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Dépenses logicielles : Bercy et l’Écologie se découvrent d’un fil

Propriétaire vs libre au sein des ministères

Dépenses logicielles : Bercy et l’Écologie se découvrent d'un fil

Le 17 juillet 2013 à 08h30

Comme l'avait réclamé la députée écologiste Isabelle Attard, plusieurs ministères viennent de lever (partiellement) le voile sur leurs dépenses en logiciels libres et propriétaires. Le ministère du Redressement productif vient en effet de se plier à l'exercice pour le compte de Bercy, de même que le ministre de la Ville pour l'Écologie.

isabelle attard

 

Isabelle Attard vient de recevoir quatre nouvelles réponses à ses questions écrites envoyées à chacun des 37 ministres du gouvernement Ayrault à la fin du mois de mai. Pour mémoire, la députée écologiste voulait connaître les suites données à la circulaire du Premier ministre sur l’usage du libre dans l’administration. L’élue réclamait à cet égard que les ministères dévoilent leurs dépenses annuelles en logiciels pour la période 2008 - 2012, tout en prenant le soin d’opérer une distinction entre les montants correspondants aux logiciels propriétaires et ceux relatifs aux logiciels libres.

 

Après les ministères de l’Agriculture, des Affaires étrangères, du Développement, de la Francophonie ainsi que celui des Français de l’étranger, c’est au tour des ministères du Redressement productif, de l’Économie numérique, de la Ville, et enfin celui de l’Agroalimentaire d’apporter leurs réponses.

Bercy vante sa « longue expérience » en matière de logiciels libres

Les réponses du ministère du Redressement productif et celui délégué à l’Économie sont les mêmes. Bercy y vante la « longue expérience » des ministères économiques et financiers en matière de logiciels libres. Ces derniers « sont très largement utilisés dans leurs systèmes d'information, notamment dans les infrastructures de production, les logiciels du poste de travail, les langages de développement et la gestion des sites internet » fait-on valoir.

 

Différents exemples sont ainsi mis en avant :

  • En 2000, la direction générale des finances publiques a installé Linux sur 400 de ses serveurs. « Ce système est aujourd'hui présent sur la plupart des serveurs » indique le ministère du Redressement productif.
  • Les postes de travail des agents sont équipés de suites bureautique et de navigateur libres. « La messagerie est entièrement composée de logiciels libres » souligne-t-on également. Rien n’est néanmoins précisé s’agissant du système d’exploitation (Windows, Mac OSX, etc.).
  • Un marché de support aux logiciels libres a été mis en place en 2005. « Ce marché porte sur 260 logiciels libres et plus de 200 extensions, appartenant à tous les domaines des systèmes d'information. Outre le support des logiciels, le marché permet la réalisation de prestations, notamment pour des études d'opportunité de migration et pour de l'assistance à la migration » est-il indiqué.

Arnaud Montebourg l’assure : la récente circulaire du Premier ministre n’a fait qu’accroître un « intérêt préexistant pour les logiciels libres ». Conformément à ce texte, son ministère affirme avoir poursuivi une dynamique visant à réfléchir à la migration des logiciels propriétaires vers des logiciels libres. 

 

bercy finances redressement numérique

 

Passons-en aux chiffres. Là, Bercy évoque « d'importants obstacles méthodologiques et pratiques » dans la valorisation de ses dépenses logicielles. Sur le plan comptable également, le ministère du Redressement productif fait valoir qu’il est difficile d’isoler les coûts des logiciels, sachant que ces derniers peuvent être inclus dans d’autres dépenses (prestataires de services, matériel...). Une évaluation a néanmoins été conduite par le service des achats de l’État, laquelle indique les dépenses annuelles correspondant aux logiciels acquis par les ministères économiques et financiers sur la période 2008 - 2011 :

 

logiciels libres

 Chiffres du ministère du Redressement productif.

 

Le ministère du Redressement productif souligne que 22 726 611 euros supplémentaires ont été injectés dans l'écosystème du logiciel libre au travers du marché de support aux logiciels libres, et ce sur une période allant de fin 2008 à fin 2012.

Environ 6 millions d'euros annuels du côté des ministères de l'Écologie et de la Ville

Du côté du ministère de la Ville, l’on clame également que la circulaire de Jean-Marc Ayrault sur l’utilisation du libre dans l’administration n’a fait que conforter une dynamique déjà enclenchée. « Dès le début des années 2000, le ministère alors chargé de l'équipement, des transports, de l'aménagement du territoire, du tourisme et de la mer, s'était engagé dans une démarche de transition vers les logiciels libres (serveurs, messagerie, poste de travail...) » explique ainsi François Lamy. Le ministre de la Ville fait par exemple valoir que les logiciels installés sur les postes de travail des agents de son ministère ceux du ministère de l'Écologie « sont basés sur le socle interministériel des logiciels libres (SILL) ».

