Exploration de Mars : Curiosity fête son 5e anniversaire, les missions habitées traînent les pieds
Une idée qui tourne en rond depuis 50 ans
Le 05 août 2017 à 11h37
13 min
Sciences et espace
Sciences
Bon anniversaire (légèrement en avance) ! Cela fait cinq ans que le rover Curiosity arpente le désert martien, tenant ainsi compagnie à Opportunity en place depuis 13 ans. Les retombées scientifiques (et médiatiques) de cette mission sont importantes. Pendant ce temps, la conquête de la planète rouge par l'Homme prend régulièrement du retard.
Le 26 novembre 2011, une fusée Atlas V d’United Launch Alliance (ULA) décollait de Cape Canaveral avec à son bord la mission Mars Science Laboratory de la NASA. Un de ses objectifs était de tenter de répondre à une délicate question : la planète rouge a-t-elle abrité la vie ?
Bon anniversaire Curiosity !
Le 6 août 2012, le rover Curiosity arrivait à destination et se posait sur Mars. Depuis, il sillonne les environs en analysant les roches et le sol. Il fête donc ce week-end son cinquième anniversaire sur place, largement plus que la durée de vie initialement prévue car elle n'était que de 22 mois (une année martienne environ).
Cet anniversaire est l’occasion d’une petite rétrospective sur les cinq dernières années, mais aussi d’évoquer le futur : une mission habitée vers la planète rouge, un serpent de mer vieux de 50 ans. Un des autres objectifs de Curiosity était d’ailleurs de préparer ce genre de mission. Mis en avant dans certains films de science-fiction, les programmes sont malheureusement régulièrement repoussés...
Explorer Mars, une aventure qui a débuté il y a près de 60 ans
L’exploration de Mars n’est pas récente, loin de là. Les premières missions remontent aux années... 1960 avec les sondes Mariner de la NASA. En 1971, les Soviétiques atteignent pour la première fois le sol de la planète rouge avec Mars 2 (elle s'est écrasée). La même année, Mars 3 parvient à se poser en douceur, mais cesse d’émettre au bout de 20 secondes. Qu'importe, l'Homme avait déposé délicatement une sonde sur Mars.
En 1976, le programme Viking prélève et analyse pour la première fois des échantillons du sol de la planète rouge, c’était donc il y a plus de quarante ans. Vingt ans plus tard, en 1997, Pathfinder arrive sur place et libère le petit rover Sojourner, le premier à rouler sur la surface de Mars... mais sur une centaine de mètres seulement.
Changement de braquet en 2004 avec Spirit et Opportunity (toujours en activité)
Il faudra attendre début 2004 et l’arrivée des rovers Spirit et Opportunity (mission Mars Exploration Rover) pour que les distances augmentent. Si le premier est abandonné depuis 2010 avec 7,7 km au compteur, le second est toujours en activité au bout de 13 ans et a parcouru près de 45 km, soit plus qu’un marathon (une étape symbolique). À titre de comparaison, Curiosity est encore loin d’égaler Opportunity avec seulement 17 km.
De gauche à droite : les routes de Spirit, Opportunity et Curiosity
L’année dernière, l’Agence spatiale européenne a tenté de poser un rover à la surface de Mars : Schiaparelli... avec le résultat que l’on connait : il s'est écrasé sur le sol, probablement à plus de 300 km/h. Il pensait en effet avoir atterri alors qu’il était encore à 3,7 km d’altitude.
Le rover avait décidé de détacher son parachute, de se séparer de carénage et d’actionner très brièvement les fusées avant de plonger à pleine vitesse vers le sol, paix à son âme. Peu de temps après, Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) prenait une photo du site avec la trace laissé au sol par Schiaparelli.
Curiosity se pose au sol en douceur grâce à... une grue aéroportée
Mais revenons à nos moutons et plus précisément à Curiosity. Les premières études ont débuté en 2004, quelques mois après l’arrivée des deux rovers de la mission Mars Exploration Rover. La suite nous la connaissons : décollage en 2011 et atterrissage après un voyage dans l’espace de neuf mois.
