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Ni réforme de la loi de 1881 ni Conseil de l’ordre des journalistes, tranche Matignon

Tchack

Ni réforme de la loi de 1881 ni Conseil de l’ordre des journalistes, tranche Matignon

Le 17 juillet 2019 à 07h30

Lors d’une réunion organisée avec plusieurs représentants des journalistes, Édouard Philippe va finalement abandonner l’idée de toucher à la loi de 1881. Il repoussera également l’instauration d’un Conseil de l’ordre des journalistes. Deux mesures qu’avaient défendues respectivement Nicole Belloubet et Cédric O.

Aujourd’hui, à l’occasion d’une rencontre avec « les associations et représentants des journalistes et des médias », Édouard Philippe dira « qu’il n’entend ni toucher à la loi de 1881, ni instaurer un Conseil de l’ordre des journalistes", a assuré Matignon, cité dans une dépêche AFP.

Voilà un mois, la Garde des Sceaux avait soutenu très exactement l’inverse : il faut « sortir l’injure et la diffamation de la loi de 1881 (…) pour l’inscrire dans le droit pénal commun, pour donner plus de pouvoir aux magistrats et accélérer la réponse ».

Cette réforme, déjà imaginée en juillet 2016 au Sénat, aurait eu des conséquences importantes, en particulier sur le terrain des procédures contre les auteurs de ces propos, qu’ils soient journalistes ou non, la loi ayant vocation à s’appliquer à la liberté d’expression et ses abus. « Il pourrait être intéressant de sortir de la loi de 1881, par exemple pour juger en comparution immédiate, les auteurs récidivistes d’injures» expliquait en ce sens la ministre.

Autres effets, la loi de 1881 protège également les sources des journalistes. Les durées de prescription y sont plus réduites, de trois mois ou un an suivant le type d’infraction, contre un ou six ans dans le Code pénal. 

Levée de boucliers

Le pavé dans la mare lancé par la ministre de la Justice avait fait réagir. Dans un éditorial, le Monde rappelait pour sa part la nécessité de sauvegarder cette législation, notamment parce que « des informations diffamatoires – c’est-à-dire qui portent atteinte à l’honneur ou à la considération de quelqu’un – ne sont pas punissables s’il s’agit d’informations "d’intérêt public" et, de surcroît, qu’elles s’appuient sur "une base factuelle suffisante"». 

Vincent Charmoillaux, vice-procureur de Lille et secrétaire général du Syndicat de la magistrature, ajoutait dans Libération que « si on affaiblit la liberté d’expression en abaissant le niveau de garanties présent dans la loi de 1881, on facilite la tâche à tous ceux qui veulent faire taire les journalistes ».

Critiques similaires dans cette tribune publiée par le même journal, signée des syndicats de journalistes CGT, CFDT et FO, une cinquantaine de sociétés, collectifs et associations de journalistes outre plusieurs clubs de la presse : « à l’heure des intimidations, rendre possibles des comparutions immédiates pour juger les journalistes enverrait un message extrêmement fort aux groupes de pression divers et variés, aux ennemis de la liberté, à tous ceux qui ne supportent pas la contradiction et ne rêvent que d’une presse et des médias aux ordres ».

Le Conseil de l'ordre des journalistes plaidé un temps par Cédric O 

Fin juin, Cédric O, secrétaire d’État au Numérique, suggérait cette fois l’instauration d’un Conseil de l’ordre des journalistes. Une sorte d’Hadopi de la presse qui aurait pu infliger des avertissements, voire décider des retraits d’agréments à l’endroit des sites de presse jugés trop peu déontologiques. « C'est aux journalistes de le faire, ce n'est pas à l'État de le faire. S'ils ne le font pas, ce sera l'État qui le fera, au bout du bout ».

Celui-ci avait finalement fait marche-arrière, se souvenant sans doute des propos du candidat Emmanuel Macron. « Je n'avais pas croisé cette idée depuis l'Italie des années 30 » expliquait le futur président sur BFM, en réaction aux projets similaires défendus par le Rassemblement National. 

