Data Gueule en appelle aux internautes pour financer un documentaire sur la démocratie
Ciel, mon élu
Le 06 avril 2017 à 09h20
6 min
Internet
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L'équipe du format court de vulgarisation Data Gueule a lancé une campagne de crowdfunding pour « La démocratie n'est pas un rendez-vous ». En 90 minutes, il doit présenter un autre visage de la démocratie, loin des professionnels de la politique et des cycles électoraux. Un projet ambitieux, qui doit s'appuyer sur les internautes et des outils libres.
Pourquoi les élections sont-elles les seuls grands moments de la vie démocratique française ? C'est la question à laquelle l'équipe de Data Gueule va tenter de répondre dans La démocratie n'est pas un rendez-vous, un « documentaire modulaire » en cours de financement sur KissKissBankBank, avec des contenus réservés en contrepartie. Sur 220 000 euros demandés, 98 000 ont été rassemblés pour le moment.
Pour rappel, DataGueule est un programme, disponible sur YouTube, qui revient en profondeur sur un sujet en quelques minutes. L'équipe, composée essentiellement de Julien Goetz, Sylvain Lapoix et Henri Poulain, se voit comme un contrepoids aux discours de « réinformation », avec les analyses et les données les plus fiables possibles.
Pour cette campagne, l'idée était de s'appuyer sur l'effervescence autour des élections, pour ensuite prendre le temps de produire le documentaire, pendant quatre à six mois... en diffusant séparément des modules au fil de la production. « On était dans l'urgence permanente de la production des épisodes de Data Gueule. Quand on a terminé le dernier, sur l'égalité des sexes, il y a quelques semaines, l'idée est revenue sur le tapis » nous explique Julien Goetz, chargé de la rédaction et « voix off » de la série.
L'idée fondamentale est de sortir de l'urgence permanente des épisodes, en se donnant le temps nécessaire pour explorer les alternatives aux élections comme mode de décision politique. Un sujet vaste, que doivent explorer 26 modules en 90 minutes, sur un mode où l'équipe n'est pas novice.
Entretiens « augmentés », animation et sketchs au programme
L'équipe avait déjà expérimenté ces grands formats avec 2 dégrés avant la fin du monde, qui avait été financé à l'époque par les Nouvelles Ecritures de France Télévisions. Cette fois, si le groupe public contribue bien au financement (pour un montant encore indéfini), aucune diffusion télé n'est prévue. « Ils auront les moyens de financer l'équivalent d'une série de modules Data Gueule à l'ancienne, entre cinq et dix en fonction du format », habituellement de trois à quatre minutes, ou de dix à douze minutes, nous précise l'équipe.
Caser 26 formats de six minutes, avec de l'animation (motion design), des entretiens « augmentés », des reportages à la première personne ou encore des sketchs, ne sera-t-il pas compliqué ? « On a réussi à le faire sur 82 minutes pour « 2 degrés », sur 90 minutes, on sera encore plus leste ! » lâche Sylvain Lapoix, qui produit la documentation de l'équipe. Comme 2 degrés, l'ensemble doit être lié par des réactions de spectateurs aux projections publiques des modules.
Les sujets abordés sont aussi divers. Pêle-mêle, l'équipe nous cite l'éducation populaire, les autres modes de scrutin et de décision, la répartition des pouvoirs, l'histoire de nos institutions, les biais qu'elles génèrent, notre rapport psychologique à l'autorité et, bien sûr, la démocratie liquide, les outils numériques et la civic tech.
Un calendrier décidé dans l'urgence
Le calendrier de la campagne, en lui-même, est une forme de rush. Ils ont mis à peine quelques semaines à la préparer, avec en tête que la dernière semaine de financement, cruciale dans chaque projet, se termine avant l'entre deux tours de la présidentielle. La production au-delà de cette date est presque subie.
Le choix de KissKissBankBank a aussi été rapide, s'appuyant essentiellement sur des liens personnels et le succès du financement du film Demain (440 000 euros sur 200 000 demandés), avec qui ils partagent une « approche de réflexion profonde sur un sujet populaire », selon Lapoix.