Et quel atterrissage ! Il met en effet en œuvre un portique volant et des rétropropulseurs. À cause de la taille et du poids du rover (près de 900 kg), la méthode utilisée précédemment avec des airbags était interdite sur cette mission. Comme prévu, il se posa dans le cratère de Gale.
Bref, Curiosity est sur place, avec moult vidéos publiées par la NASA pour l’occasion (dont une bloquée brièvement par YouTube à la demande des ayants droit, mais c’est une autre histoire).
Deux mois plus tard, l'Agence spatiale américaine ayant bien compris l’intérêt de s’attirer les faveurs du public et tirant avec facilité les ficelles de la communication depuis le programme Voyager (voir cette actualité), Curiosity effectuait un check-in sur Foursquare.
Les clichés plus spectaculaires les uns que les autres s’enchainent ensuite avec des photos panoramiques et même... un selfie en février 2016 (il s'agit en fait de l'assemblage de plusieurs dizaines de photos) :
La France impliquée dans la conception et l’exploitation de Curiosity
Pour mener à bien ses expériences scientifiques, Curiosity dispose d’un bras articulé afin de prélever et analyser des échantillons de sol et de roches. Deux mini laboratoires sont présents pour des analyses in situ : SAM (Sample Analysis at Mars) et CHEMIN (Chemistry & Mineralogy). Huit autres instruments scientifiques complètent l’ensemble : APX, CHEMIN, DAN, MAHLI, MARDI, MASTCAM, RAD et REM. Poids total des instruments scientifiques : 75 kg (5 kg pour Opportunity).
- Accéder à la liste détaillée des instruments scientifiques de Curiosity (et leur fonction)
Par l’intermédiaire du CNES, la France a d’ailleurs contribué à ce projet, notamment sur les instruments SAM et ChemCam. Deux centres sont principalement concernés : LATMOS (Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations Spatiales, Paris-Guyancourt) et l’IRAP (Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie, Toulouse).
Les deux missions avec des rovers que sont Mars Science Laboratory (Curiosity) et Mars Exploration Rovers (Spirit et Opportunity) sont bien différentes. Comme nous pouvons le constater sur le tableau ci-dessous, les rovers ne jouent pas du tout dans la même court :
Curiosity permet de confirmer que « Mars était une planète habitable dans le passé »
Sylvestre Maurice, astrophysicien à l’IRAP et co-responsable du développement de ChemCam, revient sur les cinq dernières années avec nos confrères de LaCroix. Il explique que l’élément principal est « la confirmation que Mars était une planète habitable dans le passé. Il y a trois milliards d’années, son atmosphère était plus dense qu’aujourd’hui et l’eau douce liquide coulait à sa surface, une situation propice à des formes de vie simples ».
Jusqu’à présent, seule la Terre était habitable, mais en trouver une seconde (et faire des mesures sur place) enlève cette singularité à notre planète bleue. Cette avancée « ouvre des perspectives plus statistiques : sur les milliards de milliards de planètes qui existent, on peut imaginer que d’autres sont aussi habitables ».
La présence d'eau a été confirmée par un autre fait marquant, au début de l’année cette fois-ci. Nathan Stein, un des chercheurs de l’équipe Curiosity, annonce avoir découvert de possibles traces de boues sur Mars, grâce à des clichés pris par Curiosity. Il s’agirait des « premières fissures de boue - techniquement appelées fissures de dessiccation - confirmées par la mission Curiosity ».
Des signes d’usures sur les roues... mais pas de quoi s’inquiéter pour le moment
Même si Curiosity continue de rouler sur Mars, son état de santé se dégrade, c'est logique. Fin 2013, un an et demi après son arrivée sur site, la NASA avait déjà identifié des déformations sur les roues du rover : des trous, des bosses et des déchirures sur ses « jantes » en aluminium.
Au mois de mars dernier, elle publiait une photo des roues de Curiosity (prise grâce à son mode Selfie depuis son bras télescopique). Elle montre des signes d’usures sur les bandes de roulement – appelées « grousers » servant de crampons – de la roue du milieu sur le flanc gauche.
Selon la NASA, une fois que trois grousers sont cassés, la roue est usée à 60 %. Sylvestre Maurice est également optimiste : « pour l’instant, on peut encore parcourir cinq ou six kilomètres compte tenu de l’état des roues, ce qui est amplement suffisant pour les données recherchées ».
