Freebox OS 4.1 : les dessous des machines virtuelles dans la Freebox Delta
Un Raspberry Pi dans la box
Le 08 octobre 2019 à 08h02
9 min
Hardware
Hardware
L'idée peut paraître folle, mais l'équipe de Free a tout de même décidé de se lancer : il est désormais possible de gérer des machines virtuelles depuis le boîtier Server de la Freebox Delta, à travers la mise à jour 4.1 de Freebox OS. Quels choix ont été faits pour rendre cela possible ? Nous avons posé nos questions à l'équipe du FAI.
Cela fait quelques mois que les rumeurs se multiplient autour de l'arrivée d'une gestion des machines virtuelles au sein de la Freebox Delta. On était quasiment assuré que cela finirait par arriver, des captures d'écran ayant été diffusées. Nous avions d'ailleurs évoqué notre scepticisme sur le sujet en juillet dernier.
C'est désormais chose faite, avec la mise à jour 4.1 de Freebox OS diffusée aujourd'hui. En amont de cette annonce, nous avons pu échanger avec l'équipe de Free, et tester cette fonctionnalité sur notre Freebox Delta. L'occasion de comprendre l'objectif de ce nouveau service, mais aussi de voir comment il fonctionne en détail.
Un ordinateur dans la Freebox, une vieille idée
« Si on avait un emplacement vide dans de précédentes Freebox, c'était au départ pour pouvoir y intégrer un PC complet » nous répond Maxime Bizon, en charge du développement logiciel des boîtiers de Free, dans la maison depuis plus de 15 ans. Une réponse assez étonnante pour qu'on lui demande s'il s'agit ou non d'une blague. Ce n'est pas le cas.
Si le projet n'a jamais vu le jour, c'est finalement à travers des machines virtuelles que l'on peut désormais utiliser le boîtier Server de la Freebox Delta comme un ordinateur où l'on peut installer tout ce que l'on souhaite... dans la limite des performances de la machine. Pour l'utilisateur, la différence principale entre les deux approches est là.
Comme nous l'avions vu lors de notre analyse du boîtier, il intègre en effet un simple SoC à quatre cœurs ARMv8, l'Armada 8040 (88F8040) à base de Cortex-A72, gravé en 28 nm. Il est accompagné de 2 Go de DDR4 ECC, soit cinq puces de 512 Mo Samsung K4A4G165WE-BCRC à 2 400 MHz (timings 17-17-17) basse consommation (1,2 V).
C'est performant pour un boîtier de ce genre, mais on se retrouve avec l'équivalent d'un Raspberry Pi 4 qui intègre lui aussi un SoC à quatre cœurs Cortex-A72, jusqu'à 4 Go de mémoire et un lecteur microSD pour le stockage. L'un des intérêts de l'approche de Free est là : l'accès au stockage local de la Delta, jusqu'à quatre HDD/SSD en RAID.
- Freebox Delta Server : intégration de quatre HDD, mise à jour de la mémoire et surprise sur le Wi-Fi
Mémoire amovible
Autre bonne idée des concepteurs de cette box : avoir misé sur une barrette de mémoire amovible au format SO-DIMM. Elle peut donc être aisément remplacée par un modèle de 4, 8 ou 16 Go, pas forcément ECC. Attention, « ce n’est ni recommandé, ni supporté par Free, aucun SAV n’étant possible en cas de modification du matériel » prévient le FAI.
De quoi ne pas être limité par cette caractéristique technique. Surtout qu'1 Go sont réservés au système, nous confirme Anisse Astier, ingénieur logiciel ayant récemment rejoint l'équipe de Free notamment pour travailler sur ce projet. Autre avantage, la distribution Linux développée par Free pour ses box gère le 64 bits et donc 4 Go de mémoire ou plus, ce qui est donc également le cas de son service de gestion des VM, là où Raspbian est encore limité au 32 bits.
« On sait que c'est un avantage qui ne durera qu'un temps, surtout que des OS pour Raspberry Pi gèrent déjà le 64 bits » nous confie l'ingénieur, qui a tout de même réalisé quelques tests affichant de bons résultats sous Sysbench avec son équipe. Intégrer un RPi 4 dans la Freebox Delta sans surcoût, tel était donc le projet.
