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La taxe « Gafa » publiée au Journal officiel, sans contrôle constitutionnel préalable

Quand Bruno Le Maire se perd

La taxe « Gafa » publiée au Journal officiel, sans contrôle constitutionnel préalable

Le 25 juillet 2019 à 07h35

La taxe sur les services numériques a été publiée ce matin au Journal officiel. Contrairement aux promesses de Bruno Le Maire, l’exécutif n’a pas souhaité saisir le Conseil constitutionnel dans le cadre d'un contrôle a priori. Il faudra maintenant attendre un futur contentieux pour que soit déposée une question prioritaire aux neuf Sages.

Promulguée par Emmanuel Macron, la loi « portant création d'une taxe sur les services numériques et modification de la trajectoire de baisse de l'impôt sur les sociétés » entre désormais dans le droit positif. Avec sa publication ce matin, certains services en ligne vont désormais être soumis à une taxe de 3 % du chiffre d’affaires, à proportion des sommes encaissées en France. 

Le texte soumet à contribution d’une part, les services d'intermédiation – à savoir la mise à disposition d'une interface numérique permettant aux utilisateurs d'entrer en contact avec d'autres utilisateurs. D'autre part, les publicités ciblées et la vente de données à des fins publicitaires.

Seuls les plus gros acteurs sont visés, ceux réalisant 750 millions d’euros de chiffre d’affaires à l’échelle mondiale et 25 millions au titre des services fournis en France. Selon les estimations de Bercy, 29 grands groupes vont tomber dans son champ d’application, 28 à l’échelle internationale, un seul à l’échelle française.  

Les États-Unis ont vu d’un très mauvais œil cet édifice français, menaçant Paris de rétorsions. Une enquête a été diligentée par le département du Commerce extérieur pour savoir si les entreprises américaines font ou non l'objet de mesures « déraisonnables » ou « discriminatoires ». 

« Les seuils [choisis par le législateur] ont pour effet de soumettre les grandes entreprises à la taxe sur les services numériques, des acteurs qui dans le secteur concerné ont tendance à être américains, tout en exemptant les plus petits, en particulier ceux qui opèrent uniquement en France », constate déjà le Représentant américain, lors de l’annonce de cette procédure fondée sur la loi « Section 301 ».

La promesse oubliée d'un contrôle a priori 

Lors des débats, le 4 juillet dernier, Bruno Le Maire avait tenté d’apaiser les craintes exprimées dans l’hémicycle. Devant les députés qui jugeait insuffisantes les « garanties juridiques » du texte, le ministre de l’Économie proposait qu’une fois voté, « le texte soit soumis et validé par le Conseil constitutionnel ».

Un tel contrôle avant publication au Journal officiel, estimait-il, « renforcera notre dispositif, cela renforcera notre taxe nationale sur les géants du numérique et cela renforcera notre position politique dans les instances du G7, du G20 et de l’OCDE pour mener ce combat sur la taxation des activités numériques ».

Finalement, l’exécutif qui avait, comme 60 sénateurs ou députés et les présidents des deux chambres, la possibilité de saisir le juge constitutionnel, a enterré ses promesses et donc son vœu de « renforcer » la loi en devenir. « La crainte d'une censure » se demande l'ASIC, lobby porte-voix de Google, Facebook, Amazon ou encore Twitter.

Il faudra désormais compter sur un recours devant le Conseil d’État puis le dépôt d’une question prioritaire de constitutionnalité pour espérer l’intervention des sages de la rue de Monpensier. Une procédure qui pourrait prendre une bonne année.

Mais avant, conformément à l’article 2 de la loi, le gouvernement devra apporter des explications solides sur son choix de ne pas avoir notifié préalablement cette taxe à la Commission européenne, comme le veulent en principe les règles de l'Union s'agissant des normes régulant les services en ligne.

Ces explications seront fournies dans un rapport au Parlement, attendu dans les trois mois. Remarquons que si de son côté, l’institution bruxelloise venait à conclure au caractère obligatoire de la notification, le texte deviendrait tout simplement inapplicable.

Commentaires (53)

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C’est pour le moins osé. <img data-src=" />



J’imagine que s’il y a annulation d’une façon ou d’une autre, les sommes seront remboursées ?

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Je sent la veste que ca se prendre le gouvernement a plein nez … <img data-src=" />

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Encore une ordonnance ou c’est passé par le parlement ?

