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Commission de 30 % : Apple et Epic bientôt devant la Cour Suprême

Semences et tempêtes

Commission de 30 % : Apple et Epic bientôt devant la Cour Suprême

Le 11 août 2023 à 15h29

La guerre déclarée par Epic à Apple est devenue une procédure longue, complexe, mais dont les retombées potentielles sont importantes. Epic a nettement perdu du terrain, mais tout n'est pas encore joué.

Trois années de guerre

L’histoire est devenue touffue, tellement les décisions s’enchainent depuis quelques années. Il y a presque trois ans jour pour jour, l’éditeur de jeux vidéo Epic déclenchait une guerre contre Apple et Google. Lors d’une opération de promotion sur son jeu Fortnite, la société baissait ses prix sur les microtransactions de 20 %. Il y avait cependant une condition : passer par son propre système de paiement.

La campagne d’Epic était prête. Sur l’App Store d’Apple, il est strictement interdit d’utiliser un autre système de paiement que celui fourni par la pomme de Cupertino. Le couperet est tombé très vite : Fortnite a été éjecté de l’App Store (les personnes qui l’avaient déjà téléchargé ont pu le garder). Dans la foulée, Epic a publié un clip vidéo reprenant les codes de 1984 pour dénoncer les pratiques d’Apple. Vidéo qui avait manifestement été préparée à l’avance, selon un plan bien huilé. Quelques jours plus tard, Apple supprimait le compte développeur d’Epic sur l’App Store.

Google a aussi supprimé Fortnite de sa boutique Play, sans campagne similaire d’Epic. Dans les deux cas, Epic a déposé plainte. La cible ? Les 30 % de commission pratiqués par Apple et Google sur tous les paiements passant par leurs boutiques, y compris sur les microtransactions. Les arguments d’Epic, particulièrement contre Apple, étaient l’abus de position dominante et l’obligation de faire grimper ses propres prix pour compenser, pénalisant les joueurs. Arguments qu’Epic mettait déjà en avant dès 2018 contre Google.

Apple, dont la communication millimétrée est d’ordinaire évasive, n’était plus dans la retenue : « La plainte d’Epic n’est rien de plus qu’un désaccord basique sur l’argent. Epic a beau se présenter comme une entreprise "Robin des Bois", il s'agit en réalité d'une société de plusieurs milliards de dollars qui ne veut simplement rien payer pour la valeur qu'elle retire de l'App Store ». Et de réclamer l’argent touché par Epic via son propre système de paiement pour la version iOS de Fortnite.

Apple résiste, malgré de multiples réunions

Depuis trois ans, les passes d’arme continuent. Il y a eu des victoires et des défaites des deux côtés. Pour Apple, il a fallu lâcher du lest, d’autant que d’autres sociétés se sont greffées au combat, dont Spotify, très remontée contre Apple depuis des années sur cette question des 30 %. À Cupertino, il a donc fallu par exemple autoriser les applications à fournir des liens permettant aux utilisateurs de se rendre vers les sites des éditeurs, alors libres de pratiquer d’autres tarifs. Décision imposée et intensément combattue depuis.

Epic, rejoint entre-temps par Microsoft, l’Electronic Frontier Foundation et même 35 États américains, est encore loin d’avoir obtenu satisfaction. En septembre 2021 par exemple, la juge Yvonne Rogers a conclu qu’Apple n’abusait pas de sa position de monopole. Coup dur pour l’éditeur.

Depuis, Epic a tendance à enchainer les mauvaises nouvelles. En avril de cette année, nouveau coup dur en effet. La société avait fait appel du précédent jugement et a échoué : non seulement la cour d’appel a considéré qu’Apple n’abusait pas de sa position dominante, mais elle est allée encore plus loin, affirmant que la présence d’Apple crée « un marché hétérogène pour les plateformes d’applications, ce qui a pour effet d’accroître la concurrence ».

Cour Suprême à l'horizon

L’affaire est remontée jusqu’à la Cour Suprême, plus haute juridiction des États-Unis. Et on ne peut pas dire que les arguments d’Epic aient fait mouche pour l’instant.

