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Les ayants droit anglais déçus par le nouvel algorithme de Google

Anarchy in the U.K.

Les ayants droit anglais déçus par le nouvel algorithme de Google

Le 06 novembre 2012 à 15h15

Le département de la Culture et des médias, équivalent de notre ministère de la Culture, va se pencher sur le déclassement des contenus illicites, promis par Google en août. Le gouvernement examinera les différentes issues après cet examen, laissant entendre qu’en cas de défaillance de Google, une législation pourrait voir le jour pour contraindre les moteurs à rétrograder ces contenus.

musique streaming google

 

En aout dernier, Google a dévoilé l'existence d'un nouveau paramètre qui influencerait dorénavant le référencement des sites dans son moteur : le nombre de notifications de contenus illicites. « Les sites avec un très haut nombre de notifications peuvent être rabaissés dans nos résultats » annonçait Google. Et pour mesurer ces notifications, rien de plus simple : l'internaute peut consulter le Transparency Report qui recense l’ensemble des notifications reçues par le moteur.

 

Près de trois mois plus tard, rapporte le Guardian, une gronde résonne dans l’industrie du cinéma, de la musique ou des éditeurs : tous se plaignent que les premiers résultats du moteur restent un peu trop dominés par des contenus « pirates ». Au Guardian, le directeur général de la BPI se confie : « Google a indiqué qu'il arrêterait de mettre les pires sites pirates en tête des résultats de recherche. Le Transparency Report de Google montre que le moteur sait clairement qui sont les sites les plus contrefaisants. Pourtant, trois mois après le tapageur changement d’algorithme, beaucoup de ces sites illégaux dominent encore les résultats de recherche pour les téléchargements de musique. »

 

Les critiques sont similaires à la Federation Against Copyright Theft ou la Publishers Association qui reprochent à Google de ne pas avancer à plus grands pas. Le Ministère de la Culture britannique s’est lui dit « conscient des préoccupations exprimées par les ayants droit selon lesquelles ce changement n’a pas eu l’impact qu’ils espéraient et, ensemble avec l’industrie, nous avons maintenant besoin de jauger l’effet des changements techniques de Google afin de considérer les options qui s’ouvrent à nous. » Google a rétorqué travailler de concert avec les ayants droit. Le moteur continue à rétrograder des résultats, et chaque mois, sept millions d'URL de contenus illicites seraient retirées.

Commentaires (40)

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yukon_42 a écrit :



le net cela ne marche pas comme ça !



enfin pour les vieux c qui nous dirigent <img data-src=" />







Non non ! Le net ça ne marche pas comme ça tout court !







TBirdTheYuri a écrit :



Ils n’ont qu’à faire en sorte que leurs sites passent devant, en proposant un catalogue aussi complet que celui de TBP, sans DRM, de meilleure qualité, dans toutes les langues, et à des tarifs raisonnables.



Et dans 6 mois, TBP passera en seconde page…







Non les gens continueraient à gueuler parce que on à la même chose gratuitement !

Pourquoi les DRM sont apparus ? Parce que un jour les ayants droits ce sont rendu compte que des gens donnaient leur produits ayant une qualité identique ! Et ainsi le cercle infernal a commencé.


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psikobare a écrit :



saloperies de moteurs de recherches qui permettent de trouver ce que l’on recherche!!<img data-src=" />





non qui mettent en avant les site de tipiakage plutôt que les légaux <img data-src=" />



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misterB a écrit :



non qui mettent en avant les site de tipiakage plutôt que les légaux <img data-src=" />





avec les moultes taces que j’ai payés lors de l’achat de mon baladeur, mon portable, un ou deux disque durs, les fruits et légumes (la sacem est partout), je devrait largement avoir accès à la totalité du répertoire francophone au moins, gratuitement


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misterB a écrit :



non qui mettent en avant les site de tipiakage plutôt que les légaux







Ils auraient pu proposer quel site à la place ?


