Directive Copyright : au ministère de la Culture, bataille pour un article 17 pur et dur
CSPLA, c'est c'est vraiment toi
Le 11 décembre 2020 à 14h37
12 min
Droit
Droit
La France a été aux premières loges pour défendre l’article relatif au filtrage, inscrit dans la récente directive sur le droit d’auteur. Au Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique, les grandes manœuvres sont en marche pour assurer une transposition au plus près des intérêts des industries culturelles.
Cette réforme européenne a trop souvent été présentée sous le seul spectre du vilain lobbying de Google contre les gentils intérêts de ce secteur. Des petits David appauvris face à un richissime Goliath américain. Des « Molière » face au roi du hamburger culturel. Derrière la caricature, la réalité est plus délicate puisqu’elle met en branle l’un des fondements de la régulation du Web.
Au commencement était la directive de 2000 sur « le commerce électronique ». Elle fixe le régime de responsabilité des acteurs en ligne qui hébergent les contenus. Pensons aujourd’hui à Twitter, YouTube et tous les autres. Le choix fait voilà 20 ans fut de trouver cet équilibre subtil entre la nécessaire lutte contre les contenus illicites, la nécessaire protection de la liberté d’entreprendre et la tout aussi nécessaire défense des libertés d’information, de communication et d’expression. Pas simple.
L’arbitrage a alors été de considérer que ces hébergeurs ne sont responsables des contenus illicites mis en ligne par les internautes que sous certaines conditions. Schématiquement, leur responsabilité n’est engagée que si, alertés (« notifiés »), ils décident de maintenir en ligne un contenu qu’ils savent hors des clous de la loi. Ils « savent » et prennent donc la responsabilité de ce choix.
Ce régime a néanmoins été combattu depuis de nombreuses années par les industries culturelles. Pourquoi ? Car il leur impose une charge jugée insupportable. Celle de multiplier les notifications adressées à ces intermédiaires, les jugeant là jamais assez réactifs, ici trop laxistes ou aveugles dans l’appréciation du caractère illicite. D’autant que la directive de 2000 proscrit la mise en place d’une surveillance généralisée qui aurait contraint ces hébergeurs à scruter l’ensemble des contenus mis ou remis en ligne, sans aucune limite notamment temporelle.
Rue de Valois, au Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique, une solution a été dessinée pour être ensuite victorieusement portée à l’échelle européenne dans le cadre de la directive sur le droit d’auteur.
L’idée ? Inventer une responsabilité cette fois immédiate des hébergeurs pour l’ensemble des sons, textes, dessins, images, photos, vidéos, etc. « uploadés » par les internautes dès lors que ces sons, textes, dessins, images, photos, vidéos, etc. sont protégés par le droit d’auteur.
Un projet fou, absurde juridiquement, mais malgré tout adopté par les institutions européennes au sein de l’article 17 de la directive (autrefois numéroté article 13).
Si ce régime a prospéré, c’est aussi parce que d’autres dispositions du même article prévoient qu’un accord de licence signé avec la SACEM, ou d’autres sociétés de gestion collective pourra « licéiter » ces contenus. Et donc extraire ces plateformes de ce sévère régime.
En clair : toi, Twitter, tu es responsable directement des contrefaçons mises en ligne par l’ensemble des comptes, mais si tu t’accordes avec l’ensemble de ces organismes de gestion collective, tu pourras échapper aux foudres d’une action en justice. Évidemment, qui dit « accord » dit contrat possiblement rémunérateur.
Quid, à défaut d’accord ? Cette fois, les hébergeurs de contenus culturels pourront malgré tout échapper à cette responsabilité directe si, suivant leur taille, leur chiffre d’affaires ou leur durée d’existence, ils ont tout fait pour mettre en place les plus efficaces solutions de filtrage. De même, ils devront préalablement démontrer avoir fait leurs meilleurs efforts pour tenter également de signer un accord avec les sociétés de gestion collective.
La lic€nc€ sinon le filtrage
Un projet de rapport au CSPLA, corédigé par le conseiller d'État Jean-Philippe Mochon avec le CNC et la Hadopi, révélé également par Contexte.com, résume l’objectif de ce régime : « Il s’agit ainsi de trouver un levier pour rééquilibrer les rapports de force économiques et renforcer la capacité de négociation des ayants droit face aux plateformes. Par ailleurs, l’article 17 doit également mener des plateformes réticentes ou non coopératives à s’aligner sur les meilleures pratiques ».