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ProFesseur Onizuka a écrit :



Il y a DÉJÀ l’impôt sur les sociétés de 30% sur les bénéfices réalisés en France pour ça (qui était à 50% il y a 35ans… ah les pauvres patrons d’aujourd’hui qu’on étrangle par l’impôt <img data-src=" />), ce que Le Maire cherche à tout prix à ne pas appliquer pour les gens déjà riches, les privilégiés, en soutenant l’UE et ses nombreux paradis fiscaux <img data-src=" />





Justement le problème c’est que les société visées ne font pas de bénéfice sur le territoire français (cf. Google Irland, Microsoft Irland, etc.).


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hansi a écrit :



Mince : ils ont encore oublié microsoft dans GAFA - étrange hasard…





<img data-src=" /> Ou c’est révélateur que le mouvement du nouveau monde est resté bloqué aux années 2000 sur les questions du numérique. <img data-src=" />

L’acronyme GAFAM (apparu au milieu des années 2000 sous la forme GAFA) est un acronyme formé par la lettre initiale des cinq entreprises Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft.


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js2082 a écrit :



&nbsp;



Une veste bien voulue apparemment.

Ça ressemble bien plus à une sorte de manipulation de communication qu’autre chose:




  • le gouvernement pond un texte plus que bancal,

  • il sait qu’il est bancal mais il le fait passer quand même en évitant soigneusement son annulation préalable (par le CC) et sans tenir compte d’aucune remarque,

  • le gouvernement peut jubiler au JT du 20h en prétendant qu’il lutte contre l’évasion fiscale,

  • le texte est contesté par les entreprises, remontrances de l’Europe, QPC puis annulation,

  • le gouvernement fait semblant de pleurer, dit que le CC et l’europe sont méchants, que c’est de leur faute si on ne peut rien faire contre l’évasion fiscale, etc…



    Au final, le gouvernement passe pour un super gentil luttant contre les méchants européen, il contente la plèbe et les grosses entreprises qui pourront continuer leurs malversations en plein jour.

    Et le tout se finira en un joli : votez pour nous aux municipales/présidentielles, c’est nous les gentils



    Tout est bien qui va bien dans le monde…<img data-src=" />

    &nbsp;



    &nbsp;





    Difficile pour un parti ultra-européen de rejeter la faute sur l’Europe.

    Enfin si on veut être cohérents, mais comme on parle de politique…


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ProFesseur Onizuka a écrit :



Les politiciens: des traitres et des menteurs <img data-src=" />





T’as pas peur d’une attaque en diffamation par les traîtres et les menteurs ?

Certains on plus d’éthique que les politiciens.


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Patch a écrit :



Les USA, spécialistes des lois territoriales qui touchent la planète entière, qui voient d’un mauvais oeil qu’on les copie… <img data-src=" />





<img data-src=" /> Ça me fait penser à une vidéo de la chaine Thinkerview que j’ai visionné, 2 heures 15, c’est long mais tu prend conscience que nos élus sont des nabots face aux USA. <img data-src=" />


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Ca doit pas etre confortable tous les jours dans ta tete toi !!:

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Chaque jour ils nous le prouvent dans leurs discours, leurs programmes électoraux, leurs lois, à l’assemblé, lors des referendums… je pourrais documenter mille exemples, et je serais ravi d’entendre leur défense, leurs arguments devant un juge <img data-src=" />



Mais les lâches qui se cachent dans leur tour d’ivoire quand le peuple est dans la rue, font tout pour éviter ce genre de confrontation <img data-src=" />

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meyrand018 a écrit :



Justement le problème c’est que les société visées ne font pas de bénéfice sur le territoire français (cf. Google Irland, Microsoft Irland, etc.).







Si il y a un problème, il faut le résoudre !



Google fait des milliards de bénéfices en France avec l’argent des entreprises françaises qui paient des publicités à Google pour qu’il les affiche en France, avec de l’argent qui circule en France <img data-src=" />



Après si Google veux l’envoyer en Irlande avant les Bermudes, cet argent bien réel doit être taxer de l’impôt sur les sociétés AVANT de sortir de France (ce que l’UE soutenue par Le Maire interdit délibérément). Et Total et Renault font pareil aux Pays-bas, Dassault fraude intégralement la TVA sur l’île de Man en toute impunité… <img data-src=" />


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ProFesseur Onizuka a écrit :



Google fait des milliards de bénéfices en France avec l’argent des entreprises françaises qui paient des publicités à Google pour qu’il les affiche en France, avec de l’argent qui circule en France <img data-src=" />







LVMH/L’Oréal/Hermès fait des milliards de bénéfices à l’étranger avec l’argent des consommateurs étrangers, mais a son siège en France.



