ya de l’IP”, on est surveillés et maternés. Pire qu’avec la loi renseignement.

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Ca me fout la gerbe

Les thèses de mon labo auraient pas la même tronche sans Sci-hub je vous le dis…



Et en plus c’est bien plus pratique que Reaxys ou des portails pourris du CNRS











neojack a écrit :



solution : tout mettre sur TOR



les chercheurs sauront comment y accéder. en meme temps c’est pas difficile tor browser + un lien vers le .onion









Salamandar a écrit :



Tous ne sauront pas y accéder : va demander à un chercheur en bio de toucher à un PC, ce sera déjà un gros effort pour certains <img data-src=" />

De plus, l’utilisation de TOR ou d’un VPN au CEA est bloquée + une raison valable de licenciement…

Mais en effet, comme pour beaucoup de choses, ce serait une solution pérenne.









Mihashi a écrit :



Ou juste un DNS perso.





Sci-hub a un bot Telegram, vous mettez le DOI et hop


votre avatar

quelqu’un pour donner des sujet (pas de mots clé) qui fonctionne&nbsp; avec ce moteur de recherche ? même très large, il ne trouve rien :(, sur la biologie du poumon chez le serpent par exemple rien, ‘poumon’ rien non plus.&nbsp;



sur un article d’un pote, rien non plus

&nbsp;

en anglais, allemand etc … pas de résultats



&nbsp;

votre avatar

Ce n’est pas un moteur de recherche. Il faut connaître l’article qu’on veut lire, puis rentrer au choix:

* l’url de l’article (http://science.sciencemag.org/content/358/6363/eaao0464 )

* le DOI ( 10.1126/science.aao0464 )

* le PMID (un autre numéro d’identification)

Avec l’article que je te donne en exemple, tu récupères un pdf sur cette page :https://sci-hub.cc/10.1126/science.aao0464

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sscrit a écrit :



quelqu’un pour donner des sujet (pas de mots clé) qui fonctionne  avec ce moteur de recherche ? même très large, il ne trouve rien :(, sur la biologie du poumon chez le serpent par exemple rien, ‘poumon’ rien non plus. 



sur un article d’un pote, rien non plus

 

en anglais, allemand etc … pas de résultats





Normalement si le site ne trouve pas il te renvoie sur Google Scholar


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Salamandar a écrit :



Ce n’est pas un moteur de recherche. Il faut connaître l’article qu’on veut lire, puis rentrer au choix:

* l’url de l’article (http://science.sciencemag.org/content/358/6363/eaao0464 )

* le DOI ( 10.1126/science.aao0464 )

* le PMID (un autre numéro d’identification)

Avec l’article que je te donne en exemple, tu récupères un pdf sur cette page :https://sci-hub.cc/10.1126/science.aao0464







ca marche aussi avec simplement le titre de l’article :) mais effectivement souvent ça loupe alors qu’avec le PMID ça marche.


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Dans le cas présent, le système est beaucoup plus complexe que pour les livres, films et musiques.

En science, les publications ne servent pas uniquement à diffuser du savoir mais aussi de support pour l’évaluation du chercheur-e, de l’équipe et du labo. Evaluations qui impactent directement le financement des équipes ainsi que la carrière des gens.



L’exemple le plus criant étant à priori en biologie à cause des fortes baisses de financement et de la forte asymétrie entre nombre de poste et candidat : le seul moyen de sélection restant les publications.



Du coup très peu de chercheur-es en bio, notamment non permanent, prennent le risque de ne publier qu’en open science.



Bref c’est tout un écosystème qu’il faudrait modifier.

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vu le nombre de réf présentent dans ma thèse, crois moi, ça marche sans problème :)

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tpeg5stan a écrit :



ma question portait plus sur l’utilisation de tor/vpn.



Je me suis déjà connecté à des sites interdits au boulot, ça m’a bloqué, par contre activer le vpn opera et hop je télécharge saints row 2 qui était gratos sous le manteau et personne n’a jamais rien remarqué







Le CEA dépend en grande partie du ministère de la défense donc heureusement que la sécurité est plus importante que dans les autres labo/entreprises :) (genre, pour avoir un amis qui en a fait l’expérience : c’est pas le genre d’endroit où on fait des heures supp sans en demander l’autorisation avant ^^)


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tpeg5stan a écrit :



comment ça ? Les prud’hommes ont validé ou c’est une menace qui n’a pas vraiment été appliquée ?