L’espoir attaché à ce nouveau mécanisme ? « Permettre la conclusion d’une série d’accords qui n’avaient pas cours dès lors que les plateformes, n’y étant pas tenues, n’y voyaient probablement pas un intérêt suffisant ».
Avec une telle menace sur leur tempe, les ayants droit espèrent donc négocier plus facilement avec les plateformes. Toujours selon le document, le filtrage n’est que secondaire, lointain : « le blocage des actes de partage non autorisés constitue non seulement une faculté qu’utiliseront certains ayants droit, qui peuvent légitimement souhaiter privilégier d’autres modes de diffusion de leurs œuvres, mais aussi un outil de dissuasion entre les mains de tous les titulaires de droit, aux fins de la négociation des accords de licences ». D’après lui, « il n’est en aucun cas l’objectif central du dispositif ».
Des voix dissonantes en Europe
Le dispositif ayant donné naissance à un monstre juridique aux équilibres délicats, voire impossibles, il n’est guère étonnant que des voix dissonantes résonnent en Europe. La difficulté majeure se comprend facilement : le droit d’auteur consacre un monopole. Celui d’autoriser ou d’interdire. Pris à la lettre, cela suppose que les algorithmes de filtrage ou blocage imposés de fait par l’article 17 devraient théoriquement supprimer l’illicite pour ne laisser en ligne que le licite.
Problème : le droit d’auteur n’est heureusement pas absolu. Il connaît des exceptions comme la caricature, la parodie ou le pastiche, le droit de citation ou de critique. Juridiquement, on peut donc détourner une image à des fins de parodie sans autorisation de l’auteur, et il serait inqualifiable qu’un algorithme qui ne saisit pas l’humour en interdise indéfiniment la publication.
Plusieurs voies s’ouvrent aux États membres. Selon le résumé dressé par le futur rapport au CSPLA, l’une « consisterait à établir des "approximations techniques", telles que les limites de durée d’extraits ou de volumes fichiers, en dessous desquelles aucun blocage ne peut intervenir ». Une autre stratégie est la préidentification. Elle « consiste à considérer qu’un contenu identifié comme licite par l’usager (dans une démarche dite de « préflagging ») est probablement licite ». Deux voies choisies par l’Allemagne.
La Commission européenne a été chargée par l’article 17 d’organiser avec les États membres « des dialogues entre parties intéressées », et mieux encore de définir des lignes directrices pour identifier les « meilleures pratiques » lors de la transposition du texte.
Dans ces lignes, elle plaide pour que soient maintenus en ligne des contenus perçus par les utilisateurs ou les services comme vraisemblablement légitimes parce que potentiellement couverts par une exception. Selon sa doctrine, si les « contenus vraisemblablement contrefaisants » devraient être supprimés, les « contenus vraisemblablement légitimes » devraient donc rester en ligne.
Varsovie et mort de l'article 17 ?
En Pologne, la situation est encore plus forte. Plutôt que de tortiller pour trouver « LA » solution la plus consensuelle, le pays a préféré surtout lancer un recours en annulation devant la Cour de justice de l’UE. Il vise l’article 17(4)(b) et (4)(c) de la directive, soit le cœur et ses artères, celles relatives aux obligations de filtrage (à l’upload ou lors de la remise en ligne).
Dans son recours, Varsovie estime en effet que « de tels mécanismes mettent en cause l’essence même du droit à la liberté d’expression et à l’information et ne respectent pas l’exigence de proportionnalité et de nécessité de toute atteinte à ce droit ».
Dans le projet de rapport au CSPLA, la seule solution audible est celle d’outils de reconnaissance (et donc de filtrage) placés en amont, suivis par un mécanisme de plaintes en aval afin de remettre en ligne un contenu qui n’avait pas à être retiré.
La mission admet en effet que « la protection des droits prévue par la directive implique que leur mise en œuvre par le biais des outils de reconnaissance puisse conduire, dans un nombre de cas à limiter autant que possible, et où les tolérances mises en place par les ayants droit ne seraient pas déjà suffisantes, au blocage temporaire d’un contenu qui se révélera in fine légal ».
