Une mission sur les « technologies quantiques » pour la députée Forteza
Le 08 avril 2019 à 08h57
1 min
Droit
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« Après l’intelligence artificielle, les technologies quantiques. La France et l’Europe se doivent d’être à la pointe des nouvelles frontières technologiques » explique Cédric O, le nouveau secrétaire d’État au Numérique.
Au travers d’un décret paru samedi 6 avril au Journal officiel, le gouvernement a ainsi confié à la députée Paula Forteza (LREM) une « mission temporaire ayant pour objet les technologies quantiques ».
Sur Twitter, celle qui fut rapporteure du projet de loi sur le RGPD détaille : « Pouvons-nous démultiplier nos capacités de calcul ? Nos protocoles de chiffrement seront-ils tous rendus obsolètes du jour au lendemain ? Les technos quantiques sont-elles le futur de l’informatique ? Me voilà en mission pour projeter la France dans cette nouvelle révolution ! »
Aucune précision quant au calendrier de cette mission n’a pour l’instant été présentée.
Le 08 avril 2019 à 08h57
Commentaires (34)
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Abonnez-vousLe 08/04/2019 à 08h32
hein ?
Le 08/04/2019 à 08h34
En Europe on lance des missions temporaires. En Chine ils lancent des satellites…
Le 08/04/2019 à 09h12
Heu… ça fait cinquante ans que l’Europe lance des satellites.
Le 08/04/2019 à 09h27
Le 08/04/2019 à 09h45
Les algorithmes de chiffrement post-quantiques sont déjà dans les cartons, de mémoire il y a 2⁄3 années Google avait commencé à tester quelque chose . Je ne m’inquiète pas particulièrement de l’arrivée des ordinateurs quantiques qu’on a le temps de voir venir.
Le 08/04/2019 à 10h02
“Aucune précision quant au calendrier de cette mission n’a pour l’instant été présentée.”
Dans l’article de loi, il est marqué que c’est maximum 6 mois
Le 08/04/2019 à 10h06
La seule chose qu’a apporté ce test est une transmission longue distance “sans fil”.
A savoir qu’il a été fait avec des bases au Tibet à haute altitude.
C’est très important parce que ce qui pose problème dans la liaison quantique, c’est l’atmosphère et les perturbation qu’elle produit.
Et au cas ou tu l’aurais raté, l’Europe à déjà investi dans ces technos et l’utilise déjà de façon commerciale (mais filaire) pour des transmissions bancaires.
Le 08/04/2019 à 10h46
Personnellement je n’ai pas le même angle de vue. On peut facilement parier que les ordinateurs quantiques ne seront pas accessibles au commun des mortels en même temps que les grandes entreprises et les États (voire que ces derniers feront pression pour les garder pour eux le plus longtemps possible)
Cela veut dire que n’importe quel acteur assez gros pourra décrypter des algorithmes non quantiques, mais que le citoyen lambda n’aura pas le moyen d’utiliser du chiffrement quantique, vu qu’il n’aura pas d’ordinateur quantique…
Du coup ça m’inquiète au contraire quelque peu. Après, peut-être que je me trompe…
Le 08/04/2019 à 11h07
2 points :
-il est possible d’avoir des algos de chiffrements non quantiques qui ne peuvent pas être cassés par un ordinateur quantique.
Le 08/04/2019 à 11h08
Le 08/04/2019 à 12h28
Le 08/04/2019 à 12h48
Le 08/04/2019 à 13h06
c’est sur que geuler dehors avec un gillet jaune ca fait avancer les choses, trop facile de bébusquer les melchanchonistes sur internet, ils sont jamais content lol
Le 08/04/2019 à 13h25
Sauf qu’il n’est pas opportun de mettre des répéteurs sur une liaison quantique. C’est même tout le but d’une liaison quantique, c’est de garantir que l’information émise (un photon…) n’a pas été interceptée et réémise entre l’émetteur et de destinataire final…
Le 08/04/2019 à 13h37
Le 08/04/2019 à 14h15
Sur Twitter, celle qui fut rapporteuse du projet de loi sur le RGPD détaille : « … Nos protocoles de chiffrement seront-ils tous rendus obsolètes du jour au lendemain ?…»
Bah, s’pas grave. Il nous suffira de les protéger avec du matériel américain, sur des serveurs aux USA. " />
Le 08/04/2019 à 14h17
Je pense que la commission copie privée devrait s’y pencher, il va falloir penser à les taxer, ces fameux ordinateurs quantiques " />
Le 08/04/2019 à 14h26
Ouais Ouais (*) Il faut quand-même faire confiance au satellite. Un satellite chinois " />
(*) => je sors []
Le 08/04/2019 à 14h29
On enregistre des cantiques sur des ordinateurs ? Vite, prévenez la SACEM qu’ils déterminent les dommages et intérêts à verser aux moines (plus leur commission).