Ce n’est pas un problème qu’une entreprise étrangère gagne des sous en France. Si Google payait tous ses impôts en Irlande, on n’en parlerait pas.


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Tu te trompes : l’argent ne circule pas en France. C’est la société irlandaise qui touche l’argent et qui fait des bénéfices. Il n’y a donc rien à taxer en impôt sur les sociétés en France.



Donc, oui, il y a un problème mais il n’est pas simple à résoudre.

La solution choisie est mauvaise et comme tu le dis, il y a aussi des sociétés traditionnelles qui font de l’évasion fiscale.



La première étape pour résoudre le problème est de dénoncer unilatéralement la convention fiscale avec l’Irlande.

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ProFesseur Onizuka a écrit :



impôt sur les sociétés de 30% sur les bénéfices réalisés en France pour ça (qui était à 50% il y a 35ans… ah les pauvres patrons d’aujourd’hui qu’on étrangle par l’impôt







Si tu veux en savoir plus, je t’invite à lire cet article :https://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2014/02/03/et-si-on-supprimait-limpot-su…


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Patch a écrit :



Les USA, spécialistes des lois territoriales qui touchent la planète entière





Donc spécialistes des lois extra-territoriales <img data-src=" />





js2082 a écrit :





  • le gouvernement peut jubiler au JT du 20h en prétendant qu’il lutte contre l’évasion fiscale,





    J’aimerais bien voir ça, vu que cette taxe a justement été mise en place pour éviter de leur demander de payer leurs impôts… D’ailleurs la taxe rapportera bien moins que si les GAFAM&nbsp; n’usaient pas d’artifices fiscaux pour payer bien moins que n’importe quelle autre société.


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bonne chance pour faire un acronyme avec les 29 lettres des divers groupes qui vont se retrouver à payer la taxe. Soit Microsoft ne rentre pas dans la définition du gouvernement parce qu’ils n’offre pas de service d’intermédiation, soit ils seront sujets à la taxe.



La notion de gafa ou gafam est simplement un mot valise destiné à parler indistinctement d’un type de société ou de groupe de sociétés précis que sont les géants issus du numérique.

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Vorphalax a écrit :



Joli scenario , je dirais que c’est limite “complotiste” mais les politiciens sont tellement retors et manipulateurs que ca tient la route ;)





C’est pas complotiste, c’est l’une des pratiques les plus utilisées par les politiciens pour se faire mousser sans trop s’engager.

Qui se souvient de la loi de pénalisation des occupations de halls d’immeubles (2003) juridiquement inapplicable mais qui a fait le bonheur de la droite de l’époque? Celle sur le racolage passif? ou encore plus récemment la loi contre l’évasion fiscale (loi sapin2) qui est juste une blague…



&nbsp;A chaque fois, c’était grosse com’ mais loi inutile ou quasi-inutile…

&nbsp;





v1nce a écrit :



Difficile pour un parti ultra-européen de rejeter la faute sur l’Europe.

Enfin si on veut être cohérents, mais comme on parle de politique…





“C’est pas nous, c’est à cause de l’Europe!”

Je pense que ça doit être la phrase la plus prononcée par les politiciens de tout bord…



&nbsp;


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“Avec sa publication ce matin, certains services en ligne vont désormais être soumis à une taxe de 3 % du chiffre d’affaires”



Ca reste une bonne affaire pour les entreprise étrangères.

3% c’est quedalle comparé une entreprise locale (avec toutes taxes directes et indirectes)…

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Il s’agit de 3 % sur le chiffre d’affaires, et non sur les bénéfices.

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‘bonjour’ ! <img data-src=" />

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Ce spam en mode télégramme n’empêche, ça régresse. STOP

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Ce qui laisse que le gouvernement veut afficher une volonté d’agir mais sachant que le texte sera plus solide si plusieurs pays EU font de même, il laisse des écueils pour rendre le texte inapplicable et ménager les USA et les GAFA dont il a besoin pour d’autres lois.

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Il a raison, les gens doivent de l’argent à l’état, ils n’ont pas à le garder alors que ce n’est pas le leur, il n’y a pas de temps à perdre avec des histoires de constitution.

