Canonical : Shuttleworth redevient PDG, tandis que commencent les licenciements
Nombreuses incertitudes
Le 13 avril 2017 à 10h09
6 min
Économie
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L’annonce récente par Canonical d’un large changement de stratégie a surpris tout le monde. Cette inflexion radicale ne se fait cependant pas sans casser quelques œufs. Plusieurs dizaines d’employés sont ainsi invités à partir, tandis que le fondateur Mark Shuttleworth redevient PDG.
La semaine dernière, Canonical a provoqué l’étonnement en annonçant l’arrêt de ses efforts sur la convergence des écrans. La distribution Ubuntu voulait ainsi proposer avec son environnement Unity 8 une base commune pour tous les types d’appareils. Il n’en sera rien : Ubuntu restera axé sur les ordinateurs, Unity 8 est abandonné, de même que le serveur d’affichage Mir.
Finalement, retours aux premières amours, puisque Ubuntu 18.04, la prochaine mouture LTS (Long Term Support), sera fournie avec GNOME 3.X. Un choix pour le moins étrange, l’éditeur disposant entre temps d’une version 17.10 qui aurait pu être utilisée pour ces gros travaux. D’autant qu’entre temps, Canonical va devoir affronter une réorganisation sur laquelle elle ne s’étend pourtant pas beaucoup.
Shuttleworth prend officiellement la tête de l’entreprise
On se souvient que c’est le fondateur de Canonical, Mark Shuttleworth, qui a eu le « pénible » devoir d’annoncer dans un billet de blog que les efforts de convergence étaient arrêtés. Il se disait désolé de devoir donner cette direction à l’entreprise, étant lui-même intimement persuadé qu’une telle philosophie représente l’avenir.
Dans un autre billet de blog publié hier soir, celle qui était jusqu’à présent PDG de l’entreprise indique qu’elle laisse sa place à Shuttleworth à la tête de l’entreprise. Jane Silber avait rejoint Canonical en 2004 en tant que directrice de l’exploitation, avant de devenir PDG en 2010, à la demande d’ailleurs de Shuttleworth.
Elle indique : « Nous entrons maintenant dans une nouvelle phase de croissance accélérée chez Canonical, et il est temps de passer le flambeau à des mains expertes et une nouvelle génération de dirigeants. Ce n’est pas une décision soudaine. J’avais accepté initialement d’être PDG pour cinq ans, et nous avons déjà étendu ma fonction une paire de fois ».
Un transfert de compétences sur trois mois
Jane Silber ajoute que cet important changement était préparé depuis quelque temps déjà, notamment « en renforçant l’équipe de direction », tout en faisant « mûrir tous les aspects de l’entreprise ». Le transfert de responsabilité ne sera toutefois pas immédiat, puisque la PDG restera à son poste actuel pendant environ trois mois, au cours desquels les fonctions seront transférées petit à petit à Mark Shuttleworth.
La bascule complète interviendra en juillet. Silber intégrera alors le conseil d’administration et continuera donc de participer aux décisions. Elle indique cependant qu’elle prendra un peu de repos avant de se replonger dans de « nouveaux défis ». On ne sait pas quel poste elle occupera dans Canonical, ni même si elle prendra un rôle actif dans l’entreprise.
Une réorganisation qui entraine des licenciements
Mais si Jane Silber parle de murissement et de renforcement, on peut y lire en filigrane le spectre d’une rationalisation des coûts. Or, The Register publiait peu de temps après un article pour pointer des signes inquiétants pour les employés. Des « sources multiples » avaient indiqué à nos confrères que la plupart des développeurs travaillant sur Unity allaient probablement devoir chercher un autre emploi.
Dans un nouvel article publié hier soir, The Registrer revient sur ce ménage de printemps avec des informations plus précises. Au moins 31 employés auraient ainsi déjà quitté l’entreprise, et au moins 26 autres ont été notifiés d’un départ prochain, sans savoir quand précisément.
Des changements résultant d'un audit externe ?
Plus précisément, le site indique que Canonical était en fait examiné par une entreprise tierce, à la demande d’éventuels investisseurs. Une décision que Shuttleworth aurait donc prise pour rassurer. Il en serait ressorti deux problèmes principaux : un trop grand nombre d’employés ainsi qu’un manque réel de direction claire sur une partie des projets. Voilà qui aurait en effet le mérite d’expliquer directement les conséquences.
