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Alcatel-Lucent licenciera 1430 personnes en France : détails et réactions

De la lecture, et un beau tableau

Alcatel-Lucent licenciera 1430 personnes en France : détails et réactions

Le 19 octobre 2012 à 15h34

Annoncés en juillet dernier, les 5000 licenciements d'Alcatel-Lucent se sont finalement transformés en 5490 suppressions de postes. Et comme redoutés par les syndicats, la France va particulièrement souffrir, avec 1430 départs prévus, soit 15 % de son effectif total, et 27 % de tous les licenciements. Les syndicats, ainsi qu'Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin ont réagi à cette mauvaise nouvelle.

alcatel onetouch

10 % de départs de plus qu'annoncés

Comme prévu, le géant des équipements télécoms Alcatel-Lucent a dévoilé de nombreux détails hier, en ce jeudi 18 octobre 2012. Et les nouvelles ont été loin d'être positives pour les syndicats. Non seulement, les 5000 départs initialement annoncés cet été ont été majorés de 490 postes supplémentaires, mais la France est la principale cible du Programme Performance, qui vise à sacrifier toutes les divisions déficitaires, afin de faire face aux concurrents étrangers (notamment Chinois).

 

Dans les détails, selon la direction, 3300 suppressions d'emplois seront réalisées en Europe, dont 1430 en France, 530 en Allemagne, 290 en Belgique et 180 en Espagne pour les plus touchés.  Et 2190 postes seront supprimés en-dehors de l'Europe, dont une part non négligeable en Inde et environ 1200 personnes en Amérique. Les États-Unis seront peu touchés.

La Belgique et l'Espagne durement touchées (en pourcentage)

Voici d'ailleurs ci-dessous un tableau récapitulatif des futurs licenciements en Europe, avec le pourcentage des effectifs concernés.

 

Pays Effectif actuel Licenciements prévus Pourcentage
France 9380 1430 15,2 %
Allemagne 3430  530  15,4 %
Belgique 1610  290  18 % 
Espagne 1040  180  17,3 %
UK/Irlande 1500  130  8,6 %
Pays-Bas 445  70  15,7 % 
Pologne 900  70  7,77 %
Italie 1900  35  1,8 %
Portugal 150  25  16,6 %
Suisse 350  25  7,1 %
Autriche 425  25  5,8 %
Roumanie 1380  20  1,4 %
Bulgarie 2180  0 % 

 

On remarque immédiatement qu'il existe trois groupes de pays en Europe pour Alcatel. D'un côté, celui où les tranches sont les plus dures, à savoir en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Portugal, et surtout en Espagne et en Belgique. Un deuxième groupe où les coupes sont modérées, notamment au Royaume-Uni, en Pologne, en Suisse et en Autriche. Et enfin, les pays où les licenciements seront nuls proportionnellement à l'effectif, à savoir en Italie, en Roumanie et en Bulgarie.

L'administratif et le commercial principalement concernés

Pascal Homsy, le président d'Alcatel-Lucent, dans un communiqué envoyé à ses employés et que nous nous sommes procurés, explique ainsi que ce programme de licenciements devra être mené à bien d'ici fin 2013. « La réduction de postes portera principalement sur les fonctions de support au niveau administratif et commercial et concernera les entités Alcatel-Lucent France, Alcatel-Lucent International, RFS, Alcatel-Lucent Bell Labs, Activités Verticalisées » précise-t-il.

 

Affirmant qu'il engagera sous peu le dialogue avec les syndicats, Pascal Homsy promet que sa société accompagnera « individuellement chacun des salariés concernés pour l’aider à trouver la solution qui sera la mieux adaptée à sa situation individuelle ».

« Une catastrophe humaine et industrielle »

Ces propos n'ont cependant pas suffit à calmer l'ire des syndicats. La CFDT, la CGT et la CFE-CGC d'Alcatel-Lucent ont ainsi publié hier un communiqué amer. Pour ces derniers, ces 1430 suppressions d'emplois sont ni plus ni moins qu' « une catastrophe humaine et industrielle. (...) Alors que la France représente moins de 12% des effectifs du groupe, les licenciements représentent plus de 27% du total. »

  

Pire, selon les syndicats, la direction, à l'origine de ce nouveau plan, n'a « aucune légitimité » dès lors qu'elle a elle-même pensé et appliqué « toutes les précédentes stratégies : au plus près du client, dissémination de la R&D avec perte de maîtrise, délocalisations, externalisations... Elles ont toutes échoué. »

 

Estimant que les employés ne sont plus qu'une simple variable d'ajustement, les syndicats fustigent la direction pour le fait de trancher dans le vif en Europe et notamment en France, et beaucoup moins à l'étranger. La faute notamment aux anciens clients européens d'Alcatel-Lucent, partis vers d'autres cieux, alors que les cliens américains et asiatiques, eux, continuent de faire confiance en la société.