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Mince : ils ont encore oublié microsoft dans GAFA - étrange hasard…

Sinon c’est quoi la constitution chez lrem, parti anticonstitutionnel de fait depuis qu’un lieutenant a publiquement annoncé que le projet de son parti est de vendre la France ? http://www.upr-auvergne.fr/le-depute-lrem-aurelien-tache/) ? Écoutez bien ces 3m30 de vidéo : dans la haute trahison, c’est un monument !

Et qu’on ne vienne surtout pas me dire que je suis hors sujet puisque M. Aurelien Tache part bien de la taxe GAFAM, ici concernée, pour nous expliquer que son parti va brader notre siège permanent au conseil de l’ONU contre cette taxe GAFAM sans effet, avant que la CJUE ne vienne encore nous condamner pour entrave à la libre circulation des capitaux (cf. traités européens débiles) - et tout cela dans le seul but de lécher les bottes des allemands ?

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Les USA, spécialistes des lois territoriales qui touchent la planète entière, qui voient d’un mauvais oeil qu’on les copie… <img data-src=" />









Vorphalax a écrit :



Encore une ordonnance ou c’est passé par le parlement ?



Lemaire est passé par l’hémicycle, donc Parlement.


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N’importe quoi :https://www.liberation.fr/desintox/2019/01/21/alsace-onu-rien-a-voir-avec-la-cho…



Et par ailleurs, pour le site en lien : la France dispose de la bombe H, pas juste la bombe A.

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C’est pas de bol, l’article dit le contraire.







Article a écrit :



Seuls les plus gros acteurs sont visés, ceux réalisant 750 millions d’euros de chiffre d’affaires à l’échelle mondiale et 25 millions au titre des services fournis en France. Selon les estimations de Bercy, 29 grands groupes vont tomber dans son champ d’application, 28 à l’échelle internationale, un seul à l’échelle française.



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Vilainkrauko a écrit :



Je sent la veste que ca se prendre le gouvernement a plein nez … <img data-src=" />





Une veste bien voulue apparemment.

Ça ressemble bien plus à une sorte de manipulation de communication qu’autre chose:




  • le gouvernement pond un texte plus que bancal,

  • il sait qu’il est bancal mais il le fait passer quand même en évitant soigneusement son annulation préalable (par le CC) et sans tenir compte d’aucune remarque,

  • le gouvernement peut jubiler au JT du 20h en prétendant qu’il lutte contre l’évasion fiscale,

  • le texte est contesté par les entreprises, remontrances de l’Europe, QPC puis annulation,

  • le gouvernement fait semblant de pleurer, dit que le CC et l’europe sont méchants, que c’est de leur faute si on ne peut rien faire contre l’évasion fiscale, etc…



    Au final, le gouvernement passe pour un super gentil luttant contre les méchants européen, il contente la plèbe et les grosses entreprises qui pourront continuer leurs malversations en plein jour.

    Et le tout se finira en un joli : votez pour nous aux municipales/présidentielles, c’est nous les gentils



    Tout est bien qui va bien dans le monde…<img data-src=" />

    &nbsp;



    &nbsp;


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Joli scenario , je dirais que c’est limite “complotiste” mais les politiciens sont tellement retors et manipulateurs que ca tient la route ;)

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J’attends de voir l’encaissement réel definitif et non contestable du premier centime d’euros de taxe…

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J’attends surtout de voir le debut des dereferencements, la aussi sans en discuter prealablement.. genre d’un coup sec, avec decalage d’un an, le temps que ca passe en CC avant de voir si on remet en place..

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Pour ce qui est du déréférencement, il me semble que tu confonds avec le droit voisin des éditeurs de presse, sauf erreur de ma part.

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oups, et voila, a force d’avoir plusieurs onglets, et de faire 3 trucs en meme temps…

<img data-src=" />

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Les politiciens: des traitres et des menteurs <img data-src=" />



Et ces mêmes politiciens qui continuent d’applaudir l’UE qui nous impose de façon AUTORITAIRE ses paradis fiscaux, pour enrichir les gens déjà riches, les privilégiés, les héritiers rentiers, et appauvrir les travailleurs en augmentant les taxes proportionnelles et en baissant les salaires, par la libre concurrence avec les pays du tiers-monde de l’UE aux salaires 10x plus faible <img data-src=" />

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Vorphalax a écrit :



Encore une ordonnance ou c’est passé par le parlement ?