Pour comprendre, il faut revenir à la décision d’avril, qui a de nouveau imposé à Apple de laisser les éditeurs tiers afficher des liens dans leurs applications pour orienter les utilisateurs vers d’autres moyens de paiement. Cette décision soutient en grande partie celle de 2021 par la juge Yvonne Rogers. Le 18 juillet, par décision d’un autre tribunal, Apple a reçu un délai de 90 jours dans l’application de cette mesure, le temps de pouvoir préparer ses arguments pour la Cour Suprême. Epic, de son côté, voulait faire sauter ce délai.

Or, celle-ci s’est prononcée mercredi. La juge Elena Kagan a ainsi rejeté la demande d’Epic et confirmé les 90 jours d’Apple, qui va donc pouvoir présenter ses arguments, à une date non fixée. La juge Kagan n’a pas expliqué sa décision, informant simplement les deux entreprises du résultat, comme le rapportent Reuters et Bloomberg.

Pour autant, rien n’est gagné, pour un camp comme pour l’autre. Le compteur des victoires penche davantage pour Apple pour l’instant, mais un passage devant la Cour Suprême (à majorité conservatrice) pourrait faire basculer l’intégralité de l’affrontement.

Rappelons en effet que le climat général aux États-Unis est une méfiance en hausse contre les grandes multinationales, dont les budgets équivalent à ceux de certains États et pratiquant une redoutable optimisation fiscale. On se souvient notamment qu’en octobre 2020, peu de temps après le début de la guerre entre Apple et Epic, un rapport de la Chambre des représentants du Congrès américain épinglait violemment Google, Amazon, Facebook et Apple. Diverses solutions étaient proposées, allant jusqu’au démantèlement dans certains cas.

Commentaires (23)

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Quand même assez dingue que pour des cas comme celui-là, avec des enjeux à plusieurs milliards de dollars, qu’au final c’est uniquement un ou une seul(e,) juge décide (les jugements antérieurs). Pas de jury, même pas un groupe de 3 juges pour statuer. Et pourtant on pourrait imaginer les dessous de table énormes qu’une des parties pourrait proposer au juge en charge du dossier…

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Dans les juridictions inférieures, c’est possible que ce soit un seul juge, mais de ce que j’en sais, devant la cour suprême des États-Unis, ce sont plusieurs juges (avec un quorum de 6) qui jugent les affaires qu’ils choisissent d’accepter en appel.



(à ne pas confondre avec les cours suprêmes de chaque État, qui ont leur propre fonctionnement)



Source : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Cour_supr%C3%AAme_des_%C3%89tats-Unis

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Oui tout à fait , pour la cour suprême aux US (SCOTUS), c’est un collège de juges , et évidemment un nombre impair, 9 à siéger. Je parlais en effet des premiers jugements, parce que la Cour Suprême peut refuser de prendre tel ou tel cas qu’elle ne juge pas assez important ou digne d’intérêt…



Dans ce cas là, ça sera le jugement de la cour inférieure qui s’appliquera.

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L’histoire risque de se répéter une nouvelle fois:



Dans les années 10” (1910 je précise), les cinq majors du pétrole, dont celle du célèbre Rockefeller, étaient devenues aussi puissante et riche que l’état fédéral des Etats Unis.
Elles ont été démantelées par une loi antitrust avec son lot de tractations et de tiraillements judiciaires.(Clayton Antitrust Act)



L’état fédéral avait déjà essayé de faire passer une loi similaire dans les années 1890 (Sherman Act)
qui est devenue effective avec le démantèlement d’American Tobacco.




Je ne serai même pas surpris que cela se reproduise avec les GAFAM, l’arsenal légal étazunien étant déjà suffisamment pourvu …



:windu:

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(reply:2146635:Vin Diesel)


Perso j’en doute. Ça fait très longtemps que les GAFAM ont dépassé le stade où il faudrait démanteler.



