#Le brief du 25 mars 2024

France 2030 : un nouvel appel à projets pour la stratégie nationale cloud

France 2030 : un nouvel appel à projets pour la stratégie nationale cloud

Le 25 mars 2024 à 07h24

Le gouvernement rappelle que la stratégie nationale pour le cloud s’articule depuis 2021 autour de trois points. Le visa de sécurité SecNumCloud de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), la doctrine « Cloud au centre » et le soutien à l’innovation « afin de permettre le développement de l’écosystème français de fournisseurs de services Cloud ».

Lors des Journées numériques de Strasbourg, « un nouvel élan est donné pour aller encore plus loin dans le développement de l’offre française et européenne de services cloud avec le lancement d’un nouvel appel à projets de France 2030, opéré pour le compte de l’État par Bpifrance ».

Le cloud se mélange à un autre buzzword du moment : l’IA. L’appel à projet s’adresse en effet aux « entreprises qui souhaitent proposer une offre de cloud et d’IA répondant aux besoins spécifiques de l’État ». Pour consulter le cahier des charges et candidater, c’est par ici.

On peut notamment y lire que les projets « peuvent prendre la forme de plateformes, d’outils collaboratifs, d’interfaces de programmation applicative ». Ils « doivent présenter une assiette de dépenses d’un montant total supérieur à 20 millions d’euros par projet ». L’appel à projets est ouvert jusqu’au 2 octobre à 12 heures.

Le 25 mars 2024 à 07h24

France 2030 : un nouvel appel à projets pour la stratégie nationale cloud

Des avocats, dont celui de Donald Trump, ont plaidé des jurisprudences « hallucinées » par IA

Des avocats, dont celui de Donald Trump, ont plaidé des jurisprudences « hallucinées » par IA

Le 25 mars 2024 à 07h06

Un juge de Manhattan a refusé mercredi de sanctionner Michael D. Cohen, qui fut avocat de Donald Trump de 2006 à 2018, pour avoir donné par erreur à son propre avocat de fausses citations juridiques concoctées par le programme d'intelligence artificielle Google Bard, rapporte le New York Times.

Son avocat, David M. Schwartz, avait lui-même produit ces citations « hallucinées » au tribunal. Le juge, Jesse M. Furman, a déclaré que l'épisode était « embarrassant et malheureux », mais qu'il acceptait l'explication de M. Cohen selon laquelle il ne comprenait pas le fonctionnement de Google Bard et n'avait pas l'intention d'induire M. Schwartz en erreur. Le juge a également conclu que M. Schwartz n’avait pas « agi de mauvaise foi ».

Eugene Volokh, professeur de droit à l'U.C.L.A. et auteur d'ouvrages sur l'intelligence artificielle et le droit, a d'ores et déjà dénombré, au niveau national, « au moins 15 affaires » dans lesquelles des avocats ou des parties se représentant elles-mêmes auraient utilisé des chatbots pour effectuer des recherches juridiques transmises au tribunal.

Plaidant coupable de violations de la loi électorale, de fraudes bancaires et fiscales et de parjure, Michael Cohen avait été condamné à trois ans de prison et incarcéré pour avoir acheté le silence de deux ex-maîtresses présumées de Trump. Mais aussi pour avoir fraudé le fisc, et menti à de nombreuses reprises pour défendre Donald Trump. Notamment devant le Congrès des États-Unis concernant la promesse de faire cadeau d'un appartement de 50 millions de dollars au président russe Vladimir Poutine dans le cadre de son projet d'hôtel moscovite.

Michael Cohen sera au cœur du premier procès pénal de M. Trump, qui doit débuter à la mi-avril à Manhattan, relève le New York Times. Il devrait en effet être l'un des témoins vedettes de l'accusation, à mesure qu'il a été impliqué dans l'affaire des pots-de-vin qui sera au centre de ce procès.

Les avocats de Trump pourraient tenter de le disqualifier au motif qu'il avait déjà abondamment menti… du temps où il défendait l'ex-président, lui-même accusé de mentir de façon routinière. Mais Michael Cohen, aujourd'hui en conflit ouvert avec Donald Trump, « démontre un niveau exceptionnel de remords et un engagement à respecter la loi », plaide son avocat.

Le juge Arthur F. Engoron, qui a présidé le procès civil pour fraude ayant condamné Trump à une amende de 454 millions de dollars, a déclaré avoir trouvé le témoignage de M. Cohen « crédible » et corroboré par d'autres preuves, et que « Michael Cohen avait dit la vérité ».

Le 25 mars 2024 à 07h06

Des avocats, dont celui de Donald Trump, ont plaidé des jurisprudences « hallucinées » par IA

Logiciels espion (Predator) : un journaliste franco-malgache porte plainte contre Nexa (ex-Amesys)

Logiciels espion (Predator) : un journaliste franco-malgache porte plainte contre Nexa (ex-Amesys)HackerNews

Le 25 mars 2024 à 06h58

Un journaliste franco-malgache, Rolland Hubert Rasoamaharo, accuse l’entreprise française Nexa (ex-Amesys) de l'avoir espionné hors de tout cadre légal, rapporte Le Monde.

