Objets connectés : pourquoi Orange pousse LTE-M en complément de LoRa

Objets connectés : pourquoi Orange pousse LTE-M en complément de LoRa

En attendant la 5G

Avatar de l'auteur

Sébastien Gavois

Publié dansSciences et espace

07/11/2017
16
Objets connectés : pourquoi Orange pousse LTE-M en complément de LoRa

L'année prochaine, Orange prévoit de déployer un réseau LTE-M pour les objets connectés, en lieu et place de celui basé sur la technologie LoRa. Dans un entretien, l'opérateur nous détaille les différences de ces deux réseaux « complémentaires », destinés à terme à faire face à la 5G.

Ce n'est pas un secret, le monde des télécoms s'attend à une explosion des objets connectés dans les années qui viennent, le mouvement est d'ailleurs déjà en marche. Il concerne aussi bien les particuliers que les professionnels et les infrastructures. Les questions du respect de la vie privée préoccupent d'ailleurs la CNIL, notamment sur les smart cities.

Après LoRa, encore un réseau bas débit chez Orange

Si la 5G prend en compte ce sujet dès sa conception, elle n'arrivera pas avant 2020, et il ne s'agira certainement que du début du déploiement. En attendant, des alternatives sont d'ores et déjà disponibles, notamment avec les réseaux très bas débit Sigfox et LoRa. Depuis quelques semaines, Orange expérimente également une évolution de la 4G dédiée aux objets connectés baptisée LTE-M, dont le lancement est prévu pour 2018.

Afin de savoir de quoi il en retourne exactement et de comprendre pourquoi l'opérateur se lance dans cette aventure, nous avons pu nous entretenir avec Olivier Ondet, vice-président IoT et analytics chez Orange Business Services.

LTE-M face à LoRa : débits pour l'un, consommation électrique pour l'autre

Retour en arrière. « En 2015, la technologie très basse consommation qui fonctionnait, qui était disponible, c'était LoRa » nous explique-t-il. Orange, comme Bouygues Telecom (via Objenious), se lance alors dans le déploiement d'un réseau bas débit fondé dessus. Pour rappel, Altice (SFR) préfère alors s'associer avec un acteur déjà implanté un peu partout dans le monde : Sigfox.

Notre interlocuteur ne s'en cache pas : LTE-M et LoRa ciblent les mêmes « verticales » : les smart cities et le monde de l'industrie. Pour ces besoins, il ne s'agit pas d'augmenter les débits ou de réduire la latence, mais principalement d'« optimiser la consommation électrique des objets ». Pour autant, LTE-M ne rivalise pas avec LoRa : « LTE-M est environ quatre fois moins énergivore qu'un réseau cellulaire classique » nous affirme Olivier Ondet, tout en précisant que « LoRa est quatre fois moins énergivore qu'un réseau LTE-M ».

LTE-M a néanmoins l'avantage de proposer des débits plus élevés, allant jusqu'à 1 Mb/s, voire 10 Mb/s pour certaines versions, précise Olivier Ondet. De quoi porter de la voix si besoin. À titre de comparaison, LoRa propose jusqu'a quelques dizaines de kb/s.

Quid de la latence et des coûts ?

Du côté de la latence, LTE-M prend aussi le dessus puisqu'elle serait du même ordre de grandeur que celle des réseaux 4G classiques, sans plus de détails. Lors du MWC de Barcelone, l'opérateur affichait une latence minimale 200 ms, ce qui est tout de même plus élevé que la 4G sur nos smartphones. Dans tous les cas, « avec LoRa on est plus lent par conception » nous précise Olivier Ondet. 

Côté coûts, Orange estime les modules LTE-M « en gros deux fois moins chers » que ceux de la 4G traditionnelle. Néanmoins, « les modules LoRa sont environ trois fois moins chers que les modules LTE-M ».

Bref, LTE-M a l'avantage sur les débits et la latence, mais pas sur les tarifs et la consommation. Afin de se démarquer vraiment, LTE-M dispose cependant d'un autre atout dans sa manche.