Je suis sûr que le gouvernement l’aurait fait depuis longtemps si ces boites ne représentaient pas un enjeu géostratégique majeur. Les GAFAM ont les données du monde entier et le patriot act permet aux USA de taper dedans à volonté. Impossible qu’ils se privent d’une telle mine d’or.

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C’est pas tant la puissance des GAFAM que leur équivalent Chinois qui pourraient prendre le pas sur eux dans le reste du monde qui fait peur aux US.



Les boites créées resteraient US, donc l’accès aux données resterait.

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Pour le problème n’est pas en soit la commission d’Apple (et des autres) mais son montant. Et tant qu’android fera la même chose le coté position dominante sera pas vraiment un sujet.
Si l’issue doit être de supprimer cette commission, ça me semble impossible à réaliser, par contre descendre à je dirais 10% (totalement au hasard), uniquement pour les paiements ponctuels, pas les abonnements tout en présentant les liens vers les sites des éditeurs me parait un bon compromis.



Quand à l’argent des gafam, il vient de 3 sources : le cloud, la pub, les commissions




  • La pub : le RGPD et autres commencent à faire doucement leur effets. Et dans un monde inflationniste où la consommation descend et l’offre se réduit, je me dit que les budgets des agences ont du se réduire aussi. Ca reste très rentable, mais moins “vache à lait”

  • Les commissions, si le jugement les réduits ça va faire mal

  • Le cloud et les divers abonnements qui sont devenu la source de bénéfices principales, que du benef, rentrée constante d’argent, permet de tracer et d’emprisonner l’utilisateur en le mettant en état de dépendance et la concurrence est limitée vu les énormes moyens nécessaires pour avoir son ticket d’entrée. La prochaine guerre (peut être déjà perdue) sera là

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Tu n’as pas besoin de passer par la boutique de google pour installer des logiciels sur Android, c’est ici une très grande différence.

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“Quand à l’argent des gafam, il vient de 3 sources : le cloud, la pub, les commissions”



Google, Méta et Microsoft sûrement, mais beaucoup moins vrai pour Amazon et Apple qui vendent aussi du produit physique…

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Breizhad a dit:


Pour le problème n’est pas en soit la commission d’Apple (et des autres) mais son montant.


Le gros problème, n’était pas le montant de la commission, mais l’interdiction faite ne serait-ce qu’évoquer la possibilité d’un moyen de paiement alternatif (comme aller directement sur le site de l’éditeur). Et encore moins le fait de dire que c’était moins cher. Sur ce point, Apple s’est d’ailleurs pris un beau revers et a dû se soumettre.



Pour Spotify, l’histoire est un brin plus complexe, puisque Apple proposait les mêmes services, sans la commission (ce qui créait une distorsion de la concurrence).



Sachant que bientôt, les stores alternatifs seront disponibles sur iOS (au moins pour l’Europe). D’ici la fin de l’année si j’ai bien suivi l’histoire.

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Breizhad a dit:


Pour le problème n’est pas en soit la commission d’Apple (et des autres) mais son montant.


Heu… non. Comme dit @fdorin, c’est moins le montant de la commission d’Apple que l’impossibilité pour l’éditeur de la répercuter sur les achats depuis l’Apple Store.



Ca oblige donc l’éditeur soit à rogner sa marge sur l’Apple Store, soit à augmenter ses tarifs partout ailleurs. Dans les deux cas, ca permet à Apple d’être certain que l’appli ne sera pas moins cher hors de son jardin privatif… donc de maximiser l’opportunité d’une vente depuis l’Apple Store… et donc de maximiser l’opportunité de toucher sa commission de 30%.



C’est très bien joué de la part d’Apple, mais on ne peut pas dire que ca soit très éthique.

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Autre truc marrant…



Prendre un abonnement Youtube premium:




  • depuis un iphone: $18.99/mois

  • depuis un PC: $13.99/mois



soit 5$ de plus à payer pour la taxe Apple… chaque mois !

