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Cartes SD et microSD : perdus dans la jungle des sigles ? On vous explique tout

Qu'est-ce qu'une SDXC UHS-III A2 C10 U3 V60 ?

Cartes SD et microSD : perdus dans la jungle des sigles ? On vous explique tout

Le 22 mai 2020 à 13h30

Si les cartes SD et microSD sont largement répandues dans les appareils photo, smartphones et autres micro PC, il n'est pas toujours facile de s'y retrouver au moment d'en choisir une. Pour vous aider à y voir plus clair, voici un tour d'horizon des formats, interfaces (High Speed, UHS, Express...) et autres classes de vitesses ou performances (A, C, U et V).

Le format SD – Secure Digital – et la SD Association (SDA) en charge de son développement ont été créés au tout début de l'année 2000 par trois fabricants : Panasonic, SanDisk et Toshiba. Les premiers exemplaires étaient annoncés dans les mois suivant, avec des capacités de 32 et 64 Mo.

L'objectif était alors de proposer du stockage dans un format compact : 24 x 31 x 2,1 mm, pour environ deux grammes. Il existe également des Thin SD de 1,4 mm d'épaisseur, mais elles sont relativement rares. En 2003, les miniSD arrivaient, se limitant à 21,5 x 24 x 1,4 mm. Un format rapidement mis de côté au profit des microSD : 15 x 11 x 1 mm (environ 0,5 g).

Aujourd'hui encore, les cartes SD et microSD coexistent : les premières généralement dans les appareils photo ou via un port présent dans certains PC, les secondes dans les terminaux mobiles et autres microPC où l'espace occupé est un élément critique. Dans tous les cas, il existe des adaptateurs SD/miniSD/microSD. Peu onéreux, ils ne modifient que le câblage interne pour l'adapter au format, sans autre composant.

Mais aujourd'hui encore, le choix d'une carte (micro)SD est relativement complexe. Elles sont accompagnées de différents logos, normes, interfaces, chacun avec sa signification et ses applications. Nous avons donc souhaité vous simplifier les choses.

Carte SD

SD, SDHC, SDXC et SDUC : jusqu'à 128 To de stockage

Quel que soit le format des cartes (SD ou microSD), il existe quatre normes qui dépendent de la capacité de stockage : 

  • SD : jusqu'à 2 Go
  • SDHC : jusqu'à 32 Go
  • SDXC : jusqu'à 2 To
  • SDUC : jusqu'à 128 To

Les plus anciens se souviendront certainement qu'il existait des cartes SD de 4 Go. Parfois identifiées sous l'appellation « SD v1.1 », elles n'avaient rien d'officiel, même si les appareils compatibles cartes SD les acceptaient généralement.

Pour fonctionner correctement, une carte SDHC/XC/UC doit être installée dans un lecteur supportant au moins le même format. Une carte SDXC ne marchera par exemple pas dans un lecteur SDHC. Par contre, la rétrocompatibilité est assurée : un lecteur SDXC lira sans problème une carte SD ou SDHC. 

Notez que la SD Association recommande le formatage exFAT depuis le SDXC (contre FAT12/16/32 précédemment). Un système de fichiers conçu spécialement par Microsoft pour la mémoire flash amovible. Il nécessite une licence spécifique, mais peut être exploité sous la plupart des distributions Linux (via FUSE) et macOS. 

Des alternatives existent cependant. Samsung a par exemple travaillé sur un projet open source, intégré au noyau Linux courant 2012 : F2FS. Le projet est toujours maintenu

carte SD microSD
Autopsie d'un adaptateur microSD vers SD - Crédits : Sébastien Gavois

Six interfaces, jusqu’ à près de 4 Go/s en PCIe 4.0 2x

Viennent ensuite les interfaces, exploitables par les cartes (micro)SD et les lecteurs. Il en existe six, avec des débits allant de 12,5 à 3 938 Mo/s avec la dernière norme SD 8.0 : 

  • Default Speed : jusqu'à 12,5 Mo/s
  • High Speed : jusqu'à 25 Mo/s
  • UHS-I : jusqu'à 104 Mo/s
  • UHS-II : jusqu'à 312 Mo/s
  • UHS-III : jusqu'à 624 Mo/s
  • SD Express : jusqu'à 3 938 Mo/s

Les évolutions se font faites au fil des années. La Default Speed était utilisée au lancement de la norme SD 1.01 en 2000, alors qu'il a fallu attendre 2004 et la version 1.10 pour la High Speed jusqu'à 25 Mo/s. L'Ultra High Speed (UHS-I) est arrivée en 2010 (avec la norme 3.10), suivie par l'UHS-II en 2011 (4.0.0) et l'UHS-III (6.00) en 2017.

