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macOS Catalina : des nouveautés manifestes, prudence face à la mise à jouredit.php

Dix ans de préparation ne suffisent pas

macOS Catalina : des nouveautés manifestes, prudence face à la mise à jour

Le 11 octobre 2019 à 10h16

Le nouveau macOS est disponible au téléchargement depuis lundi soir. On y trouve des changements majeurs, mais la plupart sont sous le capot. Sous ses airs de mise à jour tranquille, Catalina impose une rupture qui nécessite de prendre tout son temps avant une migration.

Comme chaque automne, le macOS nouveau est arrivé. Si nous ne conseillons jamais une mise à jour les yeux fermés – surtout d’un système d’exploitation – il y a cette année une quasi-nécessité d’attendre.

Côté fonctions, Catalina peut sembler bien mollasson. Bien sûr l’éclatement d’iTunes en réjouira beaucoup, mais pour le reste, on retrouve surtout des apports rapatriés d'iOS. Mais la mécanique interne cache des changements radicaux, dont le plus important : la fin du support des applications 32 bits, sur lequel nous reviendrons en détail.

Les Mac compatibles avec Catalina

Débutons comme d’accoutumée par les machines prises en charge par le nouveau macOS. Il faut donc au minimum :

  • MacBook Pro : mi-2012
  • MacBook Air : mi-2012
  • MacBook : début 2015
  • iMac : fin 2012
  • iMac Pro
  • Mac mini : fin 2012
  • Mac Pro : fin 2013 (le nouveau sera bien sûr pris en charge)

Les conseils de sauvegarde traditionnels avant installation de la mise à jour sont plus que jamais d’actualité.

iTunes disparait au profit de trois applications spécialisées

Que ceux qui attendaient impatiemment la mort d’iTunes se réjouissent : l’application – considérée par beaucoup comme une usine à gaz – a littéralement explosé. Ses fonctions ont été réparties dans différentes applications : Musique, Podcasts et TV. Les noms sont tellement évidents que les utilisateurs ne devraient pas trop être perturbés. Ce d’autant plus que cette répartition des fonctions existe depuis longtemps sur les autres plateformes d’Apple, iOS en tête.

CatalinaCatalina

Les éléments d’interface sont largement communs dans ce trio. On retrouve toujours une barre latérale à gauche pour accéder aux différentes rubriques, la zone de droite affichant les contenus. Contrairement à iTunes, l’approche graphique est minimaliste. L’ensemble, soutenu par de bonnes performances, offre une sensation de légèreté plaisante.

Chaque application récupère les contenus idoines liés au compte Apple. Si vous avez acheté des films et séries sur iTunes, vous les retrouverez dans TV. Même chose pour les chansons dans Musique (logique) ou les différents podcasts souscrits dans Podcasts. Les applications sont d’autant plus visibles que Catalina les épingle directement dans le Dock. Impossible de les rater. Petit bonus pour TV : la 4K et le Dolby Atmos sont supportés pour la première fois pour Mac.

À ceux qui se poseraient la question de la gestion des appareils, elle aussi prise en charge par iTunes jusqu’ici : elle se fait directement depuis le Finder. Lorsque vous brancherez un iPhone ou un iPad, il apparaîtra dans le gestionnaire de fichiers. Le panneau de gestion est identique au précédent.

Catalina

Applications intégrées : Catalina rapatrie les nouveautés d’iOS et Temps d’écran

Plus personne ne s’étonne aujourd’hui que les apports dans les applications intégrées de macOS soient essentiellement ceux déjà introduits par le nouvel iOS. C’est une fois de plus le cas cette année.

L’interface de Photos est donc remaniée pour se rapprocher de celle de sa cousine. La barre latérale gauche est toujours disponible, mais la vue des photos intègre maintenant les affichages Années, Mois et Jours, présentant des galeries de différentes tailles. Les algorithmes de l’application (toujours exécutés en local) se chargent de faire la sélection, gommant de la vue tout ce qui leur parait redondant et leur semble représenter « au mieux » les activités.

Bien entendu, la vue complète reste disponible (Toutes les photos). L'application tente également de repérer les évènements. Jours fériés, fêtes particulières, anniversaires, voyages, et ainsi de suite : tout ce qui semble être lié par une date ou thématique particulière.

Catalina

Notez au sujet des algorithmes qu’ils vont faire travailler la machine de manière intensive, même s’ils s’exécutent uniquement quand l’application n’est pas utilisée. Sur un MacBook, ne soyez donc pas surpris si vous entendez le ventilateur souffler pendant un moment. Le temps d’exécution dépendra du nombre de photos dans votre galerie et de la puissance à disposition. Ces opérations ne se déclencheront que si l’ordinateur est branché sur secteur.

Aucune surprise pour Notes et Rappels, qui récupèrent toutes les nouveautés d’iOS 13. Notes reprend par exemple la vue en galeries, le partage de dossiers pour collaborer, la réorganisation par glisser-déposer ainsi qu’une fonction liste (les éléments cochés filent en bas). Rappels change complètement d’interface et ajoute de nombreuses fonctions : attachement de pièces jointes, barre d’outils, suggestion par Siri d’éléments trouvés dans Messages, organisation selon des priorités précédemment définies, etc.

CatalinaCatalina

Safari, en dehors des habituelles améliorations internes, reçoit la même page d’accueil que sur iPadOS, comprenant les suggestions de Siri. Mail est un peu mieux loti avec des outils supplémentaires de gestion des courriers indésirables. Surtout, il peut enfin synchroniser les drapeaux avec ceux d’iOS. Cerise sur le gâteau, on peut même choisir entre plusieurs couleurs. On ne comprend pas bien ce qui a pu prendre tant de temps chez Apple pour une fonction aussi élémentaire.

