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Charte sur le prix unique du livre : les résistances d’Amazon et de la Fnac

Henrard enrage

Charte sur le prix unique du livre : les résistances d'Amazon et de la Fnac

Le 29 mars 2018 à 09h30

Le 27 juin 2017, le ministère de la Culture applaudissait la signature par les acteurs de la filière d’une Charte relative au prix unique du livre sur Internet. L’objectif des engagements ? Redonner ses lettres de noblesse à cette disposition phare de la loi Lang. Cependant, basculer de la promesse à la réalité est tout sauf simple.

Selon la charte, résumée par le ministère, « il revient aux places de marché elles-mêmes de veiller au respect du prix unique sur leur site, par la mise en place de différentes mesures : contrôle automatisé des prix, procédure de signalement des infractions ou encore suspension de compte. Le second volet de la charte est consacré à la distinction, sur les sites de vente et dans les commerces physiques, entre les livres neufs et les livres d’occasion ». 

Seulement, cette belle envolée a du plomb dans l’aile. L’engagement n°4 prévoit en effet que les places de marché s’engagent à distinguer clairement ces offres « dans les pages autres que les pages de détails », et donc dans les résultats de recherche.

L’idée consiste à ne pas susciter de confusion dans l’esprit du lecteur prêt à cliquer sur le bouton « acheter », mais à rendre hermétique le neuf et l’occasion. La charte explique en ce sens que « l’affichage du prix des livres neufs et du prix des livres d’occasion ne doit permettre aucune confusion quant à l’existence de ces deux types d’offres ». L'affichage « ne doit pas laisser penser qu’un livre neuf peut être vendu à un prix différent du prix fixé par l’éditeur ».

Dit autrement, on ne mélange pas les serviettes et les torchons.. Ce qui, accessoirement, génèrerait une déperdition pour les éditeurs et les auteurs qui ne touchent pas un centime sur ces seconds marchés.

Pas de terrain d'entente après six mois de discussion

Le document signé par le secteur de l’édition, mais aussi Amazon, Cdiscount, PriceMinister ou encore Chapitre.com leur laissait six mois pour fixer le principe et les modalités de mise en œuvre de cette distinction.

Seul hic, selon nos informations, aucun terrain d’entente n’a pu être trouvé mi-janvier sur ce point spécifique, seul restant en souffrance. « Je dois (…) constater qu'à l'issue du délai de six mois stipulé par la Charte, les signataires ne sont pas encore parvenus à un accord sur ce point » a regretté dans un courrier l'actuel Médiateur du Livre, Olivier Henrard, qui fut par ailleurs architecte de la loi Hadopi.  

Quel est le point d’achoppement ? Dans les résultats de recherche de livres neufs, sur les places de marché, les partisans d’une lecture dynamique de la loi Lang voudraient prohiber des phrases telles que « plus d’offres à partir de… ». Ces liens pointent en effet vers les mêmes titres, mais vendus d’occasion à prix moindre. Or, de telles manœuvres videraient de sa substance la règle selon laquelle on ne joue sur le sacro-saint prix du livre.

Les résistances d'Amazon et de la Fnac

Toujours selon nos sources, c’est sans surprise du côté du géant Amazon que les résistances sont les plus importantes. D’une part, la plateforme souhaite limiter ces obligations à la seule version de son site accessible sur ordinateur. Elle aimerait ainsi exclure l’application mobile, très populaire et dont elle tient à ne pas dégrader la lisibilité.

D’autre part, même sur ces grands écrans, elle considère que les obligations de mentionner « livre d’occasion » et de distinguer clairement le prix du neuf ne peuvent s’appliquer dans les résultats des moteurs en raison des contraintes technologiques et financières d'une telle mise à jour.

L’entreprise est quelque peu refroidie à l’idée de déployer une déclinaison franco-française de son univers développé et harmonisé depuis les États-Unis. 

Du côté de la Fnac, les résistances sont similaires, quoique moindres. L’enseigne considère que ces obligations de distinction ne doivent pas concerner les résultats des recherches de son application mobile.

Quelles étapes en cas d’échec de la conciliation ?

Comme prévu par la charte, l’échec des discussions sur ce point ouvre désormais la voie à une démarche plus verticale par le biais d’une « procédure de conciliation » prise directement en main par le Médiateur.

Selon le décret du 19 août 2014 qui encadre l’institution, les parties ont jusqu’à mi-avril pour lui adresser leurs observations. À ce terme, elle pourra proposer une solution de conciliation (une « recommandation ») qui, si elle n’est pas toujours retenue par les signataires, pourra être rendue publique pourquoi pas sur le site officiel. Un moyen de faire pression dans une logique de « name and shame ».

