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Galileo : la seconde génération de satellites se prépare, lancement d’ici 2025

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Galileo : la seconde génération de satellites se prépare, lancement d’ici 2025

Le 01 juin 2021 à 09h00

L’Europe espère envoyer dans moins de quatre ans de nouveaux satellites pour la seconde génération de Galileo. Le système de positionnement par satellite sera alors dix fois plus précis, renforcera ses capacités pour les secours et pourra lancer des alertes n’importe où sur le globe. 

Dans un communiqué, l’Agence spatiale européenne (ESA) explique que des « contrats ont été attribués à Thales Alenia Space (Italie) et Airbus Defence & Space (Allemagne) pour la création de deux familles indépendantes de satellites, représentant au total douze satellites Galileo de deuxième génération ». Le montant total est de 1,47 milliard d’euros.

1,47 milliard pour 12 satellites de seconde génération

Les contrats portent sur « la conception et la construction du premier lot de la deuxième génération de satellites de navigation européens Galileo ». Comme nous le verrons plus loin, le Tribunal de l’Union européenne est venu mettre son grain de sel dans cette histoire (à la demande de la société OHB) et doit encore rendre une décision sur l’attribution des contrats.

Paul Verhoef, directeur de la navigation à l’ESA, explique que cette nouvelle salve de satellites « représentera un pas en avant supplémentaire avec l'utilisation de nombreuses technologies innovantes pour garantir une précision, une robustesse et une flexibilité sans précédent du système au profit des utilisateurs du monde entier ». Voyons cela plus en détails.

Précision décimétrique, rapidité, diffusion d’alertes…

Galileo revendique actuellement être « le système de navigation par satellite le plus précis au monde, offrant une précision à l’échelle du mètre à plus de deux milliards d’utilisateurs ». Les smartphones récents prennent souvent en charge cette constellation de satellites, en plus du GPS américain, du Beidou chinois, etc.

Cette seconde génération de satellites devrait permettre d’atteindre un positionnement avec une précision accrue, « à l'échelle du décimètre », soit dix fois mieux que la génération actuelle, affirme l’Agence spatiale européenne. Il s’agit de la précision pour le grand public, mais il est déjà possible d’atteindre 10 cm dans certains cas d‘usage.

Galileo précision

Galileo a été utilisé pour tracer un message sur un terrain de rugby

Ce n’est pas tout : « il sera aussi possible pour les appareils de navigation tels que les smartphones d'acquérir le signal et d'accéder aux services plus rapidement lors de la mise sous tension de leurs appareils, avec une consommation d'énergie moindre ». Selon l’ESA, tous ces changements seront « une véritable révolution pour les voitures autonomes émergentes, les drones autonomes et "l’Internet des objets" ».

Une partie non négligeable du système de positionnement par satellite Galileo concerne la gestion des secours et la seconde génération va encore améliorer les choses : « G2 [Galileo seconde génération, ndlr] offrira également des services améliorés de recherche et de sauvetage, y compris des communications bidirectionnelles avec la personne en difficulté ».

De plus, les autorités pourront avertir les utilisateurs de certaines régions « des dangers imminents tels que les tsunamis ou les tremblements de terre ». L’ESA confirme qu’il s’agit d’une forme d’alerte par SMS 2.0 mais agnostique en termes d’abonnement : « Les avertissements peuvent être envoyés n'importe où sur Terre, indépendamment des fournisseurs de télécommunications, en utilisant les signaux de navigation Galileo comme service de messagerie unidirectionnel ».

Propulsion électrique, protection contre les (cyber)attaques

Les satellites G2 seront physiquement bien différents de ceux de la première génération, à commencer par la propulsion qui sera électrique pour la première fois. Ce changement permettra par exemple de lancer les satellites deux par deux alors que leur masse augmente sensiblement.

Ils disposeront aussi d’une antenne de navigation améliorée, tandis que leurs charges utiles seront « entièrement numériques » afin d’être reconfigurables en orbite. Des liaisons intersatellites permettront d’améliorer et de vérifier les performances en direct, tout en réduisant la dépendance aux stations de sol.

La sécurité est aussi renforcée avec des « mécanismes avancés de protection contre le brouillage et l'usurpation d'identité pour protéger les signaux Galileo ». Comme nous l’avons déjà expliqué à plusieurs reprises, des jeux d’espionnages se déroulent de plus en plus dans l’espace, avec des « écoutes », des satellites-espions qui s’approchent d’autres satellites, des drones autonomes secret défense qui passent des mois dans l’espace, etc.