 

Un bémol cependant, et pas des moindres : « À ce jour, seul le système d'exploitation des postes de travail est un logiciel propriétaire » indique le ministre de la Ville. François Lamy reconnaît ici que les ordinateurs de ses agents tournent sous des systèmes d’exploitation tels que Windows, Mac... sans détail particulier. L’intéressé temporise néanmoins rapidement, puisqu’il affirme ensuite qu’une « étude sur le futur environnement de travail des agents comprendra une proposition avec un système d'exploitation libre ». Rien ne garantit cependant que cette « proposition » ira jusqu’à son terme.

 

Tout comme son homologue du Redressement productif, le ministre de la Ville met en avant différents obstacles pour ne pas donner de chiffre exact s’agissant des dépenses en logiciels libres et propriétaires. Une évaluation menée conjointement entre son ministère et celui de l’Écologie (dont les budgets informatiques sont communs) et portant sur les dépenses de logiciels, tant pour les administrations centrales que pour les services déconcentrés, permet néanmoins de se faire une idée. « Depuis 2008, ces deux ministères dépensent environ 6 millions d'euros par an en logiciels propriétaires (licences et support) » indique ainsi François Lamy. Le ministre de la Ville promet toutefois qu’une « politique volontariste vers le logiciel libre permet d'envisager une baisse constante de ces dépenses au cours des prochaines années ».

 

Enfin, le ministère de l’Agroalimentaire a repris les éléments chiffrés fournis il y a deux semaines par le ministère de l’Agriculture, qui étaient pour rappel les suivants : 

 

dépenses logicielles agriculture

Commentaires (24)

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Moi ce que j’adore, c’est qu’en terme de sécurité on peut se faire espionner comme des <img data-src=" /> par plein d’autres pays …



Et surtout quid de la sécurité sur mobile ? Aujourd’hui beaucoup viennent avec leur téléphone qu’ils branchent souvent sur le pc et là bam c’est le drame …



Bref, C’est juste hallucinant qu’on est pas encore un os fixe et mobile spécialement conçu en france afin de se prémunir de ce genre de choses …



Le lien avec le sujet ? la dépense en logicielles propriétaires et l’utilisation de SSII pour créer les nouveaux logiciels des administrations alors que celles çi disposent pour la pluspart d’un contingent d’informaticien …



Pour en avoir parlé avec pas mal d’entre eux ( en tout cas ceux des fp ) : les logiciels d’avant marchaient mieux que ceux d’avant…. y’a bien un problème quelque part là … ca couterait tellement moins cher de produire en interne…



Ca me fait penser au PPP cette logique .. on fais genre on dépense moins alors qu’au final ca coute bien plus

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Comment le ministère du redressement productif, qui a été créé en 2012, peut fournir des chiffres pour 2008 ? <img data-src=" />

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white_tentacle a écrit :



Comment le ministère du redressement productif, qui a été créé en 2012, peut fournir des chiffres pour 2008 ? <img data-src=" />





il me semble que les différents ministères ont un devoir d’archiver pas mal de choses sur de très longues périodes. 20 ans si je ne suis pas dans le faux.


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white_tentacle a écrit :



Comment le ministère du redressement productif, qui a été créé en 2012, peut fournir des chiffres pour 2008 ? <img data-src=" />





C’est le ministère de l’industrie, redressement productif est un simple renommage.


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guytarr a écrit :



C’est le ministère de l’industrie, redressement productif est un simple renommage.







Effectivement. Avec la foison de ministères qu’ils nous ont mis, je n’avais pas fait le rapprochement.


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rsegismont a écrit :



Moi ce que j’adore, c’est qu’en terme de sécurité on peut se faire espionner comme des <img data-src=" /> par plein d’autres pays …



Et surtout quid de la sécurité sur mobile ? Aujourd’hui beaucoup viennent avec leur téléphone qu’ils branchent souvent sur le pc et là bam c’est le drame …



Bref, C’est juste hallucinant qu’on est pas encore un os fixe et mobile spécialement conçu en france afin de se prémunir de ce genre de choses …



Le lien avec le sujet ? la dépense en logicielles propriétaires et l’utilisation de SSII pour créer les nouveaux logiciels des administrations alors que celles çi disposent pour la pluspart d’un contingent d’informaticien …



Pour en avoir parlé avec pas mal d’entre eux ( en tout cas ceux des fp ) : les logiciels d’avant marchaient mieux que ceux d’avant…. y’a bien un problème quelque part là … ca couterait tellement moins cher de produire en interne…



Ca me fait penser au PPP cette logique .. on fais genre on dépense moins alors qu’au final ca coute bien plus





Ben le pb est mondial en fait, gérer un parc de linux en termes de sécurité c’est relativement complexe par rapport à windows+AD donc du coup beaucoup restent sous windows en poste client parce que c’est plus simple.