Orange LTE-M MWC
Crédits : Sébastien Gavois (licence: CC by SA 4.0)

Le principal intérêt de LTE-M : le roaming

Comme son nom l'indique, LTE-M se base sur les réseaux 4G existants, déjà déployés un peu partout dans le monde. À l'instar des smartphones, les objets connectés en LTE-M pourront profiter de l'itinérance (roaming), c'est-à-dire qu'ils seront capables de fonctionner dans d'autres pays, à condition que les opérateurs locaux aient également déployé cette technologie. Comme avec la 4G classique, cela dépendra des accords d'itinérance noués entre les uns et les autres. 

LTE-M vient donc se positionner comme une évolution de la 2G sur ce terrain, avec une consommation électrique largement revue à la baisse. L'autonomie passerait à « trois ans au lieu de six mois » nous affirme le vice-président d'OBS.  Si Orange nous a plusieurs fois par le passé réaffirmé ne pas souhaiter couper la 2G à court ou moyen terme, LTE-M pourrait tout de même pousser certains clients à changer de technologie.

Dans tous les cas, LoRa et LTE-M répondent à des besoins différents. Si l'objet ne quitte pas la France et/ou que l'autonomie est le critère principal, alors LoRa est tout désigné. Si vous avez besoin d'un débit plus soutenu, d'une faible latence et du roaming, alors il faudra partir sur LTE-M. « Il y a complémentarité, car selon les usages l'un ou l'autre va être plus adapté » nous précise Orange. Bien évidemment, l'opérateur reconnait qu'il y a des situations à cheval entre les deux cas.

LTE-M : fréquences, déploiement

Contrairement à LoRa qui nécessite de poser de nouvelles antennes, LTE-M est « une évolution des réseaux mobiles traditionnels ». Cette technologie utilise exactement les mêmes fréquences et donc les mêmes antennes que la 4G classique, facilitant son déploiement qui ne passe que par « une mise à jour logicielle ». Idem pour la sécurité des données : LTE-M utilise les mêmes protocoles que la 4G.

Pour commencer, la France, l'Espagne et la Belgique seront les premiers pays concernés, avant une extension à d'autres : « Tous nos réseaux 4G sont en train de devenir LTE-M ready » nous précise Olivier Ondet. L'activation est menée par plaques et les premiers tests sont déjà en cours. Il faudra certainement attendre une année avant d'avoir du LTE-M sur toute la France. 

Quelle que soit la technologie utilisée (2G, 3G, 4G, LoRa, LTE-M, Bluetooth, RFID...), Orange dispose d'une plateforme unique de gestion des données : Datavenue. Pour les entreprises ou les start-ups souhaitant se lancer, l'opérateur a ouvert cet été les portes de son Open IoT Lab avec du matériel à disposition afin de procéder à des tests. Il faut se rendre sur cette page afin d'exposer son projet et proposer sa candidature.

LoRa n'est pas abandonné, quid de la 5G ?

Pour Orange, pas question de laisser tomber son autre réseau bas débit pour le moment : « LoRa a environ deux ans d'avance sur LTE-M, mais on va tout faire pour continuer à développer LoRa, notamment avec tous les avantages qu'il a en qualité énergétique, de souplesse de déploiement ». Il peut également servir pour mettre en place un réseau bas débit dédié sur des sites industriels par exemple, ce qui pourrait rassurer certaines entreprises.

En parallèle, la 5G continue d'avancer et promet beaucoup de changements pour les objets connectés. Sur la consommation tout d'abord, les antennes vont être composées de plusieurs dizaines (voir centaines) d'éléments rayonnants, ce qui permettra aux objets de « chuchoter » leur message et donc de moins consommer. Sur ce point, Orange pense à terme faire encore mieux qu'avec LoRa (et donc LTE-M).