Il faudra attendre l’arrivée du SD Express avec la version 7.0 de la norme publiée mi-2018 pour passer aux PCIe 3.0 et NVMe 1.3, avec un débit maximum de 985 Mo/s. Seules les cartes SD étaient alors concernées. En février 2019 la situation a changée avec la SD 7.1 permettant aux cartes microSD de profiter aussi d’une ligne PCIe, avec des débits pouvant atteindre 985 Mo/s.

Norme SD 8.0 : une ou deux lignes PCIe 4.0 et NVMe 1.4

En mai, la norme SD 8.0 est annoncée par la SD Association. Elle permet de profiter de la bande passante doublée du PCIe 4.0 et du NVMe 1.4 au passage. Mais ce n’est pas le seul changement : les cartes peuvent désormais gérer jusqu’à deux lignes PCIe 3.0 ou 4.0, permettant là encore de doubler les débits ; soit une multiplication par quatre en combinant PCIe 4.0 et deux lignes. 

Pour le moment, seules les cartes au format SD peuvent en profiter… en attendant une hypothétique version 8.1 pour les cartes microSD ? 

Quoi qu’il en soit, plusieurs configurations SD Express sont ainsi possibles, avec les débits suivants : 

  • 1 ligne PCIe 3.0 : 985 Mo/s (hérité de la norme SD 7.0)
  • 2 lignes PCIe 3.0 ou 1 ligne PCIe 4.0 : 1 969 Mo/s dans les deux cas
  • 2 lignes PCIe 4.0 : 3 938 Mo/s

Et voilà une troisième rangée de broches…

La SD Association explique que « les cartes SD Express offrant une architecture PCIe 4.0 x1 utilisent le même format que celui défini pour les cartes SD 7.0 avec une deuxième rangée de broches pour réaliser des vitesses de transfert allant jusqu’à 2 Go/s ». Par contre, les cartes « prenant en charge deux voies PCIe (3.0 x2 ou 4.0 x2) comportent trois rangées de broches ».

Cette troisième rangée est une copie conforme de la seconde, ce qui est logique puisque chaque rangée correspond à une ligne PCIe (3.0 ou 4.0).

SD Express 8.0
Une carte SD Express avec une ligne PCIe (3.0 ou 4.0) à gauche, une autre avec deux lignes à droite

Il est donc possible de différencier une carte SD Express exploitant une ou deux lignes PCIe en regardant son dos, mais la SD Association ne propose aucun logo à afficher sur l’avant des cartes ou sur les boites. Quelques soit le nombre de ligne et la version du PCIe, elle sont simplement identifiées SD Express HC, SD Express XC et SD Express UC en fonction de leurs capacités. Difficile dans ces conditions pour le consommateur de s’y retrouver. 

La SD Association renvoie cette responsabilité au bon vouloir des constructeurs… qui sont évidemment bien connu – ou pas – pour jouer le jeu dans ce genre de situation  : « il est fortement recommandé que les fabricants de cartes et de lecteurs indiquent à leurs clients les capacités des produits, c'est-à-dire la génération du PCIe (3.0 ou 4.0) et le nombre de lignes prises en charge, sur les manuels d'utilisation et les emballages ».

Elle précise qu’ils peuvent aussi afficher le débit maximum… oubliant au passage qu’une carte « jusqu’à 2 Gb/s » peut aussi bien être en PCIe 3.0 x2 qu’en PCIe 4.0 x1. Selon la SD Association, de telles précautions « élimineraient les risques de confusion chez les consommateurs  ». On aurait largement préféré qu’elle oblige ses partenaires à indiquer clairement la version du PCIe et le nombre de lignes supportées.

SD Express 8.0

La rétrocompatibilité reste de mise… avec certaines limitations

Comme avec l’USB et le Wi-Fi (entre autres) L’arrivée de nouvelles normes ne coupe pas les ponts avec les anciennes versions. Un lecteur UHS-III permettra de lire le contenu d'une carte High Speed ou UHS-I, tandis qu'une carte UHS-II fonctionnera dans un lecteur UHS-I. Dans tous les cas, l'interface la plus rapide disponible, aussi bien sur le lecteur que la carte, sera utilisée pour les transferts.

Dans le cas du SD Express, une carte mémoire en PCIe 4.0 x2 dans un lecteur PCIe 3.0 x1 ne dépassera pas 985 Mo/s, contre 1 969 Mo/s si le lecteur est en PCIe 3.0 x2 ou 4.0 x1. Par contre, avec un lecteur SD Express PCIe 4.0 x1 et une carte PCIe 3.0 x2, la bande passante sera limitée à 985 Mo/s, alors que les deux sont théoriquement capables de tenir jusqu’à 2 Gb/s chacun de leur côté. On voit ici la limite de la recommandation de la SD Association d’afficher le débit seulement.

