Shadow Drive disponible (20 Go gratuits), client pour Raspberry Pi, offres pour les pros avec BYOL à venir
Eviva España
Le 23 novembre 2022 à 20h03
6 min
Économie
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Shadow (ex Blade) vient (enfin) de lancer son offre Drive dans le grand bain. D'autres annonces ont été faites, notamment une application pour Raspberry Pi 4 afin de profiter de son « PC dans le Cloud », trois offres pour les pros, deux pour le monde éducatif et son arrivée en Espagne dans deux semaines.
En mai, Shadow faisait plusieurs annonces, dont une offre Drive de stockage en ligne basée sur NextCloud. Après des mois de flottement, l'offre est enfin officiellement disponible (nous aurons l'occasion d'y revenir plus en détail prochainement). La société précise que son service a été lancé « en douceur cet été » auprès des anciens clients hubiC, ce qui explique que « Shadow Drive compte déjà près de 25 000 utilisateurs ».
Drive est disponible pour tout le monde, 20 Go gratuits
Comme prévu, 20 Go sont disponibles gratuitement et une offre Premium à 8,99 euros par mois permet d'avoir 2 To de stockage. Shadow nous précise par contre qu'il n'y a pas d'intégration particulière de Drive au sein de ses offres de PC dans le cloud, mais rien n'empêche évidemment d'y installer le client. Bonne nouvelle, la compatibilité WebDAV est confirmée.
Drive est disponible dès à présent dans 11 pays européens, dont la France, et débarquera en 2023 en Amérique du Nord.
Une application pour Raspberry Pi
L'autre grosse annonce du jour est la disponibilité immédiate d'une application pour les micro-ordinateurs Raspberry Pi, pour le système d'exploitation Raspberry Pi OS 64 bits plus précisément. L'application prend en charge du 1080p à 60 Hz, les claviers/souris USB ainsi que les manettes de jeu Xbox et PlayStation.
L'entreprise nous explique avoir développé et testé son client sur un Raspberry Pi 4 avec 2 Go de mémoire, mais qu'elle devrait aussi fonctionner sans problème avec 1 Go de mémoire (et plus évidemment) ainsi que sur un Raspberry Pi 3, même s'il n'est pas officiellement supporté. Pour les autres versions, il faudra tester soi-même.
Niveau puissance, le point limitant est le décodeur vidéo selon Shadow, éventuellement le SoC si l'on branche de nombreux périphériques et/ou que l'on lance d'autres applications en parallèle. Des démonstrations étaient proposées sur place, lors de la conférence de presse à laquelle nous avons assisté, avec un rendu qui semblait correct à première vue. De plus amples détails sont disponibles dans ce billet de blog.
Trois offres pour les pros, à partir de 89 euros HT...
Comme prévu, Shadow lance aussi des offres à destination des professionnels (B2B). Elles sont au nombre de trois et disponible dès maintenant.
Voici les détails techniques que nous avons actuellement :
Spark :
- 8 vCores d'Intel Xeon à 2,5 GHz et jusqu'à 3,1 GHz
- 256 Go de SSD
- 12 Go de mémoire
- GPU dédié NVIDIA 1080 ou Quadro P5000
- 89 euros HT par mois avec Windows Server 2019
Aurora :
- 8 vCores d'Intel Xeon à 3,3 GHz et jusqu'à 4,5 GHz
- 256 Go de SSD
- 16 Go de mémoire
- GPU dédié NVIDIA Quadro RTX 5000 avec 12 Go de VRAM
- 119 euros HT par mois avec Windows Server 2019
Lightning :
- 12 vCores d'Intel Xeon à 3,3 GHz et jusqu'à 4,5 GHz
- 512 Go de SSD
- 32 Go de mémoire
- GPU dédié NVIDIA Quadro RTX 6000 avec 24 Go de VRAM
- 169 euros HT par mois avec Windows Server 2019
Plusieurs précisions sur ces offres. Sur le tarif pour commencer : il semble que les offres soient sans engagement, mais cela reste à confirmer. Sur Spark, il est bien question de GeForce 1080 dans certains cas, en plus des Quadro P5000. Il s'agit de cartes achetées il y a plusieurs années, avant l'accord avec NVIDIA et le passage aux cartes adaptées aux datacenters (série Quadro).