De notre côté nous avons effectués quelques relevés via OpenSSL (RSA 4096 bits) :
openssl speed rsa4096
openssl speed --multi $(nproc) rsa4096
Sur la Freebox Delta, nous avons utilisé l'image Cloud de Debian 10 (Buster), configurée avec le maximum de CPU et de mémoire possible par défaut :
- Freebox Delta (64 bits)- 1 CPU :
- 32 signatures/s
- 2 169 vérifications/s
- Freebox Delta (64 bits)- 2 CPU :
- 63 signatures/s
- 4 314 vérifications/s
Comparons à une instance virtualisée de type ARM64-2GB proposée par Scaleway pour 2,99 euros par mois. Pour rappel, elle propose quatre cœurs, 2 Go de mémoire et 50 Go de stockage, se reposant sur des processeurs Cavium ThunderX 88XX de Marvell. Nous avons configuré l'instance sous Debian 10 (Buster) dans son édition 64 bits :
- Scaleway ARM64-2GB (64 bits)- 1 CPU :
- 41 signatures/s
- 2 810 vérifications/s
- Scaleway ARM64-2GB (64 bits)- 4 CPU :
- 164 signatures/s
- 11 246 vérifications/s
Si l'on passe maintenant à un produit physique sans virtualisation, tel qu'un Raspberry Pi 4 sous Raspbian Buster qui se limite à 32 bits :
- Raspberry Pi 4 (32 bits)- 1 CPU :
- 10 signatures/s
- 653 vérifications/s
- Raspberry Pi 4 (32 bits)- 4 CPU :
- 38 signatures/s
- 2 618 vérifications/s
Enfin, effectuons un test avec un NAS DS416play de Synology à base de Celeron N3060 à deux cœurs, afin de voir ce que la Freebox Delta vaut par rapport à un NAS complet :
- Synology DS416play (64 bits) - 1 CPU :
- 29 signatures/s
- 1 925 vérifications/s
- Synology DS416play (64 bits)- 2 CPU :
- 57 signatures/s
- 3 763 vérifications/s
La solution de Free est donc en l'état plus intéressant qu'un Raspberry Pi en 32 bits, au niveau d'un NAS correct et sous les performances de la plus petite instance proposée par Scaleway, sans surcoût. Ceux ayant besoin de plus de puissance auront donc toujours intérêt à se tourner vers un hébergeur tiers, mais c'est une bonne entrée en matière.
Quelques limitations « by design »
Les cas d'usages évoqués par Free pour cette fonctionnalité sont divers : héberger des systèmes de Cloud personnel tels que Yunohost ou Cozy Cloud, des serveurs multimédia comme Plex, pour Minecraft, des pages web, de la domotique maison via Jeedom, ou tout simplement découvrir le monde Linux à travers un petit serveur.
Il ne faut en effet pas espérer monter une machine pour du rendu 3D ou trop multiplier les serveurs, mais bien disposer d'un système minimal pour des usages légers, sans avoir à trouver une place pour un micro PC tel qu'un Raspberry Pi. Il sera effet intégré dans le Server de la Freebox Delta, déjà présent sur le réseau local et allumé 24/7.
- Machines virtuelles et Freebox Delta : création et hébergement de votre première page web
- Freebox OS 4.1 : accédez aux données de la box depuis une machine virtuelle
L'équipe a néanmoins fait des choix afin de limiter les problèmes potentiels. Outre les 1 Go de mémoire réservés au système, prioritaire en termes de performances, cette fonctionnalité ne permet pour le moment que de gérer trois cœurs virtuels pour l'ensemble des VM active, deux par VM.
« Des chiffres qui pourront évoluer par la suite » nous confie Anisse Astier. L'équipe de Free semble vouloir avancer pas-à-pas, en fonction de la manière dont la communauté s'emparera de cette fonctionnalité et des premières demandes qui seront faites par les clients au sein du bug tracker maison.