Dans tous les cas, il faudra certainement attendre 2020 pour que les réseaux 5G commencent à se déployer. Comme les précédentes technologies, la mise en place d'une couverture nationale prendra certainement des années. LTE-M et LoRa ont donc encore de beaux jours devant eux en attendant que la 5G prenne la relève.

Nous avons contacté les autres opérateurs nationaux (Bouygues Telecom, Free Mobile et SFR) afin de savoir s'ils comptaient se lancer dans LTE-M, sans réponse pour le moment.

16
Avatar de l'auteur

Écrit par Sébastien Gavois

Tiens, en parlant de ça :

livre dématérialisé

Des chercheurs ont élaboré une technique d’extraction des données d’entrainement de ChatGPT

Toxique de répétition

17:15IA et algorithmesSciences et espace 3
Un chien avec des lunettes apprend sur une tablette

Devenir expert en sécurité informatique en 3 clics

Ou comment briller en société (de service)

16:53Sécurité 10
Logo ownCloud

ownCloud : faille béante dans les déploiements conteneurisés utilisant graphapi

Dangereuse, mais spécifique ?

15:57Sécurité 15

Sommaire de l'article

Introduction

Orange', this)" >

Après LoRa, encore un réseau bas débit chez Orange

LTE-M face à LoRa : débits pour l'un, consommation électrique pour l'autre

Quid de la latence et des coûts ?

Le principal intérêt de LTE-M : le roaming

LTE-M : fréquences, déploiement

LoRa n'est pas abandonné, quid de la 5G ?

livre dématérialisé

Des chercheurs ont élaboré une technique d’extraction des données d’entrainement de ChatGPT

IA et algorithmesSciences et espace 3
Un chien avec des lunettes apprend sur une tablette

Devenir expert en sécurité informatique en 3 clics

Sécurité 10
Logo ownCloud

ownCloud : faille béante dans les déploiements conteneurisés utilisant graphapi

Sécurité 15
Le SoC Graviton4 d’Amazon AWS posé sur une table

Amazon re:invent : SoC Graviton4 (Arm), instance R8g et Trainium2 pour l’IA

Hardware 4
Logo Comcybergend

Guéguerre des polices dans le cyber (OFAC et ComCyberMi)

Sécurité 10

#LeBrief : faille 0-day dans Chrome, smartphones à Hong Kong, 25 ans de la Dreamcast

0
Mur d’OVHcloud à Roubaix, avec le logo OVHcloud

OVHcloud Summit 2023 : SecNumCloud, IA et Local Zones

HardwareInternet 2
algorithmes de la CAF

Transparence, discriminations : les questions soulevées par l’algorithme de la CAF

IA et algorithmesSociété numérique 58

Plainte contre l’alternative paiement ou publicité comportementale de Meta

DroitIA et algorithmes 31
Nuage (pour le cloud) avec de la foudre

Économie de la donnée et services de cloud : l’Arcep renforce ses troupes

DroitInternet 0
De vieux ciseaux posés sur une surface en bois

Plus de 60 % des demandes de suppression reçues par Google émanent de Russie

Société numérique 4
Une vieille boussole posée sur un plan en bois

La Commission européenne et Google proposent deux bases de données de fact-checks

DroitInternet 3

#LeBrief : des fichiers Google Drive disparaissent, FreeBSD 14, caméras camouflées, OnePlus 12

0

Le poing Dev – round 6

Next 146

Produits dangereux sur le web : nouvelles obligations en vue pour les marketplaces

Droit 9
consommation de l'ia

Usages et frugalité : quelle place pour les IA dans la société de demain ?

