L’histoire de Windows : de Vista à 8.x, de nombreuses erreurs
Mais c'est meilleur
Notre dossier sur l'histoire de Windows :
Le 18 novembre 2020 à 15h46
12 min
Logiciel
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C'est en novembre 2006 que l'on découvrait Windows Vista, présenté à l'époque comme le grand remplaçant de XP. Mais il n'était qu'une étape de plus dans un cycle d'évolutions assez aléatoires qui devait nous mener progressivement au Windows 10 que l'on connaît aujourd'hui.
Lorsque Windows Vista apparaît en janvier 2007, c’est peu dire qu’il est attendu. Windows XP est en place depuis plus de cinq ans et provoque une stagnation du marché. Pourtant, l’accueil de Vista est plus que frais. Il se montre gourmand en ressources, exigeant une configuration nettement plus solide que pour XP.
Voulant indexer le contenu des partitions, il provoque de nombreux accès disque, tirant vers l’arrière les performances de la machine. L’ensemble donne une impression de développement à la va-vite. C’est en partie le cas, car le projet a connu bien des péripéties. Initialement connu comme le projet Longhorn, il était beaucoup plus ambitieux, mais manquant d’une vision claire. Entre-temps, l’arrivée chez Apple de Mac OS X Tiger avait fait du remous, car le système propose plusieurs fonctions prévues par Longhorn, mais avec des performances élevées.
Le projet avait donc été redémarré avec le début d’un travail qui ne devrait plus s’arrêter. Partant du code source de Windows Server 2003 SP1, les ingénieurs ont commencé à tracer des lignes dans le système pour catégoriser les composants et réduire les interdépendances. Mais pressée par le temps, la firme a quand même lancé son produit, alors qu’il manquait cruellement d’optimisations. Aucune leçon n’avait été tirée de Windows ME.
Et vous, quel était votre jeu préféré ?
Microsoft continuera par la suite de confondre vitesse et précipitation à plusieurs reprises. Vista débarque avec un lot conséquent de nouveautés, parmi lesquelles Aero, sa nouvelle interface. Tirant parti de l’accélération matérielle du GPU, elle présente de multiples effets comme la transparence et les ombrages. L’ensemble s’accompagne d’une collection complète d’icônes remaniées, extensibles jusqu’en 256 x 256 px.
La recherche est omniprésente dans l’Explorateur et joue un grand rôle dans le système. Il suffit par exemple d’appuyer sur la touche Windows et quelques lettres pour trouver un logiciel et l’exécuter avec Entrée. Vista inaugure aussi Internet Explorer 7, fonctionnant pour la première fois en isolation. Il introduit la navigation par onglets, la compatibilité RSS et le filtre anti-phishing qui deviendra plus tard Smart Screen.
Media Player 11 et Windows Defender sont aussi présents, de même que les applications Mail, Calendrier, Galerie de Photos, Windows DVD Maker ou encore les Gadgets, que l’on peut disposer dans une colonne à droite de l’écran. C’est aussi la première version à faire de Windows Update un composant à part. Auparavant accessible depuis une page Web, il a maintenant sa propre fenêtre et cherche des mises à jour pour d’autres produits Microsoft, dont Office. Vista fait un bond dans la sécurité, Microsoft ayant clairement retenu la leçon de Windows XP.
Il instaure l’UAC (User Account Control) qui veille à ce que l’utilisateur ne puisse plus exécuter par défaut n’importe quel processus en mode administrateur. Une autorisation est réclamée dans un espace sécurisé. Hélas, la première version de l’UAC est si paranoïaque qu’elle demande à l’utilisateur de confirmer de nombreuses manipulations, provoquant un agacement général.
Pour la première fois, le système est distribué dès le départ en versions 32 et 64 bits, moult processeurs étant alors déjà compatibles avec les instructions AMD64, généralisées plus tard en x64. Cette mouture réclame le double de mémoire vive (2 Go) et des pilotes signés, développés sur la base du WDDM (Windows Display Driver Model).
Mais Vista aurait laissé un souvenir bien plus amer si ses Service Packs n’étaient pas venus à sa rescousse. Particulièrement le SP1 sorti environ un an plus tard qui calme l’UAC et améliore nettement les performances, notamment pour les jeux DirectX 9 (Vista inclut DirectX 10). Il apporte le support du système de fichier exFAT.
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- L'histoire de Windows (10)
Le SP2, sorti en avril 2009, améliore pour sa part presque tous les aspects du système, notamment la veille et les connexions Wi-Fi. Vista est en outre « spectaculaire » pour son nombre d’éditions : six en tout. Microsoft a eu le mauvais goût de diviser l’édition Familiale en deux, l’une dite Basique, l’autre Premium.
On retrouve la Starter, la Professionnelle et la mouture Entreprise, cette dernière spécifique aux licences en volume. Enfin, une édition Intégrale est proposée, comprenant toutes les fonctions cumulées et ajoutant quelques bonus. On retiendra aussi que les constructeurs ont peu joué le jeu à la sortie du système. Faisant pression sur Microsoft, ils ont obtenu la création de l’étiquette « Vista Capable » qui leur permettra d’écouler des stocks de machines peu puissantes, aux composants tout juste aptes à faire tourner le système.