... avec 30 euros de remise par mois en mode BYOL
Enfin, vous pouvez opter pour l'une des trois configurations en mode BYOL (Bring Your Own Licence) avec une réduction de 30 euros par mois. Dans ce cas, vous devez transférer votre licence Windows 2019 Server. La fonctionnalité ne sera disponible qu'au premier trimestre 2023, le temps que Microsoft active cette possibilité. Shadow nous explique en effet que si l'annonce date de début octobre, la mise en place côté Microsoft n'est pas encore effective.
Il n'est pas possible de prendre une configuration sans Windows et avec Linux pour le moment, mais rien n'empêche de le proposer, nous explique le fabricant. Il nous affirme qu'il n'a pour le moment pas de demande du genre, mais qu'il pourrait revoir sa copie si c'était le cas. Le tarif d'une éventuelle offre avec Linux serait calqué sur l'offre BYOL.
Nous sommes enfin surpris de ne voir que des configurations avec un Xeon alors que des CPU EPYC d'AMD sont utilisés dans les offres Power. Shadow nous explique qu'une nouvelle offre B2B basée sur Power est justement en préparation, mais la mémoire disponible est pour le moment un élément bloquant. Il ne peut proposer que 16 Go et l'entreprise voudrait au moins 32 Go sur cette configuration pour les professionnels.
Deux offres « edu »
Signalons aussi deux offres « pour les organisations éligibles au programme de licences Microsoft pour l'éducation », dont les tarifs ne sont pas précisés :
Spark Edu :
- 8 vCores d'Intel Xeon à 3,4GHz
- 256 Go de SSD
- 12 Go de mémoire
- GPU NVidia 1080/P5000
Zenith Edu :
- 8 vCodes d'AMD Epyc
- 512 Go de SSD
- 16 Go de mémoire
- GPU AMD Radeon 6700 XT avec 20 Go VRAM
Pour l'administration des machines pro et edu, une nouvelle interface Business Manager « permettra à tout service informatique ou responsable au sein de votre entreprise de créer, modifier et supprimer des PC Shadow ». La première version du Business Manager sera lancée le 5 décembre.
Des nouveautés sont attendues pour le début de l'année prochaine avec « la gestion des droits, la duplication de configuration, la gestion des groupes, le travail collaboratif sur un seul PC Shadow, la gestion des sauvegardes, etc. ». En espérant que la société ne soit pas en retard.
L'Espagne à partir du 7 décembre
Enfin, Shadow se lancera en Espagne le 7 décembre, avec l'ensemble de ses services. La société nous confirme que l'ensemble de ses serveurs est situé dans des datacenters OVHcloud, ceux dans le Nord et en Allemagne pour ses clients espagnols et italiens par exemple.
Shadow Drive disponible (20 Go gratuits), client pour Raspberry Pi, offres pour les pros avec BYOL à venir
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Drive est disponible pour tout le monde, 20 Go gratuits
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Une application pour Raspberry Pi
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Trois offres pour les pros, à partir de 89 euros HT...
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... avec 30 euros de remise par mois en mode BYOL
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Deux offres « edu »
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L'Espagne à partir du 7 décembre
Commentaires (24)
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Abonnez-vousLe 23/11/2022 à 20h53
A quoi ça sert d’avoir des cartes graphiques avec Windows server, ou du moins windows server sur des pc de jeux ?
Le 23/11/2022 à 21h19
C’est pas des PC de jeux
Le 23/11/2022 à 23h26
même question, je ne vois pas trop l’intérêt d’un windows server qui se coupe en cas d’inactivité de l’utilisateur à moins que ce ne soit pas comme les offres grand public sur ce point?
Le 23/11/2022 à 23h57
Les GPU permettent d’avoir de bonnes performances sur des serveurs utilisés pour faire du bureau à distance / station de travail virtuelle.