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misterB a écrit :



£7.99 les version normales

£12.99 les deluxes



Mais même sur Amazon les version CD sont moins cher que les mp3 <img data-src=" /><img data-src=" />

Exemple

Le Best Off

£6.49 Audio CD



£7.49 Download MP3 Album



£7.99 sur iTunes





Autant pour moi, le prix est en dollars.

Mais bon, tout de même, ça reste trop cher.


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psikobare a écrit :



avec les moultes taces que j’ai payés lors de l’achat de mon baladeur, mon portable, un ou deux disque durs, les fruits et légumes (la sacem est partout), je devrait largement avoir accès à la totalité du répertoire francophone au moins, gratuitement





<img data-src=" /> t’a pas vu le cinéma français, tu as déjà payé le film sans même le voir. (ha oui c’est pareil, dans les taxes, tu payes surtout les musiques que tu n’écouteras pas) Faut équilibrer quoi… <img data-src=" />


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MrOut a écrit :



Autant pour moi, le prix est en dollars.

Mais bon, tout de même, ça reste trop cher.





oui c’est évident que le dematerialisé est trop cher comparé au CD <img data-src=" />


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misterB a écrit :



Amazon

http://www.amazon.co.uk/Pink-Floyd/e/B000APVN38/ref=sr_tc_2_0?qid=1352217855&amp…



7Digital

http://www.7digital.com/artist/pink-floyd



itunes

itunes.apple.com AppleRhapsody

http://www.rhapsody.com/artist/pink-floyd





Merci <img data-src=" />







Gilbert_Gosseyn a écrit :



“pink floyd” est effectivement un exemple assez spécial : ces derniers refusent (leur raison leur appartient) toute vente en dématérialisé. J’ignore pourquoi et le regrette mais bon, je doute que ma voix seule les fasse changer d’avis …







Du coup c’est en contradiction ?



A part itunes tes solutions sont parfaites pour tout le monde.


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fullsun a écrit :



<img data-src=" /> t’a pas vu le cinéma français, tu as déjà payé le film sans même le voir. (ha oui c’est pareil, dans les taxes, tu payes surtout les musiques que tu n’écouteras pas) Faut équilibrer quoi… <img data-src=" />





C’est sur il faudrait tout virer et laisser que les grosses prod <img data-src=" />


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Gilbert_Gosseyn a écrit :



“pink floyd” est effectivement un exemple assez spécial : ces derniers refusent (leur raison leur appartient) toute vente en dématérialisé. J’ignore pourquoi et le regrette mais bon, je doute que ma voix seule les fasse changer d’avis …





ils refusent que EMI le fasse mais eux ne s’en privent pas <img data-src=" /><img data-src=" />


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nesven a écrit :



Merci <img data-src=" />







Du coup c’est en contradiction ?



A part itunes tes solutions sont parfaites pour tout le monde.





Pourquoi iTunes ne conviendrait pas a tout le monde ?



le AAC est un standard et les morceaux n’ont pas de DRM <img data-src=" />



Après si c’est juste un soucis avec Apple, ça peut se comprendre, mais là c’est idéologique et non technique


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misterB a écrit :



Pourquoi iTunes ne conviendrait pas a tout le monde ?



le AAC est un standard et les morceaux n’ont pas de DRM <img data-src=" />



Après si c’est juste un soucis avec Apple, ça peut se comprendre, mais là c’est idéologique et non technique







Ben le problème c’est que c’est itunes. <img data-src=" />

Disponible que sur mac et windows, heureusement qu’il y a les autres.



Impossible d’acheter facilement sur rhapsody.