Certains sont même allés jusqu’à intégrer 256 Mo de mémoire (le minimum requis) pour installer Vista, avant d’en retirer la moitié pour vendre la machine. Dans ces conditions, Windows devenait plus que poussif. Ces choix ont participé à la mauvaise image du produit. Une version Server 2008 l’a suivi l’année suivante. En dépit de son renouvellement technique, Vista est resté comme l’un des plus gros échecs de Microsoft.
Son manque de finalisation et ses mauvaises performances (au début en tout cas) ont même conduit les constructeurs à revenir à Windows XP sur une partie de leurs machines.
Windows 7
Lorsque Windows 7 sort en octobre 2009, Microsoft n’a pas le droit à l’erreur. Vista a marqué négativement les esprits et l’éditeur a besoin de faire amende honorable. Le projet a été confié à Steven Sinofsky, connu pour tenir les délais dans la division Office qu’il dirige alors. L’accueil, on le sait, sera presque triomphal.
Windows 7 est le système du consensus, le premier à réellement se pencher sur les demandes des utilisateurs. Il est pourtant très proche de Vista, surtout dans sa mouture SP2. D’ailleurs, la numérotation du noyau NT passe de 6.0 à 6.1, montrant que Windows 7 est une évolution douce. Le nouveau venu se détache surtout visuellement.
Mise à plat des éléments, nouvelle barre des tâches n’affichant que des icônes et plus des noms, JumpList pour accéder aux fonctions principales des applications, suppression de la barre latérale des gadgets (même si ces derniers peuvent encore être disposés sur le bureau), ou encore de nouveaux thèmes.
L’interface se caractérise aussi par une plus grande sobriété. Elle tranche avec un Vista qui avait à cœur de montrer ce qu’il savait faire, au risque d’en faire trop. Maintenant que la composition de l’affichage n’est plus une nouveauté, il n’est plus aussi nécessaire de jouer, par exemple, sur une trop grande transparence.
Windows 7 lorsqu'il a été temps de passer à Windows 10
Windows 7 apparaît également comme plus clair et lumineux que son prédécesseur. Le système n’est cependant pas avare en fonctionnalités, avec l’apparition de nouveaux gestes AeroSnap en déplaçant les fenêtres vers les bords d’écran, la création de groupes résidentiels en réseau, la liste des connexions Wi-Fi disponibles depuis la zone de notification, l’introduction des rubans dans certaines applications (dont Paint et Wordpad) ou encore les Bibliothèques, dossiers virtuels dans lesquels on peut référencer des répertoires pour les regrouper selon les thématiques (Documents, Images, Musiques, etc.). Côté sécurité, on est là aussi dans la simple évolution.
Le Centre de sécurité est toujours là, mais renommé en Centre de maintenance, intégrant tout ce qui touche notamment à la résolution des divers problèmes. Le Centre appuie également sur l’adjonction d’un antivirus. Windows 7 tente par ailleurs de généraliser l’utilisation de BitLocker pour un chiffrement intégral du disque dur.
Il reste cependant réservé aux éditions Entreprise et Intégrale. Les éditions, justement, demeurent les mêmes que pour Vista. C’est-à-dire trop nombreuses : Starter, Familiale Basique, Familiale Premium, Professionnelle, Entreprise et Intégrale, avec leurs éditions N européennes. Là encore, le système est fourni en 32 et 64 bits. Contrairement aux versions précédentes de Windows, la déclinaison Server adaptée – 2008 R2 – sort en même temps.
Sa plus grande nouveauté est l’hyperviseur maison Hyper-V pour gérer la virtualisation. Windows 7 est encore très utilisé aujourd’hui, devenant peu à peu le « nouveau XP ». Son support technique étendu ayant fini le 14 janvier 2020, les utilisateurs sont depuis encouragés à se tourner expressément vers un système plus récent (Windows 10 en l'occurence).
La situation témoigne d’un succès conséquent, le système ayant dépassé les 100 millions de licences vendues en six mois seulement, cassant tous les précédents records. On ne pourra pas en dire autant de son successeur…
Windows 8/8.1
Trois ans après Windows 7, débarque Windows 8 qui lui aussi va planter durant sa présentation. Steven Sinofsky est encore une fois en charge du projet. Cette fois cependant, pas question de consensus. Microsoft se trouve face à une problématique : le monde mobile. Devant le besoin de se relancer à la conquête des smartphones, l’éditeur choisit d’opérer une jonction entre toutes ses plateformes.
Il rêve d’un système unique et d’une ergonomie commune qui serait capable de s’adapter à n’importe quelle taille d’écran. Windows 8 est le premier pas sur cette voie. Malheureusement, les choix de Microsoft ont provoqué une levée de boucliers. Bien que le bureau de Windows reste essentiellement le même, il devient une simple application parmi une grille de cases colorées, tout droit sortie de Windows Phone.
L’ordinateur démarre sur cet « écran d’accueil », mettant en avant pour la première fois des applications bâties autrement qu’avec Win32. L’environnement WinRT vient de faire son apparition, et avec lui ses interfaces Metro, plus tard renommé en Modern UI. Pour la première fois, les performances et la fiabilité de Windows ne sont plus les points de mire. Le système est stable, rapide et démarre particulièrement vite, mais les choix ergonomiques radicaux lui ont occasionné un mauvais accueil. Le changement a été trop violent, surtout après un Windows 7 qui avait cherché à se mettre tout le monde dans la poche.