Temps d’écran est l’une des dernières fonctions d’iOS à arriver dans macOS. L’objectif de la fonction est le même et s’inscrit dans une dynamique d’hygiène numérique. Elle mesure le temps passé sur différentes activités. L’utilisateur peut obtenir une vue de synthèse puis, de là, se diriger dans ces activités et obtenir des statistiques plus détaillées.

Accessible depuis les Réglages de macOS, on y retrouve un fonctionnement identique sur les fonctions actives. Par exemple, on peut définir un temps comme « 30 minutes sur les réseaux sociaux ». Une fois écoulé, les applications liées (Twitter par exemple) se grisent et un message avertit l’utilisateur que la « dose » quotidienne est terminée. Ce dernier garde toutefois le contrôle : il peut déclarer une rallonge, voire envoyer paitre Temps d’écran pour la journée.

CatalinaCatalinaCatalina

Les améliorations d’iOS 13 sont également présentes. Une souplesse bienvenue qui permet par exemple de spécifier un temps pour une application particulière. Mieux, l’utilisateur pourra créer son propre groupe personnalisé d’applications et lui affecter une durée. Vous passez beaucoup de temps sur Photoshop et InDesign par passion en dehors de vos heures de travail ? Rassemblez les deux logiciels dans un groupe et définissez la limite d’utilisation.

Temps d’écran reprend enfin l’intégration au contrôle parental. À la différence de la fonction utilisée personnellement, les limites imposées ne peuvent plus être dépassées. Si une mère décide que les jeux ne peuvent pas être lancés plus d’une heure, la coupure est nette pour le reste de la journée. Les enfants pourront demander une rallonge, mais ce sera aux parents de valider la réponse.

Les réglages de Temps d’écran sont communs à Catalina, iOS 13 et iPadOS et sont synchronisés par les comptes Apple des parents. Même chose pour Downtime, qui permet de définir une période d’inactivité pendant laquelle presque tout est désactivé (mais par exemple la possibilité de joindre les parents au téléphone), et le choix des contacts. Il est possible en effet de choisir précisément, au sein du répertoire, qui les enfants ont le droit de contacter.

Catalyst : le portage des applications iPad vers macOS

Il s’agit clairement de l’une des plus grosses nouveautés de Catalina. Catalyst est le nom officiel de ce qui fut connu longtemps sous le nom de code Marzipan. Les développeurs en avaient eu un premier aperçu l’année dernière avec Mojave, puisque Apple s’en était servi pour porter vers macOS quatre applications manquantes : Bourse, Dictaphone, Maison et News (cette dernière n’est toujours pas disponible en France).

Fonction intégrée à l’éditeur Xcode, Catalyst permet de traduire une application iPadOS en application macOS. Les développeurs « n’ont qu’à cocher une case » à la compilation – selon Apple – pour déclencher le processus, en grande partie automatisé. C’est à eux bien sûr de gommer les soucis relevés par Xcode et de se pencher sur l’ergonomie de leurs créations, en accord avec les règles édictées par Apple.

Catalina Catalyst

Il s’agit bien d’une conversion de code aboutissant à une application binaire native, et non à une virtualisation quelconque ou une précompilation (à la manière de Java ou .NET).

Le processus transcrit notamment tous les contrôles tactiles pour les rendre compatibles avec le clavier et la souris. Il ajoute également tout de qui touche au contrôle des fenêtres, reprend les éléments CustomUI, etc. Les actions contextuelles obtenues par un appui fort (3D Touch) ou prolongé (Haptic Touch) sont préservées et traduites en clics droits. C’est ce qui permettra notamment d’accéder aux fonctions principales depuis l’icône de l’application.

Il y a plusieurs avantages à cette solution. D’une part, Apple peut remplumer son Mac App Store bien loin d’afficher l’activité d’iOS. D’autre part, elle pourrait faire pencher des éditeurs en faveur d’une arrivée sur macOS alors qu’ils n’en avaient jusqu’ici pas les ressources. Car en dépit des nombreux frameworks communs, les codes diffèrent largement.

C’est d’ailleurs peut-être ce qui achèvera de convaincre ceux qui ne s’étaient, jusque-là, pas posé la question : il n’y a pratiquement plus qu’une seule branche de code à maintenir. Les adaptations spécifiques à chaque plateforme resteront, mais les sources d’une application iOS peuvent maintenant « arroser » iPadOS, watchOS et macOS. Une manière en somme de rentabiliser un investissement en offrant rapidement un nouveau débouché.

Catalina Catalyst

Dans la pratique, la situation semble beaucoup moins simple qu’Apple aime à le dire. Bloomberg évoque des développeurs peu satisfaits de la technologie, obligés de plonger longuement dans le code pour obtenir un résultat décent. La documentation, succincte, est également pointée du doigt. Certaines applications largement mises en avant pendant la WWDC, comme Asphalt 9 et DC Universe, ne sont toujours pas là.

À vrai dire, avec une vingtaine d’applications, on fait vite le tour de la section mise en avant dans l’App Store. Netflix a de son côté a annoncé que l'application iOS ne ferait pas le voyage vers Catalina. Dommage, car il n'existe actuellement aucun moyen sous macOS de regarder les contenus 4K du service de streaming, à cause du choix des DRM dans les navigateurs.

La grogne s’étend aussi aux utilisateurs : la plupart de ces applications demandent de payer, que vous ayez ou pas déjà acheté la version iOS. Or, si le passage à macOS est aussi « simple » selon Apple, pourquoi repasser à la caisse puisque les fonctions sont strictement identiques ? Après tout, l’immense majorité des versions iPad ne demandent pas de remettre la main au porte-monnaie quand on a déjà la version iPhone.