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misterB a écrit :



oui c’est évident que le dematerialisé est trop cher comparé au CD <img data-src=" />





<img data-src=" />

Tout de même, c’est aberrant. Faut pas s’étonner que les ventes numériques décollent pas. <img data-src=" />

[HS] En revanche, j’ai remarqué que de plus en plus de pack physique de film notamment propose du multisupport. Genre j’ai acheté un BR récent y’a pas longtemps, qui contenait le BR, le BR3D, le DVD et une version numérique pour 22€. Ce genre de pack est plutôt INtéressant et au moins, on en a pour son argent. <img data-src=" />[/HS]


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MrOut a écrit :



<img data-src=" />

Tout de même, c’est aberrant. Faut pas s’étonner que les ventes numériques décollent pas. <img data-src=" />

[HS] En revanche, j’ai remarqué que de plus en plus de pack physique de film notamment propose du multisupport. Genre j’ai acheté un BR récent y’a pas longtemps, qui contenait le BR, le BR3D, le DVD et une version numérique pour 22€. Ce genre de pack est plutôt INtéressant et au moins, on en a pour son argent. <img data-src=" />[/HS]





Comme d’hab c’est leur mesquinerie qui nourris le piratage, les éditeurs ne comprendront jamais qu’en vendant trop cher ça ne décollera pas……



ils ont moins de pouvoir sur le prix des support physiques et on voit la différence <img data-src=" /><img data-src=" />


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misterB a écrit :



Mais même sur Amazon les version CD sont moins cher que les mp3 <img data-src=" /><img data-src=" />





Et au moins les CD t’appartienne, tes enfants peuvent en hérités et t’a le droit (grâce à une taxe qui coute un bras) transférer cette musique vers tout tes équipements…


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Y a peut etre pas d’offre “légale” pour les pink floyd

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Ils n’ont qu’à faire en sorte que leurs sites passent devant, en proposant un catalogue aussi complet que celui de TBP, sans DRM, de meilleure qualité, dans toutes les langues, et à des tarifs raisonnables.



Et dans 6 mois, TBP passera en seconde page…

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TBirdTheYuri a écrit :



Ils n’ont qu’à faire en sorte que leurs sites passent devant, en proposant un catalogue aussi complet que celui de TBP, sans DRM, de meilleure qualité, dans toutes les langues, et à des tarifs raisonnables.



Et dans 6 mois, TBP passera en seconde page…









le net cela ne marche pas comme ça !



enfin pour les vieux c qui nous dirigent <img data-src=" />


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doublon

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“pink floyd” est effectivement un exemple assez spécial : ces derniers refusent (leur raison leur appartient) toute vente en dématérialisé. J’ignore pourquoi et le regrette mais bon, je doute que ma voix seule les fasse changer d’avis …

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La version de google uk ne présente pas les résultat dans le même orde ^^ enfin c’est pas loin, mais….



(enfin on parle de google au royaume uni faut peut-etre mettre la copie d’écran qui vas avec…)

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klemix a écrit :



Y a peut etre pas d’offre “légale” pour les pink floyd





Y’a iTunes quoi, environ 17€ par album. A ce prix là, autant acheter la version physique… <img data-src=" />


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Mais pourquoi google n’implémente pas l’algorithme magiquement devin des ayants droits consistant à identifier comme illégal l’ensemble des sites qui ont le tag “free mp3” ?



Et, au passage, on sent bien, dans l’exemple fourni, la volonté des ayants droits de montrer qu’il se s’agit pas de presser une rente féconde depuis 40 ans, mais bien d’assurer l’avenir de la culture de ce monde.

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TBirdTheYuri a écrit :



Ils n’ont qu’à faire en sorte que leurs sites passent devant, en proposant un catalogue aussi complet que celui de TBP, sans DRM, de meilleure qualité, dans toutes les langues, et à des tarifs raisonnables.



Et dans 6 mois, TBP passera en seconde page…





Des tarifs raisonnables ??? Mais vous voulez leur perte <img data-src=" />



Ça coûte très cher d’entretenir des artistes qui branlent rien.