« Il y a un engouement massif autour de l'élection. Je n'ai aucun doute que, quel que soit le résultat, dans six mois, on sera tous revenus à nos quotidiens... Comme l'état d'urgence est reconduit de mois en mois sans qu'on se pose la question » estime Sylvain Lapoix. Le documentaire doit donc arriver dans « la période de lune de miel ou de rébellion » face au prochain (ou prochaine) président(e).
Une quinzaine de personnes pendant quatre à six mois
La production doit prendre de quatre à six mois, avec une quinzaine d'intervenants, comprenant le noyau des trois initiateurs et l'ensemble de ceux qui participent à un moment ou un autre à la conception. Il s'agit des collègues habituels de l'équipe, au sein de Premières Lignes et Story Circus.
Si l'équipe de Data Gueule dit vouloir fuir le rush permanent de la production des épisodes, un motion design de dix minutes pouvant prendre un mois de travail, avec une documentation de 70 pages, le documentaire sera le résultat de quatre à six mois de travail acharné. L'absence de diffusion télé sera tout de même un confort. « Si on se dit que tel angle mérite deux semaines de plus pour être creusé, nous pourrons nous le permettre » pense Julien Goetz.
Au-delà des modules eux-mêmes, l'équipe compte publier ses conducteurs et parler de ses premières prises de contact dans les prochaines semaines. L'équipe se rapproche aussi de Framasoft, pour trouver un outil libre capable d'héberger les contenus supplémentaires, comme des entretiens intégraux ; des versions audio seront réservées à certains contributeurs.
Une bibliographie « idéale » est aussi prévue, contenant « plein de sources commentées, celles intégrées au documentaire mais aussi celles qui ont contribué à la réflexion ».
La suite de Data Gueule en question
La diffusion du documentaire lui-même doit se faire via une licence Creative Commons non-commerciale. Les concepteurs comptent d'ailleurs prendre davantage la main sur la chaine YouTube, pour s'assurer du respect de cette licence.
Si elle dit ne pas avoir de présupposé, l'équipe défend « une approche humaniste », avec un financement populaire. Ils comptent surtout discuter avec des penseurs et acteurs de la démocratie en dehors des élus et professionnels de la politique, qui sont explicitement exclus. Le documentaire a donc une visée humaine, même s'il n'est pas encore garanti qu'il soit produit.
« S'il ne se fait pas, on prendra le temps de réfléchir » à la suite, annonce Julien Goetz. « L'idée du long format vient aussi d'une saturation de Julien et moi vis-à-vis du sacrifice permanent, notamment en termes d'informations » renchérit Sylvain Lapoix. Il faut dire que seule « la substantifique moelle » de la large documentation écrite pour chaque épisode est conservée et mise en scène. Y revenir n'est donc pas encore une évidence.
Data Gueule en appelle aux internautes pour financer un documentaire sur la démocratie
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Entretiens « augmentés », animation et sketchs au programme
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Un calendrier décidé dans l'urgence
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Une quinzaine de personnes pendant quatre à six mois
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La suite de Data Gueule en question
Commentaires (39)
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Abonnez-vousLe 06/04/2017 à 09h41
En l’absence de monétisation des contenus proposés (autrement que par la pub que tout le monde bloque), il se pose la question du financement de la fabrication de ces contenus.
Le truc, c’est qu’Internet c’est le royaume de l’ultra-libéralisme non régulé: n’importe qui peut proposer n’importe quoi, ce qui fait que tout le monde est donc en concurrence avec tout le monde.
A part une affection particulière pour un auteur/éditeur, il n’y a pour l’instant pas trop de raison de financer du contenu sur Internet. On croule littéralement sous le contenu gratuit existant.
Le 06/04/2017 à 09h48
Et paf ! moi, j’ai filé 60 balles pour ce projet (ça donne droit à un bouquin en plus).
J’adore #DATAGUEULE et je leur souhaite beaucoup de réussite.