«Il est manifeste que les outils automatiques, seuls susceptibles de permettre la mise en œuvre de l’article 17 sur les plateformes, ne sont pas capables de reconnaître à eux seuls la mise en œuvre des exceptions. Dès lors, il est possible que, dans les cas où le blocage de son contenu est demandé par l’ayant droit, des actes de communication couverts par une exception, et donc licites, soient bloqués ». Mais selon le document, c’est à la fois le vœu du législateur européen et est conforme à la prévalence du droit d’auteur sur les exceptions.
Pas de règle du pays d’origine, svp
Au passage, le texte corédigé avec la Hadopi suggère que la Hadopi soit désignée entité en charge de trancher les recours extrajudiciaires dans le cadre du maintien ou de l’effacement des contenus. Il demande aussi à ce que la même haute autorité poursuive sa veille technologique afin d’« éclairer les notions de la directive (« meilleurs efforts » ; « informations pertinentes et nécessaires ») en fonction des évolutions techniques, avec les pouvoirs associés pour exercer cette mission lui permettant de disposer des informations utiles tout en préservant le secret des affaires ».
Par contre, il rejette lourdement le vœu de la Commission européenne d’instaurer la règle du pays d’origine. « Une telle interprétation supposerait que les règles des États membres d’implantation des plateformes soient appliquées aux recours » relève le document. « Juridiquement contestable et pratiquement inenvisageable » ajoute-t-il. « L’utilisateur ne pourrait pas connaître aisément les règles de droit qui lui seront appliquées par la plateforme et l’ayant droit, en fonction de la juridiction dont relève la plateforme ».
« Si le recours extrajudiciaire devait être soumis à ce principe, il deviendrait quasiment inaccessible pour l’usager, contraint de saisir dans une autre langue une autorité étrangère. Cette autorité elle-même se verrait contrainte de se prononcer, notamment, sur la base d’exceptions facultatives qui n’existent pas dans son droit national. Ces effets négatifs paraissent toutefois si évidents qu’il paraît inenvisageable que le principe du pays d’origine soit mis en oeuvre au stade du recours extrajudiciaire ». Avec une telle règle du pays d’origine, la Hadopi serait aussi reléguée à une troisième zone, puisqu’aucun des géants du numérique concernés n’a son siège en France.
Des listes blanches pour les vidéastes professionnels
Consciente aussi que l’article 17 risque de faire vraiment n’importe quoi, la mission développe l’idée de placer les « vidéastes » professionnels dans une liste blanche, afin que la diffusion de leurs contenus soit facilitée sur YouTube et ailleurs. Un statut dont seraient privés les petits YouTubers… même ceux qui avaient vanté les mérites de la directive, lors des débats ?
Page 84, il indique que le fameux article « doit impérativement conduire les plateformes à étendre le périmètre des licences qu’ils souscrivent à de nouveaux contenus, au-delà de la musique et de l’audiovisuel ». En clair, il doit lancer une nouvelle « dynamique contractuelle » au bénéfice non seulement de la musique et du cinéma, mais également de l’écrit, des arts graphiques et visuels (la photo notamment), etc. « Chacun de ces secteurs fait en effet face à des considérations techniques et juridiques différentes, qui impliquent une mise en oeuvre différente et adaptée de chacun des concepts de l’article 17. »
Et le rapport de citer l’exemple d’Instagram où ce dispositif pourrait engager la signature d’accords rémunérateurs pour les ayants droit de l’image (et à défaut, de mécanismes de filtrage). « S’agissant notamment d’ayants droit qui, comme les organismes de gestion collective des arts visuels représentent des répertoires à la présence incontestable et amplement documentée sur certaines plateformes, l’attentisme et la mauvaise foi ne sauraient être une position de négociation pour les plateformes – ni l’inertie une option pour les autorités publiques si la situation devait se confirmer ».
Le texte doit maintenant être transposé dans chacun des États membres. En France, ce sera par ordonnance, donc sans débat sur chacun des articles au Parlement. La mise en œuvre doit intervenir avant le 7 juin 2021.
