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Vodkaster : contourner les problèmes de la vidéo à la demande grâce au DVD

Gorgée d'interopérabilité

Vodkaster : contourner les problèmes de la vidéo à la demande grâce au DVD

Le 02 mars 2016 à 15h00

Depuis près de deux ans, Vodkaster propose aux internautes de lui envoyer leurs DVD afin de les regarder en ligne. Une manière de contourner la VOD et les ayants droit, tout en misant sur un modèle économique basé sur le marché de l'occasion. Nous en avons discuté avec son patron, Cyril Barthet.

Vos DVD disponibles en ligne, avec leurs menus et bonus et gratuitement, c'est la promesse du service qu'a lancé Vodkaster en mai 2014. La société qui vient d'annoncer son initiative #FreeTheMovies, vous permet en effet depuis près de deux ans de lui envoyer vos DVD afin de les visionner en ligne, de les revendre puis  d'en acheter de nouveaux.

Un modèle déjà expérimenté en 2013 par Cheesevideo, un système qui reposait sur des bases juridiques instables et a disparu depuis, malgré l'activisme de ses fondateurs pour entrer dans les clous. 

Une idée simple, qui marche

Vodkaster a pour sa part reçu 200 000 DVD, à raison de 500 à 1 000 par jour. Le service se targue de proposer 11 000 films, qui mène les ventes devant les séries et documentaires. Des chiffres importants, qui ne se transforment pas encore en rentabilité pour l'entreprise, qui a pourtant de l'ambition : convertir les pirates à la vidéo à la demande légale.

« Qu'il y ait 14 millions de pirates en France, c'est un signe extrêmement fort que les modèles actuels de l'offre légale ne sont pas idéaux. À chaque étude, les critiques qui reviennent sont : c'est trop cher et on ne trouve pas ce qu'on cherche » nous explique Cyril Barthet, le patron de Vodkaster depuis sa création en 2009 en tant que réseau social.

Comme nous l'avons expliqué sur les séries ou constaté plus récemment avec le cas du retour de X-Files, le problème principal de la vidéo à la demande est l'acquisition du catalogue auprès des ayants droit, qui dictent ensuite leurs conditions aux services.

La VOD, un système bridé par les ayants droit

Quand certains acteurs, comme VOD Factory, composent avec le système, Vodkaster a simplement décidé de le contourner. « Le problème de l'offre et celui du prix sont imposés par les studios » affirme Cyril Barthet, ainsi que l'absence de bonus présents sur les éditions physiques. « La difficulté reste de convaincre les ayants droits, surtout les majors américaines, qu'il faut être innovants sur le terrain de la tarification, du marketing... C'est très compliqué » nous déclarait récemment Julien Vin-Ramarony, le patron de VOD Factory, qui édite FnacPlay.

De plus, « Canal peut faire retirer un film qu'il diffuse de toutes les exploitations VOD pendant une année entière. Toutes les chaines le peuvent. Cela rend l'offre parfaitement illisible pour le consommateur : un jour il est dessus, le lendemain il n'y est plus... Alors même que les DVD sont toujours dans les bacs à la Fnac  ! » ajoute Cyril Barthet de Vodkaster.

Un autre problème est que la location, dominante en numérique, ne rapporte pas autant que le DVD, souvent acheté pour un seul visionnage. En 2004, « les interlocuteurs du cinéma pour négocier étaient les fournisseurs d'accès Internet. Ce n'était vraiment pas les bonnes personnes, parce que leur optique était juste d'augmenter leur revenu moyen par client en vendant de l'abonnement. Du coup, on a laissé un secteur s'organiser autour de la location alors que le monde de la vidéo vivait grassement sur le mode de la propriété » affirme le patron de Vodkaster, qui contribuait à ces discussions, en tant que lobbyiste pour des producteurs de films.

« Ça a été une première erreur et, aujourd'hui, tous les studios rament pour essayer de revenir sur de l'achat définitif... C'est une déroute absolue » estime-t-il.