Il existe une autre exception avec l'interface SD Express (en PCIe 3.0/4.0 avec 1 ou 2 lignes) : elle ne prend en charge que l'UHS-I maximum pour la rétrocompatibilité (et pas l'UHS-II ou UHS-III). Une carte UHS-III dans un lecteur SD Express sera donc limitée à l'UHS-I et ne dépassera ainsi pas les 104 Mo/s maximum.

L'explication réside dans l'agencement des broches sur les cartes mémoire. Avec l'UHS-II/III, une seconde rangée de connecteurs est apparue sous la principale (voir ci-dessous). Elle est utilisée différemment pour le SD Express (que ce soit avec une ou deux lignes), ne laissant plus que les connecteurs originaux (ceux du haut) pour assurer la rétrocompatibilité. 

L’ensemble de ces informations est regroupé dans le tableau ci-dessous :

SD Express 8.0

Onze classes de vitesse, de 2 à 90 Mo/s en écriture

Définir des débits maximums théoriques pour une interface est une chose, pointer les performances réelles d'une carte mémoire en est une autre. Une information cruciale pour des usages spécifiques, comme dans le domaine de la photo/vidéo, où lorsque ces cartes sont utilisées pour stocker des applications ou un système entier.

C'est dans cette optique que les classes ont été introduites à partir de 2006. Mais elles sont complexes à comprendre puisqu'au nombre de onze, réparties en trois catégories. De plus, elles ne concernent que les débits séquentiels en écriture et ne donnent aucune indication sur les performances en lecture.

Autre problème, leur dénomination peut être source de confusion puisque les classes U1/U3 signifient « UHS Speed Class 1/3 », reprenant le nom de l'interface UHS. Il n'y d'ailleurs a pas de classe U2, dommage pour les amateurs du groupe.

  • C2 (Class 2) : au moins 2 Mo/s en écriture
  • C4 (Class 4) : au moins 4 Mo/s en écriture
  • C6 (Class 6) : au moins 6 Mo/s en écriture
  • C10 (Class 10) : au moins 10 Mo/s en écriture
  • U1 (UHS Speed Class 1) : au moins 10 Mo/s en écriture
  • U3 (UHS Speed Class 3) : au moins 30 Mo/s en écriture
  • V6 (Video Speed Class 6) : au moins 6 Mo/s en écriture
  • V10 (Video Speed Class 10) : au moins 10 Mo/s en écriture
  • V30 (Video Speed Class 30) : au moins 30 Mo/s en écriture
  • V60 (Video Speed Class 60) : au moins 60 Mo/s en écriture
  • V90 (Video Speed Class 90) : au moins 90 Mo/s en écriture

Notez que les classes C10, U1 et V10 ont toutes les trois la même limite inférieure de 10 Mo/s en écriture ; elles sont donc identiques. Il en est de même pour C6 et V6, ainsi que U3 et V30. 

Les Video Speed Class sont, comme leur nom l'indique, spécialement pensées pour la vidéo... mais ne permettent pas de savoir facilement de quoi il retourne. La SD Association recommande en effet :

  • V6 à V30 pour filmer en HD ou Full HD
  • V6 à V60 pour passer en 4K UHD
  • V60 ou V90 pour de la 8K

On a tout de même vu des numérotations plus intuitives et précises.

Il s'agit là des grandes lignes des différentes interfaces et indices de performance, mais certaines restrictions existent. Les cartes SD Default Speed ne peuvent ainsi être qu'en C2 à C6, les High Speed en C2 à C10 et V6 à V10, tandis que les UHS-I ajoutent U1, U3 et V30. En UHS-II et UHS-II, C2 disparait pour laisse place à V60 et V90.

En complément, les fabricants précisent généralement sur leurs cartes moyen/haut de gamme les débits qu'elles sont capables de tenir selon leurs tests. Selon l'appareil utilisé, il peut être intéressant d'opter pour une certification minimum afin de s'assurer que les performances seront au rendez-vous.

Par exemple, un appareil photo ou une caméra pourrait ne pas pouvoir enregistrer en rafales ou des vidéos en pleine résolution si la carte mémoire est trop lente pour écrire les informations. Dans ce genre de cas, le débit séquentiel en écriture est le plus important à regarder. Ce ne sera pas forcément le cas pour le stockage de l'OS d'un micro PC. 

SD Association SD Association

Des Performance Class A1 et A2 peu ambitieuses

En 2016, la SD Association s'est donc enfin décidée à proposer des indices pour la lecture en plus de l'écriture, mais uniquement pour les performances applicatives. On trouve deux classes de performances applicatives, la plus récente datant de 2017 :

  • A1 : 1 500 IOPS en lecture, 500 IOPS en écriture et au moins 10 Mo/s en écriture
  • A2 : 4 000 IOPS en lecture, 2 000 IOPS en écriture et au moins 10 Mo/s en écriture

Ces classes A1 et A2 sont symptomatiques du manque d'ambition de la SD Association, tant les débits sont faibles. Proposer seulement un maximum de quelques milliers d'IOPS et 10 Mo/s ne permet pas vraiment de départager des cartes mémoire capables pour certaines d'approcher les 300 Mo/s en lecture et en écriture, dommage.