Ça rentre dans les énormes fautes car tu contournes toutes les sécurités du réseau. Donc tu mets en danger le réseau de l’entreprise. Tu as intérêt à avoir de très bonnes raisons pour que ça passe au prud’hommes.. Très très très bonnes.


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odoc a écrit :



chercheur-es





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jackjack2 a écrit :



<img data-src=" />





<img data-src=" />


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Si c’est interdit par le règlement intérieur et que ça pose des éventuels problèmes de sécurité (car contournement d’un firewall avec éventuellement liste blanche / noire), c’est probablement une bonne faute grave et donc un motif de licenciement.

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patos a écrit :



Ça rentre danle s les énormes fautes car tu contournes toutes les sécurités du réseau. Donc tu mets en danger le réseau de l’entreprise. Tu as intérêt à avoir de très bonnes raisons pour que ça passe au prud’hommes.. Très très très bonnes.







Ben télécharger Saint Row 2… Si ça c’est pas une bonne raison, c’est que la recherche va mal…


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oui pour les droits moraux, les droits patrimoniaux peuvent être cédés contractuellement.



Concernant le système, je trouve que les institutions publiques devraient arrêter de tout laisser aux autres comme pour les transferts de technologie à l’époque. Développer un cadre pour ce qui est écrit en leur sein et accompagner les chercheurs dans leurs publications. ça permettrait de déjà résoudre une partie du problème.

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leur justification c’est que TOR serait une faille de sécurité ?? c’est du grand n’importe quoi <img data-src=" />

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la justification c’est : si c’est pas en liste blanche, ça passe pas ^^



à mon labo (CNRS), un ordi perso ne peut meme pas se connecter au réseau …

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oui effectivement.



Pour le reste, reste la question la plus importante : comment évaluer les chercheur-es/labo/universités quand le seul critère universel est l’impact facteur de la publi ? (facteur qui nécessite un comité de relecture et surtout une politique éditoriale précise).

Tant que ce problème n’est pas résolu, les éditeurs continueront à prendre l’ensemble du système universitaire/recherche en otage.

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Merci de se renseigner avant de dire n’importe quoi.



Pour information, la langue française a été modifiée il y a plusieurs siècle par l’académie française pour retirer la place de la femme dans notre langue (suppression de nom de métier important par exemple, genre poétesse ou plombière) , il est donc normal que certaines personnes essayent aujourd’hui de revenir là-dessus.



Suffit de regarder ce qu’il se fait au Québec par exemple.



Ensuite, l’écriture inclusive ce n’est pas uniquement des -e partout hein, c’est un équilibre entre différentes façon de remettre le genre féminin au même niveau que le masculin dans un texte.



Bref si vous y voyez un problème, bah suffit de ne plus me lire.



Et tant qu’on y est :

https://www.ladepeche.fr/article/2017/11/07/2680108-314-professeurs-enseigneront…

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sscrit a écrit :



quelqu’un pour donner des sujet (pas de mots clé) qui fonctionne  avec ce moteur de recherche ? même très large, il ne trouve rien :(, sur la biologie du poumon chez le serpent par exemple rien, ‘poumon’ rien non plus. 



sur un article d’un pote, rien non plus

 

en anglais, allemand etc … pas de résultats









Salamandar a écrit :



Ce n’est pas un moteur de recherche. Il faut connaître l’article qu’on veut lire, puis rentrer au choix:

* l’url de l’article (http://science.sciencemag.org/content/358/6363/eaao0464 )

* le DOI ( 10.1126/science.aao0464 )

* le PMID (un autre numéro d’identification)

Avec l’article que je te donne en exemple, tu récupères un pdf sur cette page :https://sci-hub.cc/10.1126/science.aao0464









odoc a écrit :



ca marche aussi avec simplement le titre de l’article :) mais effectivement souvent ça loupe alors qu’avec le PMID ça marche.







Pour ce type de galère, pour chercher sur un site fourni qui n’a pas un bon moteur de recherche interne, il faut se tourner vers la bonne vieille méthode :



google.com Google(c’est un exemple)

ou

google.com Google(autre exemple)



dans la recherche google on précède à ce qu’on cherche site:sci-hub.cc



assez utile sur les site de torrent… pour chercher sa distib linux <img data-src=" />


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Cloudflare en tout cas n’a vraiment pas honte… quand on connait ses agissements dans la censure

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odoc a écrit :



Merci de se renseigner avant de dire n’importe quoi.