Vodkaster

Contourner les difficultés grâce à l'interopérabilité

Pour contourner ce système et disposer d'un large catalogue à bas coût, Vodkaster a donc opté pour le DVD. S'ils achètent les nouveautés, les titres plus anciens (voire introuvables) proviennent des collections personnelles des internautes, qui envoient leurs DVD ou les font récupérer chez eux (en région parisienne).

Une fois arrivés à l'entrepôt, le DVD est vérifié, « une image parfaite, protections comprises » est extraite et placée sur l'espace en ligne de l'utilisateur et le DVD lui-même est entreposé. Son propriétaire peut demander à le récupérer à tout moment, ce qui provoque la destruction de la copie numérique. Le service conserve une copie par utilisateur, et non une copie unique pour tous les utilisateurs disposant d'un même DVD. Une contrainte logistique importante pour le service.

Une fois leurs DVD en ligne, les utilisateurs peuvent les regarder (via VLC) ou les revendre, auquel cas Vodkaster touche une commission. Chaque vente alimente une cagnotte sur le site, qu'il est facile d'utiliser pour acheter un nouveau DVD. C'est sur ce modèle de revente que l'entreprise a construit son nouveau modèle.

Juridiquement, ce service en ligne ne s’immisce pas sur le terrain de la copie privée. Une vieille jurisprudence française interdit en effet le découplage entre le bénéficiaire de la copie et celui qui réalise techniquement cette duplication. Si cette position semble remise en cause par la Cour de Justice de l’Union européenne, la société préfère s’axer sur l’interopérabilité puisque de nombreux terminaux sont aujourd’hui dépossédés de lecteur. Le positionnement est en partie similaire à celui défendu par le service Cheesevideo il y a plus d'un an.

Deux millions d'euros investis pour mélanger achat et location

Dans les faits, la majeure partie du million de visiteurs uniques mensuels du site viennent pour la partie communautaire, non pour le service de DVD en ligne, pourtant au cœur du site. Trois fonds d'investissement (3T, Elaia et Partek) ont investi deux millions d'euros pour le virage stratégique vers la VOD. « Ils nous soutiennent sur la durée, affirme Cyril Barthet. Le service en est au début. C'est devenu l'objectif principal. On a plutôt mis de côté les volets opérations spéciales et publicité [qui faisaient vivre le réseau social] pour nous concentrer sur l'e-commerce. »

Sur cette partie, deux populations se côtoient. Selon Vodkaster, 20 % des clients de la plateforme envoient effectivement leurs DVD. « Ils vont les revoir, les revendre et entrer dans une logique de réachat très forte » affirme Cyril Barthet. Puis, 80 % arrivent sur Vodkaster comme sur un service de VOD classique, sans envoyer de disque. « Le client s'aperçoit que c'est un DVD, il s'aperçoit qu'il reçoit très vite des offres de rachat d'autres clients, donc qu'il a une cagnotte et qu'avec cet argent il peut s'en racheter un. Et là on entre dans le cercle vertueux » vante l'entreprise.

L'internaute a surtout le choix entre achat et location jusqu'au bout, grâce à la revente. « Si vous achetez une nouveauté (neuve) en DVD à 14 euros, vous pouvez le revendre l'heure après, le lendemain, à 12 euros ou 13 euros » ce qui correspond, au final, à une forme de location.

Un partenariat pour récupérer plus d'exemplaires

Les DVD partiraient rapidement, une fois mis en vente. Il faut dire que, contrairement à de la vidéo à la demande classique, le nombre d'exemplaires est bien limité. De quoi encourager l'achat impulsif. Alors que la majorité des locations et achats en VOD sont destinés à être vus tout de suite, les clients de Vodkaster achèteraient des contenus pour pouvoir les consulter une semaine plus tard. Dans les faits, la majorité des œuvres sont d'occasion, à part les nouveautés.

La solution est donc d'engranger toujours plus de DVD, alors que les collections « dorment » chez les particuliers. La société compte d'ailleurs s'associer à un « acteur de la grande distribution culturelle », pour pouvoir déposer directement les DVD en magasin et les envoyer chez Vodkaster. Une manière de donner une seconde vie aux DVD qu'ils vendent.