Ce problème ne touche d'ailleurs pas que les classes A1 et A2 : dans toutes celles proposées, pas une seule ne va au-delà de 90 Mo/s en écriture. Pas question de résultats hors de débits séquentiels, alors que l'information est importante pour certains usages. C'est aussi l'un des points faibles des cartes mémoire (voir ce test). 

SD Association

LVS : une question de tension

Depuis leur lancement en 2000, les cartes SD fonctionnent à 3,3 volts. En 2017, la SD Association a annoncé le Low Voltage Signaling (LVS) à 1,8 volt. Il existe quatre types de cartes, moins gourmandes en énergie, mais aussi parfois moins rapides : 

  • LV50 : interface UHS-I, jusqu'à 50 Mo/s
  • LV104 : interface UHS-I, jusqu'à 104 Mo/s
  • LV156 : interface UHS-II, jusqu'à 156 Mo/s
  • LV624 : interface UHS-III, jusqu'à 624 Mo/s

Les cartes LVS sont compatibles avec les lecteurs LVS et ceux en 3,3 volts. Mais les lecteurs LVS ne prennent en charge que les cartes LVS... à une exception près : « les cartes UHS-II classiques peuvent également fonctionner si un mode UHS-II est disponible par l'hôte et choisi par l'utilisateur ».

La SD Association rappelle en effet qu'une tension de 1,8 volt avait déjà été introduite avec l'UHS-I en 2010, mais l'initialisation demandait toujours une tension de 3,3 volts. En 2011, ce n'était plus le cas avec l'UHS-II (de plus amples informations sont disponibles dans ce document). Il n'existait par contre pas de norme spécifique pour des cartes mémoire à 1,8 volt. Un manque qu'est venu combler LVS.

SD Association LVS

SD NFC, SmartSD, (i)SDIO, etc.

Les cartes SD proposent des fonctionnalités parfois méconnues et sous exploitées. La SD Association a par exemple annoncé la SD NFC en 2013 : « cette interface permet aux cartes microSD de contenir des applications sans contact utilisant les capacités du contrôleur NFC intégré dans l'hôte ». Elle peut utiliser une interface Default Speed ou UHS-II. De plus amples informations sont disponibles par ici.

Citons également les SmartSD, au format microSD elles aussi. Elles intègrent un élément sécurisé pouvant servir à de l'authentification, du stockage chiffré, du paiement sans contact, etc. « La carte mémoire SmartSD remplit la même fonction qu'une carte à puce, authentifiant et sécurisant les informations d'identification de l'utilisateur », explique la SD Association. Les SmartSD sont une des possibilités offertes par l'ASSD (Advanced Security SD), des technologies permettant de sécuriser les cartes SD.

Le SDIO (composé de SD et IO pour Input/Output ou entrée/sortie) permet pour sa part d'utiliser un emplacement SD pour d'autres périphériques comme un GPS, un modem Bluetooth ou un récepteur radio, à condition que l'hôte soit compatible. Avantage de cette solution selon la SD Association, une carte SDIO est « utilisable sans installer de pilote spécial ».

Cartes mémoire SDCarte SD Wireless LAN

En 2013, nous avons eu droit à une évolution avec l'Intelligent SDIO (ou iSDIO). Cette fois-ci, la SD Association a combiné les deux mondes : stockage et SDIO. La carte microSD dispose donc d'un espace de stockage interne (comme un modèle classique), avec un module supplémentaire exploitant SDIO. Les détails techniques sont disponibles par là.

Exemple de carte exploitant la norme iSDIO, la Wireless LAN SD Card. Comme son nom l'indique, elle propose du Wi-Fi 4 (802.11n) avec du stockage et peut ainsi se connecter à un réseau sans fil pour transférer des photos sur un serveur. L'annonce de la norme iSDIO avait d'ailleurs provoqué la colère d'Eye-Fi, qui vendait déjà depuis un moment des cartes SD avec du Wi-Fi. Le fabricant a accusé la SD Association de violer ses brevets

La SD Association a également lancé TransferJet SD, lui aussi basé sur iSDIO. Cette technologie permet de transférer rapidement des données entre deux terminaux très proches l'un de l'autre (quelques centimètres). De plus, une carte mémoire TransfertJet SD peut être montée sur un autre terminal (disposant d'un récepteur compatible) comme un stockage SCSI. Il y a quelques années, Toshiba avait ainsi annoncé ses cartes TransferJet J301.

Cartes SD

Mise à jour du 22 mai 2020 :

Article modifié suite à l'annonce de la version 8.0 de la norme SD.

