À l’Assemblée, la piste d’un budget participatif pour 2019
Budget demandé à la lune
Le 20 juin 2018 à 07h30
10 min
Droit
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Afin de mieux associer les citoyens à la prise de décision publique, le groupe de députés chargés de plancher sur la « démocratie numérique » propose d’introduire un budget participatif de niveau national dès l’année prochaine. Il préconise au passage d’améliorer la transparence sur les données budgétaires.
« Peut-on développer une dimension participative dans l’élaboration et le vote du budget ? » Telle était l’interrogation qui avait été soumise, fin janvier, par le Bureau de l’Assemblée nationale à la rapporteure Paula Forteza.
Sans grande surprise, l’élue LREM répond aujourd’hui par l’affirmative, se disant convaincue que « l’appropriation du budget de l’État par la société civile et les citoyens permettra un débat public sur les finances publiques plus dense et constructif, ainsi qu’une démocratie enrichie et renouvelée ».
Au fil des derniers mois, le groupe de travail sur la « démocratie numérique » s’est penché sur plusieurs initiatives étrangères, menées notamment au Portugal et en Islande. Il a également scruté les dispositifs déployés par des communes françaises de tailles diverses. L’année dernière, quarante-sept villes proposaient ainsi un budget participatif, pour un montant de « 9 euros en moyenne par habitant ».
L’idée : permettre aux citoyens de se prononcer sur l’utilisation de deniers publics, par exemple en leur demandant de voter pour certains projets (construction d’un parc pour enfants, d’une piste cyclable, etc.).
Une feuille de route pour une mise en œuvre progressive
Paula Forteza fait valoir que l’association des citoyens à l’élaboration et au vote du budget relève d’une « mission ambitieuse » qui devra « s’inscrire dans la durée », « à travers différentes démarches ». La députée propose ainsi de procéder par étapes.
Tout d’abord, il s’agirait d’ouvrir dès l’année prochaine « une voie de participation citoyenne dans les procédures d’attribution des crédits existants à l’échelle locale ». Plus concrètement, la parlementaire envisage d’associer le public, par le biais de plateformes ou de jurys de citoyens tirés au sort, à l’attribution de crédits versés par l’État aux préfectures de département et de région.
Cela concernerait par exemple les aides à la création ou au spectacle vivant (notamment pour les festivals), la dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR), le fonds pour le développement de la vie associative (FDVA), etc. « Le dispositif devrait permettre aux citoyens de donner leurs avis, ou de voter pour présélectionner des projets », explique Paula Forteza. La décision finale continuerait néanmoins d’incomber aux commissions administratives compétentes.
La députée estime quoi qu’il en soit que ce premier dispositif pourrait être expérimenté dès l’année prochaine, dans le cadre de l’attribution des crédits issus de la loi de finances pour 2019.
Des projets tant à l’échelon local que national
À l’échelon national, ensuite, Paula Forteza préconise l’introduction d’un « budget participatif basé sur des projets ». Les citoyens se verraient confier une enveloppe, dont les crédits seraient à répartir « entre différentes actions budgétaires concernant des projets d’investissements ou des interventions (subventions, soutiens) ».
Paula Forteza ambitionne de mettre en œuvre cette réforme dès le début de l’année prochaine, grâce à l’adoption d’un amendement au projet de loi de finances pour 2019. Un programme « Budget participatif » serait ainsi créé au sein de la mission « Crédits non répartis » du budget de l’État.
« Une procédure d’appel à projets, puis de vote des citoyens, permettrait de sélectionner les projets financés par ces crédits », explique la rapporteure – sans toutefois s’avancer sur le montant qu’il conviendrait de consacrer à cette enveloppe. La parlementaire soutient néanmoins que l’objectif « n’est pas de dépenser plus ou de dépenser moins, mais d’impliquer les citoyens dans les choix et les priorités budgétaires ».
Impliquer à terme les citoyens dans les orientations budgétaires
À plus long terme, Paula Forteza considère que les citoyens devraient pouvoir intervenir sur le budget de l’État dans sa globalité, et non plus uniquement sur certains projets. L’élue prône ainsi l’instauration d’outils de simulation qui conduiraient les citoyens à se mettre en quelque sorte dans la peau de l’exécutif et des parlementaires pour juger des actions à prioriser.