Commentaires (46)

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yvan a écrit :



Le plus probable eut été que ce soient les éditorialistes type Barbier, Apathie, Thréard, Rioufol, Zemmour etc. qui décident de qui aura sa carte de presse (et de qui ira en prison quand il enquête sur le terrain) et que la charte de déontologie eut été basée sur le respect des biens, des personnes et des intérêts supérieurs de la nation française.

Heureusement que ce genre de merde n’a pas pris corps.





Drôle d’idée…

En plus tu parles d’éditorialistes, pas de journalistes. Ces derniers forment l’essentiel de la profession, sont souvent moins connus, mais font le boulot (avec des bons et des moins bons, évidemment).



Et sur le fond, en quoi c’est mal de respecter les biens et les personnes ?


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fred42 a écrit :



Ah bon ?

Quels moyens de pression y a-t-il pour qu’ils perdent leur indépendance éditoriale qui est le seule qui compte ici ?





Oui, et un journal qui reçoit des subventions de l’État dépend moins des annonceurs, ou d’un lectorat qu’il faut flatter (ex avec Mediapart).



On lit une nouvelle positive (ou rassurante pour ceux qui étaient inquiets), et on voit débarquer la crème des commentateurs de comptoir…


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tpeg5stan a écrit :



J’ai l’impression d’avoir un « deux poids, deux mesures », avec la loi Avia qui passe parce que personne n’est assez gros pour s’y opposer





Impression légitime et partagée.


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Il n’y a pas de définition de journaliste justement, les critères du CCIJP, s’ils suffisaient, auraient déjà réglé la question…



Les enquêteurs de terrain, correspondants locaux et pigistes qui font les contenus sont loin d’avoir tous leur carte de presse. A l’inverse je pense que les éditorialistes et les directions de rédaction qui eux n’enquêtent et ne sourcent pas voire sont salariés du divertissement ont tous leur carte de presse par exemple.



Du coup le statut protègerai les idéologues mis en place par les patrons de presse, les chargés de comm et de régie publicitaire et la rédaction de modes et travaux ou de auto moto mais pas les blogueurs politiques, les enquêteurs spécialisés qui n’en vivent pas à l’année, les lanceurs d’alerte etc.



=> échec en terme d’information publique et de qualité, de déontologie.

=> danger que l’argent qui a déjà bien gangréné la presse et la tv ne s’impose comme seul arbitre en politique là où actuellement c’est probablement le principal critère mais il existe des contre pouvoirs.

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Intéressant venant d’une des figures de proue de l’intoxication des commentaires <img data-src=" />





Un commentateur stupide débutant.

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Norde a écrit :



Un commentateur stupide débutant.







Belle signature, pleine de réalisme !


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La presse taper sur le gouvernement ou sur des grandes boites ?



Sur l’ensemble de la presse Française en dehors de quelques irréductible c’est tous sauf critique envers l’état et les grands groupes&nbsp;<img data-src=" />

(et la plupart de ces irréductibles ne reçoivent pas ou presque pas de subventions d’état, cf.data.gouv.fr République Française

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Les journalistes ont une indépendance dans certains médias avec société des journalistes et même ailleurs ce ne sont pas les journalistes qui font l’orientation des articles mais les rédactions. Les rédactions sont parfois aux ordres mais pas toutes car la prise de contrôle par les milliardaires est récente et quelques médias indépendants existent encore.



Selon moi tu prends des raccourcis : Les journalistes sont bien régulièrement en conflit avec leurs rédactions sur la ré-écriture idéologique ou la non parution des contenus et leurs syndicats ont toute légitimité à défendre la liberté d’informer.

Le fait que la presse soit prise à la gorge par le pognon n’implique pas qu’elle soit devenue intégralement un département communication des grands de ce monde.



Et de mon point de vue le système de subventions a plutôt eu historiquement tendance à garantir l’indépendance et la pluralité de la presse vis à vis des groupes privés et la structuration de la distribution collective via les nmpp en dépit de dérives de gestion bien connues a garanti également la possibilité à de la presse à petit tirage de paraitre.