Le 06/04/2017 à 09h49
Le 06/04/2017 à 09h53
Après il ne faut pas oublier que leurs autres video sont financées par france television ^^
Le 06/04/2017 à 09h56
Le 06/04/2017 à 09h58
dur dur de voir le consommateur accéder à la responsabilité et cesser d’être dans la situation de l’oie qu’on gave. On est simplement en train de quitter la centralisation et le monopole qu’a imposé la TV ou dans une moindre mesure la radio: le client reprend une influence sur les contenus produits qu’il avait (pas en totalité) perdue.
Tu décides des contenus qui sont publiés avec ton porte monnaie ou en exprimant tes idées: financement participatif ou acceptation de subir la publicité qui finance le contenu, etc.
Le 06/04/2017 à 10h03
Le travail de DTG est particulièrement intéressant et bien ficelé, on parle pas de financer une video de 10 min ou un reportage de 20 min, mais bien d’un contenu plus long. ça ne me choque pas de financer ce genre de contenus … ( que tu n’aura pas dans tes 30h de contenu par jour, car ça coute de l’argent de le produire .. )
J’ai moi même donné 6€ ( pas de sous ) donc je suis pas neutre pour le coup, mais je pense que la démarche se défend dans bcp de situations similaire..
Le 06/04/2017 à 10h05
Le 06/04/2017 à 10h08
Poster ça sur un site qui propose du contenu payant, c’est pas mal.
Contenu gratuit ≠ Contenu de qualité.
Et je préfère payer un peu que d’avoir 36000 mauvais copier coller d’une dépêche AFP bidonnée.
Le 06/04/2017 à 10h21
Le 06/04/2017 à 10h22
Peut être que tu ne le sais pas mais une partie de nos impôts servent à financer datagueule donc on les financent déjà indirectement via FranceTelevision. Pour avoir du contenu de qualité il faut le financer. C’est surement pas très loin de la vérité de dire que 5% est acceptable mais c’est simplement car derrière les personnes sont financés par quelque chose. Cela va du financement par les internautes comme e-penser via tippee, ou du financement par les marques et/ou youtube directement comme norman.
Donc non ce n’est pas pour cette fausse raison que je ne les finance pas.
Je suis abonné à leur chaine et les épisodes sont plaisants à regarder mais cela reste de la constatation des problèmes de notre société. Alors c’est vrai que l’interview en seconde partie de l’épisode est intéressante mais cela va dans leur sens il n’y a pas de contradictoire. Et je trouve que du coup ils se heurtent à la meilleure qualité de reportage de cash investigation qui est très proche dans l’approche. En plus ici le sujet sur la démocratie est en plein dans le domaine de cash. Peut être que datagueule et cash devrait fusionner pour apporter un petit coté datagueule à cash. C’est pour cela que je ne participe pas à leur campagne.
Le 06/04/2017 à 10h23
La radio a longtemps été sous contrôle de l’État (de 1945 à 1980, il fallait émettre depuis Monaco, Luxembourg, la Sarre, Andorre, etc, pour faire écouter autre chose que la TDF - Radiodiffusion française de Paris).
Et, je ne suis pas sûr que le financement contributif (crowdfunding) soit moins prescripteur que la télévision financée par l’abonnement. C’est plus un outil marketing promotionnel qu’un outil de choix de production.
Le 06/04/2017 à 10h31
Erreur de frappe de ma part : la RDF (TDF c’est autre chose).
Le 06/04/2017 à 10h47
Let’s donate !
le contenu de leurs vidéos pousse au questionnement. la qualité est très bonne, les sujets abordés sont très intéressants et encrés dans l’actualité. J’invite ceux qui ne connaissent pas à regarder quelques unes de leurs vidéos.
Le 06/04/2017 à 10h53
Je trouve dommage qu’il ne propose la diffusion que sur Youtube :(
Le 06/04/2017 à 10h55
Le contenu sera en creative commons et diffusable sur la plateforme de ton choix :)
Le 06/04/2017 à 10h56
Encore un qui n’a pas compris. Wikipédia n’est pas gratuit !!! C’est bien pour cela qu’ils font des appels aux dons régulièrement…. A moins que ce ne soit un troll même si nous ne sommes pas dredi.