IA et algorithmes 12

La NASA établit une liaison laser à 16 millions de km, les essais continuent

Sciences et espace 17
Concept de CPU

Semi-conducteurs : un important accord entre l’Europe et l’Inde

Hardware 7

#LeBrief : PS5 Slim en France, Valeo porte plainte contre NVIDIA, pertes publicitaires X/Twitter

0
Un mélange entre une réunion d’Anonymous et de tête d’ampoules, pour le meilleur et le pire

651e édition des LIDD : Liens Intelligents Du Dimanche

Internet 30
Bannière de Flock avec des bomes sur un fond rouge

#Flock, le grand remplacement par les intelligences artificielles

Flock 34
Un Sébastien transformé en lapin par Flock pour imiter le Quoi de neuf Docteur des Looney Tunes

Quoi de neuf à la rédac’ #9 : LeBrief 2.0, ligne édito, dossiers de fond

Next 65
Pilule rouge et bleue avec des messages codés

Encapsulation de clés et chiffrement d’enveloppes

Sécurité 31
Empreinte digital sur une capteur

Empreintes digitales : les capteurs Windows Hello loin d’être exemplaires

Sécurité 20

#LeBrief : succès du test d’Ariane 6, réparer plutôt que remplacer, Broadcom finalise le rachat de VMware

0
Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

Commentaires (16)


sirchamallow Abonné
Il y a 6 ans

Il ne faut pas également oublier le NB-IoT (NarrowBand-IoT)


Vorphalax
Il y a 6 ans

Est-ce qu’on pourra utiliser les IOT des autres pour miner des Ethers ? <img data-src=" />


t1nt1n
Il y a 6 ans

C’est déjà fait&nbsp;<img data-src=" />

Article intéressant, merci.


Vorphalax
Il y a 6 ans

ahahah merci


Fuli
Il y a 6 ans

L’énorme avantage du LTE-M est justement de se baser sur un réseau existant.
&nbsp;A terme ce sera le successeur des modules 2G qui équipent par exemple les lecteurs de CB.
Et puis surtout sortir un compteur électrique connecté (par exemple) pouvant fonctionner au niveau mondial sera beaucoup plus facile, plutôt que d’adapter pour un pays (en Lora), puis pour un autre (en SigFox) etc.
Aussi il sera possible de dégager définitivement la 2G et de faire du refarming pour avoir plus de fréquence pour la 4G.
&nbsp;


Jossy
Il y a 6 ans






Fuli a écrit :

Aussi il sera possible de dégager définitivement la 2G et de faire du refarming pour avoir plus de fréquence pour la 4G 5G, voire 6G.



&nbsp;




<img data-src=" />
D’ici que ça bouge…&nbsp;



OlivierJ Abonné
Il y a 6 ans

Intéressant article.
Une remarque sur ce passage :






article a écrit :

LTE-M a néanmoins l’avantage de proposer des débits plus élevés, allant jusqu’à 1 Mb/s, voire 10 Mb/s pour certaines versions, précise Olivier Ondet. De quoi porter de la voix si besoin. À titre de comparaison, LoRa propose jusqu’a quelques dizaines de kb/s.


Pour info la bande passante de la voix non compressée est de 64 kb/s (8 bits à 8 kHz), et de 13 kb/s en GSM du fait de la compression (G.722 / AMR). Il me semble donc que les “quelques dizaines de kb/s” du LoRa suffisent déjà à transporter de la voix.



oursgris Abonné
Il y a 6 ans

je comprends toute la partie marketing, les deux sont complémentaires etc.
mais j’ai quand même peur que d’ici à ce que lora soit déployé sur toute la france, il risque tout de même d’être obsolète
quand on voit que les petits outils de mesure iot sont censés durer des années ..


ErGo_404
Il y a 6 ans

Non. Car le Lora propose quelques dizaines de kb/s (au mieux), mais pas de manière continue.
Les communications sur la bande du 868Mhz utilisée par Lora ne permettent à un appareil que d’émettre un certain pourcentage du temps, pour éviter les interférences (comme c’est une bande radio libre et pas réservée au Lora). Ce pourcentage de temps s’appelle le Duty cycle.
Du coup, c’est vraiment adapté pour envoyer des tout petits messages de quelques octets sur de très longues distances avec une conso très faible, mais pas plus. Je crois que la limite de taille d’un message est de l’ordre des 20o, mais je ne suis pas sûr.