Les opérateurs télécoms français plus anti-français que les opérateurs étrangers ?

Les syndicats d'Alcatel-Lucent attaquent aussi à boulets rouges sur les opérateurs télécoms, qui « tirent les prix des constructeurs vers le bas et font aussi appel aux équipementiers chinois ou aux enchères inversées. En France, l’arrivée de la 4ème Licence a accéléré le phénomène et nous fait perdre du chiffre d’affaires sur le périmètre France. »

 

Un constat qui pousse les syndicats à faire appel aux autorités françaises et européennes afin qu'elles s'occupent de ce dossier « si elles veulent vraiment sauver ce qu'il reste d'industrie stratégique Télécoms en France et en Europe ».

Les fonctions les plus stratégiques d'Alcatel doivent rester en France

Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, et Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée notamment de l'Innovation et de l'Économique numérique, se sont dits dans un communiqué conjoint « préoccupés par les difficultés d'Alcatel-Lucent ». Afin de soutenir les équipementiers, le gouvernement souhaite notamment relancer les investissements des opérateurs télécoms dans les réseaux à très haut débit. Sans plus de précision autre que les anciens communiqués dévoilés ces derniers jours.

 

Avec Michel Sapin, le ministre du Travail et de l'Emploi, les deux ministres annoncent qu'ils « seront extrêmement vigilants à ce que le projet d’Alcatel-Lucent préserve les fonctions les plus stratégiques du groupe en France. Ils veilleront à ce qu’un dialogue exemplaire soit mis en place avec les organisations syndicales afin notamment de trouver une solution d'emploi à chaque salarié qui pourrait être concerné par le projet annoncé. »

Des propos qui ne devraient pas suffire aux syndicats d'Alcatel-Lucent. La prochaine grande échéance aura lieu fin novembre nous a affirmé la CFDT d'Alcatel-Lucent, joint au téléphone. Les premiers licenciements n'auront pas lieu avant l'an prochain nous a-t-on assurés.

Commentaires (26)

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Bon encore le coup des employés trop coûteux. Sinon pourquoi la Bulgarie serait épargnée, n’est-ce-pas ?

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Apprentissage fini à temps. Quoique je vais rater les manifs <img data-src=" /> Plus sérieusement, quand on voit les décisions prises par le top management, c’est vraiment pas étonnant d’en arriver la :/



Sinon la photo n’a rien à voir, Alcatel en téléphone portable n’appartient plus à Alcatel-Lucent ;)

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Pascal HOMSY est le Président du Comité de Groupe France et non président d’Alcatel-Lucent. Le PDG est Ben Verwaayen.

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Les syndicats d’Alcatel-Lucent attaquent aussi à boulets rouges sur les opérateurs télécoms, qui « tirent les prix des constructeurs vers le bas et font aussi appel aux équipementiers chinois ou aux enchères inversées. En France, l’arrivée de la 4ème Licence a accéléré le phénomène et nous fait perdre du chiffre d’affaires sur le périmètre France. »



Bienvenue dans le monde que vous avez créer.<img data-src=" />

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Alcatel va rembourser les subventions accordées par le contribuable francais alors?

Non?

Ah bon.

Flûte alors…

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ulhgard a écrit :



Alcatel va rembourser les subventions accordées par le contribuable francais alors?

Non?

Ah bon.

Flûte alors…





Est ce que tu as déjà vu l’Etat ou l’Europe réclamer des allocations indus à ces multinationales ?



Par contre si le simple citoyen à ne serait ce que 100 euro d’indus, alors ils savent vite lui reprendre.


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Après Peugeot, Alcatel…. Y’a du monde qui bosse encore en France ?

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Lorsque Lucent s’est trouvée en grande difficulté économique, les patrons d’Alcatel ont cru, comme beaucoup avant eux, qu’en se lançant à son secours ils réussiront à mettre les deux pieds au USA.



Malheureusement, si le montage des américains laissait entrevoir une telle hypothèse, dans la réalité, il n’en fut rien. Dès les années suivantes Alcatel en fera les frais et ne cessera de se faire “sucer” par Lucent ; la bonne vieille tactique américaine au travail, une fois de plus, mettra à terre un grand groupe français sauf, s’il se décide à adopter immédiatement des mesures draconiennes !