Le principal pb qu’on a c’est qu’en l’absence de ces subventions d’état/rachats par des riches il n’existe que deux médias libres en France qui fassent un boulot de journalisme : Mediapart et le canard enchainé.

Les deux marqués à gauche. C’est un poil pauvre.



On a la presse qu’on se paie collectivement, là dessus je suis plus pour blâmer nos connards de concitoyens que l’état et les milliardaires qui pallient plus notre manque d’intelligence et de morale qu’autre chose.

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Jaloux d’être menacé par des petits nouveaux <img data-src=" /> ?

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OlivierJ a écrit :



Aux ordres de qui ?

Ça doit être pour ça que la presse ne manque pas une occasion de taper sur le gouvernement ou sur certaines grosses boîtes…

Ou que des journaux qui reçoivent des subventions sortent des scandales touchant au pouvoir en place (genre l’an dernier Le Monde sur un collaborateur du président parti en vrille).





Il faut bien lâcher la pression de temps et faire croire au peuple que la presse impartiale veille. LA réalité est tout autre : journalistes invités à des diners de politiques / grands capitaines d’industrie qui rachète massivement ces mêmes médias… Bref, une forme d’auto censure se met en place afin que chacun puisse continuer à pantoufler et sortir quelques affaires pour le buzz et le business.

Si la presse était si libre que cela en France, Macron n’aurait jamais pu devenir président de la république.


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Tiens, les cerbères de la page 2 sont en avance aujourd’hui…

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OlivierJ a écrit :



Drôle d’idée…

En plus tu parles d’éditorialistes, pas de journalistes. Ces derniers forment l’essentiel de la profession, sont souvent moins connus, mais font le boulot (avec des bons et des moins bons, évidemment).



Et sur le fond, en quoi c’est mal de respecter les biens et les personnes ?





Les éditorialistes sont des journalistes.

En fait l’écrasante majorité des journalistes en France n’enquête pas et n’a aucune sorte de vocation à produire du contenu critique puisqu’ils bossent dans le divertissement. C’est une question de quantité de pognon que tu tires des sociétés de presse agréées qui doit être la majorité de ton revenu…





Et sinon le pb d’avoir une déontologie orientée vers “respecter les biens” c’est que par défaut tout traitement des moyens d’action politique du bas de la société qui généralement sera violent avec le matériel est hors déontologie donc on n’encourage pas donc on censure ou on diabolise. On y est déjà sur ce sujet si on prend le traitement des grèves depuis 25 ans (les prises d’otage) dans la presse ou des émeutes politiques (la violence toujours équivalente entre peuple qui casse des biens et police qui casse des gens, les motivations toujours antisociales et protofascistes des énervés) etc.

Les contenus sont systématiquement un dégueulis de morale bourgeoise sans aucune mise en perspective avec ce qui a fait la France (une longue suite de révolutions et révoltes violentes avec atteintes aux biens et aux personnes).

Ca empêche non seulement de prendre en compte ce qui est un échec collectif dans la gestion de la société (la prise en compte de ceux qui n’ont pas accès à la parole publique) mais ça génère un révisionnisme politique d’assez mauvais aloi pour la défense future des libertés publiques (qui ne passera pas non plus par de belles intentions sauf changement majeur du mode de fonctionnement des humains… mouaih <img data-src=" />).



Et le pb de respecter les personnes c’est qu’un chape de plomb tombe dès qu’un sujet va avoir de près ou de loin rapport à la vie privée des personnes ou qu’il va falloir qualifier moralement un comportement. Il y a déjà une très large tolérance à la corruption et la violence sexuelle dans ce pays, là ça verrouillerai définitivement la marmite.

Là encore avec les journalistes convoqués/intimidés par les services secrets on a un pied dedans.


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romu79 a écrit :



journalistes invités à des diners de politiques … Bref, une forme d’auto censure se met en place afin que chacun puisse continuer à pantoufler et sortir quelques affaires pour le buzz et le business.







Parle donc à de Rugy de l’utilité des dîners avec les journalistes éditorialistes politiques et de l’auto-censure de la presse. Pour lui, c’est plutôt Homard m’a tuer pour résumer le titre + sous-titre de la rubrique de Flock de samedi dernier.