Rendez-vous dans quatre ans seulement

L’agence spatiale européenne mise sur un calendrier serré : « Les nouveaux satellites G2 seront construits dans un court laps de temps et le premier lancement est prévu dans moins de quatre ans, ce qui leur permettra de commencer leurs opérations dans l'espace le plus rapidement possible ».

Les nouveaux satellites G2 rejoindront les 26 déjà en orbite… dont 22 seulement sont opérationnels. L’ESA rappelle qu’il y a aussi 12 autres satellites (batch 3) en phase de production et de tests ; dont les lancements devraient avoir lieu plus tard dans l’année. 

Espérons aussi que des soucis d’horloge atomique ne se reproduiront pas sur cette nouvelle génération de satellite. Le souci avait fait grand bruit il y a quatre ans, mais le problème avait été rapidement réglé.

Le justice européenne rejette le recours de OHB…

Ce double contrat avait précédemment été attribué en janvier, mais la société allemande de satellites OHB System AG avait demandé au Tribunal de l’Union européenne d’annuler les décisions de l’ESA. OHB a « fait essentiellement valoir que sa concurrente Airbus aurait embauché l’un de ses dirigeants qui avait participé de manière décisive à l’établissement de son offre ».

En conséquence de quoi, la société « soupçonne que cet ancien employé aurait illégalement obtenu des informations sensibles, susceptibles d’apporter au nouvel employeur (Airbus) des avantages indus dans le cadre de l’attribution du marché », explique le Tribunal de l’Union européenne.

Le 31 janvier, le Tribunal faisait droit à la demande de OHB, puis précisait que cela ne concernait qu’Airbus, puisque Thales Alenia n’était pas visé par la plainte initiale. La décision finale est tombée il y a quelques jours seulement : « Par son ordonnance de ce jour, le président du Tribunal, en tant que juge des référés, après avoir entendu la Commission, annule ses précédentes ordonnances et rejette la demande en référé d’OHB ».

Il explique néanmoins que, « à première vue, la demande d’OHB n’est pas totalement dépourvue de fondement sérieux et que le préjudice invoqué par cette dernière est objectivement grave ».

… la décision sur le fonds attendue

Pour justifier sa décision, le Tribunal avance plusieurs arguments. Notamment que, « dans l’hypothèse où OHB obtiendrait gain de cause dans la procédure au fond, le préjudice lié à la perte définitive de sa chance d’obtenir le marché en cause (à cause du rejet de la demande en référé) pourrait être évalué, ce qui permettrait de réparer intégralement le dommage individuel effectivement subi à ce titre ».

En revanche, « dans l’hypothèse où les mesures provisoires demandées seraient ordonnées, la Commission serait dans l’impossibilité de conclure un contrat avec l’un des adjudicataires, ce qui aurait des conséquences techniques et financières considérables pour le programme spatial de l’Union. La conclusion rapide de ce contrat relève donc d’un intérêt général important ».

D’autres considérations ont été prises en compte pour en arriver à la conclusion que « la balance des intérêts en présence penche en faveur de l’absence d’octroi des mesures provisoires demandées ». Bien évidemment, « le Tribunal rendra son jugement définitif sur le fond de cette affaire à une date ultérieure ». Il rappelle qu’une « ordonnance sur des mesures provisoires ne préjuge pas de l’issue de l’action principale ».

En attendant, Airbus peut souffler : il remporte bien la moitié du contrat, avec Thales Alenia Space. Il faut maintenant attendre la décision de fond du Tribunal pour avoir l’épilogue de cette affaire. Dans tous les cas, la seconde génération de satellites Galileo se prépare.

Commentaires (29)

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J’ai une autre traduction possible : la moitié des horloges atomiques est en fait déjà en panne, mais il ne faut pas que ceux qui ont payé la constellation, autrement dit le contribuable européen, sache qu’on a gaspillé son fric, dans un système qui n’est toujours pas intégré au moindre smartphone à ma connaissance… Et puis maintenant que la puce 3G Ecall est dans les voitures, ce serait dommage de ne pas pouvoir nous pister plus précisément. La voiture électrique et ses communications incessantes avec des “organismes extérieurs” annonce la couleur : toute promenade sera bientôt impossible sans se faire renifler le derrière !
J’ai souvenir d’un sketch ou la voiture signalait au conducteur ses infractions, le prévenait que le PV avait été directement débité de son compte, et finalement arrêtait le véhicule en attendant l’arrivée de la police. Ce n’est plus très loin de la réalité ! Profitez bien des dernières voitures thermiques.