EDIT : en plus, le débit dépend de la distance à la borne, donc le temp d’envoi d’un message dépend de cette distance. Et comme le temps d’émission autorisé d’un appareil Lora est un pourcentage de temps global, plus ton appareil est loin et moins tu peux envoyer fréquemment des données d’une taille déterminée.


ErGo_404
Il y a 6 ans

D’ici à ce que le Lora soit déployé … ben il fonctionnera toujours après la sortie d’une nouvelle techno.
Reste à voir combien de temps les opérateurs le gèreront.
Le plus pérenne pour une entreprise ou une ville qui veut s’équiper reste d’avoir ses propres antennes/gateways Lora et gérer son réseau privé, comme ça ils s’assurent de pouvoir le maintenir les 1015 ans de vie de leurs capteurs.


oursgris Abonné
Il y a 6 ans

oui mais si tu prépares une solution pour récupérer tel ou tel donnée
par ex si la chaleur de l’eau est conforme dans les hotels
et que tu bases ta solution sur l’un ou l’autre, tu travailles en fonction du déploiement actuel mais aussi du déploiement futur car tu ne veux pas intervenir pour le changer vu le prix de revient
c’est juste ça .. et puis déployer un réseau interne ca ne marche par définition que quand c’est interne pas quand tu fais de la presta ..


ErGo_404
Il y a 6 ans

Les technos de radio sont “révolutionnées” tous les 10 ans environ de toutes façons donc il ne faut jamais espérer exploiter une techno toute sa durée de vie. Dans 10 ans les réseaux Lora existeront toujours et coûteront probablement bien moins cher que les réseaux nouvelle génération qui sortiront à ce moment là du fait de l’âge et de la rentabilisation du matériel.
Tout comme aujourd’hui il existe encore des projets qui sont lancés avec des puces 2G/3G, car ça ne coûte pas grand chose, ça fonctionne bien, etc.


ErGo_404
Il y a 6 ans

Oui et si j’ai bien compris ça a un gros potentiel car ça utilise les appareils “des gens” (comme les smartphones) pour faire passerelle. Du coup, potentiellement beaucoup moins de portée nécessaire vu le maillage des smartphones au moins en grande ville, et du coup, conso très très réduite.


quicky_2000
Il y a 6 ans

Pour ce qui est du Romaing d apres une source qui travaille dans une boite faisant du LoRa c est en train d etre mis en place et standardise


OlivierJ Abonné
Il y a 6 ans

<img data-src=" />
Effectivement entre le “duty cycle” et les 20 octets de limite, ça n’est pas adapté pour la voix (un peu logique vu le besoin auquel le protocole répond, mais techniquement comme je disais 13 kb/s en continu suffisent pour la voix GSM).


Slan85 Abonné
Il y a 6 ans






quicky_2000 a écrit :

Pour ce qui est du Romaing d apres une source qui travaille dans une boite faisant du LoRa c est en train d etre mis en place et standardise



Je developpe actuellement un système de diagnostique basé sur Sigox et LoRa, je confirme que le roaming sur LoRa est bien prévu chez certains opérateurs (pas forcément tout de suite dans le monde entier, mais au moins en europe dans un premier temps). C’est simplement une question d’accord entre les opérateurs.

Il me semble que certaines technos peuvent cohabiter pendant plusieurs années, ne visant pas les mêmes marchés (certaines applications se contentent très bien du debit et de l’enveloppe data de LoRa/Sigfox et n’ont aucun intérêt à passer à LTE-M ou NB-IoT qui seront de toute façon plus cher).

A noter également la présence de réseaux collaboratifs gratuit sur LoRa (The Thing Network), encore peu développés, mais qui fonctionnent quel que soit le pays (a condition d’avoir une passerelle à proximité ou d’en déployer une). Ça ne sera jamais possible sur des technos fonctionnant sur des fréquences propriétaires.