Jarodd a écrit :



Tiens, les cerbères de la page 2 sont en avance aujourd’hui…







Merci pour ce moment. Quand on n’a rien à dire, autant se taire…



Et comment appelles-tu les intervenants de la page 1 ?


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tpeg5stan a écrit :



J’ai l’impression d’avoir un « deux poids, deux mesures », avec la loi Avia qui passe parce que personne n’est assez gros pour s’y opposer, et cette fois-ci les journalistes sont suffisamment puissants pour permettre de faire marche arrière.









crocodudule a écrit :



Impression légitime et partagée.





Pas tout à fait “2 poids, 2 mesures” (NB : en fait l’expression correcte est “1 poids, 2 mesures”, ce qui a plus de sens, mais personne ne l’emploie :-) ), car les éléments mentionnés dans l’article (loi 1881 et conseil de l’ordre des journalistes) touchent beaucoup plus à l’information du public que la loi Avia.

La loi Avia a plein de défauts, mais l’objectif est différent, ainsi que les conséquences.


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yvan a écrit :



Du coup le statut protègerai les idéologues mis en place par les patrons de presse, les chargés de comm et de régie publicitaire et la rédaction de modes et travaux ou de auto moto mais pas les blogueurs politiques, les enquêteurs spécialisés qui n’en vivent pas à l’année, les lanceurs d’alerte etc.



=&gt; échec en terme d’information publique et de qualité, de déontologie.

=&gt; danger que l’argent qui a déjà bien gangréné la presse et la tv ne s’impose comme seul arbitre en politique là où actuellement c’est probablement le principal critère mais il existe des contre pouvoirs.





L’argent n’a pas franchement plus gangréné la presse et la TV que l’idéologie, quand tu vois les dégâts sur certaines émissions, comme celles de Lucet (ça fait hurler à chaque fois tous ceux qui connaissent le domaine abordé, c’est une marchande de peur). La presse généraliste doit vraiment faire un effort sur les sujets scientifiques, dont les OGM, le nucléaires, les pesticides (dont le fameux glyphosate), les vaccins, etc..



Et tu n’as pas répondu à ma question sur le respect des biens et des personnes.


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Norde a écrit :



Intéressant venant d’une des figures de proue de l’intoxication des commentaires <img data-src=" />



&nbsp;

Mille excuses pour avoir invoquer le dernier adorateur de Macron en vie.



&nbsp;





Norde a écrit :



La presse taper sur le gouvernement ou sur des grandes boites ?



Sur l’ensemble de la presse Française en dehors de quelques irréductible c’est tous sauf critique envers l’état et les grands groupes&nbsp;<img data-src=" />

(et la plupart de ces irréductibles ne reçoivent pas ou presque pas de subventions d’état, cf.data.gouv.fr République Française





Si on voulait donner un exemple, il suffit de prendre l’affaire De Rugy:

Les journalistes de Mediapart publient des articles documentés et précis sur les dérives de De Rugy, avec photos à l’appui.

Les “journalistes” de BFM/tf1/atlantico/le figaro hurlent à l’infamie, que De rugy est un bouc-émissaire, que c’est un acharnement,&nbsp; demandent la liste des sources pour les clouer au pilori (Sérieusement???<img data-src=" />), etc… le tout bien évidemment sans aucune contre-preuve, ni éléments permettant d’innocenter le monsieur.



Si c’est pas du léchage de botte du gouvernement, je ne vois pas ce que ça peut être.



&nbsp;


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J’entends bien que les objectifs sont différents, sinon ç’aurait été fait dans la même loi.



Mais il n’empêche que ce sont des domaines proches, voire similaires, et que dans un cas le gouvernement fait ce qu’il veut malgré les cris d’orfraie du public, par contre quand c’est les journalistes, l’intervention des représentants des journalistes suffit à ranger l’idée au placard.



Tu comprends ce qui me gêne ?

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Jarodd a écrit :



Tiens, les cerbères de la page 2.







