De « petites antennes » 3G et 4G à Montreuil, sur le réseau de Bouygues Telecom
Zone dense... pendant les vacances
Le 13 juillet 2017 à 07h17
4 min
Société numérique
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Après Annecy, c'est au tour de Montreuil dans la banlieue parisienne d'avoir droit à des petites antennes pour renforcer le réseau de téléphonie mobile. Cette fois-ci, Bouygues Telecom est partenaire de l'opération, avec des études sur la 4G, mais aussi sur la 3G.
De mi-janvier à mi-février, l'Agence nationale des fréquences et Orange ont mené une expérimentation sur des « petites antennes » (ou small cells) 4G installées dans du mobilier urbain. But de l'opération : améliorer les débits et la couverture 4G. Le résultat de l'enquête est tombé début mai et, selon l'ANFR, les avantages sont multiples, notamment sur le niveau d'exposition aux ondes émises par le mobile.
Cinq petites antennes 3G et 4G à Montreuil, dans du mobilier urbain
Comme prévu, une deuxième étude est lancée aujourd'hui, sur le réseau de Bouygues Telecom dans la ville de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Elle a débuté hier et se terminera le 18 août prochain. Pour rappel, une troisième expérimentation aura lieu sur le réseau de SFR plus tard dans l'année, ce sera alors la troisième et dernière sur le sujet.
Comparé aux tests à Annecy, il est cette fois-ci question d'un milieu urbain plus dense et de la 3G en plus de la 4G. Pas de changements sur la mise en place des antennes : elles sont toujours camouflées dans du mobilier urbain de JCDecaux : abribus, colonne Morris et panneaux publicitaires. Pour rappel, cette méthode permet « d’intégrer l’équipement radio très rapidement, sans travaux complexes, et en minimisant l’impact visuel de ces équipements ».
Quel intérêt ? C'est justement l'objet de l'étude de l'ANFR
Comme lors de l'étude précédente, l'ANFR effectuera plusieurs séries de mesures afin de « caractériser les petites antennes en termes d’exposition aux ondes et de performances ». Sont prises en compte les émissions imputables aux nouvelles antennes installées ainsi que celles provenant des smartphones. Des mesures vont ainsi être faites avec les petites antennes allumées et éteintes afin de comparer les deux résultats.
Comme à Annecy, cinq petites antennes sont installées dans trois quartiers différents : centre-ville, Bobillot et Bas Montreuil-République. Sur la carte ci-dessous, les emplacements des small cells sont matérialisés par des étoiles bleues, tandis que les antennes traditionnelles (macro) sont identifiées par des carrés.
Préparer l'arrivée de la 5G
En plus d'améliorer les débits et la couverture 3G et 4G dans la cas présent, les petites antennes seront certainement un maillon important de la 5G (voir cette actualité), en complément des antennes macros permettant de couvrir une zone bien plus importante.
Si la consommation moyenne en 4G augmente avec le temps, la tendance devrait encore s'accentuer avec la 5G. Afin d'écouler l'ensemble du trafic, de petites antennes placées judicieusement permettent de couvrir certaines zones précises avec de fortes demandes, afin de désengorger les antennes macros et laisser de la bande passante disponible pour les autres utilisateurs.
Quid de l'exposition aux ondes avec ses petites supplémentaires ?
Une partie de cette étude s'attardera sur les puissances des ondes radio en circulation et l'exposition pour les personnes à proximité.
Lors des tests à Annecy, l'ANFR notait une baisse importante des ondes émises par le smartphone, une situation logique. En effet, le téléphone étant plus près d'une petite antenne, il a besoin de moins de puissance pour établir sa communication. Par contre, le niveau moyen des ondes dans un rayon de 100 mètres avait augmenté dans trois des quatre zones des tests (avec un maximum de 0,32 V/m).
À moins de deux mètres d'une petite antenne (par exemple lorsque l'on attend un bus dans un abribus équipé d'une petite antenne), la valeur maximale était de l'ordre de 1 V/m, un niveau « comparable à celui que peut créer le réseau actuel longue portée (80 % des niveaux d’exposition mesurés en milieu urbain en 2015 en France sont inférieurs à 1 V/m) », mais toujours largement inférieur à la limite réglementaire : 61 V/m dans cette bande de fréquence.
L'ANFR rappelle d'ailleurs à ce titre que « les mesures d’exposition réalisées à proximité des antennes 2G/3G et 4G demeurent très faibles comparées aux seuils OMS : inférieures à 1/10ème de ces seuils dans plus de 99 % des points au sol ou en façade des bâtiments ». Pour rappel, les seuils de l'OMS sont « 50 fois inférieurs au niveau d’exposition à partir duquel le premier effet sanitaire est établi scientifiquement (une élévation de 1 °C de la température corporelle) ».