Le 06/04/2017 à 11h00
Je signale à tout hasard que j’ai pas loin de 6k contributions dans l’espace encyclopédique, et j’ai par ailleurs déjà donné des sous à la Wikimédia fondation.
Wikipédia est gratuit, puisque tu ne payes pas pour la consulter. Les appels aux dons c’est pour aider l’hébergement des serveurs, etc. pas pour payer les bénévoles.
Le 06/04/2017 à 11h00
J’ai participé parce qu’ils m’ont rarement déçu et que j’aime bien les stickers… " />
Le 06/04/2017 à 11h11
Dans ce cas nous ne sommes pas d’accord c’est bien parce que des gens font des dons que wikipédia et d’autre peuvent être en accès libre sinon nous devrions payer pour y accéder. Pour moi accès libre ≠ gratuit
Le 06/04/2017 à 11h13
Ben faut pouvoir télécharger la vidéo avant de la diffuser..
C’est possible de télécharger une vidéo depuis YouTube?
Le 06/04/2017 à 11h29
à la base je répondais à un commentaire affirmant que si le contenu (j’insiste) était gratuit, ça ne pouvait être de la qualité. Si tu veux Wikipédia en version papier ou même faire une copie du site Wikipédia, y compris à des fins commerciales, c’est possible, certains le font.
Il se trouve que le contenu de Wikipédia est fourni par des bénévoles. Les personnes payées pour rédiger des articles doivent le préciser clairement (par exemple, gens des offices de tourisme, responsables de communication…).
Maintenant, oui, héberger un site coûte de l’argent, et Wikipédia a toujours refusé la présence de publicités, donc il n’y a pas 36 mille solutions : il faut lancer des appels aux dons.
Le 06/04/2017 à 12h20
Le 06/04/2017 à 12h25
Pour moi c’est pas uniquement un outil marketing. Alors certes il faut se vendre différemment parce qu’on a doit obtenir le financement avant de commercialiser de manière plus standard, mais ça permet de proposer des produits plus adaptés à des acheteurs spécifiques, moins “standardisés”, ou dont la commercialisation est plus risquée.
Par exemple, le crowdfunding a permis de financer pillars of eternity, dont les mécaniques et le gameplay avaient été totalement oubliés des productions “standard”. Plus aucun éditeur n’avait choisi de prendre le risque de proposer ce genre de produit par crainte d’un manque de retour sur leur investissement.
Ces modes de financement permettent également une plus grande précision dans le financement des oeuvres. Au lieu de financer une ligne éditoriale ou une grille des programmes, on peut aussi financer un objet précis.
Il faut aussi dire que ceux qui financent ne sont pas dans la logique habituelle d’achat. Ils sont plus conscients de leur choix: un contenu qui ne les intéressera pas ne sera pas financé.
Ceci dit, tout reste très ouvert.
Le 06/04/2017 à 12h55
à noter une très intéressante interview des 3 gars de Datagueule sur Thinkerview (que je recommande aussi chaudement).
je vais leur filer de l’oseille, ils le méritent. " />
Le 06/04/2017 à 13h08
Le 06/04/2017 à 13h16
Par exemple, le crowdfunding a permis de financer pillars of eternity, dont les mécaniques
et le gameplay avaient été totalement oubliés des productions “standard”. Plus aucun éditeur
n’avait choisi de prendre le risque de proposer ce genre de produit par crainte d’un
manque de retour sur leur investissement.
et, heureusement….. !!! " />
Le 06/04/2017 à 13h58
J’avais bien compris et je réagissais sur le fait de dire parce que Wikipédia existe donc contenu de qualité = contenu gratuit. Je pense que cela ne démontre pas ça.
Déjà cela implique que Wikipédia a un contenu de qualité, cela n’est pas vrai dans toutes les langues et tous les domaines.
