Connexion
Abonnez-vous

Hadopi : la réponse graduée confrontée à l’épine des serveurs dédiés

Online, Hadopi Offline

Hadopi : la réponse graduée confrontée à l’épine des serveurs dédiés

Le 06 décembre 2017 à 08h00

La Hadopi est confrontée à un problème de plus en plus récurent : l’utilisation de serveurs dédiés qui hébergent des clients P2P à partir desquels des téléchargements illicites peuvent être opérés. Des difficultés de qualification juridiques empêchent l’extension des avertissements à leur égard.

Dans les « jaunes budgétaires », documents accompagnant le projet de loi de finances pour 2018, la Hadopi a déjà prévu pour l’année prochaine « l’inclusion (…) de nouveaux FAI » dans son périmètre d’action.

Aujourd’hui seuls les plus gros – Orange, Free, SFR, ..., sont en lien avec la Rue du Texel, non les FAI de taille plus modeste. Cette extension devrait lui coûter autour de 100 000 euros entre 2017 et 2018, puisque l’autorité doit désormais compenser les frais supportés dans l’identification des IP.

Seulement, la Hadopi se heurte aujourd’hui à une autre difficulté. C’est celle des services en ligne proposés par des acteurs comme Online.net. Sur des serveurs dédiés, il est possible en effet d’installer un attirail de solutions P2P pour faire du téléchargement pourquoi pas illicite.

Or, en amont de la riposte graduée, seule l’adresse IP de cette solution « seedbox » sera repérée sur les écrans de Trident Media Guard, le prestataire des ayants droit.

Des problèmes juridiques sur le chemin de la Hadopi

Contactée, Dominique Guirimand, présidente de la Commission de protection des droits au sein de la Hadopi, nous souligne en effet que ces structures « qui exercent leur activité sous plusieurs formes juridiques, disposent de plages d’adresses IP propres qu’ils redistribuent à des clients, en recourant à des contrats de diverses natures ».

Cependant, il existe bien des contrariétés dans la confrontation de la loi de 2009 avec la réalité de terrain : « Les problèmes juridiques qui se posent tiennent à la qualification du lien contractuel (…) sachant que la procédure de réponse graduée ne peut légalement s’appliquer qu’à la seule personne physique ou morale qui, en tant que titulaire d’un abonnement, est destinataire des recommandations de l’Hadopi. »

La qualification du contrat 

Pour les FAI, pas de complexité : les adresses IP renvoient en effet au titulaire d’abonnement, celui visé par les différents textes du code de la propriété intellectuelle. « Mais pour les organismes fournissant d’autres services, vont se poser de façon plus aiguë les problèmes, ci-dessus évoqués, de qualification de contrat et d’identification du titulaire de l’abonnement au sens de la loi ».

Selon la présidente de la CPD, « toutes ces questions sont à l’étude actuellement », sans plus de précision sur un éventuel calendrier. 

Dominique Guirimand mise en attendant sur des « actions de sensibilisation » qu’elle mène déjà avec des opérateurs de communications électroniques « qui, parfois, équipent eux-mêmes d'autres professionnels (cas des Hot spot Wi-fi par exemple), ce qui facilite la mise œuvre, par ces opérateurs, d'outils permettant d'éviter les mises à disposition illicites depuis les connexions de leurs clients ».

Les IP partagées, le rapport de l'IGF

Lors de la conférence de presse organisée la semaine dernière à la maison de l’Amérique Latine, la Hadopi a également fait état d’un problème récurrent dans la réponse graduée. C’est celui des IP partagées chez les FAI en situation de pénurie d’adresses. Elle a imploré une nouvelle fois la modification du décret du 5 mars 2010 relatif au système d’information encadrant les envois d’avertissement qui ne permet pas le traitement du port source et du port de destination. 

La même a cependant refusé de nous indiquer le pourcentage de « déchets » dans l’identification des adresses. Un rapport secret de l’Inspection générale des finances a fourni des chiffres détaillés sur le sujet, FAI par FAI, mais le ministère de la Culture peine toujours à répondre favorablement à notre demande de communication, nous imposant du coup de saisir le Conseil d’État. 

Commentaires (46)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar

Donc si fini la seedbox/dédié française, faudra prendre de la seedbox/dédié à l’étranger.