Dans ton encart de commentaires, tu cliques sur options -&gt; nombre de commentaires par page, et tu choisis le maximum (500 de mémoire). Comme ça, pas de pages de commentaires à tourner, tout est sur la même page <img data-src=" />


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Moi perso, j’etais pour un conseil de l’ordre des journalistes.

Ils font juste ce qu’ils veulent ces gens là, et ce n’e sdt pas normal.

Ca agit en meute, ca se soutient mutuellement, c’est un milieu super fermé : un petit coup d’air frais là dedans ne ferait vraiment pas de mal.

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yvan a écrit :



nos connards de concitoyens.







Insulter à tour de bras (ainsi que partir dans des délires complotistes, mais ça tu n’es pas le seul) ne fait que desservir ton propos, qui n’est déjà pas facile à suivre.


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js2082 a écrit :



Les “journalistes” de BFM/tf1/atlantico/le figaro hurlent à l’infamie, que De rugy est un bouc-émissaire, que c’est un acharnement,  demandent la liste des sources pour les clouer au pilori (Sérieusement???<img data-src=" />), etc… le tout bien évidemment sans aucune contre-preuve, ni éléments permettant d’innocenter le monsieur.







Si tu ne sélectionnes que les articles qui vont dans ton sens, forcément.

lefigaro.fr Le Figaro

bfmtv.com BFM TV

https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/francois-de-rugy-des-diners-qui-font-polemi…

bfmtv.com BFM TV



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OlivierJ a écrit :



L’argent n’a pas franchement plus gangréné la presse et la TV que l’idéologie,





Il y a plus de poids des riches qu’avant et moins d’idéologie qu’avant (au profit de la dominante pensée unique dénoncée par Ramonet dans les années 90), c’est ce que je voulais dire.

Après pondérer les contraintes des uns des autres, je laisse ça à ceux que ça passionne, dans les faits il y a un large consensus sur le sujet de l’arrivée de la pub puis des milliardaires pour financer les médias chez tous les chroniqueurs du sujet.







OlivierJ a écrit :



quand tu vois les dégâts sur certaines émissions, comme celles de Lucet (ça fait hurler à chaque fois tous ceux qui connaissent le domaine abordé, c’est une marchande de peur). La presse généraliste doit vraiment faire un effort sur les sujets scientifiques, dont les OGM, le nucléaires, les pesticides (dont le fameux glyphosate), les vaccins, etc..





L’indépendance des médias ça ne veut pas dire qu’ils sont de bon niveau ou qu’ils sont d’accord avec toi hein… juste qu’ils ne sont ni censurés ni utilisés au premier degré pour des opérations de communication.

C’est un premier pas disons <img data-src=" />


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N’ayant pas spécialement pour but d’être élu/populaire/démago etc. ce n’est pas très grave.



Tout le monde a bien compris le fond, ceux qui s’arrêtent à la forme… s’arrêteront toujours à la forme et on ne peut plaire à tout le monde en restant honnête.



Et à la limite tant mieux, être un cuistre évite que si je convainc des gens ils ne me transforment en gourou. <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />

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C’est pas une raison pour être impoli.



Ce n’est pas parce qu’on est sur Internet qu’on doit cesser d’être cordiaux.



Tu traites les gens de connards dans la rue ? Non, alors pareil sur Internet.

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Dans la rue il n’y a pas de contexte précis, “l’impolitesse” n’était pas gratuite quand je l’ai utilisée : Elle est une appréciation d’un comportement négligeant, lâche, intellectuellement peu curieux et paradoxalement peu attaché à la liberté politique pour une population pourtant grande adepte du donnage de leçons sur à peu près tous les sujets politiques.

Population paradoxale dans ses attentes, irrationnelle dans ses outils de décisions, agressive dans ses votes et discours =&gt; connards…



Je t’invite à sortir de ton cocon de riches et à aller causer de politique, société, morale, religion avec d’autres catégories sociales et tu découvriras que la cordialité n’est une valeur que d’une minorité de bourges éduqués qui l’utilise plus pour réseauter entre dominants au final que pour raisonner (ça n’apporte pas grand chose à la qualité des débats au final selon moi, juste à éliminer les loosers en colère et rester entre “gens biens”).