Quelques chiffres et un récapitulatif en images
Quoi qu'il en soit, en l'espace de cinq ans la moisson de Curiosity est d'ores et déjà bonne avec 17 km parcourus, 200 000 images envoyées et 15 forages dans divers échantillons de roches :
Il reste encore de nombreuses questions à propos de la planète Mars
Il reste encore bien des choses à découvrir à propos de Mars. Une des grandes questions en suspens est de savoir si la vie a pu s’y développer à un moment donné (même il y a plusieurs millions/milliards d’années). En effet, réunir toutes les conditions n'est pas la même chose que trouver des traces d'une vie passée.
Ramener des échantillons sur Terre permettrait de les analyser avec des instruments bien plus performants (et d’en garder une partie pour plus tard, lorsque nous aurons éventuellement des machines encore plus puissantes). Sylvestre Maurice ajoute qu'il faudrait également réussir à comprendre pourquoi son atmosphère et son champ magnétique ont quasiment disparu.
Des missions habitées annoncées, mais régulièrement repoussées
Alors que les rovers sillonnent la planète rouge depuis plus de 10 ans, aucun être humain n'a pour le moment foulé la surface de la planète rouge. Pourtant les promesses de programmes habités ne manquent pas...
En 1969, un an après avoir posé le pied sur la Lune, des ingénieurs de la NASA imaginaient déjà envoyer un homme sur Mars en... 1984, comme le rapporte le CNRS. « Dans l’euphorie consécutive au premier pas de l’homme sur la Lune, Wernher von Braun, créateur de la fusée lunaire Saturne V a proposé au président américain Nixon un plan pour déposer des hommes sur Mars en 1982. À la place, Nixon a ordonné à la Nasa de construire la navette spatiale (du type de Discovery) » ajoute le National Géographic.
Les George Bush (père et fils) ont fait part de leur intention d'envoyer des hommes sur Mars durant leur mandat en tant que président des États-Unis, sans concrétisation. Changement de ton avec Barack Obama. Il ne veut pas continuer cette course et stoppe également le programme Constellation censé ramener des hommes sur la Lune et lancé par Bush (fils). Le vaisseau Orion continue par contre son développement avec la promesse de faire voyager des hommes dans l'espace.
Donal Trump relance l'idée, mais sans mettre de pièce dans la machine
De son côté, Donald Trump à une vision assez particulière. « Je crois que nous voulons le faire pendant mon premier mandat, ou au pire pendant mon second. Alors je crois qu'il va falloir que nous accélérions un peu ça » annonçait-il d'un côté, en réduisant le budget de la NASA de l'autre.
Au mois de juillet, l'agence spatiale américaine indiquait d'ailleurs qu'elle n'avait pas les moyens d'envoyer des hommes sur Mars. Comme le rapporte la Cité de l'espace, William H. Gerstenmaier, responsable des vols spatiaux habités de la NASA, s'était exprimé sur le sujet : « Je ne peux pas fixer de date à laquelle des humains pourront embarquer pour Mars, pour la raison qu’avec le budget actuel [...], nous ne disposons pas des systèmes nécessaires ». Manière détournée d'essayer de grapiller des fonds supplémentaires ou réelle impossibilité ? À voir.
La spécialiste et géographe Isabelle Sourbès-Verger (CNRS) y va de son analyse : « Se poser sur Mars et en revenir sera extrêmement coûteux et suppose le développement de technologies dont on envisage mal les autres applications. Dans le contexte actuel, j’imagine difficilement un politique se lancer dans un programme pareil ».
Elon Musk souffle le chaud et le froid
Lorsque le patron de SpaceX avait dévoilé son ambitieux projet de coloniser Mars en septembre dernier, il annonçait un calendrier très serré. Il prévoyait en effet d'envoyer une capsule Dragon 2 sur Mars en 2018, une date repoussée à 2020 (pour rappel, la fenêtre de tir vers Mars est optimale tous les deux ans environ, quand les planètes sont au plus proche l'une de l'autre).