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Pour infos, les horloges foireuses sont Suisses, et c’est les mêmes qu’on trouve dans les GPS Indiens et Chinois. Eux aussi l’ont mauvaise !
Autre point : Il y a quatre horloges par satellite, de 2 types différents, donc 2x2 horloges. Seul un type pose problème. On a de la marge…

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C’est beau la démonstration de la désinformation des masses en application… magnifique démonstration de non-sens scientifique et logique abreuvé aux sites conspirationnistes.

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hansi a dit:


dans un système qui n’est toujours pas intégré au moindre smartphone à ma connaissance…


Tous les smartphones utilisent Galileo depuis plusieurs années ;) https://www.usegalileo.eu/

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hansi a dit:


J’ai une autre traduction possible : la moitié des horloges atomiques est en fait déjà en panne, mais il ne faut pas que ceux qui ont payé la constellation, autrement dit le contribuable européen, sache qu’on a gaspillé son fric, dans un système qui n’est toujours pas intégré au moindre smartphone à ma connaissance… Et puis maintenant que la puce 3G Ecall est dans les voitures, ce serait dommage de ne pas pouvoir nous pister plus précisément. La voiture électrique et ses communications incessantes avec des “organismes extérieurs” annonce la couleur : toute promenade sera bientôt impossible sans se faire renifler le derrière ! J’ai souvenir d’un sketch ou la voiture signalait au conducteur ses infractions, le prévenait que le PV avait été directement débité de son compte, et finalement arrêtait le véhicule en attendant l’arrivée de la police. Ce n’est plus très loin de la réalité ! Profitez bien des dernières voitures thermiques.


Incohérent : Un système de localisation est sens-unique : c’est ton capteur au-sol qui triangule ta position à partir du “broadcast” des satellites de géolocalisation. Il n’y a AUCUNE communication avec le satellite, et heureusement, vu la consommation énergétique que ça engendrerait.



Tu peux donc te servir d’un système de geolocalisation de façon totalement “hors ligne”, façon tomtom, avec donc aucun traçage autres que l’historique enregistré dedans.



Donc ton pavés c’est pareil qu’on parle d’une voiture thermique, d’un vélo ou d’une montre de sport…ce qui compte ce sont les appareils communiquants dedans (Bluetooth, WIFI, 3G-4G etc.), pas le module de localisation, qui est complètement “hors ligne”.

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C’est beau de voir quelqu’un s’époumoner pour rien vis à vis d’un troll complotiste expert du Kamoulox

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Sacré dilemme en effet.
C’est fou qu’Airbus n’ai pas anticipé ce risque judiciaire au vu du montant de ce contrat…

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roncamma a dit:


Tous les smartphones utilisent Galileo depuis plusieurs années ;) https://www.usegalileo.eu/


Oui il est drôle j’en capte une 10ene là :mdr:

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Que l’on soit bien d’accord on utilise les satellites Galileo seulement et seulement si on a une application/outil qui utilise Galileo (genre Guru Maps app) .
Google Maps app n’utilisera que le GPS (donc les satellites américain).



Je me trompe et je dois revoir ma copie ?

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Tu utilises un système de positionnement relatif à ce que ton OS est en mesure de fournir aux applications.
En effet, les applis demandent à l’OS (android, iOS, …) la position actuel, et c’est l’OS qui délivre la position brut, sans indiquer d’où elle vient.



Par contre, ta question de savoir, est-ce qu’Android / iOS / … n’utilisent que le système de positionnement délivré par leur pays natif, je n’ai pas la réponse.
Même si je pense (mon simple avis, sans preuve à fournir) qu’ils utilisent ce que le téléphone est en mesure de recevoir, donc peut importe le système (Galileo, Glonass, Beidu, GPS)

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Les smartphone modernes combinent toutes les sources disponibles pour calculer la position: GPS, Galileo, Glonass, Wi-Fi etc.



Les applications utilisent ensuite la position calculée par le système.

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Tu peux voir quel satellites ton téléphone est capable de voir à un instant donné gràce à l’application open source “GPSTest” (sur F-Droid) qui est recommandé par l’EUSPA. Si tu vois des petits drapeaux bleus, GG, tu es capable d’utiliser Galileo.



Après, comment c’est géré au niveau d’Android et des application, je ne sais pas. Il me semble qu’Android, dans l’API fourni une localisation (avec la précision) qu’il déjà calculé avec tout ce qu’il a à disposions en mélangeant les sources (dans l’application GPSTest, dans la partie “ciel”, tu peux voir quels satellites sont utilisé pour faire ce calcul) et que c’est le plus simple à utiliser. Cependant, est-ce que les appli peuvent forcer l’usage d’une constellation plus qu’une autre par un quelconque moyen, je ne sais pas.