Sidecar : et l’iPad devient un écran secondaire

C’est l’autre grande fonction liée à l’iPad, et qui vient cette fois répondre à une demande de longue date. Du moins pour ceux qui estiment que cette capacité devrait faire partie intégrante des Mac, sans avoir à passer par une application tierce comme Duet Display.

Sidecar s’active depuis les Réglages de macOS et permet de déclarer un iPad comme écran secondaire. La connexion se fait avec le câble USB ou en Bluetooth. Dans ce mode, l’iPad peut être configuré en miroir (il affichage alors la même chose que l’écran du Mac) ou comme extension du bureau. Exactement comme on le ferait avec un écran supplémentaire.

Mais cette utilisation n’est pas la seule : si vous avez un Pencil, l’iPad peut servir de tablette graphique. Des mises à jour sont en cours ou ont déjà été déployées pour Adobe Illustrator, Affinity Photo, Cinema 4D, Maya ou encore ZBrush. La prise en charge du Pencil est également assurée dans les applications internes de macOS, par exemple pour de la prise de notes ou des annotations dans un document.

Sidecar réclame au minimum un iMac 27" fin 2015, un iMac Pro, un MacBook Pro 2016, un Mac mini 2018, un MacBook Air 2018 ou un MacBook début 2016. Le Mac Pro de 2013 n’est donc pas supporté, mais le nouveau (attendu pour cet automne) le sera. Côté iPad, tout modèle pouvant être mis à jour vers iPadOS est en théorie compatible.

Sécurité : meilleure protection du système et confirmations à foison

Plusieurs modifications importantes liées à la sécurité sont également présentes dans Catalina. D’une part, le système prend désormais place dans un volume en lecture seule (architecture de type immuable/inaltérable). Plus précisément, on le trouve dans le volume « Macintosh HD », tandis que les fichiers de l’utilisateur seront « Macintosh HD – Données ».

Les fichiers du système peuvent toujours être consultés, mais pas davantage. Une barrière également imposée aux applications, qui ne peuvent plus modifier quoi que ce soit. Pour la faire tomber, il faut redémarrer en mode restauration et désactiver la System Integrity Protection. À moins d’avoir une bonne raison, il est recommandé de la laisser en place puisqu'elle fournit une sécurité supplémentaire contre d’éventuels malwares… et les mauvaises manipulations.

D’autre part, les applications publiées sur le Mac App Store doivent être « certifiées conformes » (notarized en anglais). Le processus en lui-même n’a rien de nouveau, mais son obligation risque de rendre la situation complexe pour certains développeurs. La « notarisation » est un processus au cours duquel l’application soumise à la boutique se retrouve certifiée si elle réussit une batterie de tests, parmi lesquels la détection de malwares et le respect d’une liste de conditions, issues des bonnes pratiques. Ce qui permet à Apple de pousser dans la foulée des recommandations, comme le Hardened Runtime.

La notarisation fonctionne de pair avec GateKeeper, qui contrôle les droits d’une application à sa première exécution. Mais devant les difficultés rencontrées par les développeurs, Apple assouplit provisoirement le processus. Jusqu’en janvier 2020, la certification sera quand même accordée si une application n’est pas compatible Hardened Runtime, embarque des composants non signés par l’identifiant Apple du développeur, ou encore si elle a été compilée avec une ancienne version du SDK. Quelques mois de répit pour se faire à ces changements, aussi pour le Mac App Store que pour les applications en libre téléchargement, car les exigences sont les mêmes.

La certification conforme ne saurait remplacer cependant un antivirus. Il relève simplement la barrière d’entrée pour un code exécutable sur Catalina. Si tant est que des bugs ne viennent pas ouvrir grandes les portes du système entre temps.

Notez que les extensions noyau, utilisées par certaines applications, restent compatibles avec Catalina… pour la dernière fois. Apple a prévu, le prochain macOS ne les supportera plus. Un an donc à préparer le terrain, car ces extensions sont notamment utilisées par certains pilotes.

Catalina durcit également le ton pour les droits d’accès. Les applications n’ont plus le droit d’accéder par défaut à certaines zones ou fonctions. À commencer par la caméra et le clavier. L’utilisateur sera ainsi averti quand un programme essaye d’en prendre le contrôle, avec autorisation manuelle au cas par cas. Un comportement repris d’iOS, qui va donc augmenter le nombre d’alertes visuelles, au grand désespoir de ceux qui trouvaient déjà que Mojave était bavard.

Ces demandes sont généralisées à l’ensemble des dossiers usuels : Documents, Téléchargements, Images, Bureau, disques externes, disques réseaux et même les dossiers des services de synchronisation comme Dropbox, Google Drive ou OneDrive. Tout premier accès provoquera donc l’apparition d’une fenêtre réclamant une confirmation.

Enfin, Catalina propose deux nouveautés liées cette fois au matériel. Les Apple Watch sont ainsi mises à contribution si l’utilisateur le souhaite : une double pression sur le bouton de la montre peut valider une demande d’autorisation ou du mot de passe local. Quant aux Mac équipés de puces T2, ils disposent d’une capacité supplémentaire : le « briquage » à distance, comme on le ferait avec un iPhone ou iPad.

Le signal est transmis à la machine par connexion Internet quand elle est disponible, sinon via les signaux Bluetooth de la fonction Localiser, comme nous l’expliquions dans notre dossier sur iOS 13. Une fois le Mac briqué, seul l’utilisateur peut lever le blocage, qui empêche également la réinstallation du système. Mais pas la revente des pièces détachées.

Passage au 64 bits : Catalina force la main, prenez votre temps

Catalina est l’occasion pour Apple de faire un ménage préparé depuis longtemps par la firme. L’histoire du 64 bits a commencé avec Snow Leopard, première version du système à être proposé dans cette architecture pour supporter les Core 2 Duo d’Intel alors fournis dans les nouveaux Mac.