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MrOut a écrit :



Y’a iTunes quoi, environ 17€ par album. A ce prix là, autant acheter la version physique… <img data-src=" />





£7.99 les version normales

£12.99 les deluxes



Mais même sur Amazon les version CD sont moins cher que les mp3 <img data-src=" /><img data-src=" />

Exemple

Le Best Off

£6.49 Audio CD



£7.49 Download MP3 Album



£7.99 sur iTunes


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saloperies de moteurs de recherches qui permettent de trouver ce que l’on recherche!!<img data-src=" />

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lildadou a écrit :



Et au moins les CD t’appartienne, tes enfants peuvent en hérités et t’a le droit (grâce à une taxe qui coute un bras) transférer cette musique vers tout tes équipements…





+1


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lildadou a écrit :



Et au moins les CD t’appartienne, tes enfants peuvent en hérités et t’a peut-être le droit (grâce à une taxe qui coute un bras) transférer cette musique vers tout tes équipements…





<img data-src=" />

C’est une exception au droit d’auteur, pas un droit…


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Mihashi a écrit :



<img data-src=" />

C’est une exception au droit d’auteur, pas un droit…





Bien sûr que c’est un droit.



Tout ce qui n’est pas interdit est autorisé et le droit d’auteur ne s’exerce pas au-delà de cette limite.



Faut arrêter avec cette rhétorique purement juridique qui consiste à dire que parce que ce n’est pas décrit explicitement dans la loi comme tel (avec possibilité de se retourner vers le fournisseur en cas d’impossibilité de l’exercer) que la copie privée ne serait pas un droit.



Le respect de l’interopérabilité, le principe posé par la loi que la mise en œuvre des mesures techniques ne prive pas les bénéficiaires des exceptions de leur exercice effectif, ou encore simplement la protection de la vie privée des utilisateurs suffisent à le définir.



Et la seule véritable question à se poser pour savoir si c’est dans les faits un droit ou pas, est de constater qu’ayant-droits et fournisseurs de contenus n’ont pas vraiment de moyen légal pour s’opposer à ce que l’utilisateur la mette en oeuvre.



Le contournement des MTP empêchant la copie privée n’est sanctionné que si ces dernières sont efficaces et ne privent pas l’utilisateur de la possibilité de lire les contenus, entre autres.





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Jed08 a écrit :



Non non ! Le net ça ne marche pas comme ça tout court !







Non les gens continueraient à gueuler parce que on à la même chose gratuitement !

Pourquoi les DRM sont apparus ? Parce que un jour les ayants droits ce sont rendu compte que des gens donnaient leur produits ayant une qualité identique ! Et ainsi le cercle infernal a commencé.





Les protections anticopie, ça date de bien avant la possibilité aux particuliers de réaliser des copies sans perte…


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CanalGuada a écrit :



Bien sûr que c’est un droit.



Tout ce qui n’est pas interdit est autorisé et le droit d’auteur ne s’exerce pas au-delà de cette limite.



Faut arrêter avec cette rhétorique purement juridique qui consiste à dire que parce que ce n’est pas décrit explicitement dans la loi comme tel (avec possibilité de se retourner vers le fournisseur en cas d’impossibilité de l’exercer) que la copie privée ne serait pas un droit.



Le respect de l’interopérabilité, le principe posé par la loi que la mise en œuvre des mesures techniques ne prive pas les bénéficiaires des exceptions de leur exercice effectif, ou encore simplement la protection de la vie privée des utilisateurs suffisent à le définir.



Et la seule véritable question à se poser pour savoir si c’est dans les faits un droit ou pas, est de constater qu’ayant-droits et fournisseurs de contenus n’ont pas vraiment de moyen légal pour s’opposer à ce que l’utilisateur la mette en oeuvre.



Le contournement des MTP empêchant la copie privée n’est sanctionné que si ces dernières sont efficaces et ne privent pas l’utilisateur de la possibilité de lire les contenus, entre autres.





Ce qui est écrit dans la loi, c’est que tu n’as pas le droit de copier un œuvre sans l’autorisation expresse des ayants-droits.

Donc la copie privée est interdite par la loi.



D’où l’exception qui te permet quand même de le faire, mais ce n’est pas un droit (sinon la redevance n’aurait pas lieu d’être).