Combattre l'inertie des studios pour de nouvelles fonctions

Au lancement, les ayants droit auraient été pris par surprise par le modèle de Vodkaster. « Ils étaient surpris qu'on puisse lancer une telle offre. Ensuite, on a beaucoup travaillé avec eux pour créer un modèle qui permette de générer du revenu chez eux, notamment sur les nouveautés, tout en améliorant notre service » explique Cyril Barthet.

Si Vodkaster a construit son modèle pour contourner les ayants droit, ils sont donc rapidement entrés en négociations avec eux. Si la solution trouvée par Vodkaster offre de la liberté au service, elle le limite fortement sur certains points, comme le fait de proposer une copie par oeuvre (au lieu d'une par utilisateur), la HD ou un mode hors-ligne. Autre solution : demander directement leur catalogue aux studios avec toutes les obligations que cela implique... L'entreprise doit donc discuter avec les ayants droit.

« La HD, le téléchargement, on y travaille avec eux et on essaie d'être constructifs. Ce qui est compliqué, c'est que les décisions des studios ne sont pas prises en France, mais aux États-Unis. Pour un Américain, on ne regarde pas la France pour sa capacité d'innovation. Ils n'imaginent pas qu'un game changer puisse émerger en dehors des États-Unis » se désole encore Cyril Barthet. « Je remarque l'inertie considérable des studios pour engager de nouveaux modèles, alors même qu'ils perdent entre 15 % et 20 % de chiffre d'affaires chaque année. Ça fait un an qu'on travaille sur ces accords contractuels, on n'en voit toujours pas le bout. C'est stupéfiant » poursuit-il.

Blu-ray, UltraViolet : des nouveautés soumises à conditions

Aujourd'hui, les négociations avec les studios sont au centre des préoccupations du service, qui compte développer de nouvelles fonctions. Étendre le service aux Blu-ray est une de ces questions. « On aimerait faire avec les Blu-ray ce qu'on fait aujourd'hui avec les DVD, mais c'est une question d'accords contractuels avec les studios » nous affirme le patron de Vodkaster.

De même, le support d'UltraViolet dépend des discussions avec les studios. Pour rappel, ce système permet d'utiliser une copie numérique (partageable) en achetant un DVD ou Blu-ray. Une copie lisible sur tous les services compatibles UltraViolet qui hébergent le contenu. « On a une relation d'amour-haine avec UltraViolet. Quand UV s'est lancé en France, on a été l'un des premiers à acheter une licence. On a ensuite découvert l'usine à gaz technique que c'était côté plateforme » se souvient Vodkaster. Le système serait devenu « abordable techniquement » ces derniers mois, et serait intégré dès que possible, si les négociations sur le catalogue avancent bien.

La disponibilité de Vodkaster devrait s'améliorer dans les prochaines semaines. Le service sortira bientôt ses applications Android TV et Apple TV, en cours de tests. Par contre, le support du Chromecast n'est pas à l'ordre du jour, tout simplement car le protocole ne permet pas la lecture de DVD, notamment la navigation dans les menus.

En voulant contourner les diktats des ayants droit, Vodkaster est finalement retourné à la table des négociations. Cela avec une liberté sur son cœur de métier et le soutien d'investisseurs qui n'auraient peut-être pas financé un service de VOD classique, qui rapporte trop peu avec trop de contraintes. Reste maintenant à convaincre les studios du bien-fondé de cette démarche.

Vodkaster est convaincu d'avoir sa carte à jouer dans ce secteur de plus en plus concurrentiel, entre VOD classique et par abonnement (SVOD), à la Canaplay et Netflix. « La concurrence s'intensifie, il y aura sûrement de la consolidation. Sur le cinéma, la SVOD est très peu performante. On enferme les gens dans des petits catalogues de quelques centaines de films. Une fois abonnés, les gens se disent qu'ils ne dépenseront de l'argent ailleurs pour voir autre chose. Pour moi, c'est un moins disant culturel. il y a donc un carte à jouer pour les services comme nous, où les titres sont effectivement disponibles et pas trop chers » conclut Cyril Barthet.