Commentaires (31)

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Merci ! C’est super complet et je comprends enfin la différence entre UHS-I/II/III et U1/3.
Et je suis surpris par la faiblesse des perfs. Je pensais vraiment que ça montait vraiment plus haut pour le haut de gamme…



Franchement, les mecs sont fous avec leurs appellations. C’est le bordel…



Spéciale cass-dédi à tous qui pensent sincèrement qu’une microSD « c’est pareil que le stockage interne » dans un téléphone ou que « 200€ pour 256Go de stockage interne, c’est de l’arnaque alors que ça vaut 50€ si on prend une microSD » et pis « chez moi ça marche bien comme ça »
:love: sur vous, changez rien. Vous êtes parfaits…

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Merci ! Je n’avais jamais creusé autant et je m’arrêtais aux classes données par les constructeurs. Je vais garder cet article en favoris pour mes prochains achats de cartes SD :-)



Très bel article !

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KP2 a dit:



J’avoue que la comparaison SD / Stockage interne est toujours marrante, même si ça ne veut pas dire que les constructeurs mettent toujours un stockage interne rapide ou très efficace (surtout que c’est rarement testé et parfois difficilement testable).

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Merci pour l’article, très intéressant et clair !

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Encore merci.
Excellente explication dans la jungle des cartes de stockage

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Merci pour l’article.



J’aurais bien vu une parenthèse sur le format propriétaire nanoSD de Huawei. Ça permettrait de voir l’intérêt (ou pas) de ce nouveau format.

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Un bien bon article de qualité (encore), merci pour ce papier NXI !

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Voila le genre d’article à bien garder au chaud :).

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KP2 a dit:


Spéciale cass-dédi à tous qui pensent sincèrement qu’une microSD « c’est pareil que le stockage interne » dans un téléphone ou que « 200€ pour 256Go de stockage interne, c’est de l’arnaque alors que ça vaut 50€ si on prend une microSD » et pis « chez moi ça marche bien comme ça » :love: sur vous, changez rien. Vous êtes parfaits…


Le stockage interne des téléphones repose sur une technologie légèrement différente : la mémoire flash eMMC, qui intègre contrôleur et flash sur un même module.



Ceci étant, s’il est courant que ces solutions soient plus rapides et/ou moins gourmandes en énergie que les cartes SD ou microSD, je ne saurais l’expliquer, sinon que de le constater et faire des suppositions.



Notons tout de même que le stockage interne (flash eMMC) a pour inconvénient majeur d’être non remplaçable (par le commun des mortels, du moins). Or, quelle que soit la technologie de stockage flash employée, elle s’use lors des écritures. C’est la raison pour laquelle je préfère, sauf exceptions, enregistrer mes photos et vidéos mobiles sur carte microSD, plutôt que sur la mémoire interne du téléphone. Dans l’espoir (peut-être naïf ?) d’en rallonger la durée de vie.

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(quote:38659:Sans intérêt)
…C’est la raison pour laquelle je préfère, sauf exceptions, enregistrer mes photos et vidéos mobiles sur carte microSD, plutôt que sur la mémoire interne du téléphone. Dans l’espoir (peut-être naïf ?) d’en rallonger la durée de vie.


Franchement, ça me semble un faux problème mis en avant depuis longtemps par certains.
A titre perso, je n’ai jamais vu un smartphone sauter parce que seule sa puce Flash avait planté, et je ne vois pas en quoi un stockage externe complémentaire aurait sauvé l’affaire.



Le stockage interne (outre ses performances qui peuvent fortement varier) est surtout une problématique pour le stockage de l’OS et des apps, qui peuvent difficilement être déportés (ceux qui pensent que oui n’utilisent pas vraiment Android…).



Le stockage des données personnelles importantes telles que les photos/vidéos ne peut se contenter d’un stockage propre à l’appareil, ne serait-ce que pour en assurer la pérénité, il faut forcément une sauvegarde externe au minimum (NAS avec RAID par exemple).



L’idéal étant de faire une sauvegarde régulière voire automatique, avec une trace minimale locale au pire (comme le font certains services de Cloud). Mais se reposer sur du stockage interne, même amovible n’est pas une solution. Parce que l’un ou l’autre peut tomber en panne (l’aspect amovible renforçant ce point) sans rien changer à la durée de vie de l’appareil.



Alors oui on peut sortir une carte microSD, y transférer des données, puis la remettre dans l’appareil mobile, m’enfin à l’heure du Wi-Fi rapide, et de l’absence de lecteur microSD sur la plupart des appareils non mobiles, on s’ajoute des contraintes et on ne résout pas vraiment de problème avec du microSD.



Le stockage dans un smartphone c’est : une quantité permettant de stocker OS, apps et une bonne dose de photos/vidéo et des sauvegardes régulières vers un appareil tiers avec réplication des données, point. Sinon, on se rassure en attendant le jour où on perdra tout.