Et puis verrouiller les ports USB sauf site à sécurité renforcée c’est généralement impossible à imposer aux utilisateurs.



Sinon l’espionnage il se fait surtout au niveau des données stockées en ligne de ce qu’on a appris récemment, pas vraiment via des intrusions sur les postes de travail. A ce niveau en environnement pro divers équipements réseau permettent d’empêcher les piratages (firewall, analyse de trames principalement) ainsi que le boulot des ingés réseau. Ta question s’applique selon moi à ces équipements réseau principalement. Jadis on eut alcatel mais c’est en train de couler et c’est franco américain désormais…



Plus globalement les “informaticiens” dans les administrations/sociétés sont généralement des admins et des intégrateurs, pas des développeurs. Les développeurs sont en SSII.

Et il ne faut pas se voiler la face, s’il suffisait d’assoir des types ayant un diplôme d’informatique devant des écrans pour pondre un OS qui tient la route le marché ne se partagerait pas entre une demi douzaine de noyaux d’OS différents la plupart dérivés d’UNIX.



Dans l’absolu ce que tu appelles de tes veux est néanmoins tout à fait souhaitable en effet.



C’est quoi le PPP?


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white_tentacle a écrit :



Effectivement. Avec la foison de ministères qu’ils nous ont mis, je n’avais pas fait le rapprochement.





En politique aussi il y a une dissociation entre traitements et présentation <img data-src=" />


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yvan a écrit :



Ben le pb est mondial en fait, gérer un parc de linux en termes de sécurité c’est relativement complexe par rapport à windows+AD donc du coup beaucoup restent sous windows en poste client parce que c’est plus simple.

Et puis verrouiller les ports USB sauf site à sécurité renforcée c’est généralement impossible à imposer aux utilisateurs.



Sinon l’espionnage il se fait surtout au niveau des données stockées en ligne de ce qu’on a appris récemment, pas vraiment via des intrusions sur les postes de travail. A ce niveau en environnement pro divers équipements réseau permettent d’empêcher les piratages (firewall, analyse de trames principalement) ainsi que le boulot des ingés réseau. Ta question s’applique selon moi à ces équipements réseau principalement. Jadis on eut alcatel mais c’est en train de couler et c’est franco américain désormais…



Plus globalement les “informaticiens” dans les administrations/sociétés sont généralement des admins et des intégrateurs, pas des développeurs. Les développeurs sont en SSII.

Et il ne faut pas se voiler la face, s’il suffisait d’assoir des types ayant un diplôme d’informatique devant des écrans pour pondre un OS qui tient la route le marché ne se partagerait pas entre une demi douzaine de noyaux d’OS différents la plupart dérivés d’UNIX.



Dans l’absolu ce que tu appelles de tes veux est néanmoins tout à fait souhaitable en effet.



C’est quoi le PPP?







PPP = partenariat public privé. C’est les contrats ou le privé avance l’argent, et l’état rembourse en payant un loyer. Ca coute plus cher au final …



Et regarde aux finances publiques, y’a bien un concours de controleur programmeur ? juste que derrière on envoie les mecs s’occuper de machin qui retrouve plus sont mot de passe…



Je veux dire par là oui j’appelle de mes veux a une meilleur utilisation des ressources et à ce qu’on embauche plus de développeurs dans les corps de l’état : pour plus de sécurité, plus d’efficacité, et au final ca couterais moins cher !


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rsegismont a écrit :



PPP = partenariat public privé. C’est les contrats ou le privé avance l’argent, et l’état rembourse en payant un loyer. Ca coute plus cher au final …



Et regarde aux finances publiques, y’a bien un concours de controleur programmeur ? juste que derrière on envoie les mecs s’occuper de machin qui retrouve plus sont mot de passe…



Je veux dire par là oui j’appelle de mes veux a une meilleur utilisation des ressources et à ce qu’on embauche plus de développeurs dans les corps de l’état : pour plus de sécurité, plus d’efficacité, et au final ca couterais moins cher !





L’état français a raté sa chance en ne nationalisant pas mandriva à l’époque.