Dans la 5ème république et l’élection parlementaire en même temps que l’élection présidentielle, le parlement n’existe plus, il obéit à l’exécutif, il n’y a plus de séparation des pouvoirs en France = il n’y a plus de démocratie en France <img data-src=" />


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c’est exactement ça. En résumé et sans chercher le complotisme : toute cette histoire n’est rien d’autre qu’une grosse opération de comm. Il faut juste croiser les doigts pour que ça pète vite, histoire que ça ne coûte pas (encore) un bras au couillon qui, in fine, paie pour toutes ces bêtises : le contribuable…

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laurader a écrit :



Il a raison, les gens doivent de l’argent à l’état, ils n’ont pas à le garder alors que ce n’est pas le leur, il n’y a pas de temps à perdre avec des histoires de constitution.







Il y a DÉJÀ l’impôt sur les sociétés de 30% sur les bénéfices réalisés en France pour ça (qui était à 50% il y a 35ans… ah les pauvres patrons d’aujourd’hui qu’on étrangle par l’impôt <img data-src=" />), ce que Le Maire cherche à tout prix à ne pas appliquer pour les gens déjà riches, les privilégiés, en soutenant l’UE et ses nombreux paradis fiscaux <img data-src=" />


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C’est clair que c’est rien 3%, mais cette taxe est bancale en l’absence de concertation de la fiscalité internationale. Il s’agit d’un prototype lancé par la France (en attendant qu’un consensus suffisamment important permette de réaliser un fiscalité plus importante et plus pérenne).

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fred42 a écrit :





La première étape pour résoudre le problème est de dénoncer unilatéralement la convention fiscale avec l’Irlande.





Et on appellerait ça un embargo intra-UE. Car dénoncer unilatéralement une convention bilatérale, c’est interdire tout échange commercial avec ce pays (aucun accord fiscal, chacun applique sa propre fiscalité, c’est de la double fiscalité pour tout échange commercial entre les deux pays).



En même temps, ce serait marrant de voir la France se mettre à dresser des droits de douanes de fait dans ses relations commerciales avec un Etat-membre du marché commun de l’UE (tribunes, enquêtes et procès à tous les étages au sein de l’UE).


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On appelle ça le marché commun européen. On peut le quitter, mais il faut avoir les épaules et l’envie de souffrir pour ça (même les Brexiteurs attendent ça depuis maintenant 3 ans déjà).

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pour moi…‘l’Irlande’ n’a rien-à-faire DANS l ‘Europe !

ou alors…qu’ils s’alignent, mais ‘vouloir le beurre, ET………………’, non ! <img data-src=" />

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Vous mélangez impôt sur les sociétés (puisque l’on parle ici de sociétés) dont la convention fiscale est l’objet et droits de douanes qui sont en dehors de cette convention et qui sont par contre régis par l’Union Européenne (ils sont nuls au sein de l’Union).



Si l’on dénonçait la convention, les droits de douanes avec l’Irlande resteraient nuls et l’UE n’aurait rien à redire

à une telle dénonciation puisqu’elle n’est pas partie prenante de cet accord datant de 1968.



Comme indiqué dans la convention, il est possible à l’une des parties de dénoncer la convention avec un préavis de 6 mois avant la fin de l’année civile. Cela générerait effectivement des doubles impositions et c’est bien pour cela que je préconise cette mesure, quitte à annuler côté français les effets de cette double imposition.



L’objet de cette convention fiscale est à la fois d’éviter les doubles impositions (ce qui fonctionne a priori) mais aussi l’évasion fiscale (et là, c’est loin de fonctionner).

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Pas grave, il reste les Pays Bas.



Chez qui quasi toutes les holdings et multinationales d’origine Européennes (et d’en dehors de l’UE quand ce n’est pas l’Irlande) sont immatriculées. Surement pour la beauté du paysage.



Le Luxembourg est sympa aussi comme coin.

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fred42 a écrit :



Vous mélangez impôt sur les sociétés (puisque l’on parle ici de sociétés) dont la convention fiscale est l’objet et droits de douanes qui sont en dehors de cette convention et qui sont par contre régis par l’Union Européenne (ils sont nuls au sein de l’Union).



Si l’on dénonçait la convention, les droits de douanes avec l’Irlande resteraient nuls et l’UE n’aurait rien à redire

à une telle dénonciation puisqu’elle n’est pas partie prenante de cet accord datant de 1968.