Canonical n’a confirmé aucun chiffre donné par The Register, mais a bien reconnu que des licenciements étaient en cours. L’entreprise indique d’ailleurs qu’en fonction des pays concernés – les équipes sont réparties un peu partout – la situation est plus ou moins tendue. Par exemple, au Royaume-Uni, les évaluations se font sur un groupe plus important que le nombre réel d’employés dont Canonical veut se séparer. La société reconnait que la procédure peut donc « créer davantage d’incertitude ».
Pour l’instant, environ 80 personnes au moins seraient sûres de partir, mais le processus continue. Notez que les départements de conseil et de support sont a priori laissés intacts, la croissance devant ensuite prendre le relai pour y compenser l’absence de coupures. Canonical a par ailleurs indiqué que les indemnités de départ étaient dans la plupart des cas plus élevées que ce que les lois de chaque pays concerné imposaient généralement, sans plus de précisions.
Incertitude est pourtant le maître-mot
Les employés de l’entreprise ne sont pas les seuls à se poser des questions pour leur avenir. Elle n’a pas confirmé l’audit externe dont The Registrer a fait mention, mais cet examen montrerait que les investisseurs étaient initialement frileux à l’idée d’injecter des ressources dans Canonical.
Il est évident que la prochaine année s’annonce complexe pour la société, car elle aura tout à prouver. Ubuntu dispose d’une certaine aura, mais le changement radical de stratégie instaure de nouvelles règles. Elle ne se distinguera plus par son environnement Unity et deviendra une distribution tablant sur GNOME, parmi d’autres. Bien entendu, les grandes lignes de son ergonomie ne devraient pas changer, mais beaucoup se posent des questions.
On a d’ailleurs pu l’observer la semaine dernière dans l’annonce de Shuttleworth sur Google+ pour Unity, le fondateur indiquant alors que la communauté pourrait le reprendre en main si elle le souhaitait. De nombreux commentaires particulièrement durs ont émaillé la conversation et on pouvait y lire globalement une incompréhension face à cet abandon.
Canonical n’est donc pas au bout de ses peines. L’entreprise va cependant commencer par le commencement, avec Ubuntu 17.04 qui doit être disponible aujourd’hui.
Canonical : Shuttleworth redevient PDG, tandis que commencent les licenciements
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Shuttleworth prend officiellement la tête de l’entreprise
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Un transfert de compétences sur trois mois
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Une réorganisation qui entraine des licenciements
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Des changements résultant d'un audit externe ?
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Incertitude est pourtant le maître-mot
Commentaires (44)
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Abonnez-vousLe 13/04/2017 à 10h23
Autant je n’avais strictement rien contre Unity, autant Mir m’embêtait au plus haut point. À terme on se serait retrouvé avec trois stacks graphiques différentes sur Ubuntu : X, Wayland et Mir, enfin pour tous ceux qui voulaient utiliser autre chose que Unity.
Par contre vraiment navré pour les employés, en leur souhaitant de retrouver rapidement ailleurs un poste aussi stimulant.
Le 13/04/2017 à 10h29
C’est dommage, Ubuntu jouissait d’une image de croissance avec une quantité d’utilisateurs qui semblait en hausse constante, surtout au vus des améliorations de stabilité du noyau Linux et des améliorations d’interfaces côté Canonical.
Unity ou pas, Ubuntu a toujours été une référence chez moi parce qu’elle s’est toujours bien installée sur toutes les machines que j’ai pu tester, et rarement avec des bugs.
En plus, l’intégration avec VMWare est plus simple à mettre en place qu’avec d’autres distributions, et le partenariat avec Microsoft ouvrait vraiment des voies de prospérité pour l’entreprise.
Donc wait & see…
Le 13/04/2017 à 10h32
Je suis passer a xubuntu au moment ou unity est arrivé voyons ce qu’il vont proposé
Le 13/04/2017 à 10h54
Notez que les départements de conseil et de support sont a priori laissés intacts
Tu m’étonnes, ils vont pas se débarasser de ce qui leur rapporte de l’argent et laisser leurs clients payants sur le carreau ! Dans toutes les boites où je suis allé, ils ne jurent que par Red Hat, “PARCE-QUE !” (en pur mode Orangina Rouge, parce que Red Hat est établi, et gnagnagna (pour ne pas citer un célèbre philosophe)), mais ils ne veulent pas payer, donc ils tournent sur CentOS… Industry standard, toussa…
Donc si Cannonical réduisait la voilure sur les services pro, ça ne serait même plus se tirer une balle dans le pied, mais carrément un saut de l’ange.