Et soudain, c'est la tuile (sur trois écrans)
Internet Explorer 10, l’intégration de OneDrive, la synchronisation des paramètres utilisateurs, les rubans dans l’Explorateur, les débuts de l’authentification par webcam, l’utilisation de la lumière ambiante pour régler l’écran, le Windows Store, le support des images ISO et VHD, DirectX 11 et autres : rien de tout cela ne convaincra réellement les foules. En outre, un panneau Paramètres, très incomplet dans sa version d’origine, ambitionne de reléguer l’ancien panneau de configuration. Microsoft a également cherché à simplifier l’offre. Côté grand public, le choix ne se résume plus qu’à deux versions : Windows 8 et Windows 8 Professionnel.
Pour les grandes sociétés, l’édition Entreprise reste disponible. L’éditeur est alors si sûr de lui qu’il a même lancé Windows RT, une édition spéciale du système totalement tournée vers les applications WinRT et dédiée aux tablettes. Le bureau et ses applications Win32 sont toujours là, mais compilées spécialement pour les processeurs ARM : l’utilisateur ne peut installer que les applications du Store, obligatoirement en WinRT.
Bien qu’intégrant une version RT d’Office 2013 et bénéficiant des mêmes mises à jour que Windows 8, ce sera un échec. Microsoft en prendra bonne note. Une partie de ces problèmes sont gommés avec Windows 8.1, nom choisi pour refléter des changements plus vastes qu’un simple Service Pack. Débarquée en avril 2014, elle inclut de nombreux changements : personnalisation plus poussée, possibilité de démarrer directement sur le bureau, clic-droit sur le bouton Démarrer pour accéder à d’anciens panneaux, nombreuses mises à jour applicatives… Windows 8.1 est clairement ce qu’aurait dû être Windows 8 à sa sortie.
Le fond ne change pas, mais la forme est nettement plus souple à l’utilisation. Microsoft a cependant compris que son chemin allait devoir passer par bien des détours, matérialisés dans l’actuel Windows 10. Notez que ces deux moutures ont été accompagnées en même temps de deux nouvelles éditions Server, 2012 et 2012 R2. Ces versions ont notamment introduit Server Core qui permettrait l’installation d’un serveur minimal avec ligne de commande. Parallèlement, une nouvelle vague de smartphones a émergé avec Windows Phone 8
Bien que nettement plus riche en fonctionnalités, il va provoquer la colère d’une partie des clients, les smartphones sous Windows Phone 7/7.5 ne pouvant pas être mis à jour.
L’histoire de Windows : de Vista à 8.x, de nombreuses erreurs
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Windows 7
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Windows 8/8.1
Commentaires (29)
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Abonnez-vousLe 18/11/2020 à 16h25
Windows 7 est la dernière réussite de microsoft qui a reussi à mettre tout le monde d’accord.
Windows vista et 8 / 8.1 ont été oubliés.
Windows 10 est une évolution, mais implique beaucoup de mauvaise chose pour avoir un réel concensus de la part des utilisateurs (publicité dans le menu démarrer, applications comme candy crush installées toutes seules, interface classique vs nouvelle interface)…
Windows 10 s’améliore peu à peu, mais reste imparfait, non terminé. De plus, le business model en service rend un goût amer en bouche: il faut subir des pubs, des installs d’applis dont on a que faire, de la pub pour les services microsoft, en plus d’avoir déjà payé le prix de la licence.
Si on regarde la cohérence des interfaces niveau OS, on se rend compte aujourd’hui qu’il y a quelques distributions linux qui surpassent la cohérence de windows, largement.
Le 18/11/2020 à 16h58
J’ai tourné longtemps sur Win7 x64 enterprise puis sur Win8.1 x64 enterprise, c’était d”une stabilité remarquable quand même. J’ai longtemps hésité à passer à Win10 parce que j’était totalement satisfait par la 8.1 qui faisait le taf.
Le 18/11/2020 à 17h28
Je ne partage pas ton avis @coco74,
Windows 10 a toujours été pour moi un très bon cru, rapide, léger, plutôt joli (mais ça, les goûts et les couleurs), on finit par retrouver tous ses petits dans le panneau de configuration (l’ancien ou le nouveau) pour peu qu’on utilise les fonctions de recherche (présentes depuis Vista d’ailleurs), qui répondent plutôt bien même si la recherche est approximative pour peu qu’on ait un SSD, ça je l’accorde.
Il y a des applis du store qui valent le coup d’être installées (Votre téléphone par exemple)
Les dernières mises à jour ont apporté des raccourcis bien pratiques ( genre [Windows + MAJ + S] qui était la seule raison pour laquelle j’installais One Note).
WSL2 fait vraiment du bien sur un poste de dev’ et ça aussi je te l’accorde, être obligé de passer par un noyau linux pour s’en sortir c’est pas fou, mais ça prouve que MS aussi ils sont pas si bornés… quand un truc marche autant ne pas forcer indéfiniment dans la mauvaise direction, mon avis sur le sujet est que c’est principalement pour ne pas louper le coche de la containerisation qu’ils ont implémenté cette fonctionnalité vu le bordel que c’était.
