X/Twitter : la mise en garde de Breton déplaît à la Commission européenne
Le 14 août à 14h39
2 min
Droit
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Lundi 12 août, en amont de la discussion prévue entre le candidat républicain Donald Trump et le patron du réseau social Elon Musk, le commissaire européen Thierry Breton publiait sur le réseau social une lettre ouverte dans laquelle il rappelait l’obligation de la plateforme à respecter le Digital Services Act (DSA).
En réponse, Elon Musk – qui considère que l’Union européenne cherche à lui faire « censurer la parole » – lui a suggéré dans un tweet « d’aller se faire mettre ».
Interrogée par Le Monde, la porte-parole de la Commission européenne Arianna Podesta déclare que « le timing et la formulation de la lettre n’ont été ni coordonnés ni convenus avec la présidente ou le collège » des commissaires.
Une manière de prendre ses distances d’une séquence initiée par l’actualité des États-Unis, en pleine campagne présidentielle. « L’UE n’interfère pas dans [les] élections », précise Arianna Podesta. La Commission européenne a elle-même rappelé le 13 août l’obligation de X à respecter les règles européennes, sans commenter d’épisode précis.
Chargé de l’application du DSA, Thierry Breton n’a pas l’obligation de faire approuver son message par Ursula von der Leyen ou d’autres commissaires. Auprès du quotidien national, son cabinet évoque une « lettre politique rappelant à la plateforme ses obligations ».
Le 14 août à 14h39
Commentaires (14)
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Abonnez-vousLe 14/08/2024 à 14h54
Que vont faire ces charmants personnages si Trump est élu ?
Baisser la tête en espérant une piecette ?
XTwitter a parfaitement le droit de diffuser fake news sur fake news aux US, mais pas dans l'UE.
Je ne savais pas que les européens votaient pour l'élection présidentielle américaine. Je ne vois donc pas d'ingérence.
Modifié le 14/08/2024 à 15h24
Donc , non, Elon/X/Twitter ne fait pas ce qu'il veut en Europe, même si ça concerne la communication politique US.
Le 15/08/2024 à 12h37
.
Modifié le 14/08/2024 à 16h49
Ca me semblerait honnêtement plus logique d'avoir eu une censure direct de Twitter dans toutes l'UE le temps de juger l'affaire...
Mais maintenant les institutions n'ont plus de couilles, et c'est bien dommage :(
Il est loin le temps de Gaule à Monaco "as ben si vous voulez pas, blocus, dans 2j vous voudrez"
Même si je ne cautionne pas attention, mais dans mon exprit Etat > Entreprise privé, et je préfère grandement la politique Chinoise à ce niveau (pas le système dictatorial Chinois), qu'une entreprise qui sort du rang/ne respecte pas la Loi elle est dégagé manu militari...
Modifié le 14/08/2024 à 19h25
Injonction, amende, puis si pas respecté/payé -> blocage.
Le 14/08/2024 à 21h06
injonction préliminaire
Si c'était un petit site/journal/TPE un juge aurait déjà ordonné le blocage ou l'interdiction de publier jusqu'à délibération...
Ca s'utilise beaucoup d'ailleurs comme "procédure bâillon" contre un site journalistique (on va t’empêcher de continuer à publier, ou retirer des articles etc.).
Initialement c'est pour empêcher le defenseur de continuer à exercer des actions supposément préjudiciable en attente le jugement "au fond".
Et Twitter/X il n'y a largement de quoi faire, et rien que dire à un élu d'aller se faire foutre, un petit site tu aurais déjà eu une ordonnance de blocage direct.
Comme tu dis, la Justice en Europe c'est n'est pas/plus le DOJ, ils n'ont plus de couille, et c'est ça qui gangrène la confiance dans les Institutions :(
Le 14/08/2024 à 21h43
jugement en référé ? (en droit français, jugement rapide pour stopper un délit en cours avant de juger le fond)
"Et Twitter/X il n'y a largement de quoi faire, et rien que dire à un élu d'aller se faire foutre, un petit site tu aurais déjà eu une ordonnance de blocage direct."
Normalement c'est une demande suppression du message par la procédure habituelle ?
Je ne sais pas s'il y a un délit d'outrage des élus/"ministres" au niveau Européen.
Je préfère une "belle" procédure sur base de DSA ou RGPD (ou les deux visiblement) et une interdiction "blocage" sur la zone UE et non national.
Certains pays seront contre le blocage.
Modifié le 15/08/2024 à 12h36
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Le 15/08/2024 à 19h18
Exemple1: affirmer que le procès de Trump était un procès politique.
Exemple2: affirmer que Biden n'a pas ete élu démocratiquement.
Je te laisse continuer la liste...
Le 15/08/2024 à 22h34
Exemple 1 : Ça n'aurait pas été Trump, il n'y aurait pas eu de procès. En France les gagnants aux élections importantes ont triché (sur les comptes de campagne, les déclarations de patrimoine, etc.) et pourtant c'est étouffé à chaque fois. Si un jour c'est pas le bon candidat qui atteint le pouvoir, rien ne lui sera passé.
Exemple 2 : Ça aurait été Trump, évidemment que les points contestables du déroulement de l'élection auraient été soulevés, d'ailleurs ils l'ont été et ça a traîné une bonne partie de son mandat (le fameux RussiaGate). Idem.
Mais bon, dans le monde de Disney c'est facile, il y a les gentils et les méchants, les gentils ont toujours raison, les méchants ont toujours tort et sont sournois.
Modifié le 16/08/2024 à 00h12
C'est juste qu'entendre "Fake news" dans une phrase en Français, ça écorche vraiment les oreilles, et je trouve l'expression "fake news" vraiment vraiment atroce à lire ... et en plus popularisée par Trump.
Le mélange des 2 langues dans les pubs et les slogans.. apparemment c'est vraiment à et de plus en plus ridicule en France.
Alors qu'on a :
1 - désinformation
2 - infox (portemanteau de info + intox)
3 - mensonges
etc...
Le 17/08/2024 à 08h38
Modifié le 17/08/2024 à 10h10
C'est tout... rien de politique là-dedans. Ni plus, ni moins...
D'ailleurs les journalistes ici à Next utilisent "désinformation" au lieu de "fake news"...
Mais sinon " c'est quoi un hoax ? "
Le 14/08/2024 à 17h40