Autre choix qui a des implications lourdes : seules des images ARM64 (AARCH64) gérant l'EFI (Extensible Firmware Interface) peuvent être utilisées. Ainsi, ne comptez pas y installer votre ISO Windows 10 classique. Ce serait à la limite possible avec celle pour sa déclinaison destinée aux machines ARM, comme cela a été fait pour les Raspberry Pi, mais il faudrait y intégrer tous les éléments annexes comme les pilotes VirtIO... pour un résultat forcément décevant.
Bonne nouvelle pour ses adeptes : FreeBSD 13 fonctionne.
Machines virtuelles, un choix « plus souple »
Au cœur de cette fonctionnalité, on retrouve l'habituel duo KVM/QEMU avec EDK II pour la partie firmware. Les systèmes préinstallés proposés par Free sont ainsi des images ARM64 « Cloud » au format Qcow2 qu'il suffit de télécharger et d'utiliser comme périphérique de stockage. L'utilisateur peut les redimensionner comme il le souhaite dès leur mise en place.
C'est ce qui explique que certains OS comme Debian, Fedora, Jeedom ou Ubuntu sont présents, mais pas d'autre. Leurs images sont stockées sur les serveurs de Free et téléchargées à chaque installation, ce qui ne sera pas sans peine pour ceux ayant de petites connexions qui auront plutôt intérêt à gérer leurs images localement.
Les fonctionnalités sont nombreuses, le FAI ayant voulu jouer la touche « geek » à fond les manettes sur ce service, qui est au final assez bien pensé et pratique à prendre en main lorsque l'on a déjà touché à une interface de gestion de machines virtuelles. On peut ainsi accéder à celles actives à travers la console ou un affichage de type bureau distant dans l'interface web (Xterm.js/NoVNC), mais aussi via un client SSH comme celui intégré à votre OS (Windows 10 compris), utiliser un script cloud-init maison, les ports USB de la Freebox, rediriger facilement ses ports pour un accès depuis l'extérieur, etc.
On aurait presque envie de voir Free s'associer avec ses cousins de chez Scaleway pour proposer une interface de gestion commune : soit des VM locales dans la Freebox Delta, soit dans les serveurs de l'hébergeur.
Lorsque nous avions analysé la venue de cette fonctionnalité, nous nous étions demandé pourquoi Free miserait sur une gestion de machines virtuelles, forcément assez complexe, plutôt que des conteneurs qui peuvent être installés et gérés de manière plus simple pour peu que la bonne interface soit mise en place.
« Pour cela nous aurions de toute façon dû isoler l'OS avec les conteneurs dans une machine virtuelle » nous confie Anisse Astier, évoquant des questions de sécurité qui nous paraissent légitimes. Le choix a donc été fait de proposer une gestion de machines virtuelles, où ceux qui le souhaitent peuvent mettre en place Docker ou Kubernetes s'ils le souhaitent. Et pourquoi pas des images communautaires intégrant nativement ces services ? Une piste à creuser.
Le 08 octobre 2019 à 08h02
Freebox OS 4.1 : les dessous des machines virtuelles dans la Freebox Delta
-
Un ordinateur dans la Freebox, une vieille idée
-
Mémoire amovible
-
Quelques limitations « by design »
-
Machines virtuelles, un choix « plus souple »
Commentaires (31)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 08/10/2019 à 08h42
#1
Plutôt séduit (et c’est vraiment une première pour moi s’agissant de la delta…).
Par contre, je ne comprends pas un passage: “Toutes les images sont stockées sur les serveurs de Free et téléchargées à chaque installation, ce qui ne sera pas sans peine pour ceux ayant de petites connexions qui auront plutôt intérêt à gérer leurs images localement.” ?!?
Ca veut dire que l’on a pas le choix, on doit récupérer l’image depuis les serveurs de free ou malgré tout on peut conserver l’image en local et l’installer sur la delta (ce qui est pas seulement préférable à cause des petites connexions, mais tout simplement nécessaire pour pouvoir faire facilement des tests en local et des sauvegardes, puis mettre la VM en “production” sur la delta). Si la 2° option n’est pas possible alors ça fait perdre l’essentiel de l’intérêt de passer par des VM (ou alors à la limite debian en vm avec pour seule modification docker, et on fait ses propres conteneurs en local sur lesquels on bidouille).