Après si on veut aussi placer ça sur du microSD pour se donner une impression d’indépendance et de liberté au passage, on peut (mais comme ça se fait dans un environnement Google en général, cette impression à de quoi faire sourire :D)

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David_L a dit:


Franchement, ça me semble un faux problème mis en avant depuis longtemps par certains. A titre perso, je n’ai jamais vu un smartphone sauter parce que seule sa puce Flash avait planté, et je ne vois pas en quoi un stockage externe complémentaire aurait sauvé l’affaire. […]


Sauf lorsqu’ils tombent définitivement en panne (comme le dernier en date, mort sans raison apparente, peut-être un défaut de Flash, mais je n’en sais rien), je conserve mes mobiles aussi longtemps que je peux, et essaye de les recycler en leur redonnant une seconde vie, plutôt que de les jeter. L’un de mes mobiles sert toujours comme tel, malgré ses 5 années révolues.



Si je ne peux avouer ne pas avoir vu de téléphone tomber en panne à cause de la mémoire flash interne surmenée (comment, d’ailleurs, pourrait-on le diagnostiquer, au niveau de l’utilisateur ?), la technologie flash s’use par les écritures, limitées en quantité. Certes, habituellement, le contrôleur est suffisamment malin pour rallonger la durée de vie du stockage malgré des pertes importantes.



Néanmoins, pour donner une idée du volume de données qui transitent sur la mémoire Flash que j’essaye d’économiser, sur l’année 2018, encore en cours, je frôle 200 Gio de photos et vidéos réalisées par mes soins, qui ont transité majoritairement par ma carte microSD, avant d’être sauvegardées localement et dans le cloud. Cela dépasse, je devine, la moyenne des usages.

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(quote:38673:Sans intérêt)


Oui enfin je doute que la problématique spécifique à la TLC/QLC soit le premier problème de durée de vie des smartphones, même si on peut regretter que les constructeurs ne communiquent pas sur le TBW de ces appareils (qui je le rappelle n’est qu’une limite théorique surtout utilisée pour la garantie).



Mais comme dit une microSD ne sauve de rien pour ce problème, l’important étant d’avoir une mécanique de sauvegarde.

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Superbe article merci !



Ça tombe plutôt bien, 2 de mes micro sd viennent récemment de décédé, une vieille Samsung 16Gb qui a cramer en cours de lecture vidéo, Windows et Linux ne parviennent plus à lire les infos de la carte, complétement dead.
Et une autre ou tout les fichiers sont encore dispo, la lecture fonctionne mais impossible d’écrire ou de formater, j’ai tout essayé dessus je pense, le pire c’est qu’elle a planter une semaine après la fin de la garantie et que j’ai du écrire à peine 16Gb dessus (sur une 64Gb)



Bref tout ça pour dire que SAUVEGARDE, SAUVEGARDE ET SAUVEGARDE (3 mini et pas sur des SD hein)



En tout cas très content de votre nouveau site et de vos dossiers/articles, keep up the good work !

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le bazar que c’est devenu avec le temps :eeek2:



merci pour ce dossier complet :chinois:

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Tiens, vu que ça parle de Thin SD au début : ça a vraiment existé ? J’en ai cherché récemment sans succès.

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“UHS. Il n’y d’ailleurs a pas de classe U2, dommage pour les amateurs du groupe.”



:bravo::bravo::mdr2:

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Ma qué bordel !!



Merci pour cet article fouillé, qui part de la norme pour éclairer ce sujet devenu tentaculaire avec les années.

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Je ne savais même pas qu’il y’avait une seconde rangée de pin alors une troisième :lol:



Et sinon il y’a une petite erreur les cartes ont commencés bien plus bas, j’ai une SD de 8Mo, ça devait être en 20022003, c’était pas mal : l’équivalent d’une demi-boites de disquettes (5 disquettes voir 10 vu la fiabilité des disquettes il fallait mieux voir double :) ) pour un encombrement bien moindre, même avec le lecteur, le pb était de trouver un port USB (à l’époque c’était 2 prises derrière la tour, avec un clavier /souris USB il fallait débrancher l’un ou l’autre)



Au delà des logos et normes, le vrai bon conseil est de toujours tester sa carte après achat, le marché est inondé de contrefaçons. Dans ce domaine il faut être paranoïaque et vérifier le numéro de série avec une loupe ou utiliser un logiciel type “Fake SD”. Retourner une carte sous 14j sans justificatif est facile, faire jouer la garantie sur une contrefaçon est impossible. Sur ces cartes le logo est aussi usurpé il est peu probable que les débits affichés suivent !

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J’en ai appris des choses ce matin ! … Je n’en retiendrai pas la moitié, mais c’est tout de même bien agréable.