Depuis, Apple a laissé plus ou moins le champ libre aux développeurs tiers, qui étaient invités à abandonner le 32 bits. Une décennie plus tard, la Pomme est prête : les applications 32 bits ne peuvent plus fonctionner dans Catalina. « Elles doivent être peu nombreuses » se diront certains. C’est malheureusement très différent selon les cas, surtout pour les joueurs.

Si vous avez de vieux titres, il y a fort à parier qu’ils sont encore en 32 bits. Auquel cas ils ne fonctionneront pas. La situation laisse un espoir s’il s’agit de jeux anciens, mais continuellement mis à jour par un éditeur. Exemple classique : World of Warcraft.

Ceux ayant achetés des jeux sur Steam pourraient cependant se réveiller avec la gueule de bois. Le client lui-même est compatible avec le 64 bits, même s’il faudra peut-être le réinstaller puisqu'il ne se met pas toujours à jour tout seul. Une fois cette étape passée, il va falloir examiner la bibliothèque et vérifier quels titres peuvent être lancés. Autant être prévenu : dans de nombreux cas, ils ne le seront pas. Valve a mis en ligne une FAQ (en anglais) pour résumer la situation.

Le problème est identique pour les possesseurs d’anciennes versions de logiciels connus comme la suite Adobe ou Office. Assurez-vous d’avoir les dernières mises à jour avant de vous lancer. Les applications fournies via des abonnements n’ont normalement rien à craindre, puisque les dernières versions y sont systématiquement distribuées. Les utilisateurs de licences définitives doivent cependant faire attention.

Même chez Apple les irréductibles devront se faire une raison. La suite iWork par exemple réclamera les dernières versions. Les logiciels sont certes fournis gratuitement avec les nouvelles machines et sont mis à jour gratuitement via l’App Store. Mais tout le monde ne faisait la mise à jour, à cause des changements assez fracassants introduits dans Pages, Numbers et Keynote en 2013.

Les applications avaient alors été complètement réécrites, dotées d’une nouvelle interface… et avaient perdu au passage bon nombre de fonctions, tout en changeant le format des fichiers. Une partie des utilisateurs fait depuis de la résistance. Mais ils sont prévenus : ces vieilles versions ne fonctionnent pas sous Catalina.

Il faudra donc mettre à jour s’ils veulent pouvoir utiliser le dernier macOS. Même chose pour l’ancienne branche 6.x de GarageBand, voire iPhoto. Pour ce dernier, beaucoup avaient été agacés par son remplaçant, Photos, bien moins loti en fonctions à sa sortie. La situation a depuis beaucoup évolué.

Il existe également une différence entre une application qui n’a pas encore été optimisée pour Catalina et une autre qui ne pourra pas fonctionner à cause d’un code trop ancien. À titre d’exemples, plusieurs éditeurs ont déjà communiqué sur la nécessité d’attendre avant de migrer vers macOS 10.15 : 8sens, Avid ou encore Steinberg buchent sur des mises à jour 64 bits de leurs logiciels et déconseillent la migration pour l’instant.

Même chose pour Logitech, qui devraient fournir d’ici mi-novembre des moutures 64 bits de ses applications pour télécommandes Harmony. D’autres, comme Quark et SketchUp, avertissent que leurs produits ne sont pas encore optimisés officiellement pour Catalina et pourraient ne pas fonctionner correctement. Mais, au moins, ils se lancent. Certains, comme TurtleSoft (GoldenSeal) arrêtent tout simplement les frais.

Apple profite de l’occasion pour faire du ménage dans son système, jetant à la poubelle de vieilles technologies comme QuickTime 7. La société a d’ailleurs une fiche sur le sujet, car ce retrait peut avoir des conséquences sur d’anciens projets iMovie et Final Cut Pro. La version intégrée de Java 6 disparaît également, tout comme de très vieux composants, à l’instar de Carbon HLTB. En théorie, plus aucune application toujours entretenue aujourd’hui ne les exploite.

Vérifier la compatibilité 64 bits avant de se lancer

Il existe plusieurs méthodes pour vérifier l’état de vos applications. Depuis Mojave déjà, vous avez peut-être déjà repéré des applications n’étant « pas optimisées pour votre Mac », dixit le système lui-même. Cet avertissement est apparu avec la cuvée 2018 de macOS, justement pour préparer le terrain.

La méthode est cependant très empirique et vous risquez de laisser passer des éléments plus discrets. On peut donc commencer par se rendre dans les Rapports système (Pomme > À propos de ce Mac), dans la section Anciens logiciels. A priori, si rien n’est présent, vous n’avez rien à craindre. À l’inverse, si des applications y sont listées, il faudra chercher des mises à jour, voire des remplaçantes. Facile à dire, bien plus compliqué quand il s’agit du pilote d'une vieille imprimante.

Pour un résultat plus fiable, des outils comme 32-bitChecker existent (en anglais). En pointant le dossier Applications et en lui demandant de chercher dans les « bundles », il fournira une liste d’applications et composants plus précise.

Apple Arcade ouvre aussi ses portes sur Catalina

Un mot enfin sur le service d'abonnements aux jeux proposé par Apple depuis peu. Arcade est également disponible sur Catalina, avec la même formule et de nombreux titres en commun. Rappelons que l'utilisateur peut payer 4,99 euros par mois pour accéder à l'ensemble de ces jeux.

Arcade, comme sur iOS 13 et iPad OS, dispose de sa propre rubrique dans le Mac App Store. Là aussi, on peut s'inscrire pour un mois d'essai gratuit. Les manettes Xbox One et PlayStation 4 sont prises en charge. Celle de Microsoft a même sa place désormais sur le site de l'Apple Store.