Une « grande consultation citoyenne » serait organisée, à l’issue de laquelle « la moyenne des simulations réalisées par les participants devrait être prise en compte par le gouvernement et le Parlement » : davantage pour la culture, moins pour la défense, etc.
Toujours dans un esprit de mise en œuvre progressive, Paula Forteza prévient que les fruits de cette première consultation n’auraient pas vocation à s’imposer aux pouvoirs publics. Un simple « rapport pour avis citoyen » serait présenté à l’automne 2019, lors des débats autour du projet de loi de finances pour 2020.
Dans un second temps, toutefois, les résultats de cette consultation citoyenne annuelle seraient « appliqués directement pour attribuer un pourcentage du budget de l’État ». À compter du projet de loi finances pour 2021, « une partie des crédits inclus dans le projet de loi des finances serait allouée directement par les citoyens », détaille la rapporteure, qui y voit une « opportunité d’amélioration de la capacité du politique à créer du consensus ».
En somme, il s’agirait de « passer progressivement d’un modèle de budget participatif par projets à un modèle où les citoyens sont directement impliqués dans les orientations budgétaires ».
Le rapport de Paula Forteza n’entre cependant guère dans les détails de mise en œuvre de ces nouveaux outils participatifs. L’élue précise simplement qu’il serait « nécessaire de combiner approche numérique, au moyen d’un site dédié, et approche physique, avec des réunions publiques, des points de dépôt de projets et des bureaux de votes physiques », afin de prendre en compte « les risques d’exclusion d’une partie de la population ».
« Une mise en œuvre progressive sera nécessaire pour développer et tester des outils, en mettant notamment à disposition une solution d’identité numérique, et pour mobiliser les citoyens le plus largement possible », prévient-elle également.
De nécessaires « efforts d’ouverture » sur les données budgétaires
Paula Forteza insiste enfin sur le fait que ses initiatives ne pourront « se construire qu’à partir des efforts d’ouverture des données publiques et de création d’écosystèmes de solutions participatives ». L’ancienne chargée de mission à Etalab, l’institution chargée d’accompagner les administrations dans leur marche vers l’Open Data, consacre d’ailleurs un pan entier de son rapport à ce sujet.
L’élue pointe du doigt la « masse d’informations » disponibles à ce jour, laquelle se révèle « peu accessible » et éloignée des « attentes des citoyens ». Pour chaque budget, différents rapports sont mis en ligne, à la fois sur des sites relevant du gouvernement, de l’Assemblée et du Sénat. Il peut ainsi être très difficile de s’y retrouver pour l’internaute lambda, surtout au regard du jargon budgétaire...
« Rien que pour le projet de loi de finances initiale, le Parlement est destinataire de plus de quinze mille pages d'informations budgétaires », soulève Paula Forteza. « Une information trop dense peut faire perdre l’essentiel » fait-elle valoir, regrettant qu’en dépit de cette quantité de documents, le citoyen ne puisse pas toujours « trouver les chiffres utiles pour se faire une opinion ».
« L’enjeu n'est donc pas de publier davantage d’informations, mais de développer un accès aux données et aux modèles sous-jacents dans des formats ouverts et lisibles par des machines », expose la rapporteure. Celle-ci plaide ainsi pour la publication, en Open Data :
- Des « données de l’exécution budgétaire », « avec une granularité suffisante pour identifier les crédits dépensés par territoire (crédits de paiement consommés par budget opérationnel de programme et unité opérationnelle) ». L’élue va jusqu’à envisager à plus long terme la mise à disposition des « données extraites directement des logiciels de comptabilité (CHORUS dans le cas des dépenses de l’État) suivant le principe d’Open Data à la source », aussi bien pour les dépenses de l’État que des collectivités territoriales, en passant par le Parlement.
- Du « code source des modèles économétriques (Mesange, Saphir, Myriade, Opal) et l’explicitation des hypothèses et des algorithmes permettant d’aboutir aux prévisions budgétaires, ainsi que de tous les documents afférents, en particulier la documentation, les calibrations, les scénarios prospectifs simulés et les évaluations de reformes ».