En revanche une chose que je retiendrai : c’est que tout a été fait pour que le grand public ne s’y retrouve pas, entre les caractéristiques à retenir sur :




  • format

  • capacité

  • norme

  • vitesse

  • tension

  • extensions



… Et des combinaisons de tout ce m*rdier qui donnent des logos incompréhensibles par le premier venu, je dirai qu’on a un bien bel exemple du “marketing-noyade”, le marketing qui t’enfume parce que tu préfères payer 30€ de plus si on te dit que c’est mieux plutôt que de chercher à comprendre les détails.



De mon point de vue (c’est très subjectif et personnel, je respecte vos désaccords)



Si un membre de la SDA passe par les commentaires Inpact Hardware, une idée pour faciliter la vie du client : refondre tout ce foutoir dans une norme SD2 centrée sur le ou les usages possibles, qui est l’information dont a réellement besoin le client final :




  • SD2 photo 20MP; photo 30MP; photo 40MP ; etc …

  • SD2 video HD ; video 4K ; video UHD ; video 8K ; etc …

  • SD2 stockage 10Mo/s ; stockage 20Mo/s ; stockage 30Mo/s ; etc …



Le mec il vient pas acheter une carte SD sur un site parce qu’il a besoin d’une carte UHS-I, mais parce qu’il lui manque une carte pour mettre dans tel ou tel appareil et qui servira à un ou plusieurs usages qu’il sait exprimer. Son APN/Smartphone fait de la photo 60MP ? Il veut pouvoir enregistrer en 4K60fps ? Bref, un achat de carte SD se fait pour une ou plusieurs raisons, et notre choix devrait pouvoir s’appuyer sur l’information que telle ou telle carte colle ou pas avec ce que l’on veut en faire plutôt que sur des caractéristiques techniques.
C’est à la SDA de recommander les spécifications correspondantes à ces usages, plutôt que nous noyer dans ces spécifications..



Qu’est ce que j’en sais moi du débit minimal dont j’ai besoin pour faire de la 4K ?
Je sais que j’ai une caméra 4K 30fps (je n’en ai pas c’est un exemple), si la carte me dit qu’elle est compatible avec cette usage, je l’achète les yeux fermés.



Certains constructeurs sur leurs packagings proposent ce genre d’informations, mais ça n’a rien de standardisé ou de normalisé il me semble …



Bref. SDA, continuez à obliger les fabriquants à afficher clairement les normes, specs etc, pour que les gens avertis sachent exactement ce qu’ils achètent, mais proposez aussi une norme “transparente” si c’est possible. Quelque chose qui me dise que cette carte de 128Go ira aussi bien dans mon tel que dans ma tablette ou dans ma camera 4K fictive.



merci.
bisous.

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Merci pour l’update de sd express.
Et du coup je comprends pourquoi intel enlève le lien SD interface sur ces prochains proc Rocket Lake car avec le SD express il suffit de mettre une ou deux lignes pcie et heureusement ils en ajoutent 4 de lignes pcie.
Par contre effectivement gros carton rouge à la SD alliance car pas d’obligation de mention si c’est pcie 3 ou 4 et 1x ou 2x c’est juste idiot car les fabricants ne vont juste pas l’indiquer.

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Call999 a dit:


Et une autre ou tout les fichiers sont encore dispo, la lecture fonctionne mais impossible d’écrire ou de formater, j’ai tout essayé dessus je pense, le pire c’est qu’elle a planter une semaine après la fin de la garantie et que j’ai du écrire à peine 16Gb dessus (sur une 64Gb)


Vérifie si a tout hasard le bout de plastique de la carte (ou de l’adaptateur) n’a pas bougé sur la position lecture seule, ça serait con :)

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Merci pour cet article bien détaillé et fouillé :yes:
Je n’avais jamais été à ce point dans le détail mais je ne choisirai plus de la même façon suite à cette lecture.

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A noter que Linux supporte ExFat en natif (merci Samsung) à partir du noyau 5.4. Le noyau 5.7 contiendra la dernière version à jour. (https://www.phoronix.com/scan.php?page=news_item&px=New-exFAT-For-Linux-5.7)

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merci pour cet article très complet :) :yes:



quel esprit malade a bien pu concevoir des noms et des sigles aussi fouillis ? :mad2:

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Call999 a dit:


Superbe article merci !Ça tombe plutôt bien, 2 de mes micro sd viennent récemment de décédé, une vieille Samsung 16Gb qui a cramer en cours de lecture vidéo, Windows et Linux ne parviennent plus à lire les infos de la carte, complétement dead. Et une autre ou tout les fichiers sont encore dispo, la lecture fonctionne mais impossible d’écrire ou de formater, j’ai tout essayé dessus je pense, le pire c’est qu’elle a planter une semaine après la fin de la garantie et que j’ai du écrire à peine 16Gb dessus (sur une 64Gb)Bref tout ça pour dire que SAUVEGARDE, SAUVEGARDE ET SAUVEGARDE (3 mini et pas sur des SD hein)En tout cas très content de votre nouveau site et de vos dossiers/articles, keep up the good work !