En tout cas dans le monde de l’entreprise ça a quand même été bien mieux accepté et plus simple à gérer que le passage XP -> Seven. Et je vois plus de solutions que de problèmes à une utilisation quotidienne de W10. En ce qui concerne les publicités, j’ai pas eu cette impression, ou alors je me suis dépêché de désactiver ça rapidement, mais tu as certainement raison c’est une pratique gerbante.
Pour ce qui est de la cohérence des distributions linux, même si mon coeur de Tux bat toujours pour plein de sujets (j’administre des serveurs Linux qui ont des uptime délirants), on reste sur une population d’utilisateurs formés, curieux et débrouillards, ou alors sur des postes très cloisonnés à ce qu’ils doivent faire (et ils le feront très bien). Mais je ne vois pas bien sur quoi tu te base pour dire ça. La cohérence des distros est justement moindre parce que par définition, sur un unix, avec la bonne commande tu fais vite ce que tu veux (et tu pètes vite ton OS aussi avec la mauvaise).
Autre exemple, prenons Ubuntu avec son gestionnaire de packages qu’on peut assimiler au Store chez MS qui donne une certaine cohérence. Mais quand t’as des paquets qui s’installent soit par snaps (avec tous les problèmes de performances et d’intégration à l’UI qui vont avec) soit nativement, je suppose que tu peux même sur certains soft en faisant la recherche tomber sur les deux packages sans savoir lequel est le snap ou pas (de mémoire c’était Audacity)
Globalement je reste au constat qu’il me semble pour moi pas raisonnable de passer sur une distro linux pour mon laptop Pro ou mon PC perso, je suis persuadé (à retester) que si je passe sur mon laptop, je vais encore avoir des problèmes de ventilos qui tournent à fond toute la journée (modulo le temps à passer dans les configs et à rebooter pour régler ça) et sur mon PC perso à régler des problèmes de driver sur ma GTX tout ça pour avoir des performances moindres par rapport à ce que j’ai sous Windows. On est d’accord, c’est plus des problèmes liés aux constructeurs et aux éditeurs mais ça reste la réalité.
Le 18/11/2020 à 18h08
Modulo, l’acceptation des contraintes de vie privée et des fourches caudines de l’éditeur qui ne veux plus proposer de produit offline des infrastructures MS à voire le forcing marketing autour d’Azure et le brossage dans le sens du poil des développeurs en leur distribuant des jetons Azure.
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Le 18/11/2020 à 17h35
Je me souviens qu’a l’époque de Vista, je n’avais aucune problème jusqu’à l’arrivé du SP1 qui a tout bousillé(l’inverse de la majorité des gens), j’ai du attendre le SP2
Le 18/11/2020 à 17h45
Je ne sais pas si la suite en parle, mais l’autre truc qui a bien plombé Windows Phone, en plus de ne pas permettre la transition de Windows Phone 7⁄7.5 à la version 8 pour les utilisateurs, c’était que côté applications, c’était la même chose. On pouvait bien y faire tourner des applications WP7, mais le développeur était aussi obligé de tout revoir pour Windows Phone 8. On y ajoute des téléphones Nokia rendus obsolètes en 6 mois et une absence assez grande de fonctionnalités visibles en échange de tous ces sacrifices… la recette d’un échec.
Le 18/11/2020 à 18h36
C’est surtout le passage x86 ->x64 qui a été difficile en entreprise.
Globalement le noyau Vista était bien, mais l’interface… Il y avait trop de choses en test (comme les bibliothèques basées sur une recherche).
Et les perfs étaient quand même en retrait (j’utilisais déjà l’indexation de fichier depuis Windows 2000, et Vista indexait mieux, ça coûtait)
Sans compter les joies des pilotes grphiques de cartes intégrées avec Windows Aero: Vista gardait des ressources graphiques en mémoire: chez lui, dans le pilote, et le pilote les répliquait en mémoire partagée… Triple conso, patché uniquement depuis Windows 7.
Quand à l’UAC, je n’ai pas compris le problème: j’étais bien content de l’avoir - il ne m’a jamais plus que l’équivalent sous Linux en fait, sauf sur des softs mal fichus mais ce n’est pas la faute de Vista.
Enfin, Vista était plus agréable si on utilisait la veille prolongée (en tout cas dans mon cas, c’est bien plus rapide à démarrer que depuis 0) et Readyboost (le truc où on branche une clé USB pour faire cache, on trouve que ça n’a aucun effet jusqu’à ce qu’on la retire pour voir et qu’on pleure comme ça rame).
Le 18/11/2020 à 19h49
Je pense que cote app ca commencait a monter des 7.5.
A mon avis c’est la non-retro compatibilite entre 7.5 et 8 et ensuite 10 qui a tue le machin.
Je participais activement en tant que beta testeur avec des developpeurs d’app. Les dev sur WP etaient tres reactifs (sur les apps serieuses) au bout de plusieurs remontees on me demandait souvent si je voulais faire des betas. Au premier reboot le nombre d’app abandonnees etaient legion. Ca a recommence a redeveloper un peu, a reprendre des projets abandonnes et paf passage a 10 presque tout le monde s’est barre…
Cote OS, c’est toujours mon avis, il y a eu aussi un gout de retro pedalage entre 7.5 et 8 puis 10. Entre les salons (que j’adorais), l’integration Facebook tres profonde que j ai bien aime voir partir, mais le concept me plaisait bien, ils auraient du pousser plus loin et rendre cette integration plus simple et large en laissant le champ de pouvoir integrer n’importe quelle app.