Il y a de plus en plus de logiciels (suite office, navigateur web, architecture, retouche photo, …) qui nécessitent du rendu 3D que les CPU ne prennent pas en charge nativement.
Le 23/11/2022 à 22h26
Je suis parti chez kdrive. De mémoire c’est 6 balles TTC mois pour 2to donc OVH pas compétitif et c’est du nextcloud aussi
Le 24/11/2022 à 00h18
C’est peut être parce que je suis dans une très grosse boite que je ne vois pas les avantages pour nous en termes d’utilité puisqu’avec la généralisation du télétravail et le flex office, on a tous un laptop (au bureau, seulement un dock et des écrans déportés).
Peut être pour une PME qui se lance sans devoir trop dépenser niveau matos tout en ayant accès à du matériel distant de qualité si ils ont la connexion qui suit.
Le 24/11/2022 à 06h08
Prends un pc portable pour faire du plan de bâtiments ou de machines outils ou de la 3d et tu comprendras l’intérêt d’un shadow sur une tablette ou un ultra-portable.
Ça donne de la mobilité à des machines qui coûtent entre 3000 et 10000€.
Les outils ? Autocad, solidworks, blender, spaceclaim, cinema4d,…
Le 24/11/2022 à 08h00
J’ai jamais utilisé Shadow mais je suppose que selon la connexion tu dois avoir un peu d’input lag et d’artefacts de compression. Autant pour jouer le cerveau s’adapte, autant pour bosser j’imagine pas supporter ça. Surtout que je suppose que ce sont des métiers où t’apprécies d’avoir une définition élevée et/ou plusieurs grands écrans.
Et si tes salariés sont plusieurs dizaines à bosser au bureau en même temps, c’est pas avec une connexion fibre que tu t’en sortiras.
Je suis pas trop convaincu non plus sur l’intérêt financier. Certes il y’a des métiers où les machines sont chères mais elles sont déjà largement amorties. Une machine à 3 ou 10k€ coûte deja des ordres de grandeur moins cher que le salarié qui va l’utiliser pendant des années. Du coup on est sur du grattage de miettes.
En plus de cela tu rends ton activité dépendante d’une bonne connexion internet et donc plus personne ne peut bosser au moindre coup de pelleteuse sur la fibre de ta rue. Et donc il te faut une connexion de backup capable d’encaisser des dizaines de flux vidéo en haute définition.
Je ne dis pas qu’il n’existe pas des usages où c’est intéressant, mais sûrement pas assez selon moi pour que l’offre soit rentable pour Shadow. Alors je ne doute pas qu’ils arrivent à s’en sortir avec une bonne équipe commerciale, mais je doute que beaucoup de boîtes y aient un intérêt réel.
Le 24/11/2022 à 10h53
On parle de fichiers qui réagissent en quelques secondes sur de bonnes machines, pas de document word qu’on fait défiler. L’utilisateur s’adaptera s’il gagne plusieurs minutes/dizaines de minutes par heure (oui oui). Parfois, même de la 4G suffira tellement le côté “bureau à distance qui ne merde pas en cas de coupure réseau” est confortable: pas de fichier de 1go à re-télécharger, par exemple.
Quand ta machine te coûte de 3 à 10K, c’est hors coûts d’entretien, électricité, climatisation, m² au sol, gestion de la nuisance sonore, etc… Je connais des gens qui mettent des baies 19” entre les bureaux pour isoler leurs postes, c’est à dire des serveurs 2U (un par architecte). Ces gens-là font partie de la cible de Shadow.
Je n’ai jamais dit TOUT miser dessus. Rien ne t’empêche d’avoir un poste de travail sympa sans plus et du Shadow a côté. Pas de Shadow ? En local.
Bref, c’est une solution comme une autre: un bon choix, mais qui ne doit pas être exempt de solution de repli ;)
Le 24/11/2022 à 07h30
Cela n’a rien à avoir sur la taille de la boite mais sur les besoins en ressource d’une personne.