Le 13/04/2017 à 13h25
La convergence des écrans c’est pas l’idée de développer une appli pour tous les écrans mais plutôt un seul package qui contient la même appli adaptée à tous les écrans. C’est un gain de temps pour les devs (une seule plateforme à apprendre, un seul framework, et surtout beaucoup de code en commun), et c’est un gain de temps pour l’utilisateur, qui retrouve des idées d’ergonomie communes entre ses différentes plateformes.
Et surtout ça a beaucoup de sens pour les téléphones qui se branchent sur écran externe, puisqu’on peut imaginer passer d’un environnement mobile à un environnement desktop en ayant les mêmes applis.
Le 13/04/2017 à 13h28
Une appli native par plateforme avec une ergonomie propre à chaque plateforme, c’est la meilleure solution pour les utilisateurs.
C’est évidemment la solution la plus coûteuse et c’est pour ça qu’elle est rarement choisie face à la webapp.
Un site universel c’est un site qui se contrefout des habitudes de l’utilisateur, et c’est complètement inefficace niveau performances.
Le 13/04/2017 à 13h29
Je trouve ça rigolo que tout le monde tape sur Unity, et le jour où c’est abandonné on finit par lui trouver une communauté de fans qui gueulent pour éviter son retrait.
C’est un peu comme les artistes qui ne deviennent célèbres qu’après leur mort, j’imagine.
Le 13/04/2017 à 13h33
oh bah je me faisais la même réflexion " />
Le 13/04/2017 à 13h57
Donc selon toi développer une appli 3 fois (IOS, Android, WP), assurer la compatibilité avec les versions, les maj de sécurité, obliger l’utilisateur à accepter l’accès à ses données et à son GPS, c’est une meilleure solution qu’un site web universel ???
Oui, c’est une meilleure solution.
Pour prendre ton exemple, comment un site web universel gère le double clic ? le bouton droit ? le GPS ? le changement de luminosité ambiant ? les gestes tactiles ? Le copier/coller ? les instances multiples ? l’envoi à un contact ? les notifications ? la consommation de data ? etc.
réponse: mal.
Le 13/04/2017 à 13h58
Dans mon cas j’ai lâché Ubuntu voilà presque deux ans pour Debian stable + backports, à l’époque où Riddell a été viré de Kubuntu car oui je suis un KDE-user.
Et en toute honnêteté je ne regrette pas mon choix. La Debian stable est vraiment un cran au-dessus en terme de stabilité par rapport à une Ubuntu LTS. Maintenant c’est vrai qu’il faut plus de travail et surtout plus de connaissances pour arriver au même résultat que sur une Ubuntu. Mais au final la distro est bien plus légère à environnement de bureau équivalent, KDE dans les deux cas, et plus stable aussi même si les LTS sont clairement plus stables et rapides que Fenêtres ®.
Le 13/04/2017 à 14h09
Blague déjà faite :)
Twitter
Le 13/04/2017 à 14h10
Tout ce que tu cites est censé être géré par l’OS et par le navigateur. Ce n’est pas à l’application de décider de tout ça.
Le 13/04/2017 à 14h38
Non. C’est censé être géré par le développeur. Ce n’est pas l’OS/navigateur de palier des problèmes d’ergonomie car le développeur a choisi une solution technique avant d’identifier le besoin des utilisateurs.
L’expérience utilisateur c’est pas un truc qui se décide à la fin d’un projet.
Le 13/04/2017 à 14h40
Le 13/04/2017 à 14h44
Vu la description du gars, il pense que la blague est en open source " />
Le 13/04/2017 à 15h11
Pire :)
Le 13/04/2017 à 15h29
Debian est nettement moins à la bourre qu’elle n’a été par le passé. La Stretch qui devrait sortir d’ici un ou deux mois si la tendance se poursuit au niveau des bugs est en kernel 4.9 avec GNOME 3.22 et KDE 5.8. Disons pour faire simple que quand une Debian stable sort, elle est au niveau de l’Ubuntu x.10 qui la précède car elle sort environ un an après l’Ubuntu LTS.
Après en effet pour un serveur ça peut être problématique mais franchement les BPO servent à ça.
Et pour la légèreté je parle notamment en temps de chargement des applis et autres, pas franchement pour la RAM où je n’ai pas trop vu de différence.
Le 13/04/2017 à 15h34
Le 13/04/2017 à 15h40
Tu as eu des problèmes sur quel soft ? Pour Docker j’avoue passer directement par les repos docker officiels.