Pour moi ce qui a tue windows phone c’est cet errement. On est parti d’un OS avec un personalite tres forte et tres bien optimise a un truc qui devenait de plus en plus plat (comme sur windows 8). Les tuiles etaient une bonne idee qui n’a jamais ete pousse jusqu’au bout. y a qu a voir ce qu’elles sont devenues sur win10.
Pour moi ils n’avaient rien a perdre. ils auraient du foncer a mort et prendre masse de risques cote interface et fonctionalites sur WP et avoir des cycles de release beaucoup plus courts tout en conservant la retro compatibilite.
Cote Nokia, a partir de la serie windows phone x2x, ils sont devenus bof…
Mon windows phone 7.5 mango me manque :‘( et Zune aussi
Le 18/11/2020 à 20h49
Devoir débloater Windows 10 à chaque installation m’a vite gonflé (même si j’avais un script clef en main), donc quand j’ai besoin de Windows maintenant c’est la version LTSC que j’utilise.
Microsoft ne fait plus la chasse à l’activation comme par le passé, d’une part parce que les entreprises n’ont de toute façon pas le choix (à cause de possible audit qui peuvent leur coûter cher) et d’autre part ils ont suffisamment d’information à revendre chez les particuliers avec leur option de suivi activé “par défaut”. Et n’oublions pas non plus les services types Azure, Office 365 etc.
Ça reste une rupture des conditions d’utilisations (donc non “légal”), mais Microsoft ne fait plus rien pour que ça pose “problème” (mise à jour sans problème etc), contrairement au passé où je me souviens encore le verrouillage de tout le système au bout de 35 jours si mes souvenirs sont bons
Le 18/11/2020 à 21h16
Idem pour moi : Windows 10 Enterprise LTSC pour mes propres PC, et pour les clients mes propres scripts de nettoyage automatique afin d’aller à l’essentiel et optimiser.
Le 18/11/2020 à 21h35
Ms, malgré l’impression qu’ils donnaient de pouvoir sortir une plate-forme unifiée, n’a jamais réussi à le faire. En plus, à sortir tous les types de dev possibles mais aucun réellement finit, on ne savait pas quelle cible prendre: javascript+html? Xamarin? Windows universel?
Moi je suis arrivé sur Windows Phone 8.1 et 10 (Nokia 735 - une tuerie et Nokia 1030 - toujours vaillant, 3j de batterie mais bon, y a aucune app dessus maintenant).
Hyper simple, hyper efficace, à 1000 lieues de ce qu’est mon Android qui se fige régulièrement 1s ou 2 quand je passe d’une appli à l’autre et mange de la batterie même si on ne s’en sert pas.
La suppression des services nokia a été un problème aussi, notamment nokia musique, l’unique (j’insiste, l’unique) service de musique qui à partir de mes MP3 m’a réellement fait découvrir des morceaux que j’allais aimer, et ne m’a pas proposé toutes les daubes commerciales qu’on entend de toutes façons à la radio (un des 1er trucs qu’il m’a fait découvrir c’est le morceau “Goldorak est mort” alors que je n’avais pas mis encore d’album des Fatals Picards)
Je suis vraiment hyper fan des tuiles, c’était super personnalisable et utile - tellement plus qu’une icône avec des tags numériques: on pouvait voir un aperçu du derniers mails sur la tuile si on voulait! Pas besoin d’ouvrir l’appli pour checker, pas besoin de glisser pour voir une notif. Bien foutu, efficace.
Le 19/11/2020 à 07h35
L’arrivé de Vista et de 7 avec ma carte mère récente en NForce 3 à l’époque était un vrai désastre.
Obligé d’avoir une carte graphique NVidia au lieu de ATI.
J’avais vraiment la haine.
Le 19/11/2020 à 09h00
Est-ce qu’aujourd’hui sans les bonnes extensions ou le bon navigateur (sans passer par TOR et encore) on arrive encore à protéger son anonymat sur le net à 100% sans dégrader fortement les performance et l’expérience utilisateur ?
Et en utilisant les mêmes comptes sur smartphone (ou pas d’ailleurs, je pense bien qu’ils sont assez malins pour recouper et regrouper les utilisations par SSID Wifi) on ouvre pas une porte ouverte même avec un poste anonymisé.
On ne devrait même pas avoir à se poser ces questions, qu’on soit clairs, mais comme je l’ai dit plus haut, je pense que c’est malheureusement le modèle économique que les incontournables ont choisit.
Reste à voir maintenant si Apple va réussir son unification
Le 19/11/2020 à 09h45
Le premier PC que j’ai acheté avec mon argent était sous Vista. Comme il était plutôt haut du panier en terme de performance, pour moi, Vista tournait très bien et était une révolution par rapport à XP. J’avais bien un bug de sortie de veille, mais une mise à jour des pilotes graphique 2-3 mois plus tard corrigea le problème.