Ça me rappelle la fois ou en plein voyage, une de mes cartes SD m’avait lâché, c’est effectivement pas très amusant, du coup je suis plus sévère sur mes sauvegardes depuis. Néanmoins, c’est que très récemment que j’ai trouvé une vrai solution à cette problématique de la sauvegarde en mode “nomade” :
github.com GitHub



Jusqu’à présent je pense l’utiliser en mode full SD avec sauvegarde sur la carte interne de la boite avec un raspberry pi zero (ça permet de rester très léger), c’est probablement pas le mieux, mais pour un usage sans emporter de vrai ordinateur, avoir 2 sauvegardes de ses photos c’est un luxe.

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SrBelial a dit:


…Son APN/Smartphone fait de la photo 60MP ? Il veut pouvoir enregistrer en 4K60fps ? Bref, un achat de carte SD se fait pour une ou plusieurs raisons, et notre choix devrait pouvoir s’appuyer sur l’information que telle ou telle carte colle ou pas avec ce que l’on veut en faire plutôt que sur des caractéristiques techniques…


Loin de moi l’intention de défendre la “SD Association”.
Mais ce n’est malheureusement pas si simple.
Une Vidéo 4K60fps nécessite des capacités d’écriture fondamentalement différentes selon le périphérique et le bitrate utilisé.



Indiquer clairement les débits minimums en écritures permettrait d’éviter certaines déceptions. Mais la transparence n’est malheureusement pas très à la mode…

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Comme pour les débits internet, il suffirait d’une obligation d’indiquer les débits de dl/ul max plutot que d’inventer 50 normes à la con :o

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Spark90 a dit:



Non, parce qu’il existe autant de relevés de débits que de typologies de transferts de fichiers (c’est à dire beaucoup). Le débit n’étant qu’un indicateur de performances, pas le seul (notamment dans l’applicatif). Ce n’est pas parce qu’on pense pouvoir faire simple, que les choses sont simples ;)

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Merci pour la mise à jour de l’article, c’est vraiment très utile pour s’y retrouver.
Au passage, avez-vous un lecteur universel (ou presque vu la complexité) a conseiller lire les formats les plus récents et éviter d’utiliser les prises des appareils ?

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ashlol a dit:


Par contre effectivement gros carton rouge à la SD alliance car pas d’obligation de mention si c’est pcie 3 ou 4 et 1x ou 2x c’est juste idiot car les fabricants ne vont juste pas l’indiquer.


Vu les débits en pratique des cartes SD (on frôle péniblement les 100 Mo/s pour les toutes meilleures, sinon on est bien en-dessous), ça me fait sourire qu’on parle dans la norme de débits en centaines de Mo/s voire plus :-) .

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La contrefaçon présente chez tous les cyber commerçants est le vrai problème de ce type de produit. Du coup, faute de sécurité sur l’ origine réelle du produit j’ ai fini par prendre une carte certifiée de la marque d’ Amazon.




fofo9012 a dit:


Je ne savais même pas qu’il y’avait une seconde rangée de pin alors une troisième :lol:Et sinon il y’a une petite erreur les cartes ont commencés bien plus bas, j’ai une SD de 8Mo, ça devait être en 20022003, c’était pas mal : l’équivalent d’une demi-boites de disquettes (5 disquettes voir 10 vu la fiabilité des disquettes il fallait mieux voir double :) ) pour un encombrement bien moindre, même avec le lecteur, le pb était de trouver un port USB (à l’époque c’était 2 prises derrière la tour, avec un clavier /souris USB il fallait débrancher l’un ou l’autre)Au delà des logos et normes, le vrai bon conseil est de toujours tester sa carte après achat, le marché est inondé de contrefaçons. Dans ce domaine il faut être paranoïaque et vérifier le numéro de série avec une loupe ou utiliser un logiciel type “Fake SD”. Retourner une carte sous 14j sans justificatif est facile, faire jouer la garantie sur une contrefaçon est impossible. Sur ces cartes le logo est aussi usurpé il est peu probable que les débits affichés suivent !


Cartes SD et microSD : perdus dans la jungle des sigles ? On vous explique tout

  • SD, SDHC, SDXC et SDUC : jusqu'à 128 To de stockage

  • Six interfaces, jusqu’ à près de 4 Go/s en PCIe 4.0 2x

  • Norme SD 8.0 : une ou deux lignes PCIe 4.0 et NVMe 1.4

  • Et voilà une troisième rangée de broches…

  • La rétrocompatibilité reste de mise… avec certaines limitations

  • Onze classes de vitesse, de 2 à 90 Mo/s en écriture

  • Des Performance Class A1 et A2 peu ambitieuses

  • LVS : une question de tension

  • SD NFC, SmartSD, (i)SDIO, etc.

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