Comme indiqué dans la convention, il est possible à l’une des parties de dénoncer la convention avec un préavis de 6 mois avant la fin de l’année civile. Cela générerait effectivement des doubles impositions et c’est bien pour cela que je préconise cette mesure, quitte à annuler côté français les effets de cette double imposition.



L’objet de cette convention fiscale est à la fois d’éviter les doubles impositions (ce qui fonctionne a priori) mais aussi l’évasion fiscale (et là, c’est loin de fonctionner).





Quand tu dis annuler la double imposition ça voudrait dire quoi ?

Au lieu d’être imposée uniquement en Irlande (via une boîte postale) à 1%, une boîte serait imposée à 30% en France + 1% en Irlande et la France rembourserait 1% ?


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Je pensais surtout à éviter que les ressortissants (français individus et sociétés) soient remboursés de l’imposition en Irlande pour éviter de les pénaliser. Pour les sociétés irlandaises, je m’en fiche un peu. <img data-src=" />



Mais ta solution peut convenir aussi.

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Et une double imposition constituerait des droits de douane de fait.




 On peut appeler cela comme on veut. Un commerçant qui doit payer un impôt dans un pays d'origine, puis dans un pays de destination, paie de fait une fiscalité sur une frontière (en fait, un droit de douane).     





Si vous croyez que la France laisserait en franchise fiscale le commerce entier avec un autre pays, il faut m’expliquer ce qui vous pousse à le croire (surtout avec cet argument de lutte contre l’évasion fiscale).

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Non. Ce sont 2 concepts différents.



Les droits de douanes sont uniquement dus sur le transfert de marchandises.



L’impôt sur les sociétés sont dus sur les bénéfices de la société, pas sur le prix des marchandises vendues.



Et comme on parle ici de sociétés qui “vendent” des services et pas des marchandises, il ne peut y avoir des droits de douanes.



Entre pays sans convention fiscale, il y a probablement double impositions sans que ça soit des droits de douanes.



Pour un comptable, vous mélangez sacrément des notions que vous devriez maîtriser !



Edit suite à votre édit:



Je n’ai rien compris à votre dernière phrase.

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C’est une drôle conception de la diplomatie entre deux pays. Vous croyez que si la France rembourse la double imposition aux ressortissants du territoire français, cela ne causerait pas d’escalade de la fiscalité entre les deux pays ?



C’est pourtant pour lutter contre le protectionnisme et contre les réflexes d’autodéfense fiscale que le marché commun est né.



Cela-dit, entre la France et l’Irlande, j’imagine qu’à ce petit jeu, vous avez raison : la France n’en aurait rien à faire (sauf que l’UE entrerait automatiquement dans le jeu et défendrait la petite Irlande contre la grosse France et surtout défendrait son marché commun).

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Je ne partage pas votre point de vue. C’est tout. Avec mes connaissances fiscales, je sais qu’une fiscalité à une frontière est de fait un droit de douane (peu importe l’assiette fiscale, peu importe la définition écrite dans un traité).



Autrement-dit, si un commerçant est plus imposé en traversant une frontière, il paie plus d’impôts qu’un commerçant à l’intérieur du marché intérieur.



Je ne mélange rien. Vous vous arc-boutez sur des définitions dans l’absolu et vous ignorez la fiscalité dans le contexte d’une réalité.

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Si vous voulez un précédent concernant la dénonciation d’une convention fiscale au sein de l’UE, il y avait eu le précédent franco-danois il y a 10 ans (par volonté du Danemark, je m’empresse de dire), qui je crois est relativement unique en la matière.



Ils avaient bricolé des crédits d’impôts en temporaire, et il me semble qu’à ce jour il n’y a rien eu de nouveau, en tout cas en 2016 c’était déjà un bazar :https://www.assemblee-afe.fr/denonciation-de-la-convention-fiscale-entre-la-fran…

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La question reste ensuite de savoir où ces entreprises iront s’installer en novembre.

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Pourquoi s’aligner sur la France? Si le dossier n’avance pas, c’est que

bon nombre d’états membres craignent beaucoup plus un enfer fiscal au

status quo très imparfait. Pas sûr que la France accepterait une

harmonisation qui soit dans la moyenne des politiques européenne non

plus d’ailleurs.

La taxe « Gafa » publiée au Journal officiel, sans contrôle constitutionnel préalable

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