Directive Copyright : au ministère de la Culture, bataille pour un article 17 pur et dur
-
La lic€nc€ sinon le filtrage
-
Des voix dissonantes en Europe
-
Varsovie et mort de l'article 17 ?
-
Pas de règle du pays d’origine, svp
-
Des listes blanches pour les vidéastes professionnels
Commentaires (24)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 11/12/2020 à 14h52
Ça (C’est Vraiment Toi)
Le 11/12/2020 à 15h42
Merci LQDN, qui n’y voyait « pas une défaite de l’internet libre »
Non…. à peine.
Le 11/12/2020 à 16h29
LQDN a décidé, dans une sorte de combat contre les plateformes, de se ranger du côté des ayants droit.
Du coup elle se place dans une sorte de lutte idéologique contre les grands plateformes (les méchants), où l’ennemi de mon ennemi devient mon ami.
je capte plus très bien le positionnement de LQDN depuis quelques temps d’ailleurs.
j’ai l’impression que ça tient de plus en plus de la lutte idéologique/écologique contre le méchant capitalisme.
Le 11/12/2020 à 16h16
En France,ce sera par ordonnance, donc sans débat …“et…allez” !!!!!!
une de plus……on gouverne à coup d’ordonnances
Le 11/12/2020 à 18h02
Vu qu’il n’y a pas de sujet pour réagir je le fais ici, suite à vos articles sponsorisés, vous venez de perdre un lecteur et un abonné, nextinpact est censé être un média sans publicité et voici qu’on nous colle des articles sponsorisés non content d’essayer de faire passer l’écuelle régulièrement en plus de l’abonnement alors que l’activité de la rédaction à diminuée ces derniers mois, un gros NON.
En passant, votre système de désabonnement ne fonctionne pas j’ai dû passé par le formulaire de contact.
Le 11/12/2020 à 23h08
Tu parles de quel article sponsorisé?
Le 12/12/2020 à 10h42
Même question, j’en ai pas vu depuis un bon moment…
Le 12/12/2020 à 12h39
Il y en avait 2 « cachés » (dont un dans le Brief) récemment, il fallait vraiment faire attention pour déterminer que ce n’étaient pas des articles normaux. IIRC l’un était au sujet de Synology (ou de son DSM ?). Je ne me rappelle plus pour l’autre (il y a qq jours).
Édition :
Next INpact Next INpact
Je ne retrouve pas celui du Brief.
Le 12/12/2020 à 12h43
Il y en a eu 1 hier : Next INpact
Avec indiqué (2 fois) : Publicité rédactionnelle
Et a la fin de l’article : Donnez votre avis sur ce contenu publicitaire
Bref… 1 pub tous les 36 du mois, en indiquant que c’est une pub…. perso, ça ne me gène pas…
Le 12/12/2020 à 13h14
bizarre, je ne l’avais pas vu dans mon fil, et je ne vois pas d’options pour désactiver ce type de news…
Edit: Mihashi m’a doublé, et ok pour le classer en pub, ça a du sens de la part de Nxi
Le 12/12/2020 à 15h53
on est d’accord, mais pas plus souvent qu’1 fois tous les trimestres…..‘là bon’, ok !
mais pas plus !!!
c’était UN des ‘avantages’ d’être abonné, mais si là aussi on est envahie par
la Pub., alors……………..
Le 12/12/2020 à 13h12
Ahh j’ai trouvé, je ne les vois pas parce que j’ai désactivé l’option “Publicité” accessible aux abonnés justement…
Le 12/12/2020 à 13h19
bizarre, je ne l’avais pas vu dans mon fil, et je ne vois pas d’options pour désactiver ce type de news…
Edit: Mihashi m’a doublé, et ok pour le classer en pub, ça a du sens de la part de Nxi
Edit bis:
Du coup pour kimsse, PEBKAC
Le 14/12/2020 à 15h39
Je n’ai pas vu ces pubs dont vous parlez. J’avais retiré l’option “pub” dans mon profil.
Le 11/12/2020 à 19h41
Le coup des videastes professionnels il fallait oser. Cela donne l’impression de vouloir reduire artificiellement les possibilité de creation a ceux qui sont dument autorisés.