Mélanges toi et ton cerveau t’aidera <img data-src=" />

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1-la population n’est pas homogène et n’a pas un comportement unique.



2-j’ai déjà causé religion à Sarcelles avec des musulmans (évangélisation), les gens étaient très cordiaux, pourtant pas du tout la même catégorie sociale, ni les mêmes idées.

J’ai déjà discuté politique avec les militants CGT de mon école. C’était plein de respect également.



3-Ta rhétorique marxiste est de la pseudo-science.

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Ah que voilà donc 2 magnifiques exemples d’indépendance journalistique !! <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Si un certain poutine lit ça il doit être mort de rire !! <img data-src=" />

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tpeg5stan a écrit :



1-la population n’est pas homogène et n’a pas un comportement unique.





Dans son rapport aux médias si en dehors de quelques dizaines de milliers de français prêts à payer une info de qualité et à participer politiquement qui sont une minorité négligeable (et qui partagent généralement -avec leurs propres mots- mon diagnostic).





tpeg5stan a écrit :



2-j’ai déjà causé religion à Sarcelles avec des musulmans (évangélisation), les gens étaient très cordiaux, pourtant pas du tout la même catégorie sociale, ni les mêmes idées.

J’ai déjà discuté politique avec les militants CGT de mon école. C’était plein de respect également.





C’est des gens qui ont un truc à vendre (adhésions). Je ne suis pas commercial perso. Ni gourou ni politicien.





tpeg5stan a écrit :



3-Ta rhétorique marxiste est de la pseudo-science.





Je pense que tu ne connais rien au marxisme ni à la rhétorique marxiste qui utilise des mots bien plus typés que ce que je raconte, essaie encore car je ne suis pas marxiste ni n’en partage la plupart des diagnostics économiques ou sociaux… mais tu peux peut être cerner quelques éléments qui m’ont influencé en politique à gauche.

Et sinon juste on ne peut pas se revendiquer d’être riche, d’être poli en société bonne manières et que ça ne transpire pas le manque de pluralité des fréquentations ou les discussions limitées à une certaine mondanité mais pas dans l’action militante.


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Merci d’alléger le débat <img data-src=" />

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yvan a écrit :



C’est des gens qui ont un truc à vendre (adhésions). Je ne suis pas commercial perso. Ni gourou ni politicien.



Lawl.

Ca m’arrive régulièrement de parler politique (et même politique syndicale) avec des militants de syndicats qui ne sont pas de mon bord, qui le savent parfaitement, et avec qui il n’y a aucun problème. Tout comme je parle régulièrement religion avec l’imam et qques fidèles de la mosquée près de chez moi, là non plus, tout est bien alors qu’ils sont au courant que je n’ai aucune intention de devenir musulman. Au contraire, ils sont même contents de voir qu’il y a des personnes qui ne sont pas opposées à leur religion quand on n’a pas affaire à des intégristes et d’échanger avec.



Ce n’est pas parce que toi tu agresses tout le monde dans ces domaines (ce qui forcément fout la merde à chaque fois) que c’est le cas de tout le monde.


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js2082 a écrit :



Chaque jour qui passe confirme que Macron est l’égal de Marine.

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Avec plus d’élégance, mais c’est clair que ses idées ont gagné.



Cela dit, je ne peux m’empêcher de penser que les révélations concernant les dépenses de monsieur de Rugy ont peut-être un peu joué dans l’affaire.


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OlivierJ a écrit :



Oui, et un journal qui reçoit des subventions de l’État dépend moins des annonceurs, ou d’un lectorat qu’il faut flatter (ex avec Mediapart).







Un lectorat ça ne se flatte pas, ça s’entretient et quand il est exigeant sur la qualité de l’information il faut garder cette qualité sinon il meurt et on peut se permettre d’aller à contre-courant de la pensée de certaines parties du lectorat quand il le faut car il s’agit d’individus pas d’une masse unique et monochrome. C’est ça la force d’un média.

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Hey! je cherche un mec pour vous sortir avec ce soir … contacts ici:http://tindersex.ga/lahannab

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Echanger c’est très bien, faire réfléchir c’est mieux.