Catalina

Une évolution à marche forcée, mais silencieuse

En dépit de l’envie que peut provoquer un nouveau système, surtout servi gratuitement sur un plateau, on ne saurait que trop recommander aux utilisateurs de se montrer particulièrement prudents cette fois.

Même si la mise à jour d'un OS est attrayante par ses nouveautés, elle n’est jamais anodine. Il faut, au minimum, sauvegarder consciencieusement ses données en prévision d’un éventuel problème. Pour Catalina, il faudra également faire le tour de ses applications, composants et pilotes pour s’assurer qu’aucun ne sera laissé à la porte dans la manœuvre.

Il n’existe pas, contrairement à Windows 10, de mécanisme de désinstallation d’un nouveau système. Des outils comme Time Machine permettent cependant de revenir à un état antérieur.

À moins que vous n’ayez que peu d’applications ou soyez sûrs qu’elles sont récentes et/ou mises à jour, nous vous conseillons d’attendre. Le temps que vous accorderez à la réflexion permettra aux éditeurs de s’adapter (la phase bêta du système fut chaotique) et à Apple de corriger les inévitables défauts de jeunesse, au travers de plusieurs mises à jour salvatrices (10.15.1, 10.15.2, …). Si le rythme de parution des corrections dans iOS 13 est un indice, Apple devrait en diffuser rapidement.

Bien plus que les précédentes versions de macOS, il vaut mieux patienter pour l’instant. D’ailleurs, ceux qui attendaient les dossiers partagés dans iCloud ne les verront pas davantage dans Catalina que dans iOS. Ils sont repoussés « au printemps », sans plus de précisions.

Commentaires (31)

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Et on continue sur le mode: “ton ordi ne t’appartient plus”…. Je ne suis pas prêt de mettre à jour ma version, tiens. Enfin, vu ce que j’utilise mon mac, maintenant…

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Dommage que Sidecar soit aussi exigeant en terme de hardware. L’application Duet, qui fait à peu près la même chose, peut être utilisée avec un Mac Book Air de 2012…

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Qruby a écrit :



Dommage que Sidecar soit aussi exigeant en terme de hardware. L’application Duet, qui fait à peu près la même chose, peut être utilisée avec un Mac Book Air de 2012…





J’attendais cette fonction, malheureusement uniquement compatible avec les iPad ayant la possibilité d’avoir un stylet&nbsp;<img data-src=" />


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Upgrade fait hier. RAS pour le moment.

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eb303 a écrit :



Et on continue sur le mode: “ton ordi ne t’appartient plus”…. Je ne suis pas prêt de mettre à jour ma version, tiens. Enfin, vu ce que j’utilise mon mac, maintenant…







C’est malheureusement la politique d’Apple, fournir de l’ultra-fermé de luxe avec une jolie (et bien foutue à mon goût) interface.



Ça plus le prix indécent des Mac Mini ( 900 € le premier prix qui, hors Mac Os X, ne fait pas mieux qu’un Intel NUC deux fois moins cher à puissance et prestations matérielles équivalentes <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /> ) fait que je ne regrette pas d’avoir laissé tomber Apple il y a de cela 14 ans.


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Donc au lieu de faire trois onglet distinct il te pondent trois soft avec chacun une fenêtre ?

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Suis passé à Catalina et j’ai rencontré des soucis sur :




  • Les jeux Origin en général (le client se lance)

  • Adobe Creative Cloud (le client n’est pas encore compatible, et surtout impossible à réinstaller sur Catalina)

  • OpenTTD (à mettre à jour)



    Remarque sur ma Debian je me suis déjà retrouvé avec de la compatibilité pétée dans certains cas mais souvent il y avait des contournements. Sur Mac ce n’est pas le cas.

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Du coup, si iTunes disparait… On perd la possibilité de faire des sauvegardes locales de son iPhone/iPad (et donc on se retrouve obligé de passer par leur cloud $$$) ?

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Installé sur un mac mini (la dernière version), j’ai perdu mon double écran (l’ecran sur HDMI ne veut plus fonctionner). Celles et ceux qui ont ce type de config, je vous déconseille d’installer pour le moment.

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C’est indiqué dans l’article, le panneau de gestione et tout ce qui va avec a déménagé dans le Finder :)

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Commentaire_supprime a écrit :



C’est malheureusement la politique d’Apple, fournir de l’ultra-fermé de luxe avec une jolie (et bien foutue à mon goût) interface.



Ça plus le prix indécent des Mac Mini ( 900 € le premier prix qui, hors Mac Os X, ne fait pas mieux qu’un Intel NUC deux fois moins cher à puissance et prestations matérielles équivalentes <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /> ) fait que je ne regrette pas d’avoir laissé tomber Apple il y a de cela 14 ans.





Apple (MacOS & iOS) , Google (Android & Chromebook). Microsoft souhaite en prendre le chemin avec le MS-Store et ses applications sous contrôle (Après, vu le bagage existant en applications métier c’est pas gagné).



L’argument officiel c’est la sécurité informatique - malwares, ransomware, mineurs bitcoins…



Pour microsoft ils cherchent aussi à générer un flux d’abonnements (d’abord avec Office365, et dès maintenant c’est annoncé avec Windows) plutôt que des achats ponctuels.

(Les 2 autres ne semblent pas - pour le moment - pas de visées commerciales sur le client final, car ils disposent d’autre sources de revenus).



Il ne reste guère que Linux si l’ont vont, à long terme, développer un soft spécifique sans scrutation par une multinationale américaine. Pour le grand public, il me semble que les raspberry pi sont une bonne piste pour s’initier.