Le 08/10/2019 à 08h47
#2
Je parle des images proposées par défaut par Free, qui sont hébergées sur leurs serveurs. Comme dit et affiché dans les captures, tu peux aussi utiliser tes propres ISO ou images Qcow2/Raw.
Le 08/10/2019 à 08h49
#3
Parfait :)
Le 08/10/2019 à 08h49
#4
le côté geek est sympa, ça faisait un bout de temps que free avait perdu son ‘adn’ de ce côté là.
Maintenant, l’intérêt réel rest quand même faible ; perso je préfèrerais encore avoir mon propre raspberry à côté, indépendant de mon fai, plutôt que me créer une dépendance avec la box de mon fai pour une histoire de quelques euros économisés.
la valeur ajoutée que je vois pour ce genre de service, c’est si free propose une forme de ‘store de vm toutes prêtes’, qui permettrait au quidam moyen d’ajouter des fonctionnalités à sa bix tout en étant néophyte.
Le 08/10/2019 à 09h04
#5
Est-il envisageable de voir cette fonctionnalité sur Freebox Révolution, ou alors elle n’est pas assez performante pour ça ?
Le 08/10/2019 à 09h10
#6
Je doute que ce soit prévu, ne serait-ce que parce que c’est plutôt une box en fin de cycle où il n’y a pas d’intérêt à lancer de grosses nouveautés logicielles. Surtout que ça ne devrait pas être suffisant en termes de performances sur l’ancien Server utilisé notamment par la Révolution (mais aussi la Mini 4K et une partie de la One).
Le 08/10/2019 à 09h16
#7
pas mal mais vite gourmand en ressource !
une approche type docker aurait p-e été plus souple et moins cher en ressource
mais je ne crois pas que ce soit supporté par les proc Armada
Le 08/10/2019 à 09h16
#8
Sinon on peut lire un article avant de le commenter
Le 08/10/2019 à 09h21
#9
Cf. l’article, proposer docker impliquait dans tous les cas de passer pas un os virtualisé.
Tu peux donc le faire en partant d’une debian dans une VM, puis installer docker (ou mieux à mon gout OMV + plugin docker) et utiliser des conteneurs (attention néanmoins l’offre est moindre pour ARM).
Le 08/10/2019 à 09h40
#10
jeedom propose une vm pour freebox delta: https://www.jeedom.com/blog/4388-jeedom-desormais-disponible-dans-la-freebox-delta-freeboxos-4-1/?fbclid=IwAR1tedbg7NQ5ytEFaGoflz_eNEILa-FClr0EfJSM7QNXdRp88ujh-Rn9oMs
Le 08/10/2019 à 09h48
#11
C’est même déjà précisé dans les articles ;)
Pour info, ce n’est pas une image hébergée par Free dans ce cas d’ailleurs, mais sur les serveurs de Jeedom :
https://images.jeedom.com/freebox/freeboxDelta.qcow2
Le 08/10/2019 à 10h12
#12
Elle commence à me botter cette Delta S.
J’aimerai vraiment voir/lire des tests exhaustifs de l’agrégation ADSL+4G pour sauter le pas.
Le 08/10/2019 à 10h44
#13
@mrlafrite Pour l avoir tester une soirée c est complètement bidon. J’avais 11 Mbps de débit avec mon ADSL et + 1 ou 1.5Mbps en plus avec la 4G. Ca sert de support mais ça ne remplacera jamais ta ligne C est en cas de secours. Surtout qu’après les NAT déconnent car la box te fait sortir des flux sur la mauvaise interface etc. Quand j ai testé il y a 4 ou 5 mois ce n était pas du tout concluant. Par contre avoir un vrai routeur 4G Huawei et une sim FREE mobile dedans ça marche du tonnerre. Je n ai pas essayer leur nouvelle offre avec le routeur 4G fournit par FREE.