Le 11/12/2020 à 23h00
Ce n’est pas comme si l’on n’avait pas déjà eu les semenciers qui avaient essayé qu’on ait le droit de s’échanger que des semences que seul eux auraient produits . Après ça, pas étonnant que d’autres industries tentent le coup.
Le 12/12/2020 à 13h14
concernant le “publi-rédactionnel” il me semble que c’était clair dans le flux RSS, en tout cas ça l’était dans le cas de NordVPN.
Pas trop fréquent et clairement marqué comme tel : ça ne me dérange pas plus que ça.
Le 12/12/2020 à 19h18
Pas mieux.
Surtout que je ne l’ai pas vu passer avec les options adéquates.
Je trouve étonnant que le sujet tombe sur le tapis, en terme de transparence et de qualité dans ce domaine je ne connais pas d’équivalent à NXI.
Les autres ?
Le 12/12/2020 à 21h58
en gros les ayants droits décidront ce qui pourra ou non être mis sur internet.
sic
Le 13/12/2020 à 10h39
L’article n’apparaît pas si tu as décoché l’affichage des publicités dans ton profil, donc ça pourrait bien être tous les jours que tu ne serais pas envahi pour autant.
A moins qu’il n’y ait eu un bug qui l’a fait apparaître quand même temporairement, perso je n’ai rien vu passer.
Le 13/12/2020 à 12h48
j’ai désactivé l’option…et, effectivement cette ‘Pub.’ a ‘disparue’ !
Le 15/12/2020 à 00h04
Je crois que ce principe est dans l’ADN des Ayant-Droits depuis la royauté.
“L’imprimerie a permis au peuple de lire, Internet va leur permettre d’écrire” (Il me semble que c’est Benjamin Bayart qui avait dit ça). Ça passe décidément pas auprès de tous ceux qui se considère au-dessus de la plèbe, qu’ils soient ayants droits ou simple lecteurs de NextInpact :-/
Ce que j’ai du mal à comprendre, c’est un tel égoïsme et étroitesse d’esprit de la part de ces AD:
Si il devient trop risqué de publier en France, ben simplement les sociétés iront s’implanter ailleurs. Même si elles n’ont rien à se reprocher : C’est juste un risque juridique, et la solution est triviale, pourquoi ne pas la faire.
La vrai question sera pour les FAI, qui auront d’un coté l’obligation de “couper” les liens avec ces hébergeurs étranger, et d’autre part la volonté de leurs propres clients d’aller sur les sites hébergés ailleurs.
Ou alors, la France va se retrouvé minitellisé. A cause des AD ? J’y crois pas une minute.
Par contre que OVH & autres créent des DC ailleurs & hébergent ailleurs qu’en EU, ça j’en doute pas.
Si ce genre de texte passe, tout le monde va y perdre, même eux, simplement pour maintenir un principe vieux de centaines d’années rendu obsolète par les machines à copier que sont les ordinateurs & les réseaux.
Le 15/12/2020 à 02h17
Truc marrant trouvé ce soir:
La base “lumenDatabase” référence les URL dont un AD a demandé la suppression. Google affiche souvent une référence à ce site en bas de la page de requêtes.
Or, j’en ai pris une au hasard, référencé par l’ALPA:
https://lumendatabase.org/notices/22187853
=> Maintenance c’est plus difficile faut résoudre un capcha , et google te fait la courtoisie d’envoyer ca direct par mail. Donc on peux récupérer le fichier joint avec …. toute les URL . Qui , d’après mes tests, marchent encre bien.
On voit que l’ALPA s’est pas emmerdé, elle a juste scanné le web et envoyé toute les URL qui contiennent , dans cet exemple, les simsons et Grey’s anatomy. Donc en gros, ils font le même taf que google mais dans l’objectif de supprimer les résultats de google (et en moins bien).
On y trouve entre autre les pages IMDB, et des blogs , signe que c’est du pur automatisé sans vérification humaine .
Et tout ça pour rien.
Et après on vient nous faire chier car on envoie “trop de mail” et que c’est pas écolo . OK….
Voilà, c’était la minute dégoût du soir.
Le 16/12/2020 à 12h40
Et dire qu’à une époque achetait des brevets, pour les rendre public et en faire profiter le monde…