Windows 7 ne m’a du coup pas vraiment apparu comme une grosse avancé, c’était un Vista avec une interface plus sobre (qui était lui même déjà plus sobre que XP) et une sorte de dock assez pratique au final. Mais tout était déjà dans Vista.
Windows 8⁄8.1 : j’ai personnellement trouvé interressant l’idée du menu démarrer sous la forme d’un grand écran avec des tuiles. Il était peut-être un peu trop encombrant, mais au final, en le personnalisant, il s’avérait très utiles. Windows 8 a surtout apporté les base de Modern UI qui est une grosse refonte de l’interface utilisateur (on peut aussi voir un début de décalage vers l’OS as a Service). La grosse évolution de Windows 8.1 par rapport à 8.0, c’est la barre des tache visible même lorsque le menu démarrer est ouvert.
Je n’ai pas connu les Windows Phone/Mobile, je le regrette personnellement beaucoup tellement Android aujourd’hui encore me sort par les yeux à quelle point cette OS est mal fichu.
Windows 10 : on reprend windows 8, on change la taille du menu démarrer pour qu’il soit par dessus le bureau et…. ben pas grand chose en faite. C’est un Windows 8.1. Bon, avec le temps, il s’est affiné, mais ça reste un héritier de Vista avec une interface Modern UI.
Du coup, les 2 pierres angulaire de Windows ces dernières années sont ,selon moi, Vista et 8. Les windows 7 et 10 ne sont que les lignes droites qui ont récolté les lauriers après le virage effectué par la version précédente.
Le 19/11/2020 à 11h32
bravo pour l’article ca rappel des souvenirs .. (bons et moins bon)
En lisant les commentaires, je trouve interressant le debat Linux pour tous les jours sur son PC principal. c’est une question que je me pose de plus en plus…
les récentes politique d’apple et de microsoft qui pousse de plus en plus à utiliser leurs services cloud avec un abonnement à la clés bien sur etc ….
Le 19/11/2020 à 12h28
D’un point de vue entreprise, c’est la version 8.1 que je retiendrais : stable, très rapide, moderne. Nous aurions pût rester sur cette version encore longtemps.
Le vrai “problème” avec Windows 10 est l’évolution trop rapide avec les différentes builds, et le fait que le système soit trop “bavard” par défaut (de nombreux paramètres GPO à définir pour garder le contrôle des données).
Le 19/11/2020 à 15h52
Le soucis de 8.1 c’est qu’il n’a pas été déployé automatiquement chez les gens, Microsoft l’a considéré comme un Windows à part entière, il fallait “l’acheter” (gratuitement) sur le store pour ceux qui avait déjà une licence 8.0… Pour moi 8.1 aurait du être plutôt déployé comme Windows 8 SP1
Mais comme Windows 8 avait un très mauvaise image auprès du public, Microsoft a tout fait pour l’enterrer rapidement et passer à Windows 10.
Pour Windows 10, le principe de ne pas changer de numéro est parfois casse gueule, surtout en entreprise où il y a des trucs qui ne fonctionnent pas et tu ne sais pas forcément pourquoi (genre le support de SMBv1 est désactivé par défaut pour les nouvelles installations de Windows 10 depuis une certaine build, mais pour les autres installations qui ont été mises à jour, c’est toujours actif…).
Le 19/11/2020 à 15h58
Côté utilisateur, peut-être. Mais c’était une plaie de personaliser les tuiles par GPO je trouvais.
Côté serveur (Windows 2012) les tuiles sont une grosse, grosse plaie… et là où je suis maintenant, pas de powershell à distance, il faut se connecter sur chaque serveur.
Un truc drôle qui m’est arrivé avec 8: j’avais alors une tablette PC samsung (un beau core i5). Mais le SSD était trop juste. J’ai éteint la tablette, j’ai enlevé le capot, changé le SSD, mis un clé USB pour réinstaller et allumé la tablette … Windows était en fait en veille! J’ai pu lancer la calculatrice et le notepad (que j’avais lancé avant d”‘éteindre”) avant que Windows ne crashe parce que le disque était vide … ce qui m’a montré à quel point Windows 8 était moins “disque dépendant” que Windows 7.
Le 20/11/2020 à 08h18
Il suffisait de faire un PC de référence et de générer le XML qu’il fallait ensuite mettre sur un partage réseau. Bref ce temps est révolu maintenant :)
Le 19/11/2020 à 16h24
J’aime cette expression : “Ce n’est pas parce que le panier est percé qu’il faut découper le fond”
Tout pareil ici. On peut très bien faire en sorte que Facebook, Amazon ou Youtube ne connaissent pas le reste des sites visités, que ton OS ne pollue pas tes usages, que ton propre téléphone Android (même en ROM stock) ne pollue rien !
C’est de la conf initiale mais derrière, tu changes un peu tes habitudes mais ça : “dégrader fortement les performances et l’expérience utilisateur”, tu peux oublier. Mieux, tu y gagnes en perf.
Allez, les critiques. Je ne peux plus… :
C’est tout. Mais je peux lancer une vidéo Youtube et laisser traîner le son en arrière plan… sur rom stock, et on peut toujours m’appeler / m’envoyer des SMS/MMS
Si tu appelles ça “dégrader fortement l’expérience utilisateur”…
Le 20/11/2020 à 09h09
Tu parles uniquement de ton UX sur smartphone, je te parle cross device.