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(quote:2146678:127.0.0.1)



Ca oblige donc l’éditeur soit à rogner sa marge sur l’Apple Store, soit à augmenter ses tarifs partout ailleurs.


L’éditeur peut tout à fait pratiquer 2 tarifs différents (un sur l’AppStore, l’autre directement sur son site). Sauf qu’il n’a pas le droit de dire que les montants sont différents, ni d’expliquer pourquoi. C’est ça, le système Apple :craint:

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fdorin a dit:


L’éditeur peut tout à fait pratiquer 2 tarifs différents (un sur l’AppStore, l’autre directement sur son site). Sauf qu’il n’a pas le droit de dire que les montants sont différents, ni d’expliquer pourquoi. C’est ça, le système Apple :craint:


Le 13 sept. 2021:




Epic confirmed it paid Apple a 30% commission of all sales the company registered by bypassing the App Store’s in-app purchases system with Fortnite last year. It was about $6 million.


Donc un jugement a décrété que la commission de 30% sur iPhone devait être payée quel que soit le système de paiement, même extérieur à Apple Pay. Et Epic a payé.



C’est le point de départ des 2 ans de procédure…

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Attention, Epic avait mis en place des achats in-app en utilisant un autre système qu’ApplePay, ce qui allait a l’encontre des conditions d’utilisation. Mais cela restait des achats in-app.



Pour des achats hors app (out-app ?), en passant via le site Web par exemple de l’éditeur, Apple n’a rien à dire.

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fdorin a dit:


L’éditeur peut tout à fait pratiquer 2 tarifs différents (un sur l’AppStore, l’autre directement sur son site). Sauf qu’il n’a pas le droit de dire que les montants sont différents, ni d’expliquer pourquoi. C’est ça, le système Apple :craint:


Donc le problème n’est pas l’Appstore mais les utilisateurs.
Perso je suis abonné sur PC et j’utilise les app sur IOS et android sans pb. Si les gens ont suffisamment d’argent pour payer 30% plus cher parce qu’ils ne souhaitent pas réfléchir, c’est leur problème.

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Tandhruil a dit:


Donc le problème n’est pas l’Appstore mais les utilisateurs. Perso je suis abonné sur PC et j’utilise les app sur IOS et android sans pb. Si les gens ont suffisamment d’argent pour payer 30% plus cher parce qu’ils ne souhaitent pas réfléchir, c’est leur problème.


Je ne ferai que répéter ce que j’ai déjà dit, en mettant en gras la partie que tu sembles oublier




L’éditeur peut tout à fait pratiquer 2 tarifs différents (un sur l’AppStore, l’autre directement sur son site). Sauf qu’il n’a pas le droit de dire que les montants sont différents, ni d’expliquer pourquoi. C’est ça, le système Apple :craint:


En bref, dire que le problème, c’est les utilisateurs, c’est oublier que contractuellement, l’éditeur n’a pas le droit de les prévenir. Ici, le public est “averti”, donc on sait tous plus ou moins qu’Apple prend une commission. C’est loin d’être le cas de tout le monde.

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Je maintiens que c’est le problème de l’utilisateur, je n’ai pas besoin qu’on me prenne par la main pour comparer des tarifs avant de prendre un abonnement. Indépendamment du fait qu’Apple prenne ou non une commission.



Si je paye Spotify 10 € par mois ou 13 € par mois pour le même service, ce n’est pas anodin sur ma facture annuelle.



Le seul problème que je vois, c’est la distorsion de concurrence avec les services “équivalents” d’apple, qui ne sont pas soumis à cette comission.

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Le fait que TU n’ais pas besoin ne signifie pas que d’autre ne l’ait pas.



Comparer les tarifs entre concurrents, c’est une chose. Mais c’est autre chose de comparer les services d’une même société en fonction du moyen utilisé pour y souscrire.