L’amélioration de la transparence sur ces informations budgétaires a naturellement vocation à épauler les citoyens appelés à participer à l’élaboration du budget. « La réutilisation des données permet la création d’outils par des spécialistes (développeurs, économistes, associations, data-journalistes...) afin de rendre les informations plus accessibles et compréhensibles à travers des data-visualisations ou des supports visant à la communication et la pédagogie », ajoute Paula Forteza.
L’élue souligne au passage que l’ouverture de certains codes sources permettra « leur auditabilité par des acteurs tiers et indépendants », vecteur de « contrôle citoyen, nécessaire au consentement à l'impôt ».
Centralisation des informations, diffusion de données en temps réel...
Pour une meilleure accessibilité, la députée plaide par ailleurs pour une « réorganisation des données et documents publiés en lien avec le budget de l’État ». Un « espace numérique commun », sur lesquels toutes les informations disponibles seraient référencées, pourrait être créé à cet effet.
Paula Forteza préconise dans le même temps l’instauration « d’une base de données budgétaires d’une profondeur suffisante pour comparer plusieurs exercices budgétaires par mission-programme-action, par titre de dépenses, ainsi que les différences entre la prévision (loi de finances initiale) et l’exécution (loi de règlement) ». Un outil destiné aux comparaisons de données « à nomenclature constante », pour reprendre le jargon de Bercy.
De tels progrès pourraient même servir les parlementaires eux-mêmes, comme l’avait souhaité le Sénat l’année dernière (voir notre article). La rapporteure explique que si l’on basculait dans une logique de mise en Open Data par « flux », députés et sénateurs auraient accès – tout comme la société civile – à des « informations en temps réel », ce qui leur permettrait « de réfléchir à l’exécution des budgets de l’État tout au long de l’exercice budgétaire ».
La diffusion de ces informations relève toutefois en grande partie du bon vouloir des administrations, à commencer par Bercy.
À l’Assemblée, la piste d’un budget participatif pour 2019
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Une feuille de route pour une mise en œuvre progressive
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Des projets tant à l’échelon local que national
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Impliquer à terme les citoyens dans les orientations budgétaires
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De nécessaires « efforts d’ouverture » sur les données budgétaires
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Centralisation des informations, diffusion de données en temps réel...
Commentaires (46)
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Abonnez-vousLe 20/06/2018 à 08h14
Si c’est comme la loi numérique de 2016 ça ne sert à rien. Les gens se sont faits avoir une première fois, peu de chances qu’ils se fassent avoir une deuxième fois.
Le 20/06/2018 à 08h23
Donc il sera possible de proposer de dépenser plus en faisant de nouvelles propositions, mais pas de proposer de dépenser moins en proposant de supprimer les postes de dépenses àlakon® existants ? Ça va aider pour le déficit, tiens.
Je parie une demi carotte d’occasion que ça va devenir un inventaire à la prévert de tous les trucs à faire sans rationnalité ni recul.
Le 20/06/2018 à 08h41
Le 20/06/2018 à 08h50
Donc en gros, les citoyens auront le droit de choisir où va une toute partie du budget, parce qu’on dit officiellement qu’aujourd’hui ce n’est pas le cas, et que donc nous ne sommes effectivement pas en démocratie.
Le 20/06/2018 à 09h02
Pour citer Lénine, Le Pen sert “d’idiot utile”. Et non je ne suis pas fan de Lénine hein…
Le 20/06/2018 à 09h36
Je m’attends à lire ici tous les projets egocentrés de ceux qui rêvent d’une société “je ne pense qu’à mon nombril”..