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Dyfchris a dit:


Que l’on soit bien d’accord on utilise les satellites Galileo seulement et seulement si on a une application/outil qui utilise Galileo (genre Guru Maps app) . Google Maps app n’utilisera que le GPS (donc les satellites américain).



Je me trompe et je dois revoir ma copie ?


l’API “de base” retourne une position (latitude, longitude) et une précision (rayon en mètres) quite à une demande de localisation, l’OS se démerde pour fournir à partir de ce qu’il veut/peut.

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/troll on
:D j’espère que mon vaccin est compatible avec la 2eme génération, pas envie de me refaire piquer
/troll off



Je suis pas certain de comprendre la partie “communications bidirectionnelles”, on pourrai dans certain cas avoir une communication entre deux appareils adapté(grosse antenne tout ça) via un satellite Galileo?

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Je pense que l’idée est de fournir un équivalent aux systèmes de secours type COSPAS-SARSAT, qui permet d’envoyer un signal de secours vers un satellite sur la fréquence 406 MHz. Actuellement le signal est relativement basique s’il n’est pas couplé à un système de positionnement extérieur (en gros le temps d’envoi, le nom du propriétaire de l’équipement, pas grand chose d’autre).



L’idée est à mon avis d’intégrer ce type d’appareil directement dans le système de positionnement, histoire d’avoir quelque chose de plus robuste et plus compact.

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Dyfchris a dit:


Que l’on soit bien d’accord on utilise les satellites Galileo seulement et seulement si on a une application/outil qui utilise Galileo (genre Guru Maps app) . Google Maps app n’utilisera que le GPS (donc les satellites américain).


Drôle d’idée…
Les mobiles, tout comme les premiers GPS de voiture (genre TomTom ou intégrés) utilisent des puces qui font l’amplification des signaux et les calculs ; un fournisseur connu est SiRF. Tout ça est en amont de l’OS et des applications.




Kwacep a dit:


Tu utilises un système de positionnement relatif à ce que ton OS est en mesure de fournir aux applications. En effet, les applis demandent à l’OS (android, iOS, …) la position actuel, et c’est l’OS qui délivre la position brut, sans indiquer d’où elle vient.


Bien sûr que l’OS (via l’API prévue pour le positionnement) indique d’où vient le calcul de la position, il y a d’ailleurs des applications simples (genre “GPS Test”) qui montrent quels satellites sont reçus et pour chacun qui il est (tel satellite de telle constellation) ainsi que le niveau du signal.




Jerome7573 a dit:


l’API “de base” retourne une position (latitude, longitude) et une précision (rayon en mètres) quite à une demande de localisation, l’OS se démerde pour fournir à partir de ce qu’il veut/peut.


En pratique l’OS interroge la puce qui fait le boulot.

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neod a dit:


/troll on :D j’espère que mon vaccin est compatible avec la 2eme génération, pas envie de me refaire piquer /troll off



Je suis pas certain de comprendre la partie “communications bidirectionnelles”, on pourrai dans certain cas avoir une communication entre deux appareils adapté(grosse antenne tout ça) via un satellite Galileo?


Genre balise de détresse il me semble pour remonter la localisation et la renvoyer quelque part

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neod a dit:


Je suis pas certain de comprendre la partie “communications bidirectionnelles”, on pourrai dans certain cas avoir une communication entre deux appareils adapté(grosse antenne tout ça) via un satellite Galileo?


Pas forcément de grosse antenne (après tout le GPS américain émet à 20 W seulement depuis 20 000 km), mais je pense que pour la partie vers un satellite, ce sera quand l’utilisateur dispose d’une balise Cospas-Sarsat (je ne sais pas de quelle taille ça peut être). Sur le Wikipedia français je lis juste ceci :
« Le service de recherche et secours (ou « SAR » pour search and rescue service) permet de localiser l’ensemble du parc des balises Cospas-Sarsat 406 MHz et de renvoyer un message d’acquittement vers les balises en détresse. »



PS : en tous cas, impressionnant si avec un simple mobile, on arrive à terme à avoir une précision de 1 mètre ! (sans parler de si on peut descendre en-dessous, mais ce n’est pas utile à un utilisateur lambda).