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OB a écrit :



Apple (MacOS & iOS) , Google (Android & Chromebook). Microsoft souhaite en prendre le chemin avec le MS-Store et ses applications sous contrôle (Après, vu le bagage existant en applications métier c’est pas gagné).



L’argument officiel c’est la sécurité informatique - malwares, ransomware, mineurs bitcoins…



Pour microsoft ils cherchent aussi à générer un flux d’abonnements (d’abord avec Office365, et dès maintenant c’est annoncé avec Windows) plutôt que des achats ponctuels.

(Les 2 autres ne semblent pas - pour le moment - pas de visées commerciales sur le client final, car ils disposent d’autre sources de revenus).



Il ne reste guère que Linux si l’ont vont, à long terme, développer un soft spécifique sans scrutation par une multinationale américaine. Pour le grand public, il me semble que les raspberry pi sont une bonne piste pour s’initier.







Je suis sous Linux depuis 2005 après sept années sous Mac OS Classic, entre autres pour ce genre de raisons…



Généralement, quand je retourne sous Win en tant qu’admin pour dépanner des amis, je n’en finis pas de tomber sur des merdes. La dernière étant les logiciels de récupération de photos qui collent des fichiers système au milieu des données. Quand tu veux copier tout cela d’un HDD à un autre, ça fait bien chier de ne pas pouvoir y arriver à cause de ces fichiers de merde qui sont en root.



Problème inconnu sous le manchot, bizarrement…


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Oui et non. Il faut bien évoluer. Sinon, on en serait au MS-DOS et aux 16 bits…

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Bonjour,

Souhaitant aussi passer de Windows 7 à Linux (Windows c’est au boulot, donc version Pro), quelles sont les saveurs les plus agréables à installer ? Il y Ubuntu, souvent plébiscité, mais d’autres moins lourdes me conviendraient pour un usage bureautique, internet, écouter un peu de musiques, lire des vidéos, bref un usage classique. Mais aussi de la programmation Java…

Le plus délicat à maitriser, est certainement les mises à jour du système, je pense. Comme pour Windows.

Merci d’avance.

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ungars a écrit :



Bonjour,

Souhaitant aussi passer de Windows 7 à Linux (Windows c’est au boulot, donc version Pro), quelles sont les saveurs les plus agréables à installer ? Il y Ubuntu, souvent plébiscité, mais d’autres moins lourdes me conviendraient pour un usage bureautique, internet, écouter un peu de musiques, lire des vidéos, bref un usage classique. Mais aussi de la programmation Java…

Le plus délicat à maitriser, est certainement les mises à jour du système, je pense. Comme pour Windows.

Merci d’avance.







Pour les mises à jour, c’est pas le plus compliqué, toutes distros confondues. Tu as des mises à jour automatiques d’une version à une autre pour toutes les distributions ou presque. Et puis, c’est toi qui choisis, tu as l’outil mais il ne démarre jamais tout seul sans te demander ton avis, c’est toi qui choisis de l’activer ou pas.



Ce que je conseille pour ceux qui débarquent sous le manchot, c’est Linux Mint. Je l’utilise au quotidien, et c’est vraiment une distro sans problèmes. De base, tu as tout ce que tu veux en fonctions élémentaires d’un ensemble OS et logiciels. J’ai vérifié à l’instant, le JDK java est dispo sous Mint (c’est celui d’Ubuntu).



À mon avis, l’optimum entre légèreté et fonctionnalité que l’on peut trouver, c’est la version XFCE. Sinon, la version Mate est quasiment aussi légère, à tester sur le terrain.



Un conseil : si tu as une machine qui ne sert pas, fais-toi une idée avec une installation de Mint dessus. Ou essaye en session live à partir d’une clef USB bootable. C’est une étape utile avant de faire le grand saut.


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Commentaire_supprime a écrit :



Ce que je conseille pour ceux qui débarquent sous le manchot, c’est Linux Mint.



C’est ce que je conseille aussi. D’ailleurs, ca serait bien qu’ils mettent à jour LMDE sur la dernière version de Debian (je préfère LMDE parce que je n’aime pas trop le chemin que Ubuntu semble vouloir emprunter, et que Mint sera aussi obligé de suivre, qu’ils le veuillent ou non)…


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ungars a écrit :



Bonjour,

Souhaitant aussi passer de Windows 7 à Linux (Windows c’est au boulot, donc version Pro), quelles sont les saveurs les plus agréables à installer ? Il y Ubuntu, souvent plébiscité, mais d’autres moins lourdes me conviendraient pour un usage bureautique, internet, écouter un peu de musiques, lire des vidéos, bref un usage classique. Mais aussi de la programmation Java…

Le plus délicat à maitriser, est certainement les mises à jour du système, je pense. Comme pour Windows.

Merci d’avance.









Commentaire_supprime a écrit :



Pour les mises à jour, c’est pas le plus compliqué, toutes distros confondues. Tu as des mises à jour automatiques d’une version à une autre pour toutes les distributions ou presque. Et puis, c’est toi qui choisis, tu as l’outil mais il ne démarre jamais tout seul sans te demander ton avis, c’est toi qui choisis de l’activer ou pas.



Ce que je conseille pour ceux qui débarquent sous le manchot, c’est Linux Mint. Je l’utilise au quotidien, et c’est vraiment une distro sans problèmes. De base, tu as tout ce que tu veux en fonctions élémentaires d’un ensemble OS et logiciels. J’ai vérifié à l’instant, le JDK java est dispo sous Mint (c’est celui d’Ubuntu).



À mon avis, l’optimum entre légèreté et fonctionnalité que l’on peut trouver, c’est la version XFCE. Sinon, la version Mate est quasiment aussi légère, à tester sur le terrain.