Si pour toi, il n’y a absolument aucun souci à ce que contractuellement, une société A empêche une société B de communiquer comme elle le souhaite, c’est dommage. Ce serait pourtant bien pratique pour toi (surtout que, pour reprendre tes dires 3€ / mois ce n’est pas anodin sur ta facture actuelle), que tu puisses être informé que tu peux payer moins cher en changeant simplement le moyen de paiement.



Sauf que tu n’as pas le droit d’être informé qu’il existe une alternative, et encore moins d’être informé qu’elle est moins chère. Et comme Apple à le monopole sur son système de paiement au sein de son écosystème, le seul choix qu’aurait l’entreprise, c’est simplement de ne pas fournir de service pour les détenteurs d’iPhone.



Si tout le monde agissait comme Apple, des choses comme les comparateurs de prix entre distributeurs de produit seraient tout simplement illégal.

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Il me semble qu’Apple interdit de parler des autres tarifs au sein de l’application, pas en-dehors où elle ne contrôle pas ce qui se passe.



L’exemple du comparateur de prix entre distributeurs ne marche pas ; ce serait seulement d’afficher chez Leclerc, par exemple, le prix chez Carrefour qui serait interdit. Et je pense que ça l’est ! Ou pour être plus précis dans l’exemple, que l’agriculteur vienne dans le magasin pour annoncer qu’il y a une vente directe à la ferme avec X% de réduction par rapport au prix du distributeur.



Charge aux consommateurs de se renseigner sur les différents moyens d’obtenir le service / le produit qu’ils désirent. Ça me semble tout à fait normal !

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(quote:2147174:Jean de Tolbiac)
Il me semble qu’Apple interdit de parler des autres tarifs au sein de l’application, pas en-dehors où elle ne contrôle pas ce qui se passe.


Maintenant oui, mais cela n’a pas toujours été le cas. Il faut dire qu’Apple s’est pris une class action à ce sujet. Le communiqué d’Apple (donc forcement biaisé avec un air de “vous voyez, on est gentil” mais source incontestable) le précise.




Apple today announced a number of changes coming to the App Store that, pending court approval, will resolve a class-action suit from US developers. […] The agreement clarifies that developers can share purchase options with users outside of their iOS app.


Sur cet article, il est précisé que les nouvelles règles d’Apple ont supprimé la clause 3.1.3 qui empêchait les développeurs de contacter leurs utilisateurs iOS.



Et malgré cette class action, il est toujours interdit de préciser, dans l’application, l’existence de moyens alternatifs.

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Merci pour la précision. Cette pratique me semble effectivement excessive.



Pour autant, rien n’empêchait les utilisateurs de se rendre d’eux-mêmes sur le site Internet de l’application pour se renseigner.



Je regrette ce manque d’autonomie des utilisateurs. Autant il est plus compliqué d’aller faire ses courses chez les producteurs et artisans plutôt que dans un seul hypermarché, autant cela ne coûte pas grand chose d’aller vérifier sur le site Internet s’il y a d’autres abonnements possibles que celui proposé dans l’application.



PS : votre premier lien ne fonctionne pas.

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(quote:2147180:Jean de Tolbiac)



PS : votre premier lien ne fonctionne pas.


Et il est trop tard pour éditer. Le voici : apple.com Apple



Je me suis raté sur la création du lien.




Pour autant, rien n’empêchait les utilisateurs de se rendre d’eux-mêmes sur le site Internet de l’application pour se renseigner.


Techniquement non.




Je regrette ce manque d’autonomie des utilisateurs


Est-ce un problème d’autonomie ou de praticité ?




cela ne coûte pas grand chose d’aller vérifier sur le site Internet s’il y a d’autres abonnements possibles que celui proposé dans l’application.


Justement. Le choix ce fait depuis l’application. Pas chez un revendeur tier. La seule étape qui sort de l’application, c’est le paiement, via Apple Pay. Pourquoi l’utilisateur penserait qu’il existe d’autres possibilités via le site et qui ne serait pas proposée par l’application officielle ? De ce fait, Apple Pay est vu par beaucoup d’utilisateur comme un simple prestataire de paiement, alors que ce n’est absolument pas le cas en réalité.

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