Le 13/04/2017 à 15h41
C’est toi ?
Le 13/04/2017 à 11h00
Je crois que ça fait maintenant quelques années que Mint a prit la place de distro la plus populaire en mode “peu de config à faire”, et pour avoir déjà participé à une Ubuntu Party et vu le nombre de config amenées par des users perdus à cause de crashs/plantages à chaque upgrade de version, c’est pas un mal qu’ils lâchent Unity (j’ai un vague souvenir d’un foutoir à cause de compiz, c’était assez catastrophique).
Il faut leur reconnaître qu’ils ont fait beaucoup pour la démocratisation de GNU/Linux sur desktop, mais Unity et Mir m’ont toujours donné l’impression de projets sans réelle motivation autre que de ne pas faire comme tout le monde.
Le 13/04/2017 à 11h04
Dommage pour ubuntu, mais ça fait déjà quelques années que je suis rentré à la maison, chez Mamie Debbie.
Le 13/04/2017 à 11h24
Malheureusement pour eux, je suis passé au duo Fedora/Mint sur mes machines, avec Mageia en troisième larron. Unity ne me convenait pas, tout simplement et, apparemment, je ne suis pas le seul.
J’ai trouvé qu’ils devenaient un peu trop façon Apple au tournant 2010⁄2015 avec leur manie du “not invented here” qui a donné Mir.
Là, ça sera bien quand ils se seront recentrés. Ubuntu est quand même une distro débutants/sam’suffit qui tient la route. A suivre.
Le 13/04/2017 à 11h36
La convergence des écrans, c’est une idée de marketeux qui veut unifier son offre produit et de comptable qui cherche à rationaliser les couts.
N’importe quelle étude de 15 secondes sur la “usability” montre qu’on n’utilise pas la même manière un All-in-One 30” posé sur un bureau et un smartphone qu’on tient d’une seule main.
Le 13/04/2017 à 11h46
Clairement, vus les nombreux licenciements, on peut affirmer hélas que Ubuntu sur le desktop par Canonical c’est la fin…
Pour ceux qui apprécient Gnome tel quel, c’est une bonne nouvelle. Pour d’autres (dont moi) qui adorent Unity (aucun autre système ne me plaît autant, à tous points de vue, ergonomie et look), un mince espoir subsiste : parallèlement à UB Ports qui se concentre sur le mobile, une équipe communautaire (les projets sont en contact et échangent) se charge de reprendre Unity 8 pour le PC.
A priori les deux vont converger de Mir vers Wayland, l’idée étant de garder les fonctionnalités + apparence et de continuer de maintenir cet environnement de bureau. Ça va prendre du temps pour avoir quelque chose d’utilisable, mais e croise les doigts !
Et en attendant, Unity 7 devrait être disponible (sans nouveautés) dans les dépôts Universe jusqu’au moins 2021 (support de la 16.04 LTS). " />
Le 13/04/2017 à 11h47
C’est pourtant ce qui se fait en web avec le responsive.
Bon certes c’est un peu plus compliqué sur un OS tout entier, surtout si on veut garder la compatibilité avec 20 ans d’applications historiques, mais ça aurait pu marcher.
Microsoft l’a fait avec Continuum, c’est juste dommage que le dock coûte un bras et surtout que la plateforme soit mourante.
Le 13/04/2017 à 11h49
Le soucis c’est qu’Unity c’était pour normaliser le PC et le Smartphone. Je les aurais bien vu persévérer là dedans (quitte à nouer un partenariat avec des Smartphone pour personnes agées ou Le Fair Phone) mais c’est fini.
A partir de là c’est normal d’abandonner Unity qui déroute la plupart des gens. Le seul truc crédible au niveau de la continuité d’écran maintenant c’est chez Microsoft mais je n’ai jamais vu ça à l’oeuvre encore.
Le 13/04/2017 à 11h52
Hummm, je ne vois plus leur motivation actuelle telle a été par le passé.
Dommage ,pour les employés, j’espère qu’ils rebondiront.
Cela fait un moment que je suis passé sur xcfe sous mint et une distrib voyager pour ma partie perso.
En plus, ils arrêtent l’os mobile.
En espérant que cela ira dans le bon sens.
Le 13/04/2017 à 11h54
C’est silence radio pour Windows depuis un bail, d’autant que le chef du secteur chez MS est Joe Belfiore, revenu fraichement de son année sabatique (coincidence?) et narcissique à coup de selfies pris avec….. un iPhone.