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Pour la taille, ça peut être celle d’une boîte noire d’avion de ligne comme… une simple montre-bracelet (voir pour ça la Breitling Emergency 2, qui intègre un émetteur 121.5 MHz/406 MHz) ! :ouioui:

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Merci pour la précision :chinois:



(rien à voir, le type auquel tu réponds en #26 est un type qui commente de temps à autres et vient coller des pavés plus ou moins hors sujet dès que ça parle de l’Europe, et est militant UPR, ça dit tout)

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Je sais que l’application va demander au système.
Ce que je voulais savoir c’est si une application peu privilégier une source plutôt qu’une autre.
Ma question était plus dans ce sens-là.

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Ramaloke a dit:


Il n’y a AUCUNE communication avec le satellite, et heureusement, vu la consommation énergétique que ça engendrerait.


Attention que cette communication est possible, c’est qu’utilise Spot pour ses solutions de communication via GPS (on peut envoyer un message via ce système)

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Dyfchris a dit:


Je me trompe et je dois revoir ma copie ?


Sur iOS, il n’y a pas possibilité de choisir la constellation, l’application doit utiliser l’API spécifique Core Location (https://developer.apple.com/documentation/corelocation/).



C’est donc l’OS qui détermine la localisation du périphérique via les différentes constellations de satellites, mais également via les bornes téléphoniques et wifi à proximité et lors des déplacements la boussole et le giroscope pour améliorer la précision.



Sur Android c’est pareil depuis quelques temps également :
https://developer.android.com/reference/android/location/Location
La doc parle de GNSS qui est l’appellation générale des systèmes de localisation satellitaires.

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@roncamma
Merci pour le lien. Cela étant, 142 puces supportées, ça ne fait pas le marché non plus…



@Ramaloke
Bien entendu que le GPS agit en réception seule, mais couplé à la puce 3G ECall obligatoire dans les véhicules actuels, à laquelle on peut rajouter le futur mouchard officiel de l’UE dans nos véhicules (https://www.capital.fr/auto/un-mouchard-embarque-dans-tous-les-vehicules-neufs-en-2022-1334033), tous les coups sont permis. On a déjà des micros et des caméras dans nombre d’habitacles, et les chercheurs qui ont piraté des véhicules commercialisés en faisaient ce qu’ils voulaient !
Bref, s’imaginer que nos charmants eurofascistes ne céderont pas à la tentation de “suicider” les opposants politiques d’un coup de volant accidentel, ou d’utiliser les services de renseignement pour espionner l’habitacle, c’est ne pas vouloir comprendre ce qui se passe.
Le nouveau Reich eurofasciste est bien un crédit social chinois, plus maquillé et sournois pour le moment, mais déjà bel et bien réel dans la pratique.
Au nom de votre sécurité. Mais surtout de la leur !

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Oui, donc le pistage il est fait par la 3G, pas par le satellite. Parce que même sans Satellite, juste avec les antennes-relai et les accès WIFI, on est déjà capable de trianguler ta position à quelques dizaines de mètre près…

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(reply:1877087:hansi) Fais gaffe : tu es fliqué quand tu postes… :-)


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Dj a dit:


Attention que cette communication est possible, c’est qu’utilise Spot pour ses solutions de communication via GPS (on peut envoyer un message via ce système)


Bien sûr que les téléphones ou communication “vers” les satellites existent, mais c’est dans du matériel beaucoup plus cher que nos smartphones.
J’ai été voir pour rigoler des téléphones de sécurité avec communication par satellite (souvent pour des travailleurs isolés ou à risque, type montagne), ça commence à 1500€ pour un truc de base…



Même si j’avoue que ça a bien évolué par rapport aux énormes téléphones satellite qu’on peut voir dans les années 90 :D

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Je pensais que findmespot étaient uniquement par GPS, mais on dirait que c’est une branche du groupe Globalstar donc c’est que ça utilise ce réseau là pour la communication.



Par messages c’est pas trop cher, le spot x est a 299€ hors abonnement (30€ par mois pour de l’illimité)

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hansi a dit:


@roncamma Merci pour le lien. Cela étant, 142 puces supportées, ça ne fait pas le marché non plus…


On a déjà donné le lien de l’appli GPS TEST qui depuis quelques temps maintient une base de données des caractéristiques GPS des téléphones : Données
Tu peux voir que Galileo est très présent, quasi sur tout pour du matériel d’environ 3 ans.

Galileo : la seconde génération de satellites se prépare, lancement d’ici 2025

  • 1,47 milliard pour 12 satellites de seconde génération

  • Précision décimétrique, rapidité, diffusion d’alertes…

  • Galileo a été utilisé pour tracer un message sur un terrain de rugby

  • Propulsion électrique, protection contre les (cyber)attaques

  • Rendez-vous dans quatre ans seulement

  • Le justice européenne rejette le recours de OHB…

  • … la décision sur le fonds attendue

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