Et a un moment si tu défends une morale il y a des gens immoraux, et se faire pointer comme tel est agressif et c’est incontournable et c’est une étape du changement.

Un monde où tout le monde il est gentil et il n’a rien à remettre en question n’existe que dans des cerveaux malades. Ou dans des groupes sectaires pour qui le problème c’est toujours les autres…



Sachant que les discussions courtoises de salon j’en ai aussi mais dans ce cas je préfère parler d’autre chose que de morale. Il y a des sujets plus intéressants et funs si le but est de ne froisser personne et de ne jamais rien changer.



Ca fait des décennies qu’il y a des écolos très courtois et on va bien souffrir du changement climatique comme des gros boloss impuissants.

Ca fait des décennies qu’il y a des crimes contre l’humanité de commis en notre nom mais que ce pays n’héberge aucun salaud qui mérite qu’on l’arrêt si on se fie à l’opinion générale.

Ca fait des décennies que l’avance technologique et intellectuelle de l’occident est soldée à des dictatures qui ne veulent pas notre bien mais il n’y a aucun traitre car ce serait très discourtois de les pointer ainsi.

Ca fait des décennies qu’on a d’un côté l’homophobie comme première cause de suicide des jeunes et de l’autre des gentils croyants qui ne font aucun mal dans leur spiritualité d’amour.

etc.



A un moment faut juste arrêter d’être suffisant et cynique et tu verras que non seulement ça n’agresse pas tout le monde les jugements moraux car heureusement tout le monde n’est pas sale sur soi mais qu’en plus les arguments font bien plus de chemin dans l’esprit des gens s’ils sont énoncés sans blabla ou emballage marketing ou dans ce cas un bon sentiment remplace l’autre dans le marécage intellectuel.



On n’aura jamais une information libre, indépendante et de qualité dans ce pays en continuant à répéter à tout le monde qu’il ne fait pas partie du problème alors que c’est le cas (en gros).

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Malheureusement, un conseil de l’ordre, c’est pas magique. Rien n’interdit de pondre un code de déontologie moisi, et de s’abstenir de défendre la profession pour se concentrer sur le copinage et l’accumulation de pognon. Il y a des précédents.


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yvan a écrit :



A un moment faut juste arrêter d’être suffisant et cynique et tu verras que non seulement ça n’agresse pas tout le monde les jugements moraux car heureusement tout le monde n’est pas sale sur soi mais qu’en plus les arguments font bien plus de chemin dans l’esprit des gens s’ils sont énoncés sans blabla ou emballage marketing ou dans ce cas un bon sentiment remplace l’autre dans le marécage intellectuel



Et c’est celui qui se plaint de régulièrement se prendre des coups de pelle dans la gueule qui dit ca.

Macron qui se plaindrait de la casse du service public francais, ca serait pareil…


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Patch a écrit :



Et c’est celui qui se plaint de régulièrement se prendre des coups de pelle dans la gueule qui dit ca.





Ah ??? Heuu… où, quand? <img data-src=" />


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Bonjour chérie! Je suis en ligne et très excitée, venez jouer avec moi icihttps://llk.dk/61fk3w

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Le schéma habituel :




  • Ministre X propose une loi liberticide / renforçant l’inégalité sociale / etc…

  • L’opinion et (surtout) les lobbys influent se révèlent massivement contre.

  • Macron prend la parole pour dire qu’une telle loi est une honte.

  • Le projet de loi est annulée ou/ amendée des points les plus problématiques.





    Bilan :

  • Les horreurs passées sont masquées et/ou La loi est passée sans accroche

  • Macron passe pour un sage (pour peu que l’on puisse croire que les ministres aient la liberté de proposer ce qu’ils veulent sous la présidence d’un Macron omniprésent…)





    Et petit à petit on grignote de plus en plus nos libertés&nbsp;<img data-src=" />

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J’ai l’impression d’avoir un « deux poids, deux mesures », avec la loi Avia qui passe parce que personne n’est assez gros pour s’y opposer, et cette fois-ci les journalistes sont suffisamment puissants pour permettre de faire marche arrière.

