Le département de la Culture et des médias, équivalent de notre ministère de la Culture, va se pencher sur le déclassement des contenus illicites, promis par Google en août. Le gouvernement examinera les différentes issues après cet examen, laissant entendre qu’en cas de défaillance de Google, une législation pourrait voir le jour pour contraindre les moteurs à rétrograder ces contenus.
En aout dernier, Google a dévoilé l'existence d'un nouveau paramètre qui influencerait dorénavant le référencement des sites dans son moteur : le nombre de notifications de contenus illicites. « Les sites avec un très haut nombre de notifications peuvent être rabaissés dans nos résultats » annonçait Google. Et pour mesurer ces notifications, rien de plus simple : l'internaute peut consulter le Transparency Report qui recense l’ensemble des notifications reçues par le moteur.
Près de trois mois plus tard, rapporte le Guardian, une gronde résonne dans l’industrie du cinéma, de la musique ou des éditeurs : tous se plaignent que les premiers résultats du moteur restent un peu trop dominés par des contenus « pirates ». Au Guardian, le directeur général de la BPI se confie : « Google a indiqué qu'il arrêterait de mettre les pires sites pirates en tête des résultats de recherche. Le Transparency Report de Google montre que le moteur sait clairement qui sont les sites les plus contrefaisants. Pourtant, trois mois après le tapageur changement d’algorithme, beaucoup de ces sites illégaux dominent encore les résultats de recherche pour les téléchargements de musique. »
Les critiques sont similaires à la Federation Against Copyright Theft ou la Publishers Association qui reprochent à Google de ne pas avancer à plus grands pas. Le Ministère de la Culture britannique s’est lui dit « conscient des préoccupations exprimées par les ayants droit selon lesquelles ce changement n’a pas eu l’impact qu’ils espéraient et, ensemble avec l’industrie, nous avons maintenant besoin de jauger l’effet des changements techniques de Google afin de considérer les options qui s’ouvrent à nous. » Google a rétorqué travailler de concert avec les ayants droit. Le moteur continue à rétrograder des résultats, et chaque mois, sept millions d'URL de contenus illicites seraient retirées.
Commentaires (40)
Y a peut etre pas d’offre “légale” pour les pink floyd
Ils n’ont qu’à faire en sorte que leurs sites passent devant, en proposant un catalogue aussi complet que celui de TBP, sans DRM, de meilleure qualité, dans toutes les langues, et à des tarifs raisonnables.
Et dans 6 mois, TBP passera en seconde page…
doublon
“pink floyd” est effectivement un exemple assez spécial : ces derniers refusent (leur raison leur appartient) toute vente en dématérialisé. J’ignore pourquoi et le regrette mais bon, je doute que ma voix seule les fasse changer d’avis …
La version de google uk ne présente pas les résultat dans le même orde ^^ enfin c’est pas loin, mais….
(enfin on parle de google au royaume uni faut peut-etre mettre la copie d’écran qui vas avec…)
Mais pourquoi google n’implémente pas l’algorithme magiquement devin des ayants droits consistant à identifier comme illégal l’ensemble des sites qui ont le tag “free mp3” ?
Et, au passage, on sent bien, dans l’exemple fourni, la volonté des ayants droits de montrer qu’il se s’agit pas de presser une rente féconde depuis 40 ans, mais bien d’assurer l’avenir de la culture de ce monde.
saloperies de moteurs de recherches qui permettent de trouver ce que l’on recherche!!
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“D’où l’exception qui te permet quand même de le faire, mais ce n’est pas un droit (sinon la redevance n’aurait pas lieu d’être). ”
si on taxe les supports c’est qu’on considere que les supports vierge sert a faire une copie privée. et donc en contrepartie les artistes ont demandé aux industriels une compensation financière puisque’ils touchent du blé sur les supports physiques.
les premiers résultats du moteur restent un peu trop dominés par des contenus « pirates ».
Il me semblait que le moteur de Google fonctionnait à la popularité pour le rank des sites proposés en résultat de recherche.
De là à dire que les sites « pirates » sont plus populaires (en fréquentation) que les sites dit légaux…
Dans le futur quand tous les sites « pirates » seront définitivement filtrés il est possible que la même recherche ne retourne aucun résultat.
Google a ouvert les vannes en altérant le but de son algorithme (qui était de mettre en avant les contenus les plus demandés). Maintenant qu’ils assument.