Le 20/06/2018 à 10h24
Je demande un budget participatif pour financer des chantiers participatifs pour construire LEUR maison (propriétaire) aux trop nombreuses personnes qui vivent dans la rue en France, les députés seront réquisitionnés pour mettre la main à la truelle, si ils ne sont pas trop “fainéants”, je suis volontaire aussi pour aider " />
Ça changera des logements sociaux construit pour enrichir les Bouygues, Vinci et autres héritiers rentiers avec de l’argent public, et loués bien trop cher aux pauvres pour fournir des emplois fictifs aux copains/coquins qui gèrent les HLM " />
Le 20/06/2018 à 10h38
Objectivement l’idée n’est pas con, sauf que c’est perdu d’avance sur la partie : les députés les élus seront réquisitionnés pour mettre la main à la truelle.(Bon, dans le lots, ils y en aura qui se bougeront quand même un peu, probablement " />).
Le 20/06/2018 à 11h03
Scoop :
Bénéfice politique = pouvoir dire que la démocratie participative en En Marche
Bénéfice pour la Société = aucun
Déficit +1 million d’euro
Voilà voilà
Le 20/06/2018 à 11h21
Je pense que ce sera un peu plus subtil que ça.
En fait, il y aura bien un budget alloué, mais la manœuvre se fera sur le projet choisi qui sera soit étrangement similaire voir identique à celui souhaité par le gouvernement, soit fait remplir les poches d’une société dirigée/appartenant à des proches du gouvernement ou des députés, soit fait en échanges de faveur…
C’est déjà le système en place, on l’adapte seulement à la politique.
Le 20/06/2018 à 11h22
Le 20/06/2018 à 11h23
Le 20/06/2018 à 12h15
Je t’invite à y faire un tour, tu pourras en revenir en sachant au moins de quoi tu parles " />
Le 20/06/2018 à 12h21
Le 20/06/2018 à 13h30
Pourquoi s’arrêter là ?
Si on peut gérer une partie du budget, on peut le gérer en totalité.
Et si on tire au sort des citoyens, on n’a plus besoin de représentants.
Mais ça risquerait de trop ressembler à une démocratie " />
Attendons donc le projet de loi finances pour 2021, pour dire que tout est prêt mais qu’il est trop tard pour le mettre en place, et que la prochaine majorité le fera (et au lieu de ça elle le torpillera parce que c’est l’idée de “ceux d’avant”).
Le 21/06/2018 à 09h22
Ce qui me parait important dans une démocratie est que une personne = une voix.
Or ce président est loin de représenté l’ensemble des français car 8 français sur 10 n’ont pas voté pour Macron.
C’est bien le problème actuel des syndicats élu avec très peu de voix, quelle légitimité et représentativité ?
Edit: honteuse faute sur le mot président.
Le 21/06/2018 à 09h28
Le 21/06/2018 à 09h50
Pour se retrouver un Collomb qui fait aussi bien qu’elle
Le 21/06/2018 à 09h54
Le 21/06/2018 à 10h28
En difficulté ? " />
Le 21/06/2018 à 12h10
Le 21/06/2018 à 12h18
J’ai ri " /> (à moitié jaune certes)
Le 21/06/2018 à 13h32
Désolé mais il a été élu par 66% des votants
Il faut arrêter de se voiler la face à un moment
Et puis quitte à suivre ta logique pourquoi tu ne dis pas que le gouvernement représente 33% des votants (Législatives) ? Tu prends le chiffre le plus bas car car ça t’arrange ?
Le 21/06/2018 à 13h36
Et ?
Tu veux en venir où ?
Les 66% qui ont voté Macron l’ont fait pour de mauvaises raisons ?
On peut le penser mais cela ne retire rien de la responsabilité des français
Faut arrêter de toujours remettre la faute aux dirigeants…
Le 21/06/2018 à 13h41
Oui, certains ont voté juste pour faire “barrage” a la Marine, donc oui responsable.
Le 21/06/2018 à 14h27
Le 21/06/2018 à 20h43
Je comprends que tu sois désolé, nous sommes nombreux à l’être.
Un fait t’a peut-être échappé : 8 français sur 10 n’ont pas voté pour Macron.
Savoir que ceux qui ont voté pour lui et leur porte-monaie l’on fait pour un bonne ou mauvaise raison importe moins que de le laisser ravager le pays.