Le problème est, pour les entrepreneurs américains et leurs financiers, qu’ils vivent l’arrivée d’étrangers comme une guerre économique qu’il faut gagner à tout prix. Les entrepreneurs français, eux, restent d’éternels naïfs qui s’imaginent être des cadors et sont très imbus d’eux même. Très rapidement, ils réalisent que, systématiquement, comme pour les précédents copains, ils se sont fait berner.



Certes, ils ne seront pas les premiers mais, ils ne seront, malheureusement, pas les dernier ! Les salariés européens faisant systématiquement les frais de ces aventures hasardeuses !

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Henri_MTL a écrit :



Après Peugeot, Alcatel…. Y’a du monde qui bosse encore en France ?





Ce qui est sur, c’est qu’ils vont raquer pour les autres !


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comme amd,ce sont des supressions de postes nettes. C le bilan des postes proches coeur de metier crees moins les postes plus eloignes supprimés

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Henri_MTL a écrit :



Après Peugeot, Alcatel…. Y’a du monde qui bosse encore en France ?





A ce rythme…<img data-src=" />


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Henri_MTL a écrit :



Après Peugeot, Alcatel…. Y’a du monde qui bosse encore en France ?









Oui, Kleenex, UPSA, …


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Les syndicats d’Alcatel-Lucent attaquent aussi à boulets rouges sur les opérateurs télécoms, qui « tirent les prix des constructeurs vers le bas et font aussi appel aux équipementiers chinois ou aux enchères inversées. En France, l’arrivée de la 4ème Licence a accéléré le phénomène et nous fait perdre du chiffre d’affaires sur le périmètre France. »





Z’avez raison, cay la faute à free.



D’ailleurs les 800 postes chez Sanofi c’est la faute à Free aussi, le gens prennent plus d’antidépresseurs après avoir reçus leur facture de téléphone.





Vendeurs et fabricants de téléphones payent ici leur acoquinage avec les opérateurs, résultat ils n’avait rien préparés pour vendre leurs produits sur le vrai marché.

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Quebec a écrit :



Lorsque Lucent s’est trouvée en grande difficulté économique, les patrons d’Alcatel ont cru, comme beaucoup avant eux, qu’en se lançant à son secours ils réussiront à mettre les deux pieds au USA.

(…)

la bonne vieille tactique américaine au travail, une fois de plus, mettra à terre un grand groupe français sauf, s’il se décide à adopter immédiatement des mesures draconiennes !







C’est clair que Lucent, à l’origine un fondeur de DSP, y’a toujours eu pire comme concurrence sur le marché de l’infra-télécom… A une époque, leurs DSP étant utilisés par la concurrence, leurs commerciaux et ingés d’application étaient bien encadrés dans les labos vu leur intérêt pour ce qui trainait sur les tables ou au mur, genre les listes de personnes travaillant sur un projet! L’esprit pillage (informationnel et éventuellement humain) était déjà très présent et contrôlé ailleurs dès la fin des années 90, Alcatel lui a ouvert grand les portes!


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kamuisuki a écrit :



Oui, Kleenex, UPSA, …





MC Donald…<img data-src=" />


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Henri_MTL a écrit :



Après Peugeot, Alcatel…. Y’a du monde qui bosse encore en France ?









Vont bien trouver une taxe Google pour les autres <img data-src=" />


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Ce que je trouve regrettable, c’est que les politiques, de tous bords, ont du yogourt à la place du cerveau. Là ou ils devraient prendre des décisions afin de protéger nos industries, ils polémiquent, dansent la rumba et, au final, de déchargent de leurs responsabilités sur “les” autres.



Ce fut le cas pour Logabax, CSF, nombreuses filières de THOMSON, CGR, une filière SNECMA devenue MOLEX, SAGEM, etc. Toutes ces entreprises furent systématiquement bradées pour les plus grands intérêts que ceux qui gérèrent ces fiascos organisés. Les milliers de brevets, liés à ces entreprises et faisaient la force économique de la France, furent récupérés par les spéculateurs étrangers.



Comme je l’ai déjà souligné dans un article, il y a quelques années, il fût une époque ou ces façons de procéder auraient été dénommées : Haute trahison !



Car nous avons bien affaire à un sabotage organisé de l’économie française et il est inadmissible que, sous couvert de faire des affaires dans un cadre mondialisé, de telles actions puissent impunément être perpétrées. Le pire, c’est que l’État laisse faire !