Un conseil : si tu as une machine qui ne sert pas, fais-toi une idée avec une installation de Mint dessus. Ou essaye en session live à partir d’une clef USB bootable. C’est une étape utile avant de faire le grand saut.









Patch a écrit :



C’est ce que je conseille aussi. D’ailleurs, ca serait bien qu’ils mettent à jour LMDE sur la dernière version de Debian (je préfère LMDE parce que je n’aime pas trop le chemin que Ubuntu semble vouloir emprunter, et que Mint sera aussi obligé de suivre, qu’ils le veuillent ou non)…







Je conseille aussi Linux Mint pour une utilisation complète du PC (il fait tout, et bien), si on recherche l’efficacité avant la présentation.



J’ai pu tester Pop!_OS et je l’ai installé en OS secondaire sur mon PC principal, il est graphiquement plus sympa à utiliser, on se rapproche plus d’une expérience bureau moderne.


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eb303 a écrit :



Et on continue sur le mode: “ton ordi ne t’appartient plus”…. Je ne suis pas prêt de mettre à jour ma version, tiens. Enfin, vu ce que j’utilise mon mac, maintenant…



Je ne suis pas du tout pro-pomme mais à quoi fais-tu référence ?



System Integrity Protection :

c’est l’équivalent de la partition / en lecture seule sous linux (ça a toujours existé ?), la protection du système sous windows qui restore automatiquement certains fichiers de C:\windows\ (ça date de XP à la base pour limiter le piratage).

Contrairement à Windows c’est désactivable, a priori si tu veux modifier un fichier système, il est préférable d’avoir un garde-fou nécessitant une ligne de commande. (t’as jamais dû supprimer io.sys ;) )



La fin du support des vielles applis 32bits:

C’est également un passage obligé pour tous les OS :




  • Ubuntu a communiqué là-dessus,

  • MacOS y passe dans la douleur

  • pour Windows je n’ai pas l’impression qu’il y’ai une quelconque préparation (au boulot on a office 365 32bits !? Je ne conçois même pas comment un gars chez MS a pu se dire que ça serait une bonne idée de le compiler en 32bits, et encore moins le choix de l’admin sys, qui entre 32b et 64b, c’est dit que 32b serait une bonne idée).

    Les applications étant codées avec les pieds la limite de RAM va devenir un frein naturel au 32b.






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Il me semble qu’Office s’installe en 64bits par défaut ou s’est bientôt le cas cette année.

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fofo9012 a écrit :



Je ne suis pas du tout pro-pomme mais à quoi fais-tu référence ?



System Integrity Protection :





A ça.





fofo9012 a écrit :



c’est l’équivalent de la partition / en lecture seule sous linux (ça a toujours existé ?)





La partition / n’est pas “en lecture seule” sous Linux, c’est juste que la quasi-totalité des fichiers appartient à root, et donc qu’un utilisateur lambda ne peut rien faire dedans. Par contre, un coup de sudo et tu y fais bien ce que tu veux. Sur Mac, c’est une autre dimension: pour désactiver la SIP, il faut booter sur la partition de restauration, lancer une commande spécifique, rebooter, et faire tout ça dans l’ordre inverse quand tu as fini. Si une appli a effectivement besoin d’installer quelque chose dans les fichiers système - je pense typiquement à celles qui ont besoin d’installer un module du noyau, il y en a -, l’utilisateur va être obligé de faire tout ça pour l’installer? C’est juste <img data-src=" />

Et sinon, le “durcissement” des contrôles de GateKeeper est aussi particulièrement malvenu, étant donné qu’aujourd’hui, c’est déjà hyper-pénible. Si tu installes une appli ne venant pas du Mac App Store donc que tu as téléchargée toi-même, GateKeeper t’emm*rde déjà presque à chaque fois à bloquer le premier lancement de l’appli. Il faut aller dans les préférences système pour débloquer le bousin pour chaque appli, avec passage en administrateur à chaque fois et demandes de confirmation systématiques.

Alors oui, au final, tu peux faire ce que tu veux. mais franchement, il faut vraiment le vouloir. Et aussi savoir comment faire, parce que tu n’as aucune aide sur rien. Alors je veux bien que le système soit neuneu-proof, mais au bout d’un moment, il faut avoir un moyen de lui dire “ta g…, je sais ce que je fais” (ça s’appelle ‘sudo’ sous Linux <img data-src=" />). Et sous macOS, il n’y en a pas.


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eb303 a écrit :



Et sinon, le “durcissement” des contrôles de GateKeeper est aussi particulièrement malvenu, étant donné qu’aujourd’hui, c’est déjà hyper-pénible. Si tu installes une appli ne venant pas du Mac App Store donc que tu as téléchargée toi-même, GateKeeper t’emm*rde déjà presque à chaque fois à bloquer le premier lancement de l’appli. Il faut aller dans les préférences système pour débloquer le bousin pour chaque appli, avec passage en administrateur à chaque fois et demandes de confirmation systématiques.





Uniquement si l’app en question n’a pas de certificat valide&nbsp;


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Quelle bonne idée d’avoir donné le même nom à l’OS qu’aux fichiers tomcat <img data-src=" />

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Office est proposé en 32 bits car certaines extensions/modules ne savent travailler qu’en 32 bits.

Et aussi que le 64 bits n’apporte que des améliorations à la marge.

MS a très longtemps conseillé le 32 bits:

Pour la version 2013:docs.microsoft.com Microsoft

Pour la version 2016 c’est le 32 bits qui est proposé par défaut.