Et le concours de programmeur je n’en connais pas le détail mais ça m’étonnerait fortement que ce soit orienté OS, c’est probablement plus orienté gestion de données/progiciels.

Créer un OS, orienté sécurité de surcroit c’est quand même des compétences très particulières.


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yvan a écrit :



L’état français a raté sa chance en ne nationalisant pas mandriva à l’époque.

Et le concours de programmeur je n’en connais pas le détail mais ça m’étonnerait fortement que ce soit orienté OS, c’est probablement plus orienté gestion de données/progiciels.

Créer un OS, orienté sécurité de surcroit c’est quand même des compétences très particulières.







Je dis pas le contraire, mais on a bien ça : www.economie.gouv.fr/recrutement/inspecteur-programmeur-systeme-dexploitation-pse-des-finances-publiques-externe



Pourquoi ne pas faire un concours alors, justement, permettant le recrutement de développeurs d’OS en interne ! c’est une hérésie que ca soit pas encore fait


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rsegismont a écrit :



Je dis pas le contraire, mais on a bien ça : www.economie.gouv.fr/recrutement/inspecteur-programmeur-systeme-dexploitation-pse-des-finances-publiques-externe



Pourquoi ne pas faire un concours alors, justement, permettant le recrutement de développeurs d’OS en interne ! c’est une hérésie que ca soit pas encore fait





Ben faudrait déjà les formations pour alimenter la machine, force est de constater quand même que depuis linux (23 ans déjà) et qui se basait largement sur les unix précédents il n’y a pas eu de création ex nihilo d’OS (viable) dans le monde. Ceci sans parler du matériel, si tu veux fiabiliser faut aussi des puces réseau et des processeurs fiables…

L’orientation vers le libre des formations actuelles est probablement la “solution” la plus pragmatique.


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rsegismont a écrit :



Pour en avoir parlé avec pas mal d’entre eux ( en tout cas ceux des fp ) : les logiciels d’avant marchaient mieux que ceux d’avant…. y’a bien un problème quelque part là …





Ouais je confirme il y a un problème de schizophrénie évident pour les logiciels d’avant.


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rsegismont a écrit :



Je dis pas le contraire, mais on a bien ça : www.economie.gouv.fr/recrutement/inspecteur-programmeur-systeme-dexploitation-pse-des-finances-publiques-externe



Pourquoi ne pas faire un concours alors, justement, permettant le recrutement de développeurs d’OS en interne ! c’est une hérésie que ca soit pas encore fait





Tu en connais beaucou des bons dev qui voudraient aller bosser sur ce genre de projet ?

Ce n’est pa un troll loin de là mais faire un OS ne s’improvise pas et ce n’est clairement pas dans le service public qu’on pourrait faire ça


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bambou51 a écrit :



Tu en connais beaucou des bons dev qui voudraient aller bosser sur ce genre de projet ?

Ce n’est pa un troll loin de là mais faire un OS ne s’improvise pas et ce n’est clairement pas dans le service public qu’on pourrait faire ça





Ce serait un sacré challenge justement, et donc ça pourrait intéresser des gens.



Certains ministères disposent de surcouches OS, ce qui est déjà un sacré bordel à maintenir.



Les ministères n’ont plus les moyens ni la volonté d’entretenir des équipes de dev fixes. Généralement pour les gros projets ce sont des contractuels/chargé de mission.



Réduire le budget de l’Etat encore et encore n’est pas sans conséquences…


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Bercy et l’Écologie se découvrent d’un fil





Le WiFi d’ US actif



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bambou51 a écrit :



Ce n’est pa un troll loin de là mais faire un OS ne s’improvise pas et ce n’est clairement pas dans le service public qu’on pourrait faire ça





Je pense que l’État a la capacité de mettre les mêmes moyens que ceux qui ont permis à Canonical de créer Ubuntu en se basant sur Debian; surtout si on évalue ce cout au regard de celui actuellement dépensé en licences.



Le nombre de fonctionnaires qui pourraient en bénéficier se chiffre en centaines de milliers; et la mutualisation permet de économies gigantesques d’argent public (le notre, en fait).


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chacalVSdundee a écrit :



Ce serait un sacré challenge justement, et donc ça pourrait intéresser des gens.



Certains ministères disposent de surcouches OS, ce qui est déjà un sacré bordel à maintenir.



Les ministères n’ont plus les moyens ni la volonté d’entretenir des équipes de dev fixes. Généralement pour les gros projets ce sont des contractuels/chargé de mission.