Problème, l'idée de départ ne fonctionnera finalement pas, comme l'avoue Elon Musk himself. Il était prévu que la capsule Dragon se pose avec des rétrofusées et quatre pieds, mais « la mise au point de ce système poserait plus de difficultés que prévu, ce qui ne permettrait pas à la capsule de se poser en toute sécurité » note la Cité de l'espace.
Le PDG de SpaceX n'abandonne pas la partie pour autant : « L’idée est de faire des atterrissages avec des rétrofusées sur Mars, mais avec un vaisseau beaucoup plus important ». Quant au calendrier, impossible à dire pour le moment.
Une course à la conquête martienne, mais des participants pas trop pressés
Bref, les participants sont toujours en lice pour la course à la victoire, mais chacun se regarde en chiens de faïence en attendant de voir celui qui bougera (pour de vrai) en premier. Elon Musk a tout de même franchi une étape importante lors de la présentation de son programme l'année dernière : « c'est dangereux et des gens vont probablement mourir, mais ils le savent ». Un risque que les politiques sont peu enclins à prendre...
Quoi qu'il en soit, Mars est scruté de près par les scientifiques de tout bord, que ce soit avec des vaisseaux en orbite autour de la planète, ou avec des rovers (deux encore en service). De nouvelles missions sont prévues, notamment avec la mission ExoMars 2020 (initialement prévue pour 2018) validée en fin d'année par l'ESA.
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Commentaires (33)
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Abonnez-vousLe 05/08/2017 à 12h01
Le PDG de SpaceX n’abandonne pas la partie pour autant : « L’idée est de faire des atterrissages avec des rétrofusées sur Mars, mais avec un vaisseau beaucoup plus important ».
Vu le poids, les pieds devrait être en forme de patin sans roue pour supporté le poids comme ceux du vaisseau Le Gloire de l’univers.
Le 05/08/2017 à 12h02
Sur la vidéo du Rover (Rover POV), on voit une forme pyramidale enfoncée dans le sol (12e seconde).
C’est officiel, les Goa’ulds ont colonisé la planète avant nous " />
Sinon le jour où on se met à faire une base (définitive) sur une autre planète … <3
Le 05/08/2017 à 12h05
Si aller sur Mars représente le même intérêt qu’être allé sur la Lune, je comprend que personne ne soit pressé d’investir du temps et de l’argent.
Le 05/08/2017 à 12h08
Il y a quand-même un joli trou dans la roue du rover." />
Le 05/08/2017 à 12h40
Et en plus, le premier garage pour réparer la roue est assez loin …" />
Le 05/08/2017 à 13h05
Le 05/08/2017 à 13h13
250 MB de RAM !
" />
Le 05/08/2017 à 14h44
Pas encore de mission habitée? C’est de la faute de ce p’tit con de Rover !!
S’il daignait tomber en panne, mais non, en plus il a décidé de jouer les prolongations…
Le 05/08/2017 à 15h04
ça laisse rêveur !!! " />
Le 05/08/2017 à 15h12
Déjà va falloir dire à l’office de tourrisme de mars que leur vidéo promotionnelle n’est pas top.
Un paysage de desert en noir et blanc, perso j’ai pas envie d’laler y faire du tourisme. " />
Le 05/08/2017 à 15h55
Le 05/08/2017 à 16h59
Le 05/08/2017 à 17h15
A noter aussi qu’il y a le projet Mars One, qui avance une arrivée vers 2034
C’est un projet privé qui consisterait a un aller simple, avec un financement par du sponsoring et de la télé-réalité.
Bien entendu ils manquent un peu de moyens…
Et surtout les technos ne sont pas toutes au point pour permettre une survie longue des personnes.
Car si les personnes meurent avant le début de la baisse des audiences, ça risque de râler sévère…
Le 05/08/2017 à 17h24
Au contraire la mort et rentable. 😈
Le 05/08/2017 à 17h36
Mon iPhone est plus puissant.
" />
Le 05/08/2017 à 17h37
Mars One c’est bidon total, les gens derrièrent cherchent à faire un fric monstrueux, ce qui s’est d’ailleurs passé. Ils n’iront jamais sur Mars. Déjà car ils n’ont toujours rien construit, même à l’étape de prototype… Ensuite ils n’auront probablement jamais les autorisations pour faire décoller leurs fusées…
" />
Le 05/08/2017 à 18h00
Le 05/08/2017 à 19h13
Tu oubli Kourou.