Commentaires (28)

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C’est quand même un pas en avant pour trouver, ou essayer de trouver, des solutions alternatives à l’immobilisme forcené des majors de l’industrie du divertissement. En ce sens j’aurais envie de saluer l’initiative.



Le côté “revente” est intéressant sur le principe et vient tempérer les gros problèmes de disponibilité qu’ils doivent sans doute avoir. Ça reste malgré tout “boiteux” comme solution, les promoteurs de cette solutions sont franchement des optimistes patentés.

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Bah vu comment fonctionne un Chromecast, je vois pas trop comment ça pourrait marcher en fait ?

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Dans le même sujet, je vais monter une tour pour une tante…

Je mets un lecteur bluray ? Peut-on lire facilement des BR physiques sur un PC maintenant ? Genre avec VLC ? Un autre logiciel qui ne coûte pas une fortune ?

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Je me sens obligé de tester leur solution dans les jours qui viennent :)

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Ils utilisent VCL pour lire les DVD à distance

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La dernière fois que j’ai regardé (il y a un ou deux ans) c’était encore impossible à moins de dépenser encore plus que le prix du lecteur physique dans un logiciel possédant les licences pour lire les BR (style Power DVD ou autres…). Donc faisable techniquement : oui mais difficile et surtout très très cher…

Du moins il me semble <img data-src=" />

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Ok, j’ai compris: une banque de/pour DVD.





“le DVD, souvent acheté pour un seul visionnage.” Pas d’accord par contre, si on achète, ce n’est sûrement pas pour que ça prenne la poussière. La location ça date d’avant l’invention du DVD…

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lu sur leur site: “déposés avec leur jaquette d’origine”

Ce qui veut dire qu’en cas de coffret “collector”, tu perds la plus-value…

(ils veulent le code-barre)

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Je me suis posé la question quand j’ai monté un pc de salon et la réponse est non.




  • soit tu te contente de la version limité d’un logiciel fourni avec le lecteur, s’il en est, mais tu ne pourra lire aucun BR récent

  • soit faut passer par la version complète, ce qui ne garanti pas pour autant une lecture sans encombres.



    La solution alternative que représentait anydvd + player de ton choix ne semble plus d’actualité (j’ai pas réessayé de lire un br depuis la fermeture du service) <img data-src=" />

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Comment ça ?

Si tu leur passe ton édition collector et que tu peux la récupérer, d’après ce que j’ai compris ?

Enfin vu le modèle j’ai plus l’impression que tu te gardes la version collector chez toi - si tu as acheté un truc cher c’est pour l’avoir sur tes étagères - mais que tu peux trouver des perles (collector :p) de petit DVD pas très distribués, plus en vente par exemple.

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ben si t’arrives à envoyer un flux mpeg4 sur un chromecast, je vois pas trop la difficulté à envoyer un flux mpeg2…

si tu castes tout l’écran depuis l’extension dans chrome, tu devrais arriver à lire ton DVD non?

j’ai pas essayé, j’ai plus de lecteur DVD dans mon portable. ^^

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Toute l’idée est qu’ils conservent la copie physique chez eux, en te donnant accès à la copie numérique. Quand tu revends ton DVD, tu vends les deux copies. :)

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Sauf que tu lis pas un flux MPEG-2 mais un DVD :) Si tu castes tout l’écran, tu castes pas le DVD depuis Vodkaster, tu fais un affichage d’écran distant.