Il semble que MS propose le 64 bits par défaut que sur la dernière version:

https://support.office.com/fr-fr/article/Choisir-entre-les-versions-64-bits-et-3…

https://arkham46.developpez.com/articles/office/vba64bits/#LI-A

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Pourquoi passer sous linux ? Un win 7 fait tout ce qu’il faut. On trouve tout en version portable que ce soit sur portable apps ou liberkey. Rien à installer dans le système. Libre office, vlc ou autre, netbeans ou Eclipse, java extrait dans un répertoire dédié et juste un java_home a positionner. Dans le système, je n’ai que les jeux, pas le choix hélas, avec des tonnes de libs redistribuable et les softs de retouche photo.

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Soriatane a écrit :



Office est proposé en 32 bits car certaines extensions/modules ne savent travailler qu’en 32 bits.

Et aussi que le 64 bits n’apporte que des améliorations à la marge.



C’est ce genre d’idée reçu qui fait que nos admins nous installent du 32b :

Quelle extension est uniquement 32bit ? j’ai toujours vu le double choix au moment du téléchargement (notamment sur les pilotes ODBC).

Récemment on ne trouve certain ODBC qu’en 64b (SAP ne propose plus que le pilote HANA 64b)

64bits est absolument nécessaire avec Excel, dès que tu manipules un peu de volume la RAM explose, va faire un recherchev() dans 100k lignes avec Excel 32b. Certains fichiers volumineux ne s’ouvrent même pas sous Excel 32b.



De plus Office ne profite pas du multithread, si tu fais fichier Ouvrir le fichier excel s’ouvre dans le thread en cours et partage la limite mémoire avec les autres feuilles ouvertes.


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yvan a écrit :



Quelle bonne idée d’avoir donné le même nom à l’OS qu’aux fichiers tomcat <img data-src=" />





Quelle drôle idée de parler de Tomcat en 2019 <img data-src=" />


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eb303 a écrit :



La partition / n’est pas “en lecture seule” sous Linux, c’est juste que la quasi-totalité des fichiers appartient à root, et donc qu’un utilisateur lambda ne peut rien faire dedans. Par contre, un coup de sudo et tu y fais bien ce que tu veux.





Ça dépend des distributions, google “mount -o remount rw /” pour voir, les partitions / en lecture seule ne posent pas de pb.

C’est le principe du rootage d’un téléphone: / en lecture seule tu n’es quasi pas limité, le rooter (remonter en rW /) n’est utile que pour modifier le comportement du tel (usurper une adresse MAC ou changer d’OS).

Installer un module de noyau est la pire chose en termes de sécurité, c’est plutôt normal d’avoir une manip un peu lourde à effectuer. (Surtout sur un OS pas orienté bidouille)



Enfin si t’es un bidouilleur rien ne t’empêche de désactiver complètement le SIP, c’est l’équivalent de monter sa partition en RW sous linux et d’activer sudo sous ton user (ou désactiver l’UAC dans windows, ou rooter son téléphone) : le garde fou n’est plus là la moindre petite faille ouvrira un accès root…


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spidermoon a écrit :



Pourquoi passer sous linux ? Un win 7 fait tout ce qu’il faut. On trouve tout en version portable que ce soit sur portable apps ou liberkey. Rien à installer dans le système. Libre office, vlc ou autre, netbeans ou Eclipse, java extrait dans un répertoire dédié et juste un java_home a positionner. Dans le système, je n’ai que les jeux, pas le choix hélas, avec des tonnes de libs redistribuable et les softs de retouche photo.



Pquoi passer sous Linux? Une excellent raison : à partir de janvier, les nouvelles failles découvertes seront toutes 0-day, puisque non corrigées.


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eb303 a écrit :



La partition / n’est pas “en lecture seule” sous Linux, c’est juste que la quasi-totalité des fichiers appartient à root, et donc qu’un utilisateur lambda ne peut rien faire dedans.







Pour le moment, oui, mais des distributions comme Fedora (et son projet Silverblue) commencent à travailler sur des versions immuables. Et les avantages avancés sont finalement les mêmes que chez Apple : meilleure résilience contre les dommages accidentels (mise à jour foireuse, mauvaises manipulations de l’utilisateur…) ou les malwares.



Fedora Magazine a également publié un article sur le sujet.



On se retrouvera donc avec un système immuable, qui fera tourner des applications sandboxées dans des Flatpak. Meilleure sécurité par défaut et possibilité de définir des droits plus fins (quelle application a droit d’accéder à tel périphérique, à la géolocalisation, aux contacts…). C’est commun sur mobile, mais Linux était clairement à la traîne sur le sujet.


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Okki a écrit :



On se retrouvera donc avec un système immuable, qui fera tourner des applications sandboxées dans des Flatpak. Meilleure sécurité par défaut et possibilité de définir des droits plus fins (quelle application a droit d’accéder à tel périphérique, à la géolocalisation, aux contacts…). C’est commun sur mobile, mais Linux était clairement à la traîne sur le sujet.





Et bien espérons que d’autres distributions auront encore confiance en leurs utilisateurs et les laisseront faire ce qu’ils veulent sur leur machine (moyennant un passage en root, comme aujourd’hui, bien sûr). Parce que pour moi, Linux n’est pas “à la traîne”, il fait ce qu’il faut. C’est l’utilisateur qui est censé être responsable de sa machine, pas le concepteur de l’OS. S’il y en a qui préfèrent avoir un système neuneu-proof sur lequel ils ne peuvent rien faire, ça me va, mais ce n’est pas mon cas, donc j’espère bien qu’on ne va pas me l’imposer.


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eb303 a écrit :



donc j’espère bien qu’on ne va pas me l’imposer.







On ne pourra jamais rien imposer sous Linux. De part sa liberté et la multitude de distributions qui en découle, il y en aura toujours une pour te convenir. Par contre, ça imposera peut être d’en changer, et ça ne sera peut être plus une distribution majeure.



Mais bon, il y en a encore pour des années avant que certaines ne se mettent à adopter éventuellement ces changements.


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