Pour information, la langue française a été modifiée il y a plusieurs siècle par l’académie française pour retirer la place de la femme dans notre langue (suppression de nom de métier important par exemple, genre poétesse ou plombière) , il est donc normal que certaines personnes essayent aujourd’hui de revenir là-dessus.



Suffit de regarder ce qu’il se fait au Québec par exemple.



Ensuite, l’écriture inclusive ce n’est pas uniquement des -e partout hein, c’est un équilibre entre différentes façon de remettre le genre féminin au même niveau que le masculin dans un texte.



Bref si vous y voyez un problème, bah suffit de ne plus me lire.



Et tant qu’on y est :

https://www.ladepeche.fr/article/2017/11/07/2680108-314-professeurs-enseigneront…





Oula tu te sens persécuté?

1/ J’ai rien contre la modification de la langue

2/ “Merci de se renseigner avant de dire n’importe quoi” -&gt; ben justement je n’ai rien dit, j’ai juste mis un smiley

3/ “l’écriture inclusive ce n’est pas uniquement des -e partout hein” -&gt; ben lis la partie que j’ai quotée justement! C’est pas trop dur? Allez je t’aide, il est écrit “chercheur-es” donc ma réponse s’y rapporte exclusivement, justement au “-e” (d’ailleurs pour ta gouverne j’ai rien contre le changement des accords de genre hein, au contraire de cette énormité de “-e” ou de “.e”)



Bref, tu fais un peu ton hystérique mon pauvre

C’est fou de se faire agresser gratos pour un smiley mal compris par un esprit tordu, allez prends ton prozac et va dormir <img data-src=" />


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Pour le coup si, tu t’es foutu de sa gueule avec un smiley.

Assume hein.



Sinon pour sci-hub c’est tellement puissant. Je l’utilise presque tous les jours.

Et le mois dernier, j’ai eu mon premier article dessus, je suis fier. <img data-src=" />

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Le monde de la recherche a délégué pour des question de simplicité le pouvoir de certification à ces éditeurs. On ne fait plus l’effort d’étudier la qualité d’un papier mais on cherche le sceau de telle ou telle revue dessus.

En contrepartie, on a des acteurs incontournables et très puissants. J’ai donc de la peine à considérer qu’il s’agit simplement d’une prise d’otage.



Les hautes écoles et les institutions de recherche doivent reprendre ce travail de reviewing si elles souhaitent changer de modèle (le problème est de savoir combien ça coûte). On peut faire une légère analogie avec le transfert de technologie. Plutôt que de tout laisser à disposition pour rien et laisser les autres décider de l’utilité, l’institution valorise le résultat de sa recherche: elle reprend le contrôle mais c’est du travail en plus.&nbsp;



Mais bon c’est juste ma réflexion et au fonds tu as raison: la question est vraiment difficile à traiter dans tous ses aspects.

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La prochaine a la place d’un smiley qui indique littéralement que tu as envie de tuer pour ce que tu lis (donc perso je le prend aussi comme ça : c’était pas une critique comme ça en passant mais apparemment un truc plus profond), utilise des mots. Ca évitera les malentendus.



Ensuite mon comm était à lire de manière général, quand on voit les conneries qui ont été écrites sur ce thème sur twitter par ex, un peu de pédagogie de fait pas de mal.



Et si ça à pu paraitre cassant comme réponse, faut aussi voir que c’est pas la première fois que je fais ce type d’explication

Enfin, si le problème n’est pas la modification de la langue, je peux savoir ce qu’il n’allait pas dans ma façon de faire ?

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bloossom a écrit :



Le monde de la recherche a délégué pour des question de simplicité le pouvoir de certification à ces éditeurs. On ne fait plus l’effort d’étudier la qualité d’un papier mais on cherche le sceau de telle ou telle revue dessus.

En contrepartie, on a des acteurs incontournables et très puissants. J’ai donc de la peine à considérer qu’il s’agit simplement d’une prise d’otage.



Les hautes écoles et les institutions de recherche doivent reprendre ce travail de reviewing si elles souhaitent changer de modèle (le problème est de savoir combien ça coûte). On peut faire une légère analogie avec le transfert de technologie. Plutôt que de tout laisser à disposition pour rien et laisser les autres décider de l’utilité, l’institution valorise le résultat de sa recherche: elle reprend le contrôle mais c’est du travail en plus. 