L’interopérabilité est un autre problème, il n’est pas nécessaire de faire de copie pour lire une œuvre.


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lildadou a écrit :



Et au moins les CD t’appartienne, tes enfants peuvent en hérités et t’a le droit (grâce à une taxe qui coute un bras) transférer cette musique vers tout tes équipements…





hum mouais. mais si tu graves ton cd, et bien il est a toi.


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Mihashi a écrit :



Ce qui est écrit dans la loi, c’est que tu n’as pas le droit de copier un œuvre sans l’autorisation expresse des ayants-droits.

Donc la copie privée est interdite par la loi.



D’où l’exception qui te permet quand même de le faire, mais ce n’est pas un droit (sinon la redevance n’aurait pas lieu d’être).





L’interopérabilité est un autre problème, il n’est pas nécessaire de faire de copie pour lire une œuvre.





c’est pas exactement comme ca que je le comprends. ma copie privée c’et bien un droit mais qui pas aux détriments des ayants droit. c’esta dire qu’on a pas parfaitement le droit de copier un cd a partir des fichiers mais pas de faire une contrefacon ou une modification sans les droits.


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“D’où l’exception qui te permet quand même de le faire, mais ce n’est pas un droit (sinon la redevance n’aurait pas lieu d’être). ”



si on taxe les supports c’est qu’on considere que les supports vierge sert a faire une copie privée. et donc en contrepartie les artistes ont demandé aux industriels une compensation financière puisque’ils touchent du blé sur les supports physiques.

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Mihashi a écrit :



Ce qui est écrit dans la loi, c’est que tu n’as pas le droit de copier un œuvre sans l’autorisation expresse des ayants-droits.

Donc la copie privée est interdite par la loi.





Ce n’est pas ce qui est écrit <img data-src=" />

Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite.



Mais <img data-src=" /> :



La représentation consiste dans la communication de l’oeuvre au public par un procédé quelconque (…)





La reproduction consiste dans la fixation matérielle de l’oeuvre par tous procédés qui permettent de la communiquer au public d’une manière indirecte.





Lorsque l’œuvre a été divulguée, l’auteur ne peut interdire :

1° Les représentations privées et gratuites effectuées exclusivement dans un cercle de famille ;

2° Les copies ou reproductions réalisées à partir d’une source licite et strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, à l’exception des copies des oeuvres d’art destinées à être utilisées pour des fins identiques à celles pour lesquelles l’oeuvre originale a été créée et des copies d’un logiciel autres que la copie de sauvegarde établie dans les conditions prévues au II de l’article L. 122-6-1 ainsi que des copies ou des reproductions d’une base de données électronique



Ou encore :



8° La reproduction d’une œuvre et sa représentation effectuées à des fins de conservation (…)





D’où l’exception qui te permet quand même de le faire



Le législateur n’est pas schizophrène… lui. <img data-src=" />



De façon générale, la loi ne s’interprète pas article par article, en tronquant les définitions ou en sélectionnant ce qui sert l’argumentation uniquement.



Ici, c’est clairement le fait d’interdire la copie privée qui n’est pas autorisé.

Pas plus que ce n’est l’esprit de la loi, aujourd’hui encore dans sa rédaction, historiquement le droit d’auteur n’a pas été conçu pour réglementer l’usage d’une oeuvre acquise de manière licite dans un cadre strictement privé, mais pour garantir le monopole de l’exploitation économique avant tout.



mais ce n’est pas un droit (sinon la redevance n’aurait pas lieu d’être).



Si. Tout comme l’auteur/ayant-droit est protégé en matière de droits patrimoniaux, le copiste disposant d’une source licite l’est aussi.



Ce que tu ne comprends pas, est que, faute de communication au public la copie étant réservé à un cadre privé, ce dernier n’a pas besoin de justifier son utilisation, notamment à l’aulne d’une conception douteuse du préjudice subi, pas plus que le législateur n’a besoin de préciser quels sont tous ses droits mais juste où ils s’arrêtent, vivre dans un pays libre ayant encore quelques avantages.