Le 08/10/2019 à 10h57
#14
Ce ne sera pas ici, avec l’absence d’antennes, impossible d’en profiter (et je ne suis pas en zone très bien couverte par Free du coup c’est mort)
Le 08/10/2019 à 11h51
#15
Si c’est juste pour pouvoir faire comme avec un raspi c’est pas la nouveauté du siècle non plus. Après pour se faire un NAS c’est pas idiot
Le 08/10/2019 à 12h03
#16
Tu entends quoi par NAS ? Non parce que le Server de la Delta en est déjà un à la base.
Le 08/10/2019 à 13h29
#17
Le 08/10/2019 à 13h45
#18
C’est giga néo-kitch comme fonctionnalité pour une box. Il ne lui manque plus que le presse-purée bio et la la balayette WC connectée avec interface de type “bêtise naturelle”. Bon, pour 500 tunes, c’est donné. Je vais en prendre une palette.
Le 08/10/2019 à 14h19
#19
Pendant 2 mois j’ai râlé sans arrêt après le module ADSL/4G qui donnait des performances lamentables (à peine mieux que l’ADSL seul, voir moins bien des fois) alors qu’avec un smartphone exactement au même endroit sur Free Mobile j’avais de bons débits 4G. Ça c’était jusqu’à ce que je m’aperçoive que malgré la bonne qualité de connexion affichée par les indicateurs dans la console de gestion de la Freebox, la qualité de réception était en réalité complètement désastreuse. Après avoir remplacé les antennes internes par des antennes externes, dès que je tire un peu trop sur l’ADSL, la 4G prend immédiatement le relai et c’est vraiment le jour et la nuit entre l’ADSL et l’ADSL+4G . Je suis passé de 1.5-2.5 Mbits à 50-80 Mbits.
Si tu as une bonne réception 4G avec un smartphone (impératif) , hônnétement, je pense que ce n’est pas utile d’attendre quoi que ce soit. Au pire tu devras ajouter une antenne externe.
Ceux qui ont de mauvais résultats avec l’agrégation ADSL/4G, mais de bons débits avec un smartphone, n’ont sans doute jamais eut l’occasion d’essayer le module ADSL/4G avec une antenne externe. Quelqu’un dans ce cas pour confirmer ?
Le 08/10/2019 à 20h08
#20
C’est surtout qu’économiquement ça ne tient pas non plus vu que l’abonnement est à 50 €. Un Sosh à 20 € et la différence paiera le Raspberry en 3 mois, et si on tient à rester chez Free et profiter de la TV et autres alors autant l’acheter et prendre le forfait 4K. Ça fait cher la VM…
Le 08/10/2019 à 20h12
#21
Pour les créateurs de contenu éligible au FTTH ça pourrait être sympa de monter une instance peertube là-dessus.
Avec les 4 emplacements disques il y a moyen de mettre 4 TO (4x2 TO avec RAID 1 pour la sécurité des données) voir 6 To, de quoi stocker beaucoup de vidéo.
Ensuite les 600 mbps d’upload suffisent largement pour assurer le trafic de base, le reste est équilibré entre les clients qui se repartagent les vidéos.
Bon reste qu’en termes de disponibilité on n’est pas au niveau de Youtube (une ligne FTTH ça a plus de chance de couper que Youtube) mais c’est déjà pas mal. Reste aussi à voir comment le SoC suivra la charge.
D’ailleurs la capacité du cpu me laisse douter quant à un des exemples d’usage cité par Free : le serveur Minecraft. Ce jeu est quand même très gourmand en cpu.
Par contre l’usage en cloud perso ça devrait parfaitement faire le job.
Tout ça me donne presque envie de craquer pour la delta … Dommage que je ne sois toujours pas éligible FTTH, sinon je l’aurai déjà prise.
Le 08/10/2019 à 21h37
#22
Un des problème majeur de l’agrégation ADSL+4G, c’est l’absence d’IPv6 en 4G chez Free. Et là, y’a pas de miracle, faut attendre que le FAI déploie.
Le 09/10/2019 à 02h14
#23
La gestion des VM n’est pas non plus la seule différence entre un abonnement Sosh de base et une offre Delta (S). Après chacun voit midi à sa porte sur ce qui l’intéresse ou pas et à quel prix, mais on ne peut pas non plus caricaturer de la sorte.