Dommage pour les acteurs locaux.

votre avatar

 “Le ministère de la Culture peine toujours à répondre favorablement à

notre demande de communication, nous imposant du coup de saisir le

Conseil d’État. ”

 Merci pour votre super travail !



Je vois pas trop comment ils veulent étendre leurs moyens (ports, hébergeurs..) sans tomber dans l’abus <img data-src=" />

votre avatar

En même temps, le but de la HADOPI n’était-il pas de réprimer “la populace” et les parents des ados-délinquants, dans une logique “pédagogique” ? (Ca a marché, maintenant la plupart des gens savent qu’il faut se planquer pour regarder des films & des séries…).&nbsp;



Les hébergeurs de seedbox , comme tout autre hébergeur, peux très bien être attaqué directement par les ayants droit sur dénonciation de TMC….













ninobysa a écrit :



Je vois pas trop comment ils veulent étendre leurs moyens (ports, hébergeurs..) sans tomber dans l’abus <img data-src=" />







J’pense qu’en la matière, les abus ils s’en foutent complètement , histoire de grenouille et de casserole d’eau chaude… ça fera des remous au début, mais après…



Non , pour moi leur vrai problème (et pas que pour hadopi, une news récente signalais l’impact pour Europol entre autre) c’est le CG-NAT , ou d’autres formes de partages d’IP publiques : Parceque relever les tuples IP/Ports/seq number coté TMC c’est bien, encore faut-il que coté FAI ou hébergeur ce soit fait aussi pour corréler. Et ça…. c’est pas gagné !



(Ceci dit ça pose aussi problème pour les logiciels, dans une autre mesure).



&nbsp;


votre avatar

C’est pour cela que même les hébergeurs Français proposent des machines en europe à l’étranger.

Pour Online c’est Amsterdam.

J’en ai vu d’autre en Lettonie.

&nbsp;

votre avatar

même chose pour ceux qui sont en wimax, satellite et autres : l’IP est partagée et les utilisateurs finaux sont en fait derrière une forme d’IP locale.

d’ailleurs en wiimax je vois pas pourquoi le port serait une solution ?

ps: VPN for ever &lt;3

votre avatar







OB a écrit :



En même temps, le but de la HADOPI n’était-il pas de réprimer “la populace” et les parents des ados-délinquants, dans une logique “pédagogique” ? (Ca a marché, maintenant la plupart des gens savent qu’il faut se planquer pour regarder des films & des séries…). 



Les hébergeurs de seedbox , comme tout autre hébergeur, peux très bien être attaqué directement par les ayants droit sur dénonciation de TMC….











J’pense qu’en la matière, les abus ils s’en foutent complètement , histoire de grenouille et de casserole d’eau chaude… ça fera des remous au début, mais après…



Non , pour moi leur vrai problème (et pas que pour hadopi, une news récente signalais l’impact pour Europol entre autre) c’est le CG-NAT , ou d’autres formes de partages d’IP publiques : Parceque relever les tuples IP/Ports/seq number coté TMC c’est bien, encore faut-il que coté FAI ou hébergeur ce soit fait aussi pour corréler. Et ça…. c’est pas gagné !



(Ceci dit ça pose aussi problème pour les logiciels, dans une autre mesure).



C’est quoi le rapport avec la chaîne TV? <img data-src=" />


votre avatar







Biour a écrit :



Donc si fini la seedbox/dédié française, faudra prendre de la seedbox/dédié à l’étranger.

Dommage pour les acteurs locaux.







Parce qu’il y a des gens qui ont encore leur seedbox en France ?







Sym a écrit :



C’est pour cela que même les hébergeurs Français proposent des machines en europe à l’étranger.

Pour Online c’est Amsterdam.

J’en ai vu d’autre en Lettonie.







Le pote avec qui je suis colocataire de la seedbox l’a mise au Panama avec un prestataire local qui se fout du reste du moment que tu payes.


votre avatar

franchement pourquoi ne pas se payer un petit VPN et DL tranquille à la maison?

c’est un gros bordel pour si peu, ton histoire. ^^

votre avatar







hellmut a écrit :



franchement pourquoi ne pas se payer un petit VPN et DL tranquille à la maison?

c’est un gros bordel pour si peu, ton histoire. ^^







C’est bien pour cela qu’on y met un terme. Bonne idée sur le papier il y a 67 ans, mais une grosse merde à gérer au final. Bon, on l’a fait, on a vu ce que ça a donné, et on a désormais des arguments pour le déconseiller. Comme l’abonnement satellite que je mettais en avant aux débuts de Gagdopi, et que personne dans mon entourage n’a fort heureusement jamais mis en oeuvre pour cause d’inutilité…



Le VPN, c’est ce que propose mon pote à la place pour ceux qui sont toujours intéressés par le DL. Moins cher, plus pratique, pas de boulot pour lui, et toujours en sortie dans des pays aux réglementations laxistes…


votre avatar

Vous connaissez quoi comme VPN sympa ?