Le 05/08/2017 à 19h43
« Il fête donc ce week-end son cinquième anniversaire sur place, largement plus que la durée de vie initialement prévue car elle n’était que de 22 mois (une année martienne environ). »
Pareil pour les hommes qui iront sur place. Au départ ce sera pour quelques semaines et cinq plus tard ils seront toujours la-bas…. " /> après je ne sais pas dans quel état…" />
Le 06/08/2017 à 08h11
Nabilla dans l’espace ? " />
Le 06/08/2017 à 08h14
espérons qu’ils resteront en BONNE santé ?
(imagine) “devoir se faire opérer d’un rein” (sur Terre = un truc bénin), mais sur Mars–>aïe !!! " />
Le 06/08/2017 à 09h40
Ouep, mais je doute qu’un smartphone tienne longtemps face aux radiations et conditions extrêmes du voyage ;)
Le 06/08/2017 à 10h57
Si les américains ne se bougent pas c’est la Chine qui le fera pour des raisons de prestige et de puissance, la lune est déjà dans leur viseur.
Quel camouflet pour la première puissance spatiale qui désormais ne fait plus rien pour élargir les horizons humains.
Si la course à l’espace avait continué en même temps que la guerre froide, nous aurions une base permanente sur la lune à l’heure actuelle.
Guerre froide qui, malgré ses défauts, maintenait un certain équilibre dans le monde et surtout poussait à inventer sans cesse pour surpasser le voisin.
D’autant que pour éviter que la population ne se détourne trop du divin capitalisme pour passer à l’ennemi, il y avait un frein à ce qu’on faisait subir au travailleur, maintenant on peut en faire un être corvéable à merci.
Le 06/08/2017 à 18h56
Le 07/08/2017 à 05h31
C’est un peu pour ça que j’ai du mal avec le ton de l’article (“les promesses ne manquent pas”, ‘traîne les pieds”, “pas pressés”..) qui oublie le défi technologique et social que ça représente tout en citant les propos des acteurs concernés en ce sens. J’ai l’impression que vous vous attendiez à une obligation de résultat ? C’est un peu différent de l’analyse d’une action politique quand même.
Pareil lorsqu’il y avait les articles inquisiteurs contre les retards et incidents de Galileo, comme si mettre en place un système de géolocalisation avec un troupeau de satellites en orbite était aussi trivial que ça.
Le 07/08/2017 à 06h39
C’est le même problème pour une mission avec un aller-retour
Opération grave qui demande de revenir sur terre, est ce que la personne sera vivante après 1 ans de trajet?
C’est pour ça que pour des missions longues, il faut des médecins et/ou un robot de téléchirurgie dans l’équipe
Le 07/08/2017 à 06h45
Le 07/08/2017 à 06h50
(j’imagine) “devoir opérer (d’une chose grave, COMMENT aseptiser l’environnement
et intervenir dans de bonnes conditions” ?
Le 07/08/2017 à 06h58
C’est plus simple d’aseptiser un truc dans l’espace, tout est fabriqué dans des salles blanches et est décontaminé (même si c’est pas parfait, pour ça qu’on est quasi sur qu’il y a de la vie sur mars -> les anciennes sonde étaient décontaminé mais avec des standards moindre donc il reste peut être quelques bactéries mais en hibernation ). Et les seules bactérie c’est l’équipage qui apporte.
Tu va pas mettre dans l’équipage un porteur sain d’un staphylocoque doré
Un des trucs les plus probable c’est un cancer a cause des radiations, si c’est une leucémie les chances de trouver une personne dans l’équipage qui est compatible pour un don de moelle sont trèèès faible -> mort de la personne
Le 07/08/2017 à 17h42
Les anciennes, les anciennes… Curiosity a aussi emporté son lot de bactéries.
Mais tout n’est peut-être pas perdu (façon de parler) :
Le Monde
Le 08/08/2017 à 12h40
Le 08/08/2017 à 14h12
Le 08/08/2017 à 14h40