Le 09/10/2019 à 06h29
#24
Tu compare là des choses qui ne sont absolument pas comparables. L’abonnement Sosh à 20 € , c’est seulement 20 Go par mois. Il faut en souscrire 12 pour avoir l’équivalent des 250 Go de la Freebox Delta, ce qui est indispensable. Pour une famille qui consomme de la vidéo, 100 Go ne permettent déjà pas de tenir le mois. Alors 20 Go…
Le 09/10/2019 à 06h42
#25
Ne pas tenir compte de mon commentaire précédent. Il est en partie hors sujet…
Le 09/10/2019 à 14h50
#26
Juste un petit peu
Mais j’oublie que je suis en VDSL donc forcément c’est 20 € chez Sosh, mais en version fibre c’est 30 €. Il vaut mieux comparer avec le forfait Mini 4K de Free que j’avais d’ailleurs cité, à 35 €.
Et du coup :
Tu as raison, j’ai omis d’inclure le Devialet que l’on n’utilisera probablement pas parce qu’on a déjà nos barres de son et autres équipements TV/Cinéma mais qu’il faudra quand même paier
La Delta inclut peu ou prou la même chose que la version Mini 4K du même Free au niveau services, à part la TV par Canal, LeKiosk et Spotify (ce dernier que probablement beaucoup ont déjà souscrit avant).
La différence entre ces deux/trois forfaits est surtout technique, la Box fait tout… et piège l’utilisateur par l’intermédiaire de l’équipement car il sera difficile de faire jouer la concurrence sans risquer de perdre toutes les fonctionnalités qu’on aura commis l’erreur d’exploiter. Passer chez Free Delta, c’est une décision de TRES longue durée.
Juste 15 € de différence c’est 540 € sur 3 ans, soit largement de quoi se paier un NAS/Kit Sécurité/Autre indépendants qui ouvrent les portes de la concurrence à la moindre occasion ou problème.
Après si ça plait à beaucoup, tant mieux pour eux. Il n’en reste pas moins que je persiste : économiquement, ça ne tient pas. Ça fait le geek mais à la façon Apple, c’est limite à considérer comme un paiement sur 3⁄4 ans pour obtenir la même chose en moins bloquant. Si encore c’était 35 €/40 € maximum (sans Devialet), ça aurait été une sacrée claque.
Le 09/10/2019 à 19h48
#27
Pour ceux intéressés par Plex :
https://medium.com/@t3ix33/tuto-installer-plex-media-server-sur-la-freebox-delta-via-vm-debian-d91ba26f0a4
Le 10/10/2019 à 07h46
#28
Le principal intérêt est quand même d’avoir tout intégré dans 1 appareil, tout le monde n’a pas envi d’avoir une armoire informatique allumé en permanence à la maison. Soit pour des raisons écologies (ou de coût) : électricité d’un NAS + 1 ou 2 Rasperberry + une box domotique + la box TV. Soit pour des raisons d’intégration / WAF : 4-5 boitiers différents c’est 4-5 x plus de chances qu’un truc merde.
Après comme tu le signales c’est aussi le principal défaut (une fois acheté, t’es quand même plus ou moins bloqué chez ce FAI)
À ma connaissance il n’existe pas de concurrents au delta aussi intégré (chez les concurrents ou en DIY) au moins par le fait de la box TV non générique
Le 10/10/2019 à 14h10
#29
Je serai curieux de connaître la consommation électrique d’une Delta sans rien, et d’une Delta exploitée au maximum. Histoire de comparer.
Le 11/10/2019 à 15h18
#30
Tout à fait d’accord avec cette analyse. J’ai beau avoir un NAS Synology et une FB Revolution, la bascule vers une Delta S m’intéresse grandement, pour une raison de simplification et de contrôle: Synology laisse petit à petit tomber le marché grand public, autant gérer soi-même les services que propose un Syno genre DS Video et autre avec une VM tournant sur la Delta où on fait ce qu’on veut.
Je me demande juste si on peut relire les disques de la Delta sur une autre distro Linux.
Le 14/10/2019 à 08h12
#31