Maintenant que j’ai assez de ratio là ou je suis pour télécharger pendant 3 ans, je vais passer au VPN…

votre avatar







bakou a écrit :



Pour en revenir a HADOPI, ne pas oublier que leur problème vient que c’est un dispositif uniquement applicable au IP localisées en France. Elle n’a aucune autorité extra-territoriale.





<img data-src=" /> D’autant plus que c’est pas parce qu’un film est téléchargé depuis l’étranger que ça soit forcément fait par un français. <img data-src=" />

La francophonie est encore très grande de par le monde et ils pourraient se fâcher avec d’autre pays. <img data-src=" />


votre avatar

J’ai fait 6 mois sur StrongVpn pour me faire les dents, puis je suis passé sur Ananoos car il proposait OpenVpn et je n’ai jamais eu de problème. A l’heure actuelle je suis en DDL (MyJdownloader me convient très bien) mais si je retourne au torrent, je reviendrais sûrement chez eux. <img data-src=" />

votre avatar







Drepanocytose a écrit :



Vous connaissez quoi comme VPN sympa ?

Maintenant que j’ai assez de ratio là ou je suis pour télécharger pendant 3 ans, je vais passer au VPN…







Je vais passer chez BlackVPN sous peu, quand on aura fermé la seedbox de mon pote.



50 €/an pour dire scheisse à Hahahadopi et consorts, ça vaut le coup (offre privacy VPN, OpenVPN dispo).


votre avatar







Drepanocytose a écrit :



Vous connaissez quoi comme VPN sympa ?

Maintenant que j’ai assez de ratio là ou je suis pour télécharger pendant 3 ans, je vais passer au VPN…







AirVPN. J’ai tenté NordVPN, mais pas de port forwarding. Chez AirVPN, tu peux choisir ton numéro de port. Il tourne depuis septembre maintenant sur une petite config sous Debian, script au démarrage, cron pour le relancer quand il tombe en rade, interfaces web de qBittorrent et Transmission, tout roule.


votre avatar

Bah oui totalement, pour le moment impossible de remonter jusqu’au locataire d’une machine donc on s’en tape. L’hébergeur n’a aucune obligation légale de communiquer avec les autorités (sauf j’imagine avec une commission rogatoire, mais pour avoir ça encore faut-il avoir saisi un juge sur des faits), donc à partir de là … (Ou c’est moi qui dit des conneries ? )

Puis le ping d’un datacentre en France VS Panama c’est pas la même histoire. Donc tant qu’à faire, autant rester dans le coin non ?

votre avatar

Qui est cet hébergeur? Je cherche à delocaliser un ou deux serveurs

votre avatar

Et les comptes en banque, ils sont au même en droit que la seedbox? La fin ne justifie pas les moyens.



Et il y a des états bien opaques frontaliers de la France.

votre avatar







Patch a écrit :



C’est quoi le rapport avec la chaîne TV? <img data-src=" />





Oh zut !&nbsp;

&nbsp; TMG ! TMG&nbsp; !<img data-src=" />


votre avatar







gjdass a écrit :



Bah oui totalement, pour le moment impossible de remonter jusqu’au locataire d’une machine donc on s’en tape. L’hébergeur n’a aucune obligation légale de communiquer avec les autorités (sauf j’imagine avec une commission rogatoire, mais pour avoir ça encore faut-il avoir saisi un juge sur des faits), donc à partir de là … (Ou c’est moi qui dit des conneries ? )

Puis le ping d’un datacentre en France VS Panama c’est pas la même histoire. Donc tant qu’à faire, autant rester dans le coin non ?







Le ping d’une seedbox, franchement, on s’en fout.







spnngl a écrit :



Qui est cet hébergeur? Je cherche à delocaliser un ou deux serveurs







Je vais demander au pote qui gère ça, j’ai pas le nom sous le coude.