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(je ne peux plus corriger mes fautes ;-( )

En effet, j’avais mal interprété “ou les font récupérer chez eux ” qui concerne l’envoi avec quelqu’un qui vient chercher le DVD à domicile, et pas l’inverse (récupération possible du DVD à domicile après envoi à l’entreprise)

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ok tu veux dire que chromecast ne supporte pas les menus et tout, quoi.

du coup, s’ils utilisent VLC, le jour où VLC supporte chromecast, ça devrait fonctionner. :)

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Oui et non “supporter Chromecast” souvent c’est juste “envoyer le lien à la clé” grosso modo ;) Après dans le cas de VLC, si VLC devient l’émetteur, pourquoi pas mais ça commence à faire un sacré circuit pour pas grand chose. Il y a sans doute de meilleures solutions comme les apps pour un service comme Vodkaster, le problème étant qu’on les attend mais que rien ne vient trop pour le moment (mais qui sait… ;))

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C’est vraiment impressionnant comment cette industrie marche sur la tête.&nbsp; Je supporte l’initiative car elle permet de répondre a un problème. Mais ce problème ne devrait pas exister. Le téléchargement illégale reste une solution bien plus simple.

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oui faudrait des apps pour gérer les menus.

mais du coup c’est plus vraiment “une image parfaite, protection comprise” du DVD… donc à mon avis ils sont bézés, le cast sera jamais supporté, sauf à passer par un lecteur comme VLC. <img data-src=" />

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Oui mais une fois de plus, je doute que ce soit un enjeu très fort du moment où les applications existent sur différentes plateformes (qui peuvent se baser sur VLC par exemple)

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C’est malin leur hack de la législation. Je me demande s’ils sont vraiment obligés d’avoir une copie par DVD physique, ou si c’est une grosse précaution contre des poursuites légales.



Il y a des chances pour que des producteurs leur tombent dessus, mais ça a l’air solide. En tout cas bonne chance !



Maintenant que j’y pense : y a-t-il des soucis de géolocalisation ? Il y a

les fameuses zones des DVDs. Les expatriés hors zone EMEA (genre aux US

ou en Asie) peuvent-ils visionner des DVDs zone 2 ?

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faut payer les droits pour lire un BR : donc VLC sait le faire… si tu as installé un autre lecteur qui inclut les droits à la lecture des BR. C’est juste une histoire de droit et comme VLC veut rester légal et gratuit, il ne l’inclut pas lui-même.

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Si le coup d’avoir en possession le DVD physiquement les met à l’abri juridiquement, pourquoi le fait d’avoir le BR physiquement ne fonctionnerait pas de la même manière : c’est surtout ça que je n’ai pas bien compris, ils parlent de négo en plus pour le BR : pourquoi ça ne fonctionnerait pas de la même manière?

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Article intéressant comme toujours ;)&nbsp;



&nbsp;Je ne suis pas intéressé, mais je partage l’article.&nbsp;



Guénaël Pépin n’a pas droit à son petit encadré en bas de l’article ?&nbsp;&nbsp;Ses parutions sont plus régulières, ils serait intéressant d’en savoir un peu plus…

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En réponse à NonMais – j’ai vraiment du mal avec les réponses depuis mon téléphone…



Je pense que ça doit avoir affaire à la protection utilisée. Le DVD est stocké crypté sur les serveurs de Vodkaster, est c’est le logiciel de l’ordinateur du client (en l’occurrence VLC) qui le décrypte (enfin casse le CSS, si

je ne m’abuse).



La différence avec le BD, c’est que même avec un logiciel payant, c’est pas gagné de pouvoir les lire sur un PC à cause des protections AACS et BD+, qui sur le coup remplissent plutôt bien leur rôle (en dehors du débat si c’est bien ou mal). Ils doivent donc entrer en négociation avec les AD pour pouvoir les streamer d’une manière exploitable par les utilisateurs au lieu de bêtement stocker l’ISO 1:1 du BD, j’imagine. Ça expliquerait aussi le fait qu’ils aient une licence UltraViolet, et donc les négociations sont inévitables.



C’est peut être pas exactement ça, mais je pense que ça doit être un truc dans le genre.

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<img data-src=" />

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Par contre, le support du Chromecast n’est pas à l’ordre du jour, tout simplement car le protocole ne permet pas la lecture de DVD.



ah bon????

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Faut pas confondre DVD et [DVDRiP] ;)

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ben j’avais compris, je vois juste pas en quoi le protocole ne permet pas la lecture de DVD si t’as un logiciel de lecture “légal” (ie pas VLC).

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