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il faut «&nbsp;sortir l’injure et la diffamation de la loi de 1881 (…)

pour l’inscrire dans le droit pénal commun, pour donner plus de pouvoir

aux magistrats et accélérer la réponse&nbsp;»





Il n’y a aucun besoin de sortir l’injure et la diffamation de la loi de 1881 pour que leur sanction soit effective.

Les magistrats ont déjà tout pouvoir pour sanctionner ces infractions.

Mettre en œuvre ce qui existe déjà, ce serait utile non?



Un conseil de l’ordre des journalistes avec un code de déontologie reconnu par la loi aurait été une vraie avancée par contre: ça aurait permis de clore le bec à tous ces “éditorialistes” à la bfm qui racontent n’importe quoi (et surtout des mensonges).





&nbsp; «&nbsp;Je n’avais pas croisé cette idée depuis l’Italie des années 30&nbsp;» expliquait le futur président&nbsp;sur BFM, en réaction aux projets similaires défendus par le Rassemblement National.



Chaque jour qui passe confirme que Macron est l’égal de Marine.

&nbsp;

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Norde a écrit :



Le schéma habituel :




  • Ministre X propose une loi liberticide / renforçant l’inégalité sociale / etc…

  • L’opinion et (surtout) les lobbys influent se révèlent massivement contre.

  • Macron prend la parole pour dire qu’une telle loi est une honte.

  • Le projet de loi est annulée ou/ amendée des points les plus problématiques.



    Bilan :



    Et petit à petit on grignote de plus en plus nos libertés <img data-src=" />





    N’importe quoi.

    Non seulement il ne s’agit pas “schéma habituel”, ou alors il faudrait d’autres exemples depuis que Macron est président, mais en plus ici on n’a grignoté aucune liberté puisque rien n’a changé.







    js2082 a écrit :



    Chaque jour qui passe confirme que Macron est l’égal de Marine.





    Oui, c’est tout à fait ça, ils ont le même discours aussi <img data-src=" />



    (rien que : expliquait le futur président sur BFM, en réaction aux projets similaires défendus par le Rassemblement National.)



    Le concours de commentaires stupides commence fort ce matin.


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J’aime bien la tribune des syndicats, les médias subventionnés sont déjà aux ordres.



A partir du moment où tu reçois un financement externe constant, tu n’as plus aucune indépendance.

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js2082 a écrit :



Un conseil de l’ordre des journalistes avec un code de déontologie reconnu par la loi aurait été une vraie avancée par contre: ça aurait permis de clore le bec à tous ces “éditorialistes” à la bfm qui racontent n’importe quoi (et surtout des mensonges).





Le plus probable eut été que ce soient les éditorialistes type Barbier, Apathie, Thréard, Rioufol, Zemmour etc. qui décident de qui aura sa carte de presse (et de qui ira en prison quand il enquête sur le terrain) et que la charte de déontologie eut été basée sur le respect des biens, des personnes et des intérêts supérieurs de la nation française.

Heureusement que ce genre de merde n’a pas pris corps.


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tifounon a écrit :



A partir du moment où tu reçois un financement externe constant, tu n’as plus aucune indépendance.





Ah bon ?



Quels moyens de pression y a-t-il pour qu’ils perdent leur indépendance éditoriale qui est le seule qui compte ici ?


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tifounon a écrit :



J’aime bien la tribune des syndicats, les médias subventionnés sont déjà aux ordres.

A partir du moment où tu reçois un financement externe constant, tu n’as plus aucune indépendance.





Aux ordres de qui ?

Ça doit être pour ça que la presse ne manque pas une occasion de taper sur le gouvernement ou sur certaines grosses boîtes…

Ou que des journaux qui reçoivent des subventions sortent des scandales touchant au pouvoir en place (genre l’an dernier Le Monde sur un collaborateur du président parti en vrille).


Ni réforme de la loi de 1881 ni Conseil de l’ordre des journalistes, tranche Matignon

  • Levée de boucliers

  • Le Conseil de l'ordre des journalistes plaidé un temps par Cédric O 

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