AhLeBatord a écrit :



Et les comptes en banque, ils sont au même en droit que la seedbox? La fin ne justifie pas les moyens.



Et il y a des états bien opaques frontaliers de la France.







L’avantage du Panama, c’est que les lois locales pour le net sont laxistes, et la justice est pas pressée de les appliquer.



Les états près de la France ont un arsenal législatif, et un appareil judiciaire, nettement plus costaud…


votre avatar

Une seedbox OK mais si on se sert du serveur pour plein d’autres chose ça compte ^^ Genre pour échapper à Google avec un NextCloud/OwnCloud ou ce genre de chose.

Et comme dit, ça ne sert à rien de faire tout ça aujourd’hui (aller jusqu’au Panama). C’est un peu tuer une mouche avec un bazooka je trouve. Mais bon si chacun y trouve son compte tant mieux&nbsp;<img data-src=" />

votre avatar







gjdass a écrit :



Bah oui totalement, pour le moment impossible de remonter jusqu’au locataire d’une machine donc on s’en tape. L’hébergeur n’a aucune obligation légale de communiquer avec les autorités (sauf j’imagine avec une commission rogatoire, mais pour avoir ça encore faut-il avoir saisi un juge sur des faits), donc à partir de là … (Ou c’est moi qui dit des conneries ? )



&nbsp;



Puis le ping d'un datacentre en France VS Panama c'est pas la même histoire. Donc tant qu'à faire, autant rester dans le coin non ?







Ben à mon avis, un hébergeur a autant l’obligation qu’un autre de fournir tout ce qu’il a sur un de ses client, sur présentation d’une réquisition judiciaire. Après la procédure exacte dépends du pays où le service est hébergé…



Ce que ça “interdit” de fait c’est l’automatisme que procure Hadopi : Détection -&gt; Signalisation -&gt; Lettre (et ptet un jour amende) , dont les ayants droits sont friands car ça permet de déporter sur l’état la “charge” de la mise en place.

En revanche, l’attaque judiciaire directe c’est l’espoir de plus grosses sommes récupérés, et d’un effet d’exemple (bien que largement dévoyé désormais).



Une chose qui se profile pour moi d’ici 510 ans, c’est un “null-routing judiciaire” des hébergeurs de VPN / seedbox étrangères par les 4 FAI français . Ca c’est relativement “simple” à faire, même si les effets collatéraux sont énorme (mais ça, les AD s’en foutent, dans leur logique Internet c’est que les chaines TV , Molotov , Netflix et Youtube), ptet à l’échelle européenne.



&nbsp;Enfin concernant le ping…. si c’est pour le jeu OK mais si c’est pour le download la seule chose importante c’est la bande passante de ton hébergeur tant vers chez toi - pour rapatrier - que vers le reste des opérateurs mondiaux.

C’est là où je pense que le Panaama est pas forcément bon… :-)


votre avatar

Je sais, ;-)

votre avatar

Un serveur dédié au Panama pour download en France ?



1- La connexion est obligatoirement naze (sauf si tu payes des centaines d’euros pour un transitait Tier-1 haut de gamme).

2- Un serveur dédié au Panama te facturera avec un quota, donc pour du download absurde.



Soit tu payes 100x le prix de ce que tu télécharges (ce dont je doute), soit tu n’as pas de serveur au Panama mais, dans le meilleur des cas, une IP géolocalisée là-bas, ce qui n’a aucun intérêt.



&nbsp;

votre avatar

Je parle de ping en pensant à un serveur colocalisants plusieurs services (DL, mais aussi NextCloud, ou gitlab, ou apache/nginx, TeamSpeak etc), j’aurai du préciser.

Disons que je trouve ça complètement overkill d’aller se promener à des milliers de bornes alors qu’on risque rien du tout pour le moment&nbsp;<img data-src=" />



Mais oui je partage ton avis. Ça finira comme ça certainement. Y’a que comme ça que les autorités arriveront à ratisser large.

votre avatar

Relatif: la plupart des hébergeurs coupent le serveur en cas de DMCA non-justifiée, comme en Suisse, UK, Allemagne, etc, la France reste une exception avec OVH et Online.

votre avatar

Soyons clairs, si je change mon serveur de la france vers amsterdam chez online, je ne serai plus emmerde ? Pour l’instant comme le dit l’article pas de soucis mais les lois viendront un jour ou l’autre.

votre avatar

J’ai un ami qui utilise un serveur dédié OVH (donc IP dédiée, pas partagée), et ça m’étonne toujours qu’il ne reçoive rien de Hadopi.