Le 22/06/2018 à 04h57
L’article que tu cite mélange des concepts qui n’ont rien a voir :
Vote blanc, abstention, étrangers vivant en France, personnes non inscrites, report de vote entre le 1er et le 2e tour…
Ça n’a pas de sens de faire une analyse globale sur des cas totalement différents
Certains abstentionnistes ne voulaient d’aucun des deux candidats, mais certains se foutaient totalement de élections (où ont oublié d’aller voter) et ne peuvent être vu comme favorables ou défavorables au président
Comment savoir ?
Si l’article était honnête il titrerait : 80% des personnes vivant en France + des français vivant à l’étranger n’ont pas voté Macron
Dans tout les cas, le droit de vote des étrangers résidant est un débat différant : Et de même que l’abstention on ne peut pas éssentialiser les étrangers : Il y a certainement des pro-Macron ou des indifférents parmi eux
- Le report de voix entre le 1er et 2e tour:
C’est sur que des gens ont voté Macron tout en étant contre sa politique, considéraient que c’était la moins pire des options
Mais, comme dans tout les scrutins à deux tours, certains étaient proches de son programme mais avaient voté pour un autre candidat au 1er tour (Certains électeurs de Fillon notamment)
Dans tout les cas ils ont voté en connaissance de cause: Donc même s’ils ne voulaient pas de ce président, c’est leur vote donc leur responsabilité s’il a été élu
Le 22/06/2018 à 05h45
Correction:
En fait si l’article était honnête il établirait des pourcentages entre des ensembles comparablesOr il compare :- Les personnes ayant voté (Donc de nationalité française vivant en France ou à l’étranger)- Les personnes vivant en France (De nationalité française ou pas)
Le 22/06/2018 à 10h02
Admettons qu’il ne soit tout à fait honnête.
Est-ce que cela change le fait que 8 français sur 10 n’ont pas voté pour Macron, et si oui l’on ne redescendrait pas à moins de 7 sur 10; ce qui correspondrait toujours à une majorité " />
Le 20/06/2018 à 14h04
Le 20/06/2018 à 15h02
Le 20/06/2018 à 15h16
Le 20/06/2018 à 19h24
Le 21/06/2018 à 04h19
En quoi ?
Faut que les gens arrêtent de dire que le manque de démocratie est un problème qui vient uniquement des dirigeants
Qui les élit ?
On a les dirigeants qu’on mérite désolé
A partir d’un moment faut arrêter d’ignorer sa propre responsabilité…
Le 21/06/2018 à 05h15
Aujourd’hui le vote du budget est fait par les députés : C’est le système de la démocratie représentative
C’est n’est pas optimal, car évidemment quand on élit ses députés on doit choisir un “package”de proposition sans pouvoir se positionner sur chacun des sujets individuellement
Mais bon c’est quand même de la démocratie faut pas éxagérer
On pourrait imaginer qu’il puisse y avoir des votations facultatives un peu comme en Suisse (Pouvoir proposer des contre-projets, contre-budgets)
Mais le système présenté ici ressemble plutôt à une usine à gaz : Pas de vote, mais une sorte de synthèse d’avis donnés sur des questions fermées…
Le 21/06/2018 à 06h53
Le 21/06/2018 à 07h07
Le 21/06/2018 à 07h09
Le 21/06/2018 à 07h10
Le 21/06/2018 à 07h19
Le 21/06/2018 à 07h21
Le 21/06/2018 à 07h37
Et au moins 32% si on considère le premier tour des legislatives
Mais bon ça n’a aucun sens de dire ça…
Je comprend qu’on soit contre les scrutins a deux tours (Je le suis aussi)
Mais ça ne nous déresponsabilise pas pour autant…
Les gens votent en connaissant les règles du scrutin, faut arrêter de se trouver des excuses…
Le 21/06/2018 à 08h14
Le 21/06/2018 à 08h53
Le 21/06/2018 à 08h56
Ben c’est un fait, il a été élu avec 66% des voix au second tour
On peut critiquer le système des deux tours mais on ne peut pas faire comme si le second tour n’avait pas eu lieu…
Quand au fait que les gens soient des “pigeons” : Peut-être, mais ça ne remet pas en cause le caractère démocratique des élections
Au bout du compte on en revient au problème initial : Les gens sont responsables des dirigeants qu’ils élisent…