Curieusement, les USA, qui prétendent être un pays démocratique et mondialiste, ne laisse pas faire de telles “saloperie” sur tout ce qui est rattaché, d’une façon ou d’une autre, à sa souveraineté politique et technologique. Cela peut se conclure par :



                                      "Faites ce que je dis, pas ce que je fais !"   



… et les politiques français de tous bords baissent la culotte, et la petite culotte, avec, comme toujours, d’excellents motifs !

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(Les opérateurs) tirent les prix des constructeurs vers le bas et font aussi appel aux équipementiers chinois ou aux enchères inversées

Ben voyons, évidemment, faire des appels d’offre, c’est le mal ! <img data-src=" /> <img data-src=" />

Pour le moment on paye surtout notre absence d’innovation sur le marché: à force de se reposer sur nos lauriers (et les subventions), on fini par épuiser notre avance technologique. Pour ma part je remarque surtout que Ericsson n’a aucun problème particulier à s’insérer dans le marché.





En France, l’arrivée de la 4ème Licence a accéléré le phénomène et nous fait perdre du chiffre d’affaires sur le périmètre France

Ce qui est dongue dans cet argument, est de faire croire qu’un groupe ultra mondialisé comme Alcatel soit intégralement dépendant de la situation du marché Français. Il y a plusieurs centaines d’opérateurs téléphonique de part le monde, mais non il faut que ce soit 1 opérateur local à 4 millions d’abonnés qui les foutent dans le rouge. <img data-src=" /> <img data-src=" />





En France

Troisième pays scientifique en 1970, cinquième en 1985, encore septième en 1995, la France n’est plus désormais qu’à la quatorzième place mondiale en termes d’effort financier consacré à la recherche. Ce retard français en matière d’investissement dans la recherche concerne aussi bien le secteur privé que public.

L’effort total représente 2,12 % du PIB en 2006. Quand on exclut la recherche militaire, la France stagne autour de 1,90 % du PIB pour la seule recherche civile, accroissant ainsi son retard avec les autres pays (l’Allemagne atteint en 2006 un tiers de plus que la France, le Japon 75 %, la Finlande 82 % tandis que la Suède avoisine le double)

(source: Wikipedia, Recherche et Développement) Et après ça on vient encore s’étonner que le chômage explose en France…

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Et puis, il y a quelque chose qui me reste sur la “patate” !



Il y a en France des centres de recherches comme les CEA, CNRS, des centres universitaires et bien d’autres, qui financent des chercheurs et qui sont payés par l’État soit : le contribuable. Au final, leurs découvertes font l’objet de brevets qui, normalement devraient appartenir à la France. Pourtant, ces brevets sont créés aux noms des chercheurs qui les déposent.



Dans n’importe quelle entreprise française, une invention créée par un ou des salariés est la propriété de l’entreprise !



Mais, apparemment, pas pour ces chercheurs qui n’hésitent pas à partir avec arme et bagages à l’étranger, livrant ainsi les brevets aux mieux disant.



C’est ainsi que de nombreuses inventions ont fait la fortune d’entreprises japonaises et américaines, au détriment des intérêts de la France et sans que nos politiciens s’en émeuvent.



Bien sûr, ces procédés ont toujours cours actuellement !

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Quebec a écrit :







Sauf que c’est faux, les brevets n’appartiennent pas aux chercheurs.


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kwak-kwak a écrit :



Sauf que c’est faux, les brevets n’appartiennent pas aux chercheurs.







Je ne crois pas qu’il soit nécessaire de polémiquer sur un tel sujet. De nombreux articles ont été écrit. Parmi eux, je relèverais celui de Marc Mennessier intitulé “Le CNRS renforce sa politique industrielle” dans “http://www.lefigaro.fr” màj du 24 juin 2009.



Certes, l’article est un peu plus nuancé quand à la répartition des parts d’attribution des droits liés aux brevets. Je le concède. Il n’empêche que la souveraineté nationale n’est pas la préoccupation des intéressés.



Je relève qu’Il existe “d’excellents” exemples ou l’intérêt national fût battu en brèche. Les deux plus fumant furent :





  • “l’ouverture manuelle par préforme de la découpe qui fît la réputation des fameux pâtés Olida”. Invention française qui fût refilée aux USA et exploité en France sous licence américaine ;



  • “le tube de téléviseur couleur TRINITRON. Invention française refilée à Sony (Japon) et avec laquelle cette entreprise vendît les plus belles images du monde durant des années. Elle fît la fortune de cette marque et du Japon” ;



  • “plus récemment, une découverte française permit de fabriquer une puce reproduisant certaines caractéristiques substantielles de feu le tube électronique appelé vulgairement : lampe. En cours de développement aux USA, cette technologie représente un intérêt non négligeable pour le développement des technologies à micro composants spatiaux”.