Il y a un flou juridique sur ce type d’accès aussi, ou ça va rentrer dans le cadre des “petits FAI” ?

votre avatar



Un rapport secret de l’Inspection générale des finances a fourni des chiffres détaillés sur le sujet, FAI par FAI, mais le ministère de la Culture peine toujours à répondre favorablement à notre demande de communication, nous imposant du coup de saisir le Conseil d’État.



<img data-src=" />

votre avatar

Les connexions pro ne sont pas flashée par l’hadopi, si tu as une seedbox tu passe par ce genre de connexion.<img data-src=" />

votre avatar







Monmon34 a écrit :



Un serveur dédié au Panama pour download en France ?



1- La connexion est obligatoirement naze (sauf si tu payes des centaines d’euros pour un transitait Tier-1 haut de gamme).

2- Un serveur dédié au Panama te facturera avec un quota, donc pour du download absurde.



Soit tu payes 100x le prix de ce que tu télécharges (ce dont je doute), soit tu n’as pas de serveur au Panama mais, dans le meilleur des cas, une IP géolocalisée là-bas, ce qui n’a aucun intérêt.









  1. pour une interface d’admin en nginx et du rapatriement de fichiers en SFTP, on s’en fout de la connexion. Et ça passe suffisamment bien. On peut avoir 45 films en qualité BR Rip par mois tranquille.



  2. le quota, tant que tu ne leeche pas du porn à fond les manettes, on fait avec. Et on en 16 à en profiter du serveur, et à se partager le coût. Ça nous fait 7,50 €/mois.



    Mais c’est vrai que le pote qui gère ça va arrêter en janvier parce que ça lui prend du temps.


votre avatar







Commentaire_supprime a écrit :



Mais c’est vrai que le pote qui gère ça va arrêter en janvier parce que ça lui prend du temps.





oh ?



Pourtant, pour un serveur qui fait que ça , une Debian avec unattented-upgrade (pour les mises à jour), et les démons transmissions…. une fois mis en place ça tourne tout seul, non ? Le mien tourne depuis des années (et c’est qu’un pauvre serveur ARM monté de bric et de broc pour une poignée de potes) sans aucuns soucis…


votre avatar



Cependant, il existe bien des contrariétés dans la confrontation de la loi de 2009 avec la réalité de terrain : « Les problèmes juridiques qui se posent tiennent à la qualification du lien contractuel (…) sachant que la procédure de réponse graduée ne peut légalement s’appliquer qu’à la seule personne physique ou morale qui, en tant que titulaire d’un abonnement, est destinataire des recommandations de l’Hadopi. »





Je ne vois pas le problème. On est dans un cas où il n’y a pas “ négligence caractérisée” puisque l’on n’est pas dans le cadre d’un accès à internet non sécurisé mais dans le cas d’une utilisation a priori volontaire d’un serveur pour faire de la contrefaçon.



Le mieux est donc que les ayants-droit poursuivent directement celui qui utilise le serveur dans ce cas. Éventuellement, si HADOPI veut s’en mêler, qu’elle signale ces cas au parquet.

votre avatar







OB a écrit :



oh ?



Pourtant, pour un serveur qui fait que ça , une Debian avec unattented-upgrade (pour les mises à jour), et les démons transmissions…. une fois mis en place ça tourne tout seul, non ? Le mien tourne depuis des années (et c’est qu’un pauvre serveur ARM monté de bric et de broc pour une poignée de potes) sans aucuns soucis…







Le serveur tourne tout seul (CentOS), mais le reste ne se fait pas spontanément, et ça prend du temps, à savoir :



-consulter les 15 co-actionnaires du zinzin pour savoir quoi charger pendant le mois en cours;



-trouver les magnets ou recueillir ceux qu’on lui transmet;



-récupérer les fichiers complets depuis le Panama;



-recevoir les co-actionnaires chez lui quand ils viennent récupérer les fichiers;



-gérer la partie paiement (7,50 € * 15 à recueillir tous les mois). Par chance, il n’a jamais eu de mauvais payeurs;



-et, bien sûr mais en queue de liste parce que ça prend au pire 1H/mois, gérer le serveur avec ses mises à jour.