Selon la loi sur la consommation du 17 mars 2014, en cas d'échec de la conciliation, Olivier Henrard pourra suggérer à la ministre de la Culture une mise à jour des textes afin d’imposer par le haut ce qui n’a pu être négocié par la base.

Dernière voie, la saisine des juridictions pour « demander d'ordonner la cessation des pratiques contraires » à la législation sur le prix unique. En somme, une vraie riposte graduée.

Commentaires (32)

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Je me demande ce que balzac ferait :)

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il en ferait une série d’une demi-douzaine de romans, avec des descriptions super longues&nbsp;<img data-src=" />



Plus sérieusement, c’est dommage qu’on ne parle dans ces discussions pas du livre numérique, qui ne parvient pas à décoller, souvent parce qu’à cause du prix unique du livre il est aussi cher (voire plus cher…) que le papier :/

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tpeg5stan a écrit :



il en ferait une série d’une demi-douzaine de romans, avec des descriptions super longues





Le colonel chabert en 25 tomes de 50 pages <img data-src=" />





tpeg5stan a écrit :



Plus sérieusement, c’est dommage qu’on ne parle dans ces discussions pas du livre numérique, qui ne parvient pas à décoller, souvent parce qu’à cause du prix unique du livre il est aussi cher (voire plus cher…) que le papier :/





Un des problème du numérique c’est l’impossibilité d’avoir de l’occasion qui permet d’acheter sans ce ruiner. Pour le prix d’une liseuse + 10 livre électronique tu peut facilement avoir 200 bouquins d’occaz dans certaines boutiques.


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tpeg5stan a écrit :



c’est dommage qu’on ne parle dans ces discussions pas du livre numérique, qui ne parvient pas à décoller, souvent parce qu’à cause du prix unique du livre il est aussi cher (voire plus cher…) que le papier :/







Y’a aussi le fait que pour les romans US traduits, l’éditeur français n’a pas le droit de vendre les ebooks moins chers que la moitié du prix du bouquin papier.

Mais en-dehors de ça, oui, y’a de l’abus.


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Bref, Amazon est réticent à appliquer la loi française en France. Pourquoi ça ne me surprend pas ?

&nbsp;

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Monter une usine à gaz pour des gens qui achètent des livres mais ne savent pas lire si il s’agit de neuf ou d’occaz… Surprenant cet assistanat.

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Quel point de la loi ne serait pas appliqué d’après toi ?



On parle ici d’une charte qui est en train d’être négociée et d’un seul point qui pose problème.

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Et aussi à&nbsp; cause des DRM, notamment les DRM Adobe qui imposent de télécharger une application spécifique qui n’est pas développée pour Linux (même s’il y a des astuces pour contourner le problème, c’est, de toute façon, inadmissible).

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romu79 a écrit :



Monter une usine à gaz pour des gens qui achètent des livres mais ne savent pas lire si il s’agit de neuf ou d’occaz… Surprenant cet assistanat.





<img data-src=" /> <img data-src=" /> On voudrait nous prendre pour des cons qu’on ne s’y prendrait pas autrement. <img data-src=" />


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Ben, où est le problème que les livres d’occasion soient moins cher ? C’est un peu le principe de l’occasion, quelque chose en état moins bon que neuf, et en quantité très limitée par personne et par exemplaire.



Si une des deux conditions précédentes n’est pas remplie (surtout la deuxième), alors ce n’est pas de l’occasion et le prix unique doit s’appliquer. Sinon c’est de l’occasion et les prix sont libres.

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Tu joues sur les mots. La charte sert à expliquer comment appliquer la loin Lang à la vente sur internet. Ne pas appliquer la charte revient à ne pas respecter la loi Lang.

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le problème c’est que la taxe sur les photocopieurs ( 3.25% je crois) va directement à la BNF pas aux ayant droits

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Inodemus a écrit :



Ben, où est le problème que les livres d’occasion soient moins cher ?





Cela arrive que certain soit plus chère que le prix du neuf.<img data-src=" />


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Je ne joue pas sur les mots. C’est toi qui fait l’amalgame entre une charte et une loi.



De plus, la charte que tu n’as pas dû lire dit explicitement que “le principe et les modalités” de ce cas “seront convenus entre les parties signataires”.



Ils n’arrivent pas à se mettre d’accord sur ce point, c’est tout. Tu fais de la diffamation en affirmant qu’Amazon est réticent à appliquer la loi française.



Le sujet des ventes d’occasion sur sites marchant est absent de la loi. Ils font donc ce qu’ils veulent. Dans le pire des cas, il suffira qu’ils dénoncent la charte pour ne plus l’appliquer.

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Amazon distingue déjà l’occasion du neuf sur les pages détaillées des produits donc il y a déjà quelque part dans la base de donnée l’information de neuf ou occasion donc je ne vois pas trop le problème pour que le moteur de recherche n’affichent que les prix du neuf.