Mais bon c’est juste ma réflexion et au fonds tu as raison: la question est vraiment difficile à traiter dans tous ses aspects.







Pour moi le principal problème n’est pas tant le monde de la recherche en lui-même que les institutions qui financent. Pour le coup on ne fait que suivre sans avoir le choix. Le seul moyen de régler tout ça AMHA, c’est de passer par une système international gérer par l’ONU, car se serait le seul moyen pour forcer les pays à changer de méthode d’évaluation (en plus l’évaluation sur publi uniquement fait beaucoup plus de dégât que prévu et d’une stupidité sans nom et n’a rien d’international en réalité)


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odoc a écrit :



La prochaine a la place d’un smiley qui indique littéralement que tu as envie de tuer pour ce que tu lis (donc perso je le prend aussi comme ça : c’était pas une critique comme ça en passant mais apparemment un truc plus profond), utilise des mots. Ca évitera les malentendus.



Ensuite mon comm était à lire de manière général, quand on voit les conneries qui ont été écrites sur ce thème sur twitter par ex, un peu de pédagogie de fait pas de mal.



Et si ça à pu paraitre cassant comme réponse, faut aussi voir que c’est pas la première fois que je fais ce type d’explication

Enfin, si le problème n’est pas la modification de la langue, je peux savoir ce qu’il n’allait pas dans ma façon de faire ?





Alors effectivement le smiley a été mal compris, ça voulait dire “tuez-moi je ne peux lire ça”

Et ce qui n’allait pas, c’est dans mon message : utiliser “-e” et “.e”. C’est d’une débilité sans nom, ça massacre la langue et va pourrir l’apprentissage de la langue à des élèves déjà à la ramasse et qui savent pas lire en 6°

Alors accordons au féminin, à la proximité, à la majorité, créons les mots féminins de tous les métiers et autres, mais de grâce ne foutez pas de putains de points et de tirets dans les mots!


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jackjack2 a écrit :



Alors effectivement le smiley a été mal compris, ça voulait dire “tuez-moi je ne peux lire ça”

Et ce qui n’allait pas, c’est dans mon message : utiliser “-e” et “.e”. C’est d’une débilité sans nom, ça massacre la langue et va pourrir l’apprentissage de la langue à des élèves déjà à la ramasse et qui savent pas lire en 6°

Alors accordons au féminin, à la proximité, à la majorité, créons les mots féminins de tous les métiers et autres, mais de grâce ne foutez pas de putains de points et de tirets dans les mots!







ok ok je comprends mieux. <img data-src=" />



Alors après c’est une astuce pour éviter les doublons qui seraient vraiment trop lourd à lire. Et je vois pas comment on pourrait accorder au féminin si les noms sont exclusivement masculins en fait.

Bref c’est pas simple (en plus perso j’suis biologiste, pas grammairien, suffit de relire ma thèse pour m’en rendre compte :‘( ) mais c’est en faisant des tentatives qu’on arrivera à avancer. Et pour finir on en prnd vite l’habitude et je ne crois pas qu’il faille penser que les jeunes auront plus de mal ainsi qu’avec le français “classique”.



D’ailleurs en passant comme ça, j’ai discuté un jour avec un linguiste (qui fait donc des recherches sur la langue et son histoire) et pour info, le français est la seule langue dont l’écrit et l’orale sont si différentes. La raison ? Il s’agit d’un moyen trouvé pour catégoriser la population : avec d’un côté les nobles qui sont capables de comprendre et d’utiliser la langue parfaitement et de l’autre le reste de la population qui bien qu’elle arrive à se comprendre fera beaucoup de faute à l’écrit (d’ailleurs vu la complexité de la langue c’est dans de nombreux cas de figure extrêmement complexe de ne pas faire de faute de grammaire).



Bref alors que pour les autres langues le plus important est de se comprendre et de faire passer l’information, pour le français la seule chose qui compte c’est la manière de le faire (suffit de voir dans le monde de la recherche par exemple comment on arrive à se comprendre en anglais par tout le monde alors qu’on rirait au nez de personne qui parlerait e, français avec un même niveau). Sauf qu’en fait à terme ça nous pénalise et c’est fort dommage.



Bref le plus important en fait serait de réformer notre langue pour la rendre plus simple …


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