Clair que pour quelqu’un qui ne fait que de la bureautique ou un peu de CAO cela a peu d’intérêt.
Par contre quand tu as besoin de faire des calculs complexes ne pas être obligé d’investir dans des machines très cher et mutualiser les moyens sur ce genre de plateforme peut être intéressant.
Le 24/11/2022 à 08h02
Si c’est juste pour faire du calcul déporté, t’as bien plus vite fait de lancer des instances à la minute sur le moindre cloud provider. Ca te coûtera bien moins cher et t’auras rien à gérer non ?
Là le besoin c’est vraiment de payer cher pour avoir une machine puissante dont tu as accès à l’écran. Ça reste un besoin vraiment précis.
Le 24/11/2022 à 09h28
Je pense que l’article manque d’une mention de Shadow PC, la transition entre Drive et les autres annonces est un peu confuse à la lecture.
Sinon, j’ai souscrit à Drive gratuit quand ils ont annoncés la fin de hubiC, mais vu que hubiC a corrompu mes données (plein de fichiers de 0 octets, plantage du transfert avec leur logiciel…) et que Drive ne proposait pas de migration sans payer, il n’y a rien dessus.
Comme déjà indiqué par étienne, en premium kDrive est quand même mieux positionné en tarif pour le particulier, 2To pour 4 à 6€/mois (suivant l’engagement).
Le 24/11/2022 à 13h47
Euh non Infomaniak c’est pas du Nextcloud justement : Twitter
Le 24/11/2022 à 21h22
Ok bien vu. J’étais parti du principe de fichiers cachés et de logs ou j’ai vu trainer le nom owncloud / nextcloud sur mon appli win10
Le 25/11/2022 à 10h30
Il y a des années, le RDP par-dessus l’ADSL 512k c’était bien, par-dessus l’ADSL 1mo c’était parfait pour bosser - sauf la navigation web à distance quand les navigateurs sont passés sur du rendu “GPU”/en tout cas du rendu pixel par pixel.
Netflix, sans prendre en compte la latence, ça passe super méga crème sur 30Mb/s en FHD.
En fait, pour bosser, on considère qu’une session RDP moyenne prend 30kb/s (sans son), avec des pointes parfois agaçantes (quand tout le monde reçoit une notif et que Windows 10 fait défiler le panneau de notif vers le haut, x20 personnes :)
Mais en gros, on faisait du RDP graphique en 2007 sur du RNIS pour 5-10 pers sans latence particulière et sans gros problème graphique, donc j’imagine qu’avec les tuyaux actuels et l’amélioration de la compression “subjective”, on est bien pour du 4k.
Le 25/11/2022 à 10h37
Non. Ne confonds pas le RDP et un poste virtuel.
Le RDP desktop est ultra simplifié: couleurs lissées, dégradées, peu d’images, etc… Oui il peut fonctionner sur peu.
Un poste virtuel est un flux vidéo modifié: il faut 3 à 6mbps pour que ça fonctionne au moins. En réalité il faut plus pour que ce soit parfait, très ressemblant au pc lui-même (et je parle pas s’il y a deux écrans etc…).
Le 25/11/2022 à 10h52
Justement, la grosse différence c’est le problème de latence. Sur un flux vidéo où la latence n’a pas d’importance, tu peux te permettre de faire du buffering pour prendre de l’avance, du CRC pour avoir une image propre ….
Si t’as une contrainte de latence, tu dois faire au plus rapide et tant pis si il manque la moitié des paquets. De plus, si Netflix peut au pire dégrader la qualité à la volée pour s’accommoder, voire dans le pire des cas te faire attendre quelques secondes, ce ne sont pas des choses que tu peux te permettre de faire subir à quelqu’un qui manipule avec précision des objets en 3D.
De plus le RDP n’envoie pas un flux vidéo mais des informations plus simples, l’image est reconstruite côté client. Bien sûr c’est aussi un peu le principe des codecs de compression moderne, mais ils sont plutôt utilisés pour des applications où la latence importe peu. Avec l’avènement du streaming de jeux, ça doit pas mal bouger dans ce domaine mais encore une fois les contraintes sont différentes. Tu peux accepter un downscale passager dans une partie de jeu alors que c’est beaucoup moins supportable si tu fais de la CAD.