Ne pas vouloir considérer la copie privée comme un droit est de toute façon s’engager dans une bataille perdue d’avance (comme a pu l’être la prohibition au début du XXème siècle) : en plus de la loi telle qu’elle est énoncée (droit positif sans sanction/coercition de l’état), la coutume et les usages viennent renforcer le sentiment de légitimité (droit naturel) et personne ne verra jamais où est la finalité sociale d’une régression sur ce point… car il n’y en a simplement pas.



Ce n’est peut-être pas un “droit fondamental” mais outre-atlantique, où la lutte contre le piratage est pourtant féroce, c’est déjà une conséquence de l’usage loyal (fair use) depuis longtemps, et avec l’abandon de l’idée contre-productive d’imposer des MTP partout, ce n’est qu’une question de temps pour que ce droit soit largement ancré dans les législations.



L’interopérabilité est un autre problème



Non, ce n’est pas un autre “problème”, l’interopérabilité figure aussi dans le CPI et le législateur stipule clairement à dessein que les MTP ne doivent pas l’empêcher.



il n’est pas nécessaire de faire de copie pour lire une œuvre.



Ça se discute techniquement… surtout lorsque l’on constate que le seul moyen d’interdire la copie sur un PC est d’interdire aussi la lecture sur ce dernier, en empêchant l’interopérabilité avec l’utilisation contrainte de matériel et/ou logiciel propriétaires spécifiques <img data-src=" />


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les premiers résultats du moteur restent un peu trop dominés par des contenus « pirates ».



Il me semblait que le moteur de Google fonctionnait à la popularité pour le rank des sites proposés en résultat de recherche.



De là à dire que les sites « pirates » sont plus populaires (en fréquentation) que les sites dit légaux…

<img data-src=" />

Dans le futur quand tous les sites « pirates » seront définitivement filtrés il est possible que la même recherche ne retourne aucun résultat.

<img data-src=" />

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Google a ouvert les vannes en altérant le but de son algorithme (qui était de mettre en avant les contenus les plus demandés). Maintenant qu’ils assument.

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CanalGuada a écrit :



Ce que tu ne comprends pas, est que, faute de communication au public la copie étant réservé à un cadre privé, ce dernier n’a pas besoin de justifier son utilisation, notamment à l’aulne d’une conception douteuse du préjudice subi, pas plus que le législateur n’a besoin de préciser quels sont tous ses droits mais juste où ils s’arrêtent, vivre dans un pays libre ayant encore quelques avantages.



Ne pas vouloir considérer la copie privée comme un droit est de toute façon s’engager dans une bataille perdue d’avance (comme a pu l’être la prohibition au début du XXème siècle) : en plus de la loi telle qu’elle est énoncée (droit positif sans sanction/coercition de l’état), la coutume et les usages viennent renforcer le sentiment de légitimité (droit naturel) et personne ne verra jamais où est la finalité sociale d’une régression sur ce point… car il n’y en a simplement pas.



Ce n’est peut-être pas un “droit fondamental” mais outre-atlantique, où la lutte contre le piratage est pourtant féroce, c’est déjà une conséquence de l’usage loyal (fair use) depuis longtemps, et avec l’abandon de l’idée contre-productive d’imposer des MTP partout, ce n’est qu’une question de temps pour que ce droit soit largement ancré dans les législations.





Ok, pour le droit de copie privée. Mais alors je ne comprends pas comment les MTP interdisant la copie peuvent être considérées comme légales vu qu’elles sont en totale contradiction avec ce point de l’article :



Lorsque l’œuvre a été divulguée, l’auteur ne peut interdire :

2° Les copies ou reproductions réalisées à partir d’une source licite et strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, à l’exception des copies des œuvres d’art destinées à être utilisées pour des fins identiques à celles pour lesquelles l’œuvre originale a été créée et des copies d’un logiciel autres que la copie de sauvegarde établie dans les conditions prévues au II de l’article L. 122-6-1 ainsi que des copies ou des reproductions d’une base de données électronique



Y a un autre article (article L331-5 ?) qui les autorisent (mais dans ce cas là la loi est bien schizophrène <img data-src=" />) ? Ou j’ai encore mal compris ?