Réduire le budget de l’Etat encore et encore n’est pas sans conséquences…







Lol les moyens … tu sais combien est facturé un dev SSII à l’état… 1000€ par JOUR !!! soit environ 10 fois le prix que cela couterais au niveau de l’embauche … alors ta justif de moyen… sauf si tu parles de rétro commission. La c’est sur y en a qui n’auront plus autant de moyen



edith : ah et viens pas me dire qu’il y a 2 ou 3 projet conduit par des SSII pour l’état avec 1 ou 2 dev. Ca doit plus se compter en centaines de dev à temps plein.


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Si on utilise déjà des logiciels libres, qu’est ce qui empêche de passer à un OS libre ?

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Winderly a écrit :



Si on utilise déjà des logiciels libres, qu’est ce qui empêche de passer à un OS libre ?







On peut supposer qu’il y a des logiciels propriétaires/libres dont les premiers sont uniquement sous Windows.

Après pour le passage à un OS libre, c’est possible qu’on y vienne un jour , une fois toutes les problématiques résolues ce qui est loin d’être simple pour le moment.


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Et dans tout ça -ministères et Enseignement orientés vers le libre- on a toujours pas pondu le Général EM qui voulait signer un contrat open-bar à peine abusif avec W$?

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caesar a écrit :



Lol les moyens … tu sais combien est facturé un dev SSII à l’état… 1000€ par JOUR !!! soit environ 10 fois le prix que cela couterais au niveau de l’embauche … alors ta justif de moyen… sauf si tu parles de rétro commission. La c’est sur y en a qui n’auront plus autant de moyen



edith : ah et viens pas me dire qu’il y a 2 ou 3 projet conduit par des SSII pour l’état avec 1 ou 2 dev. Ca doit plus se compter en centaines de dev à temps plein.







Ce que j’aurais pu faire en interne sur un an avec une collègue, cela leur a été facturé par l’externalisant 1M€. Pour la partie analyse, il a fait appel à un sous traitant mais pour le développement ils ont fait appel à un stagiaire payé 1000 € pendant 5 mois. Maintenant, la collègue galère tous les jours car elle s’est quand même vu infligée la maintenance après livraison. Le produit est buggué (le module des historisations ne fonctionne même pas). En effet, les personnes en charge de la recette n’ont pas fait le travail à fond. Ca craint !

Alors je confirme, l’interne c’est moins cher que l’externe et de beaucoup !


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chacalVSdundee a écrit :



Ce serait un sacré challenge justement, et donc ça pourrait intéresser des gens.



Certains ministères disposent de surcouches OS, ce qui est déjà un sacré bordel à maintenir.



Les ministères n’ont plus les moyens ni la volonté d’entretenir des équipes de dev fixes. Généralement pour les gros projets ce sont des contractuels/chargé de mission.



Réduire le budget de l’Etat encore et encore n’est pas sans conséquences…







Un challenge peut etre, mais je persiste à dire que je ne connais pas beaucoup de bon dev qui iraient bosser pour le service public. Le challenge c’est important, mais le choix d ela boite aussi… et là comment dire… ;)


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bambou51 a écrit :



Un challenge peut etre, mais je persiste à dire que je ne connais pas beaucoup de bon dev qui iraient bosser pour le service public. Le challenge c’est important, mais le choix d ela boite aussi… et là comment dire… ;)





Question de point de vue sur l’utilité du service public.


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jmc_plus a écrit :



Ce que j’aurais pu faire en interne sur un an avec une collègue, cela leur a été facturé par l’externalisant 1M€. Pour la partie analyse, il a fait appel à un sous traitant mais pour le développement ils ont fait appel à un stagiaire payé 1000 € pendant 5 mois. Maintenant, la collègue galère tous les jours car elle s’est quand même vu infligée la maintenance après livraison. Le produit est buggué (le module des historisations ne fonctionne même pas). En effet, les personnes en charge de la recette n’ont pas fait le travail à fond. Ca craint !

Alors je confirme, l’interne c’est moins cher que l’externe et de beaucoup !





Un des avantages de l’externalisation, c’est de pouvoir fonctionner au coup par coup, ce qui n’est pas possible avec de l’interne. Ah et aussi ça permet, normalement, d’avoir à disposition exactement les compétences qu’il faut pour mener à bien le projet.



Maintenant si la recette est mal faite, c’est un autre problème qui relève… de l’interne.



L’interne est donc éventuellement moins cher que l’externe, mais surtout beaucoup moins flexibles.


Dépenses logicielles : Bercy et l’Écologie se découvrent d’un fil

  • Bercy vante sa « longue expérience » en matière de logiciels libres

  • Environ 6 millions d'euros annuels du côté des ministères de l'Écologie et de la Ville

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