Comme il n’a pas que ça à faire, que Netflix et consorts font de la concurrence, et que pas mal de co-actionnaires montent leur seedbox à eux, il a décidé de fermer le zinzin au prochain terme, à savoir mi-janvier 2018, d’un commun accord avec tout le monde.



Une seedbox en copropriété, c’est pas la partie technique qui prend du temps, c’est tout le reste.


votre avatar

Solution : louer une seedbox localisée à l’étranger. Hadopi, c’est pédagogique, cela permet d’apprendre à devenir de plus en plus difficilement traçable pour les services français.

votre avatar







Biour a écrit :



Donc si fini la seedbox/dédié française, faudra prendre de la seedbox/dédié à l’étranger. Dommage pour les acteurs locaux.





Soyons réaliste 5 minutes ? Ce genre de box c’est pour faire transiter du contenu 100% illegal et c’est payant. Payer pour du warez c’est n’importe quoi. Je suis d’accord que l’offre légale n’est pas encore au top mais payer pour du warez c’est niet, question de principe les gars ? Ensuite vous entretenez un sale système, si vous utilisez des box c’est parce qu’il y à un système de ratio mais plus il y aura de box plus il faudra de box… Stop.



J’espère que ça va pas impacter les prix des serveurs dédiés utilisés pour de l’hébergement web, car le bridés avec panel maison c’est vraiment foireux. La semaine dernière j’ai utilisé le pannel OVH, une vrai horreur par rapport à un dédié en ligne de commande, sans parler du prix qui est environ 10 fois moins cher ( jusqu’a 1000 fois moins théoriquement).


votre avatar

Trident Media Gard, malheureux !! <img data-src=" />

votre avatar







Commentaire_supprime a écrit :



Le serveur tourne tout seul (CentOS), mais le reste ne se fait pas spontanément, et ça prend du temps, à savoir :



-consulter les 15 co-actionnaires du zinzin pour savoir quoi charger pendant le mois en cours;



-trouver les magnets ou recueillir ceux qu’on lui transmet;



-récupérer les fichiers complets depuis le Panama;



-recevoir les co-actionnaires chez lui quand ils viennent récupérer les fichiers;



-gérer la partie paiement (7,50 € * 15 à recueillir tous les mois). Par chance, il n’a jamais eu de mauvais payeurs;



-et, bien sûr mais en queue de liste parce que ça prend au pire 1H/mois, gérer le serveur avec ses mises à jour.



Comme il n’a pas que ça à faire, que Netflix et consorts font de la concurrence, et que pas mal de co-actionnaires montent leur seedbox à eux, il a décidé de fermer le zinzin au prochain terme, à savoir mi-janvier 2018, d’un commun accord avec tout le monde.



Une seedbox en copropriété, c’est pas la partie technique qui prend du temps, c’est tout le reste.





Ok, vu comme ça…

Perso , j’ai juste créé un compte utilisateur par personne, avec transmission-daemon sur chaque compte (avec un template pour la création), et les utilisateurs se débrouillent avec transmission-remote. Il est vrai que je fait pas payer , ça aide à la gestion (mais c’est des amis / connaissances) .



&nbsp;


votre avatar







OB a écrit :



Une chose qui se profile pour moi d’ici 510 ans, c’est un “null-routing judiciaire” des hébergeurs de VPN / seedbox étrangères par les 4 FAI français . Ca c’est relativement “simple” à faire, même si les effets collatéraux sont énorme (mais ça, les AD s’en foutent, dans leur logique Internet c’est que les chaines TV , Molotov , Netflix et Youtube), ptet à l’échelle européenne.





Ils ne pourront pas bloquer les sociétés française qui mettent à disposition ce genre de service pour un usage légal, donc rien n’empêchera d’y faire passer un second VPN à l’intérieur. <img data-src=" />

L’escalade aux “armes lourdes” peut devenir un jeu sans fin, d’autant plus que le VPN n’est qu’une solution et j’ai confiance aux “développeurs” qui sauront trouver d’autre solutions pour répondre à l’énorme demande. <img data-src=" />


votre avatar







OB a écrit :



Ok, vu comme ça…

Perso , j’ai juste créé un compte utilisateur par personne, avec transmission-daemon sur chaque compte (avec un template pour la création), et les utilisateurs se débrouillent avec transmission-remote. Il est vrai que je fait pas payer , ça aide à la gestion (mais c’est des amis / connaissances) .