Ensuite que Wikipédia est un contenu gratuit ce n’est pas complètement vrai non plus car il y a les bénévoles qui donnent de leur temps et des professionnels qui sont payés pour.
Mais je suis d’accord pour dire que un contenu accessible gratuitement peut être de qualité et vice versa qu’un contenu de qualité peut être accessible gratuitement. Mais pas toujours donc on ne peut pas mettre de signe égal donc si pas égal c’est différent. C’est comme sur nextinpact il y a du contenu de qualité qui est accessible gratuitement mais n’est pas gratuit car payé par les abonnements entre autre.
De ma petite expérience personnelle tous les sites que je visite qui ont de la qualité c’est parce que ils sont financé d’une manière ou d’une autre donc en généralisant ce que dis StPierre2 c’est Contenu de qualité ≠ Contenu gratuit.
Le 06/04/2017 à 13h58
A la vue de la qualité du travail que fournit cette équipe (DaTaGueule, 2° avant la fin du monde) :
Hop, projet soutenu sans hésiter !
Le 06/04/2017 à 14h03
Le 06/04/2017 à 16h16
Vous vous crêpez le chignon alors que vous êtes d’accord. " />
Faut dire que réduire le débat à “Contenu gratuit ≠ Contenu de qualité”, c’était un bon hameçon de la part d’un saint. " />
Le 06/04/2017 à 17h02
Le 06/04/2017 à 17h42
xemple de situation : Quand tu veux voir la description d’une ville ou l’historique d’une personne contemporaine, vers quel média te tournes-tu ?
Comme tout le monde: Google -> 1er lien… puis si ca va pas 2nd lien…. puis si ca va pas 3ème lien…
Toute facon, Internet c’est synonyme de google. " />
Le 06/04/2017 à 20h41
C’est bien connu que le dark web c’est à partir de la deuxième page de résultats, et le deep web à partir de la cinquième page.
Et les hackeurs, eux, savent mettre des guillemets pour certains termes, et des filetype: " />
Le 07/04/2017 à 00h42
Avec le crowdfunding, le risque financier est à la charge du public concerné au lieu d’être à la charge du fabricant (je simplifie - le porteur de projet peut éventuellement financer une partie de son projet). Il y a donc 2 avantages au financement contributif :
Et l’inconvénient : en cas d’abandon du projet, ça fait 1000 internautes déçus qui attendaient devant leur écran, au lieu de 2 ou 3 porteurs de projet déçus qui en ont bavé et qui sont plutôt soulagés de passer à autre chose.
Donc, effectivement, le crowdfunding peut être utile si la plateforme et le meneur de projet collaborent efficacement à l’élaboration de la campagne de financement afin d’éviter au maximum le risque d’abandon du projet. Mais quand l’échec survient, le retour de bâton fait très mal. C’est la raison pour laquelle, au lieu d’une campagne de crowdfunding qui suscite l’envie auprès du public et qui fait prendre le risque le décevoir, parfois il vaut peut-être mieux songer à des solutions plus modestes et moins tape-à-l’œil.
J’ai moi-même connu des projets qui se sont réalisés sans faire un gros succès mais le produit avait été tout de même produit et distribué, ça s’était donc bien passé. Cependant j’ai aussi connu quelques échecs avec une plateforme acculée qui communique très mal dans cette situation difficile, et avec le porteur de projet qui fait le mort : car à ce moment-là, c’est la vindicte populaire qui se déchaîne sur eux (la foule qui finance se transforme en une foule sourde qui s’énerve).
Le 07/04/2017 à 07h05
Attention, il s’agit d’un site satirique ou parodique qui n’a pas
vocation à diffuser de vraies informations. A lire au second
degré !
Le 07/04/2017 à 19h12
http://www.clipconverter.cc/fr/ " />
Le 08/04/2017 à 13h58
OK, end of discussion. :)
Le 08/04/2017 à 14h33
Si tu veux discuter de quelque chose, je suis là en tout cas " />