Dans le moteur il y a simplement à ajouter deux cases à cocher occasion et neuf et basta.

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« … a regretté dans un courrier l’actuel Médiateur du Livre,Olivier Henrard, qui fut par ailleurs architecte de la loi Hadopi. »



Sans déconner, ça existe le “Médiateur du Livre” ? On vit vraiment une époque formidable.

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fred42 a écrit :



Ils n’arrivent pas à se mettre d’accord sur ce point, c’est tout. Tu fais de la diffamation en affirmant qu’Amazon est réticent à appliquer la loi française.



Non, ils sont réticents. Ils ont déjà été condamnés pour non-respect du prix unique du livre par le passé, ce qui a mené à la fameuse loi “anti-Amazon”, puis plus récemment avec l’affaire du Kindle Unlimited. Ils ont fondamentalement du mal avec la notion de prix unique du livre.

Mais j’avoue, ce n’est pas qu’en France. Au Japon aussi Amazon cherche à tailler en pièces le&nbsp;Saihan Seido.

&nbsp;


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à mon humble avis, la charte sert à mendier auprès des distributeurs le respect de la loi Lang. En cas de désaccord, on fait intervenir le Médiateur du Livre qui va demander ce que veulent les distributeurs récalcitrants en échange du respect de la loi Lang (comme font tous les régulateurs dans tous les secteurs d’activité: comment fait l’Arcep avec Orange, Free? comment fait la CRE avec EDF, TotalSpring?). Y a toujours moyen de s’arranger…

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Ils ont été condamnés en première instance en 2007 pour les livraisons gratuites , mais la cour de cassation a ensuite conclu en 2008 pour “alapage.com” que les livraisons gratuites étaient légales. C’est pour cela que la loi “anti amazon” a été votée, pour changer la loi en faveur des lobbyistes des libraires en boutique. Je pense qu’en appel, la décision a été la même, puisqu’il y a eu jurisprudence avec l’affaire alapage.



Ils ont aussi été condamnés pour des chèques-cadeaux de bienvenue, comme alapage l’avait été et la cour de cassation avait confirmé la licéité de cette condamnation, mais ils avaient arrêté en 2003 cette pratique. Il n’était pas forcément évident que ce soit illégal comme pratique.



Sur Kindle Unlimited, il ne s’agit pas du prix unique du livre, puisqu’il s’agit de location et pas de vente. Et je ne sais pas s’il y a eu un jugement définitif : peux-tu fournir une source ?

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romu79 a écrit :



Monter une usine à gaz pour des gens qui achètent des livres mais ne savent pas lire si il s’agit de neuf ou d’occaz… Surprenant cet assistanat.





C’est pas de l’assistanat, c’est une régulation de pratiques marketing qui peuvent porter à confusion entre un livre d’occasion et un livre neuf. En d’autres termes, qui peuvent contrevenir au prix unique du livre. Mais j’imagine qu’il existe des gens hyper-vigilants à chaque fois qu’ils consomment de la “culture” (on est en France, ne l’oublions pas), et qui auront en tête la loi Lang pour se dire qu’ils n’acheteront pas, non,non,non ce faux livre d’occaz’ parce qu’il s’agit bien d’un vrai livre neuf. “Ah les fourbes de libraires ! Ils ont failli m’avoir avec leurs prix au rabais.”


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Sans vouloir m’immiscer dans une discussion, je crois que vous n’avez pas bien saisi ce que alex.d voulait dire. Vous êtes dans des considérations purement judiciaires, alors que le sujet de départ était le respect strict de la loi Lang (en passant par une charte entre distributeurs qui va se finir en médiation commerciale).

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skankhunt42 a écrit :



Un des problème du numérique c’est l’impossibilité d’avoir de l’occasion qui permet d’acheter sans ce ruiner. Pour le prix d’une liseuse + 10 livre électronique tu peut facilement avoir 200 bouquins d’occaz dans certaines boutiques.





Ouai, mais tu peux lire du Balzacpour le prix de la liseuse.

Perso, je suis sur du Lovecraft, dans le domaine public en Europe (il est facile de trouver un epub de l’intégrale en français), c’est aussi pas mal coton.


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En effet, Amazon cherche en permanence à contourner la loi en faisant des montages borderline, et même les juges ont du mal à dire si c’est légal ou non.

Je n’ai pas dit : Amazon est perpétuellement hors-la-loi, mais : Amazon est réticent&nbsp;à appliquer la loi. Ils ne font pas preuve de bonne volonté.



Alors là, pour une fois on leur propose un marchandage sur comment appliquer la loi, ils essaient d’en profiter pour assaisonner ça à leur sauce. Ça ne me surprend pas du tout, c’est conforme à leurs habitudes.