Et sûrement des gens avec un niveau technique a minima correct. Ce qui permet de déporter la gestion des comptes utilisateurs.



Sur 16 utilisateurs, tu as 9 noobs complets et 9 geeks dans mon cas. Vaut mieux que ce soit le copain qui gère la partie serveur lui-même, vu que c’est son métier.


votre avatar

Je partage ton avis sur le fait que ça n’aide en rien de téléchargement illégalement (en payant moindre ou gratuitement).



Cependant acheter un film sur une bande annonce, c’est risquer de dépenser son argent pour une bouze (surtout que les avis sur les films sont très souvent subjectif).



Perso, je regarde souvent un film&nbsp; d’une manière, si il me plait, je le paye et l’ajoute à ma bibliothèque iTunes.

votre avatar

9 + 9 ça fait 18 pas 16 ! <img data-src=" />

votre avatar







fred42 a écrit :



9 + 9 ça fait 18 pas 16 ! <img data-src=" />







Faute de frappe. Faut lire 9 +7.



Merci pour la correction.


votre avatar







hellmut a écrit :



<img data-src=" />





Le rapport n’est pas secret (sinon on ne connaîtrait pas son existence), il est plutôt confidentiel.


votre avatar







Commentaire_supprime a écrit :



Le serveur tourne tout seul (CentOS), mais le reste ne se fait pas spontanément, et ça prend du temps, à savoir :



-consulter les 15 co-actionnaires du zinzin pour savoir quoi charger pendant le mois en cours;

-trouver les magnets ou recueillir ceux qu’on lui transmet;

-récupérer les fichiers complets depuis le Panama;

-recevoir les co-actionnaires chez lui quand ils viennent récupérer les fichiers;

[…]





Sérieux ?

<img data-src=" />

Quel bordel, tout ça pour quelques fichiers.

<img data-src=" />

PS : des mises à jour sur une seedbox, doit pas y en avoir des masses de nécessaires.


votre avatar

Commentaire_supprime, je te confirme que vous devez couper ce serveur. Vu le coût (120€/mois) et les limitations techniques, c’est sûrement la pire solution de téléchargement que j’ai jamais vu. 4 a 5 films par mois? C’est ce que ma petite seed box a 15€/mois fait par jour. Devoir aller chez vire pote pour récupérer les films? Vous n’avez jamais entendu parler du FTP?

Et les solutions seedbox sont maintenant accessibles à tous sans difficulté.



Pour en revenir a HADOPI, ne pas oublier que leur problème vient que c’est un dispositif uniquement applicable au IP localisées en France. Elle n’a aucune autorité extra-territoriale.

votre avatar







OlivierJ a écrit :



Sérieux ?

<img data-src=" />







Oui





Quel bordel, tout ça pour quelques fichiers.

<img data-src=" />





C’est bien pour ça qu’on arrête le tout.





PS : des mises à jour sur une seedbox, doit pas y en avoir des masses de nécessaires.





Exact, mais une vérif par semaine, ça sert toujours.







bakou a écrit :



Commentaire_supprime, je te confirme que vous devez couper ce serveur. Vu le coût (120€/mois) et les limitations techniques, c’est sûrement la pire solution de téléchargement que j’ai jamais vu. 4 a 5 films par mois? C’est ce que ma petite seed box a 15€/mois fait par jour. Devoir aller chez vire pote pour récupérer les films? Vous n’avez jamais entendu parler du FTP?







Moi oui, mais les autres noobs non. T’en as qui n’ont jamais réussi à utiliser Filezilla dans le tas… Et puis, mon pote et tout ce qui est FTP, c’est pas vraiment une histoire d’amour (merdes de sécurité avec le serveur FTP d’un de ses premiers clients).



En plus, ça permet de prendre l’apéro et d’échanger sur les derniers DL à faire.



Mais bon, entre le rendement discutable, la gestion du zinzin qui prend du temps et le fait que tout le monde s’est mis à DL chez soi/a pris un abo Netflix ou autre/s’est monté se seedbox à lui apacher/ne trouve plus de films intéressants à voir, c’est mieux qu’on arrête.



La musique, on fait plus depuis cinq ans, Deezer/Youtube l’a tuer…


Hadopi : la réponse graduée confrontée à l’épine des serveurs dédiés

  • Des problèmes juridiques sur le chemin de la Hadopi

  • La qualification du contrat 

  • Les IP partagées, le rapport de l'IGF

Fermer