CanalGuada a écrit :



Non, ce n’est pas un autre “problème”, l’interopérabilité figure aussi dans le CPI et le législateur stipule clairement à dessein que les MTP ne doivent pas l’empêcher.



Ça se discute techniquement… surtout lorsque l’on constate que le seul moyen d’interdire la copie sur un PC est d’interdire aussi la lecture sur ce dernier, en empêchant l’interopérabilité avec l’utilisation contrainte de matériel et/ou logiciel propriétaires spécifiques <img data-src=" />





Pour l’interopérabilité, je ne suis pas d’accord. Les MTP qui empêchent de réaliser une copie posent des problèmes d’interopérabilité, car du moment que tu peux lire une œuvre il est possible de la copier.

Mais le “problème” de la copie privée se pose même s’il n’y a pas interopérabilité.



(En gros, l’interopérabilité dépends de la capacité à faire une copie, mais le problème de la copie privée ne dépends pas de l’interopérabilité)


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Mihashi a écrit :



Ok, pour le droit de copie privée. Mais alors je ne comprends pas comment les MTP interdisant la copie peuvent être considérées comme légales vu qu’elles sont en totale contradiction avec ce point de l’article :



Y a un autre article (article L331-5 ?) qui les autorisent (mais dans ce cas là la loi est bien schizophrène <img data-src=" />) ? Ou j’ai encore mal compris ?





Pas de schizophrénie <img data-src=" />

Les MTP peuvent se justifier quand il s’agit de distribuer du contenu par exemple en streaming. Dans ce cas, l’exploitation normale ne s’appuie pas sur le fait que l’oeuvre soit fixée au préalable sur un support, que l’utilisateur pourrait légitimement copier par mesure de sauvegarde ou afin de lire l’oeuvre sur un matériel de son choix.



Par contre, l’article L331-7 prévoit que la définition de ces mesures n’est pas laissée à la discrétion des seuls titulaires de droits. Et l’article L331-9 va même plus loin en interdisant les mesures susceptibles de priver le public du bénéfice de l’exception pour copie privée aux éditeurs et distributeurs de services de télévision.



Pour l’interopérabilité, je ne suis pas d’accord. Les MTP qui empêchent de réaliser une copie posent des problèmes d’interopérabilité, car du moment que tu peux lire une œuvre il est possible de la copier.

Mais le “problème” de la copie privée se pose même s’il n’y a pas interopérabilité.



(En gros, l’interopérabilité dépends de la capacité à faire une copie, mais le problème de la copie privée ne dépends pas de l’interopérabilité)



Tenter de résoudre le paradoxe de la poule et de l’oeuf a un intérêt très limité… l’important est que l’oeuf puisse être ramassé chaque jour en ménageant la poule et sans porter préjudice à l’éleveur.



Qu’il soit préparé ensuite alternativement au plat, ou en omelette, ou à la coque, par le consommateur chez lui n’aura strictement aucun impact pour la poule ou l’éleveur.



En d’autres termes, les contenus audio-visuels se consomment couramment désormais via un lecteur de salon, un ordinateur personnel, un smartphone ou une tablette, mais a priori aucun client n’achètera plusieurs fois le même contenu.



Dans la mesure où techniquement il est “simple” de contourner les MTP ou de se procurer une copie partagée illégalement – pour profiter raisonnablement d’un contenu acheté – empêcher la copie revient finalement à léser le client honnête, tout en n’incitant pas celui qui l’est moins à le devenir un peu plus.



Même certains éditeurs de DVD/BR l’ont déjà compris et proposent avec leurs produits des copies non protégées, destinées à tous les usages alternatifs plutôt que prolonger un bras de fer perdu d’avance… avec leur propre clientèle, fut-elle potentielle.


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