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Je ne sais pas ce qu’il voulait dire, je ne lis pas dans les pensées, mais quand il écrit : “Ne pas appliquer la charte revient à ne pas respecter la loi Lang. “, c’est n’importe quoi. C’est lui qui parle de loi depuis le début et on me reproche d’être dans des considération judiciaires ?



Comme je le dis, la loi Lang de 1981 ne parle pas de vente par des places de marché qui n’existaient pas à l’époque, quoi que par Minitel, cela aurait pu. Donc on peut respecter strictement la loi Lang sans respecter la charte qui n’engage d’ailleurs que ce qui l’on signé et ceux qui sont représentés par les signataires et qui de plus reportait à plus tard les principes et modalités du cas qui fait débat.



Désolé, mais quand on parle de loi, on évite les propos du café du commerce, sauf à se faire reprendre sur ses erreurs.

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Pas besoin d’une charte pour qu’une loi soit obligatoire à respecter…

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  • D’un, je n’ai jamais confondu neuf et occasion sur Amazon, le site est suffisamment clair.

    Et à ma connaissance le prix qui est proposé par défaut est celui du neuf.





    • De deux, à part les nouveautés, je m’oriente de plus en plus du de l’occasion… et donc pas sur Amazon.

      Je viens de récupérer le tome 2 d’Hypérion pour 3€.


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Je trouve aussi que confondre neuf et occasion sur Amazone est assez surprenant

J’achète beaucoup de bouquins sur Amazone et je ne vois pas comment se tromper.


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Chacun dit ce qu’il veut mais quand on reprend quelqu’un sur un point de détail, on devrait être capable de le faire sans disqualifier improprement l’ensemble de ce qu’il dit. Pas besoin de lire dans les pensées pour faire ça.

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C’est pas plutôt parce qu’Amazon respecte la loi qu’on change les règles pour bloquer Amazon&nbsp;?

&nbsp;




  • Des start-ups françaises font&nbsp;des services de lecture en ligne par abonnement : le Ministère de la Culture les félicite. Mais quand Amazon lance le sien sur le même modèle, on demande au Médiateur du livre de fixer des règles contraignantes

    &nbsp;

  • On peut trouver le même ouvrage neuf ou d’occasion dans une bourse aux livres ?&nbsp;Mais on fait une charte pour empêcher Amazon de&nbsp;faire pareil&nbsp;lorsqu’elle présente les livres disponibles sur sa place de marché&nbsp;&nbsp;

    &nbsp;

  • La Cour de Cassation dit que livraison gratuite&nbsp;de livres est légale ? Alors on fait une loi “anti-Amazon” pour dire que non (sauf si on se fait livrer en magasin le livre commandé en ligne, faudrait quand même pas gêner les autres libraires)



    En principe, la loi est la même pour tous.



    &nbsp;Mais ça tourne pas un peu à la névrose quand les parlementaires eux-mêmes disent qu’ils votent une loi contre une entreprise&nbsp;pour contourner l’application de la loi par la Cour de cassation ?&nbsp;

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Quand j’étais étudiant peu fortuné, j’achetais tous mes livres d’occasion… ou à l’étranger pour ceux en Anglais. C’était tout simplement trop cher autrement.



Bravo Jack Lang pour avoir rendu les livres moins accessibles.

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Jack Lang n’a rien fait de tel.



Ce sont les libraires actuels et les éditeurs qui poussent à bien différencier les occasion des livres neufs sur les places de marché comme Amazon ou la Fnac en espérant que cela leur sera bénéfique.



Par contre, la loi Lang pouvait être bénéfique au maintien de la diversité des livres et leur distribution en 1981, autant maintenant, les services en ligne permettent ceci nettement plus que les libraires physiques.



En effet, l’offre en ligne et la livraison chez soi permet à tous un accès bien plus diversifié et dans la durée que celui permis par les librairies.



La conservation de la loi Lang devient un protectionnisme d’une corporation lobbyiste.



Sinon, moi aussi, j’achetais quand c’était possible mes livres d’occasion chez Joseph Gibert. Les réductions étaient repérés par des petites bandes de couleur collées sur la tranche des livres. Les 2 types de livres étaient dans les mêmes rayons sans que cela ne pose un problème. C’était juste avant la loi Lang, mais il ne me semble pas que ça ait changé après.

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“Prix unique du livre”



Pourquoi payer ses livres moins chers, via promotions, écoulement des stocks à prix cassés, revendeurs qui applique des prix moins chers quand il achète de gros volumes, revendeurs en compétition etc. … quand on peut tous être obligés de les acheter au prix fort ?



Un probléme franco-français effectivement…

Charte sur le prix unique du livre : les résistances d’Amazon et de la Fnac

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