Quant à Ubuntu, la mayonnaise n’a pas vriament pris, c’était depuis la sortie de la tablette BQ que c’était silence radio.
Dommage, je me serais bien vu avec un smartphone qui amènerait un vent de fraicheur vis à vis du duo iOs/Android.
Le 13/04/2017 à 11h56
Le responsive-design c’est la solution de repli quand le site ne propose pas d’appli pour smartphone.
Si tu veux une bonne ergonomie sur smartphone, tu développes une appli.
En plus de proposer des widgets/api adaptés à l’usage du smartphone, les applis sont devenues un élément incontournable pour avoir des utilisateurs sur un site.
Le 13/04/2017 à 11h57
Oui j’ai eu l’occasion d’avoir un Ubuntu Phone entre les mains par un utilisateur qui en a un en marche encore aujourd’hui et c’était nickel à vue de nez et lui en est très satisfait.
Après pour le reste je ne sais pas trop quelle utilité d’un full continuum dans le sens où on synchronise déjà des marques pages, ses photos, ses mots de passe à travers des applications quand les applications ne sont pas de base déjà des sites web (dropbox, Sync, suite Google, app Mastoton / Twitter etc)
Le 13/04/2017 à 11h57
Le 13/04/2017 à 12h27
Le 13/04/2017 à 12h39
Le 13/04/2017 à 13h04
Ils ont embauché des gars de Mozilla récemment ?
Le 13/04/2017 à 13h19
Le 13/04/2017 à 15h48
Le 13/04/2017 à 16h51
Non, promis !
Le 14/04/2017 à 04h58
Tu sais qu’il se vent toujours des smartphones sous Windows 10 … et qu’ils sont parmi les meilleurs (cherche sur Internet pour les acheter) en attendant le grand retour de MS pour la fin de l’année sur les smartphones
Le 14/04/2017 à 07h21
Tu bluffes, Martoni !
Le 14/04/2017 à 08h42
Le 14/04/2017 à 12h32
Mouais, question de point de vue. Pour moi les apps doivent être réservées aux services que l’on utilise souvent. Si je dois installer une app pour l’utiliser une fois il y a de grandes chances que je passe mon chemin car l’expérience utilisateur est déjà tombée à 0.
C’est de la mauvaise fois de dire qu’aujourd’hui on ne peut pas proposer une bonne expérience utilisateur sur mobile au sein d’un navigateur. On peut faire à peu près ce qu’on veut en terme d’interface, on peut fonctionner offline, on peut envoyer des notifs, on peut géolocaliser, utiliser la caméra, gérer les gestures, avoir une icône comme une app, etc…
Perso aujourd’hui je ne vois strictement aucun intérêt aux applications à part si il y a un besoin particulier en terme de perfs comme pour les jeux.
Le 14/04/2017 à 12h51
La grande majorité des sites Internet ne sont pas taillés pour une navigation sur smarphone. Et quand bien même ils sont taillés pour, les navigateurs des smarphones ne sont pas vraiment ergonomique.
Rien que “cliquer” sur un lien c’est pas pratique. Encore pire si on veut ouvrir le lien dans un autre “onglet”, etc.
Le 14/04/2017 à 13h14
Le fait qu’ils ne le soient pas n’est en aucun cas une preuve que ce n’est pas possible aujourd’hui. Ça ne se fait pas du jour au lendemain surtout si justement on a fait une appli il y a plusieurs années parce qu’à l’époque la techno n’était pas prête pour faire du full web ergonomique et que du coup le choix est de conserver cette solution. Sinon tu m’expliquera la différence entre cliquer sur un lien et appuyer sur un bouton sachant qu’un lien peut ressembler à n’importe quoi dans une page web.
Quant à ouvrir des onglets, si tu dois le faire c’est que tu n’est pas sur un site optimisé pour mobile. On ne fait pas ça dans des apps, pourquoi voudrait-on le faire sur un site?
Après je n’irai pas jusqu’à dire qu’une bonne appli web est la solution dans tous les cas, mais c’est une option tout à fait viable aujourd’hui comme alternative à une app pour peu qu’on se donne la peine de le faire correctement. Comme une app quoi, si on fait ça a l’arrache et sans moyens bah le résultat est naze, il n’y a pas de magie. Je suis pas en train de dire qu’il suffit d’utiliser Bootstrap pour que ça soit responsive pour que ça crée une vrai expérience mobile.