Ta liste est certainement non exhaustive.
Oui, via des extensions principalement, donc pas “nativement”, ou via navigation privée, ce qui est deux trois clicks de plus donc une perte de temps donc une UX moindre, ou via un navigateur tiers (FF Focus par exemple) qui va également te faire perdre un peu de temps, et qui une fois loggé sur différents sites, revient au même qu’un navigateur “standard”, ne sera pas compatible avec les extensions que tu utilises habituellement, etc.
Désolé mais pour moi, c’est bien évidemment pas les solutions qui manquent, mais ça te fait perdre en terme d’usage quotidien.
Tu vas y gagner quoi, 1% sur l’autonomie et de la data parce que des push ne se font pas en background. Des alertes de demandes d’accès à certaines fonctionnalités à chaque utilisation… Des boutons qui ne servent plus à rien ? Désolé, mais pour moi c’est une dégradation d’UX. Non pas que ma vie en dépende, je peux très bien me passer de tout ça.
Ne crois pas que je sois un lapin de 3 semaines qui ne passe pas dans les différents paramètres des applis / sites que j’utilise pour désactiver le tracking, les données de feedback etc. Reste que malgré tout il y a d’autres façons de se faire tracker par les publicitaires, qu’elles sont borderline (par IP, par SSID, profiling en fonction des amis/contacts/groupes, par tes achats, en fonction de quel site tu viens, …), tu peux bien désactiver tout ce que tu veux qu’ils arriveront toujours à faire de la publicité ciblée et donc quelque part ils au moins un petit GUID associé à ton profil sans forcément avoir ton nom/prénom en face, ce ou ces ID, c’est toi.
Le résumé de mon commentaire, c’est qu’on ne devrait pas avoir à aller chercher dans les paramètres pour corriger ça. Et que tous les non initiés n’ont pas ce réflexe… Le monde n’est pas peuplé de personnes qui cherchent à comprendre où vont leurs données. Je n’ai pas dit qu’il faut vivre avec, j’ai dit que le tracking fait par l’OS (Android , iOS, W10) n’est pas différent de celui que fait le Web de façon générale. Que je n’ai pas envie de passer ma vie derrière un VPN ou d’utiliser des adresses mail jetables ou d’utiliser un quelconque autre moyen de protéger ma vie privée sur le net, car je ne devrais PAS avoir à le faire, je dis pas que je ne le fais pas, j’ai juste pas envie ! Car pour moi avoir à faire tout ça c’est justement une expérience utilisateur moindre.
Le 20/11/2020 à 10h36
“pour moi avoir à faire tout ça c’est justement une expérience utilisateur moindre” Tu espères quoi ?
On a un paquet d’alternatives ! Mais “y a pas assez d’applis”, “c’est plus cher”, “les specs matérielles sont pas le top du top du top”
Eelo fournit des téléphones reconditionnés avec ROM LineAge retouchée totalement user-friendly avec synchro et push mais sans télémétrie
Au lieu d’installer un Windows 10, prend une LTSC ou carrément une Linux Mint
Utiliser un VPN c’est un clic au boot, voire pas du tout (mon laptop Linux lance la connexion VPN au boot)
Un fait établi : y a quelques boites qui pèsent des dizaines de milliards dans l’informatique dont le business-model est la donnée, peu essayent de s’en passer et moins encore essayent de les faire tomber… Quoi qu’il arrive ils sont là donc faut soit faire avec, soit les contourner.
Le 23/11/2020 à 10h45
Ton VPN s’il est en France, il ne sert pas à grand chose question anonymat, il va bien brouiller quelques pistes pour les tracker soit, c’est aussi un coup à se chopper des pubs dégueulasses d’autres utilisateurs, s’il est à l’étranger, ton débit est impacté la latence aussi, On est pas tous fibrés. Je vais arrêter de te répondre parce que tu t’entête à croire que je vais contre ton avis alors qu’on ne parle pas de la même chose.
Juste pour clarifier, je n’ai aucun produit Apple en dehors du boulot, je n’aime ni leur écosystème ni leur produit, c’était en réponse à un commentaire sur l’unification loupée de l’écosystème Windows / WP, donc non, ce n’est pas une solution on est d’accord.
Perso j’y crois pas une seconde, la façon dont les tracker fonctionnent passe largement outre les donottrack, tu peux faire le teste en allant sur des sites marchands sur FF ou Safari puis en navigant sur un site d’actu blindé de pub, tu vas les retrouver tes produits. C’est certainement possible de limiter ça mais encore une fois il faut passer par toute la clique de bloqueurs de scripts et autres. Perso de temps en temps je redirige une blacklist sur localhost dans le fichier hosts ça fait le café.
Alors, parles pour toi, Je m’en passe également volontiers vu le peu de temps que j’y perd, mais vas dire ça à la génération Snapchat/Insta/TikTok et j’en passe. Dans le fond je suis raccord avec toi, on vit bien mieux sans avoir à supporter la vie édulcorée des autres.