En octobre dernier, une enquête menée par Mediapart et le consortium European investigative collaborations (EIC) révélait que Nexa avait fourni aux autorités malgaches du matériel de surveillance hors de tout cadre légal. Il y avait notamment l’accès à Predator, un puissant logiciel espion développé et commercialisé par le groupe Intellexa, dont faisait précédemment partie Nexa.

Celle-ci conteste toute transaction, affirmant au Monde n’avoir « jamais livré aux autorités malgaches de solution de cybersurveillance de type Predator, ni conclu avec celles-ci un contrat de vente à cet effet », précise Le Monde.

Si, à l’époque, aucune vente de Predator n’avait été finalisée et qu'aucune licence d’exportation n’avait encore été accordée, une équipe de Nexa partie à Madagascar en 2020 pour faire la promotion et une démonstration de Predator avait cela dit produit un rapport ciblant spécifiquement M. Rasoamaharo et contenant, selon Mediapart, « un historique de géolocalisation et des données relatives à ses téléphones ».

Là encore, la société dément, tout en reconnaissant au Monde que des recherches avaient été effectuées « sur différents noms fournis par le prospect [client potentiel], avec des empreintes numériques faibles ou fortes, parmi lesquelles figurait le nom de M. Rasoamaharo. »

Rolland Hubert Rasoamaharo est aujourd’hui incarcéré pour extorsion de fonds, accusation proférée « très peu de temps » après la publication, par son journal, d’une photo d’un document d’identité français au nom du président Rajoelina et dénoncée, par la Fédération des associations des journalistes de Madagascar, qui accuse l’État malgache de « représailles ».

Les dirigeants de Nexa avaient été soupçonnés d’avoir vendu ses produits phares, en 2007 et 2014, à la Libye de Mouammar Kadhafi et à l’Egypte d’Abdel Fattah Al-Sissi. Plusieurs de ses cadres et anciens dirigeants sont toujours mis en examen pour complicité de torture dans le cadre du dossier libyen, rappelle Le Monde.

Le 25 mars 2024 à 06h58

Logiciels espion (Predator) : un journaliste franco-malgache porte plainte contre Nexa (ex-Amesys)

Surveillance des salariés : Amazon fait appel de son amende de 32 millions d’euros

Surveillance des salariés : Amazon fait appel de son amende de 32 millions d’eurosPhoto de ANIRUDH sur Unsplash

Le 25 mars 2024 à 06h41

Vendredi 22 mars, Amazon a annoncé faire appel de l'amende que lui a infligée la CNIL, explique Reuters. En janvier dernier, la CNIL prononçait une amende de 32 millions d’euros, car Amazon a surveillé de beaucoup trop près les cadences de ses salariés sur la chaine de gestion des colis en utilisant les données du scanner de colis.

« Nous sommes en profond désaccord avec les conclusions de la CNIL, qui sont factuellement incorrectes, et nous avons déposé un recours devant le Conseil d'état », a répondu Amazon à l'agence de presse.

Le 25 mars 2024 à 06h41

Surveillance des salariés : Amazon fait appel de son amende de 32 millions d’euros

Brave n’installe plus par défaut sa solution VPN sur Windows

Brave n’installe plus par défaut sa solution VPN sur Windows

Le 25 mars 2024 à 06h40

À l’automne, des utilisateurs avaient découvert que le navigateur Brave installait par défaut deux composants nommés Brave VPN Service et Brave VPN Wireguard Service. Ils résidaient dans les services de Windows, même quand le VPN intégré de Brave ne fonctionnait pas.

La découverte avait bien sûr provoqué des réactions. Dans la foulée, l’entreprise avait reconnu les faits et s’était engagée à changer ce comportement. Il aura fallu attendre un peu, mais la dernière révision 1.64.109 désactive bien ces services, jusqu’à ce qu’un abonnement VPN soit souscrit chez Brave et que la fonction ait été activée par l’internaute.

Cette mouture inclut d’autres changements, comme la possibilité de désactiver Leo, l’assistant IA de Brave, par une politique d’administration. Les enregistrements SNS V2 sont pris en charge, de même que Zcash et Trezor Safe 3.

On note également quelques ajouts, comme une option pour ramener tous les onglets dans la fenêtre via un clic droit, l’arrivée de bouton Plein écran et Suivant dans la fenêtre PiP, ou encore une option pour afficher une barre de défilement dans les onglets verticaux.

Le 25 mars 2024 à 06h40

Brave n’installe plus par défaut sa solution VPN sur Windows

Le Brésil devient le premier pays membre associé du CERN du continent américain

Le Brésil devient le premier pays membre associé du CERN du continent américainCERN

Le 25 mars 2024 à 06h39

Le CERN précise que l'accession du Brésil au statut d'État membre associé est effective depuis le 13 mars 2024. « La collaboration formelle entre le CERN et le Brésil a débuté en 1990, avec la signature d’un accord de coopération international, qui a permis aux scientifiques brésiliens de participer à l'expérience DELPHI au Grand collisionneur électron-positon (LEP) ».