Le 08/04/2019 à 15h09
Le 08/04/2019 à 15h18
Ben, le satellite est un man-in-the-middle. Il peut être compromis. et exposer les échanges de clés, il faut donc être certain qu’il n’y a aucune fuite, sinon ça sert à rien.
La plupart des pays interdisent les routeurs chinois (Huawai, prononcé “ouais ouais”) dans leur coeur de réseau, c’est pas pour ajouter un mouchard de même origine sur une voie de communication encore plus sensible.
Le 08/04/2019 à 15h25
Me voilà en mission pour projeter la France dans cette nouvelle révolution !
Ça va les chevilles? Sachant que ce n’est pas elle qui va faire le travail à la place des chercheurs dans ce domaine, elle se ridiculise " />
Le 08/04/2019 à 16h22
#MinitelQuantique.
Et ce n’est pas un troll en plus, la technologie du videotex en France à l’époque était quand même bien fichue, et l’informatique pour tous jetait des belles bases (qui sont pas allées très loin…). Rien de tel depuis 30 ans…
On a vraiment besoin en France de grands projets technologiques, ça fait du travail et ça fait du prestige ☺
Le 08/04/2019 à 17h24
Le 08/04/2019 à 17h28
Le 08/04/2019 à 18h09
Le 08/04/2019 à 18h27
Les projets dont je parle n’ont pas été financés par une guerre… Mais à l’époque, il n’y avait que France Télécom, qui était public, avec des obligations vis-à-vis du public c’est vrai…
Le 08/04/2019 à 18h43
Le 08/04/2019 à 20h27
Le 08/04/2019 à 20h30
Le 09/04/2019 à 06h59
Et combien de plans calcul ont pourrait financer avec les impôts « optimisés » par les niches fiscales outre-mer, Malraux, investissement immobilier, CNC… ?
Combien le Japon et les États-Unis auraient pu investir si LVMH payait ses impôts au Japon et aux États-Unis au lieu d’en France ?
Lancer des projets, l’État (et les collectivités territoriales) sait toujours faire. Toujours. Et vu que le budget n’est pas à l’équilibre avec les impôts actuels, ce n’est pas en rajouter qui va changer grand’chose : les dépenses vont augmenter.
edit : et les géants américains ne sont pas du tout les seuls à pratiquer l’évasion fiscale. D’ailleurs, il magouillent à peu près aussi bien que les autres grosses entreprises : BFM TV
Le 09/04/2019 à 07h37
Dans l’ensemble, je suis d’accord, sauf sur un point : la France ne sait pas lancer de projet, au sens qu’un projet doit être un projet national, où chacun se sent impliqué, c’est tout au plus si on sait lancer des missions et faire des rapports de 1000 pages qui nous coûtent une fortune. C’est pas comme ça qu’on a fait le TGV par exemple…
Le 09/04/2019 à 08h29
Oui, je suis d’accord, ce que je voulais dire c’est que prendre la décision de lancer une projet, même mal ficelé et mal dirigé sans savoir vers où on avance, ça est toujours facile.
Par contre lancer un vrai projet en sachant où on va et de quelles ressources on dispose est extrêmement difficile, surtout de nos jours.
Le 08/04/2019 à 08h18
Pour ce qui est de brasser du vent à missionner pendant que d’autres financent depuis des lustres, l’État fromager ressemble à un train sans locomotive pour lequel un cadre de la direction est chargé de retrouver le mode d’emploi qui servira au final à repeindre les wagons.
Autant dire que les propositions, dont les résultats qui ne seront jamais évalués, vont (encore) être du saupoudrage inutile qui fera vivoter 2 ou 3 labos publics pour quelques années supplémentaires et donnera l’illusion qu’on a fait quelque chose.