Le 25/11/2022 à 13h04
Tout à fait d’accord. Mais je compare bien de l’ADSL 512k/RNIS et il n’y avait pas de latence perceptible.
Oui et non. C’était vrai avec les vieilles applis. Ca ne l’est plus avec les applis actuelles basées sur des rendus type “web” bourrés de dégradés, images de fond, dessinées au pixel et pas en utilisant les primitives (trait/rectangle/curseur) de l’OS.
Actuellement, RDP se défend plutôt bien, avec un système de cache de bitmap notamment. Avoir un RDP qui diffuse une vidéo/un teams est lent, saccadé pour la partie vidéo, mais l’interface réagit bien sur le reste (menu, ouverture/fermeture de fenêtre, glissement de petits éléments).
Le 25/11/2022 à 13h10
Jamais vu cela. 3/6mb/s, c’est de la visio HD. Les protocoles de poste à distance (RDP, NX, …) sont bien plus légers. Des extensions permettent de coder les mouvements rapides soit via le protocole général (citrix), soit en envoyant le flux vidéo et en délégant le décodage vidéo au client sur une partie, plusieurs parties ou tout l’écran (citrix et d’autres).
A l’époque lointaine où j’ai géré ce genre de truc, Citrix était énorme, mais avec l’évolution du web (les pubs vidéos), les serveurs n’étaient pas dimensionnés pour décoder et réencoder plusieurs mini-flux vidéos x32 utilisateurs :)
Comme c’était il y a 7 ans, et qu’on trainait un citrix limité aux vieilles technos à cause de nos clients légers antédiluviens, j’espère bien que les technos de 2017 fonctionnent toujours (la délégation vidéo) et que d’autres produit les ont inclus (ou alors ils faut qu’ils se renseignent: déjà en 2012 c’était du standard prêt à déployer)
Le 25/11/2022 à 14h11
Ce n’est pas parce que tu ne l’as jamais vu que cela n’existe pas ;)
VMWare Horizon et Teradici PCoIP sont gourmands et s’adaptent. On monte à bien plus de 50mbps en crête.
https://www.teradici.com/web-help/pcoip_session_planning/current/workload_analysis/bandwidth_consumptions/
Le 25/11/2022 à 13h13
Deux arguments: le licensing en VM (certaines licences sont très compétitives puisqu’on paye au coeur du serveur une fois, et après on déploie autant de Windows qu’on veut) et les technos de Windows Server pour le déport d’affichage (Windows Server a toutes les briques pour déporter l’affichage et le son, les briques de Windows 10 sont un peu allégées)
Le 26/11/2022 à 00h28
merci pour cette réponse détaillée
Le 26/11/2022 à 00h01
Cela dépend de combien de temps dure ton calcul.
Pour des calculs rapides pour des tests par exemple, les instances peuvent être une solution. Mais pour des calculs complexes qui peuvent demander énormément de ressources et de temps, ce n’est pas la même chose.
Le 27/11/2022 à 20h13
Effectivement, il faut pouvoir ingurgiter les 50mb/s-250Mb/s en crête sur ces protocoles
Après, c’est une estimation en crête pour du 30-60ips.
Les exemples sont intéressants (avec une vidéo 4K sur du 60Mb/s, et un facteur x2 entre la qualité à 80 et la qualité à 90, facteur x10 entre qualité à 60 et qualité à 90)
D’expérience de l’époque sur RDP, bien que si on joue à bouger la souris partout ou pendant des scrolls il y a des artefacts, ils disparaissent très vite quand l’affichage se stabilise et on arrive à voir où on en est malgré les artefacts.
Par contre, regarder des sites comme google map/géoportail était lourdingue, et un outil comme google earth était inutilisable (mais le serveur n’avait pas de carte 3D et les clients étaient des clients léger)