    Bien sûr, il est toujours possible d’allonger la liste et de ne pas en finir.

    Ce que je veux souligner, c’est que la fuite de nos technologies vers l’étranger n’est pas ce qui enrichira la France !


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Quebec a écrit :



Je ne crois pas qu’il soit nécessaire de polémiquer sur un tel sujet. De nombreux articles ont été écrit. Parmi eux, je relèverais celui de Marc Mennessier intitulé “Le CNRS renforce sa politique industrielle” dans “http://www.lefigaro.fr” màj du 24 juin 2009.



Certes, l’article est un peu plus nuancé quand à la répartition des parts d’attribution des droits liés aux brevets. Je le concède. Il n’empêche que la souveraineté nationale n’est pas la préoccupation des intéressés.



Je relève qu’Il existe “d’excellents” exemples ou l’intérêt national fût battu en brèche. Les deux plus fumant furent :





  • “l’ouverture manuelle par préforme de la découpe qui fît la réputation des fameux pâtés Olida”. Invention française qui fût refilée aux USA et exploité en France sous licence américaine ;



  • “le tube de téléviseur couleur TRINITRON. Invention française refilée à Sony (Japon) et avec laquelle cette entreprise vendît les plus belles images du monde durant des années. Elle fît la fortune de cette marque et du Japon” ;



  • “plus récemment, une découverte française permit de fabriquer une puce reproduisant certaines caractéristiques substantielles de feu le tube électronique appelé vulgairement : lampe. En cours de développement aux USA, cette technologie représente un intérêt non négligeable pour le développement des technologies à micro composants spatiaux”.



    Bien sûr, il est toujours possible d’allonger la liste et de ne pas en finir.

    Ce que je veux souligner, c’est que la fuite de nos technologies vers l’étranger n’est pas ce qui enrichira la France !





    C’est le grand problème des universités françaises. Le monde de l’entreprise et gagner de l’argent grâce à la recherche, c’est le mal.

    Tant que les universités françaises ne contenteront des subventions publiques et regarderont de haut les entreprises, le problème durera. Pourquoi vouloir faire fructifier ses découvertes et gagner de l’argent avec si on vit dans un pays où il suffit de faire grève pour que l’état débloque des fonds.



    Dans les pays anglo-saxons, les entreprises financent une partie du matériel de recherche des universités et tout le monde vit très bien ensemble.


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Ça doit faire partie de l’exception française… Technologique cette fois, mais tout aussi intelligente

De toutes façons, si vous êtes pas contents, comme dirait l’autre : la France, tu l’aimes ou tu la quittes

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Les syndicats d’Alcatel-Lucent attaquent aussi à boulets rouges sur les opérateurs télécoms, qui « tirent les prix des constructeurs vers le bas et font aussi appel aux équipementiers chinois ou aux enchères inversées.



D’un autre coté si Alcatel se branlait moins sur ses tarifs peut être qu’ils vendraient plus.



Pour avoir eu un bon moment la gestion de la téléphonie dans ma boite ok le matos Alcatel est excellent et très fiable mais dès que tu as le moindre soucis ou que tu as besoin de la moindre upgrade matos/software t’as pas encore reçu le devis que t’as déja le fion qui commence à brûler d’avance. (cela dit il font encore office de petits joueurs à coté de ce dont est capable “tarifairement” Jonhson Control sur ses gammes d’automates programables <img data-src=" /> <img data-src=" />)

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Après l’annonce d’une taxe sur les transactions boursières, enfin une bonne nouvelle pour les actionnaires <img data-src=" />

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Je rappelle juste que nombre(suppression d’emploi) ? nombre(licenciements)



Et ça peut être l’un ou l’autre qui est le plus grand des deux, hein.



Cas classique pour avoir plus de suppressions d’emploi que de licenciements:

On ne remplace pas les gens qui démissionnent et ceux qui partent à la retraite.



Pour avoir plus de licenciements que de suppressions d’emplois:

On ferme une division, on remplace par autre chose, soit dans le but d’occuper le terrain, soit dans le but de diminuer le nombre de suppressions d’emplois. Au passage, on dit bas qu’on vire des gens qui vivent avec leur salaire pour les remplacer par d’autres qui pourront juste survivre.

Alcatel-Lucent licenciera 1430 personnes en France : détails et réactions

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