Être un État membre donne au Brésil des droits, notamment de nommer des représentants pour les réunions du Conseil du CERN et du Comité des finances. De plus, « ses ressortissants peuvent présenter leur candidature pour des postes de titulaires au bénéfice de contrats de durée limitée et pour les programmes destinés aux nouveaux diplômés, et ses entreprises peuvent répondre aux appels d'offres du CERN, ce qui accroît les perspectives de collaboration industrielle dans des technologies de pointe ».

Le 25 mars 2024 à 06h39

Le Brésil devient le premier pays membre associé du CERN du continent américain

Le directeur de la rédaction de La Provence mis à pied

Le directeur de la rédaction de La Provence mis à pied

Le 22 mars 2024 à 14h04

Selon MarsActu et Télérama, Aurélien Viers, directeur de la rédaction du journal La Provence, a été mis à pied au lendemain de la publication d'une « Une » du journal qui aurait déplu à l'actionnaire du journal, Rodolphe Saadé, propriétaire aussi de la compagnie maritime CMA CGM.

Suite à la visite d'Emmanuel Macron à Marseille, le journal a titré jeudi 21 mars « Il est parti, et nous on est toujours là… » avec en surtitre « Narcotrafic 24 h après la visite du président à la Castellane ». Selon les deux médias révélant l'information, cette une aurait déplu à Rodolphe Saadé.

Selon Télérama, la décision a été prise « par Rodolphe Saadé lui-même », actionnaire du groupe de presse Whynot Media qui rassemble La Provence, Corse Matin, La Tribune et La Tribune Dimanche. Le média explique aussi qu'Aurélien Viers aurait été convoqué à un entretien préalable de licenciement.

Pourtant, d'après la Lettre, Aurélien Viers était en déplacement en Pologne le jour du bouclage du numéro contesté. Selon le site d'information, en interne, la une serait un prétexte pour sanctionner Aurélien Viers. Rodolphe Saadé se plaindrait des mauvaises performances du titre depuis son rachat.

Rodolf Saadé est aussi entré récemment en négociations exclusives avec Altice France pour le rachat d'Altice Media (le groupe BFM).

Mise à jour : La rédaction du journal a voté la grève ce vendredi, selon la Marseillaise. Le journal ne devrait pas paraître samedi.

Le 22 mars 2024 à 14h04

Le directeur de la rédaction de La Provence mis à pied

IA : l’association #Jesuislà très critique envers le rapport rendu à E. Macron

IA : l’association #Jesuislà très critique envers le rapport rendu à E. MacronClarote & AI4Media / Better Images of AI / Power/Profit / CC-BY 4.0

Le 22 mars 2024 à 12h51

L’association #Jesuislà est très critique du rapport rendu le 13 mars dernier au président de la République par la Commission de l’intelligence artificielle.

Le rapport en question formule 25 recommandations à destination des pouvoirs publics, dont sept prioritaires :

  • créer un plan de sensibilisation et de formation de la nation ;
  • investir massivement dans les entreprises du numérique et soutenir l'écosystème français de l’IA ;
  • faire de la France et l’Europe un pôle majeur de la puissance de calcul ;
  • transformer l’approche des données personnelles pour « continuer de protéger tout en facilitant l’innovation » ;
  • permettre l’accès aux contenus culturels français dans le respect de la propriété intellectuelle ;
  • œuvrer en faveur de l’expérimentation dans la recherche publique en IA ;
  • structurer une initiative diplomatique pour faciliter l’émergence d’une gouvernance mondiale de l’IA.

Pour #Jesuislà, le document n’adresse pas suffisamment les risques de ces technologies, quand bien même la lettre de mission du Premier ministre l’invitait à traiter de « l’éthique » et des « impacts sociétaux » de l’IA.

L’association relève que les suggestions de déploiement de l’IA dans les services publics, l’éducation ou la santé ne mentionnent à aucun moment les risques de discriminations que laissent présager des enquêtes comme celles sur le fonctionnement de l’algorithme de la CAF. De même, le document ne s’intéresse aucunement aux risques accrus de cyberviolence que pose l’accès facilité aux outils de production de deepfakes.

#Jesuislà interroge par ailleurs l’indépendance de la commission, pointant le grand nombre de membres liés à de grands acteurs de l’IA (Joëlle Barral chez Google, Arthur Mensch et Cédric O pour Mistral AI, Yann LeCun pour Meta).

Si elle salue la mise en place de filigranes pour identifier les contenus générés par IA, elle appelle à renforcer les garanties de sécurité pour les Françaises et Français, et notamment la protection des filles et des femmes face aux deepfakes non consentis à caractère pornographique.

En cela, elle rejoint les recommandations formulées dans le rapport sur les violences de genre facilitées par la technologie à l’ère de l’IA générative de l’UNESCO.

Créée en 2020 dans sa version française, l’association #Jesuislà, qui fait partie du réseau international #IamHere, « vise à faire d’Internet un endroit meilleur ».

Le 22 mars 2024 à 12h51

IA : l’association #Jesuislà très critique envers le rapport rendu à E. Macron

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