Je dis qu’on ne devrait même pas avoir à se poser ces questions parce que ça ne devrait PAS être une pratique par défaut. Je pense également qu’on devrait avoir le choix, payer quelques euros par mois OU accepter de vendre ses données personnelles. D’autant que ce n’est pas que l’utilisateur AIT accepté, est ce qu’il a vraiment le choix ? Est-ce que quelqu’un a déjà lu les CGU et s’est dit tiens… finalement non je n’utilise pas ce produit ? Quand tu lances ton iPhone ou Android pour la première fois, est-ce que c’est pas la deuxième question qui t’es posée après avoir eu accès au réseau ? Se connecter ? Et si on passe outre (j’ai un doute sur la faisabilité) On est bombardé de messages te demandant de t’y connecter, sur les stores, dans les paramètres, au passage de MAJ, au lancement d’une appli, …
Le 20/11/2020 à 13h01
Encore et toujours FreeCell le meilleur
Le 20/11/2020 à 13h32
Le 22/11/2020 à 13h55
J’en parle à ma petite sœur et elle me rappelle Hover… On trouvait ça joli.
Le 23/11/2020 à 09h28
Oui, des navigateurs comme Safari ou Firefox ont déjà un paramétrage par défaut plutôt sévère. C’est d’ailleurs une très bonne chose pour Safari puisque étant le browser dominant sur iOS, il va forcer l’écosystème web à être fonctionnel sur des navigateurs restreignant la traçabilité.
Ce n’est pas une obligation : on vit très bien sans tous ces services “gratuits” : la fermeture de mes comptes de réseaux sociaux ne m’a apporté que du temps libre en plus et de l’anxiété en moins. La migration de Gmail vers Fastmail s’est faite de façon tout à fait aisée et j’ai aussi gagné en confort puisque le produit est de meilleure qualité.
Au contraire on devrait totalement avoir à se poser ces questions : “les incontournables” ne le sont que parce que nous, humains, avons décidé d’accepter de vendre notre intimité pour économiser les quelques euros par mois que coûtent réellement ces services. Contrairement à ce que voudrait nous faire croire l’industrie de la publicité et du tracking, une boite mail / un calendrier / une suite bureautique / un service de stockage ne sont pas des droits fondamentaux mais bien des services coûteux qu’il faut bien que quelqu’un paie.
Est-ce vraiment la solution ? S’enfermer dans un écosystème contrôlé unilatéralement par un “gentil” géant pour rester hors d’atteinte des autres géants du net ? J’ai rien contre Apple : à l’unité leurs produits sont top, j’en ai plein chez moi. Mais je refuse de rentrer dans leur petit jeu d’écosystème fermé qui t’enferme définitivement chez eux et qui peut décider que non, sur ton enceinte, tu n’écouteras pas Spotify.
Le 23/11/2020 à 12h43
Reste l’option de l’adblocker, j’ai longtemps été contre pour le financement des « petits sites » avant de me rendre compte que ce système de financement est la racine de tellement de maux que je refuse maintenant d’y participer. Par contre je paie pour ce que je consulte, quand je peux et que ça en vaut la peine.
Alors oui, moi mais, clairement des années après :(
Mais c’est peut être aussi une question d’éducation à revoir : pourquoi a t’on accepté ce « tout gratuit » alors que n’importe qui se méfierait si son hypermarché se mettait à lui filer de la nourriture gratis en échange d’une petite signature ? Je n’ai pas la réponse mais je pense que c’est en partie dû au fait que ce marché est arrivé si tôt que personne n’a jamais acté qu’une bête boîte mail n’était pas quelque chose de gratuit. Le fait que les FAI en aient filé à tour de bras avec leurs abos est bien sûr allé dans ce sens.
Cet état de fait est un véritable problème sur les smartphones, j’en convient. Il est difficile d’utiliser un smartphone sans faire allégeance à un GAFA. Ça bouge avec des initiatives comme /e/ ou Fairphone. En l’état actuel je fais allégeance à Apple « par défaut » parce que je considère que ce sont les moins pires, mais ça me fait bien serrer les dents de voir leur politique de store ultra fermée.
Là les solutions existent (Android sans Google en gros) mais ce n’est en effet pas à la portée du premier venu. Même moi j’ai laissé tomber parce que la solution de facilité « iOS » me convient et que j’ai d’autres critères pour contrebalancer cette fermeture qui m’exaspère.
Modifié le 05/04/2024 à 12h47
Windows RT et Windows Phone 8 partageaient probablement le même coeur, tout 2 étant limités à l archi ARMv7 en 32 bits uniquement.
Il y a eu bcp d erreurs de stratégie et de communication sur ces OS, mais d un pt de vue technique, le non support de ARMv8/64 bits a été un coup final pour abattre ces OS.
Ainsi, le dernier Windows 10 Mobile sur Lumia 950 est tjs en 32 bits, alors que le SoC est lui même 64 bits.
Autrement dit, après les erreurs ayant causé l échec de WinRT et Windows Phone (dont les 'reboot' WP 7.5 vs 8 vs Windows Mobile 10), MS a décidé en 2017 de tuer cette plateforme limitée en ARM 32 bits, donc de ne PAS faire l effort pour le portage ARM64.
MS a alors fait un énième reboot pour proposer Windows 10 on ARM 64 bits en décembre 2017 (qui est d'ailleurs installable sur les Lumia 950, mais c est un OS desktop !)