De « petites antennes » 3G et 4G à Montreuil, sur le réseau de Bouygues Telecom
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Cinq petites antennes 3G et 4G à Montreuil, dans du mobilier urbain
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Quel intérêt ? C'est justement l'objet de l'étude de l'ANFR
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Préparer l'arrivée de la 5G
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Quid de l'exposition aux ondes avec ses petites supplémentaires ?
Commentaires (39)
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Abonnez-vousLe 13/07/2017 à 07h30
On en a mis une vingtaine dans nos nouveaux locaux : 10000 m² imperméables aux ondes à cause d’un architecte fan de béton lisse et des grilles en métal…
On a fait faire une étude de rayonnement à la demande du CHSCT derrière pour le rassurer.
Le rayonnement max est à 30 V/m, instrument collé sur l’antenne, et s’atténue de manière très significative (- de 1) dès 50 cm.
Le 13/07/2017 à 07h36
Narmol, la puissance décroît avec le carré de la distance :)
Le 13/07/2017 à 07h45
Un seuil d’exposition à un élément physique ou chimique c’est bien mais associé à une durée c’est mieux !
Le 13/07/2017 à 07h50
Scandaleux! " />
Les Robins des toits ont prouvé à maintes reprises qu’il vaut mieux avoir peu d’antennes qui émettent fort plutôt que beaucoup d’antennes qui émettent moins
Le 13/07/2017 à 08h00
c’est parce que c’est férié demain c’est ça? " />
Le 13/07/2017 à 08h17
il se passe quoi demain ?oO
edit : ah merde, au UK on a pas vos jours fériés, désolé
Le 13/07/2017 à 08h18
Le 13/07/2017 à 08h22
J’avoue pour les robins des toits c’est exactement ça. Ils gueulent car il y a trop d’antennes mais ils n’ont pas compris que plus d’antennes qui émettent moins c’est mieux que moins d’antennes qui émettent plus…
Le 13/07/2017 à 08h28
Le 13/07/2017 à 08h29
Alors pourquoi font-ils sans arrêt des recours lors de la pose de grosses antennes ?
Le 13/07/2017 à 08h32
le premier effet sanitaire est établi scientifiquement (une élévation de 1°C de la température corporelle)
Il faut que la température corporelle augmente d’1°C pour considérer qu’il y a un effet sanitaire ? " />
Le 13/07/2017 à 08h35
Le 13/07/2017 à 08h51
Le 13/07/2017 à 08h55
Pourquio ça serait un troll ?
Le 13/07/2017 à 09h04
Le 13/07/2017 à 09h19
Le 13/07/2017 à 09h21
du coup tu vas pouvoir monter sur ton bureau et chanter la Marseillaise aux glaouches.
ils le méritent. " />
Le 13/07/2017 à 09h25
plutôt crever ! fransche ratten, rolt uw matten
C’est le 21 juillet que je chanterai la brabançonne
Le 13/07/2017 à 09h32
ah pardon. ^^
Le 13/07/2017 à 10h18
Le 13/07/2017 à 10h31
Le 13/07/2017 à 10h33
Le 13/07/2017 à 10h37
Le 13/07/2017 à 10h41
J’avoue… 1°C ça peut sembler rien, mais cette élévation de température pour le corps humain est énorme et lourd de conséquences ! O_o
Le 13/07/2017 à 11h25
Moi, j’aurais plutôt pensé le contraire : 1°C de plus, ça me semble être un effet sur le corps relativement préoccupant (étonnant que les “premiers effets sanitaires scientifiquement prouvés n’apparaissent pas à une température moindre). Le corps est ordinairement à 37°C. 38°C c’est énorme, comme une fièvre.
Le 13/07/2017 à 11h49
Le 13/07/2017 à 11h58
Toi, aussi t’en dis des conneries, et je suis tombé en plein dedans aussi " />
Le 13/07/2017 à 12h02
Le 13/07/2017 à 12h06
Le 13/07/2017 à 12h09
Le 13/07/2017 à 12h53
Le 13/07/2017 à 13h03
Le 13/07/2017 à 18h07
Quel est l’intérêt de ce déploiement par rapport au Femtocell ?
Le 13/07/2017 à 18h10
Le 14/07/2017 à 12h40
Ca doit bien être pareil pour la radioactivité … mais Hicolas Nulo ne va pas accepter qu’on le dise sous peine d’un discours …
Le 15/07/2017 à 13h03
Il me semble que la portée est fort différente : d’une vingtaine de mètre pour le femto, à 1 kilomètre pour le small cell.
Du point de vue réseau, c’est la fibre à domicile, contre une fibre reliée à l’antenne « into the wild »
le but du femto est de diminuer la conso data, le but d’un small cell est de mieux s’adapter aux zones denses.
pour moi ce sont les principales différences.
Le 16/07/2017 à 07h19
Le 16/07/2017 à 15h42
L’opérateur rouge oui.
Le 17/07/2017 à 06h50
Je vais finir par croire que cela fait partie du cahier des charges pour qu’un batiment soit certifié HQE. :-/