Le syndicat du livre affute ses armes anti-piratage en-dehors d’Hadopi
Une société pour les marquer tous
Le 16 novembre 2012 à 16h45
3 min
Droit
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Si le monde du livre ne trouve guère le système Hadopi à son goût pour le moment, car jugé trop coûteux, les éditeurs ne comptent cependant pas rester les bras croisés. Outre les attaques contre les sites et forums proposant des ebooks gratuitement, les éditeurs comptent aussi mettre en place des outils anti-piratage pour leurs ebooks.
Déployer ces technologies en 2014
Interrogé il y a quelques jours lors des 9e Assises du livre numérique par Édition Multimédi@, Vincent Montagne, le nouveau président du Syndicat national de l'édition (SNE), a affirmé à notre confrère que deux technologies pour ebooks seront choisies d'ici les prochaines semaines. Ces technologies auront pour but de protéger les ebooks du téléchargement et de l'affichage sur internet.
Ces technologies seront étudiées par le SNE pour ensuite être recommandées aux centaines d'éditeurs français adhérents au SNE début 2014. « Chacun sera ensuite libre de signer un contrat avec l’un des deux (fournisseurs d'outil anti-piratage, ndlr), et nous aurons au SNE les remontées des résultats des dispositifs » a précisé Vincent Montagne.
TMG n'aurait pas convaincu
D'après notre confrère, trois entreprises ont déjà été auditionnées l'an passé, dont le fameux Trident Media Guard, connu pour être la base d'Hadopi. TMG aurait toutefois été écarté par le SNE selon Édition Multimédi@, préférant deux autres sociétés, à savoir l'Américain Attributor et le Français Hologram Industries. Le premier servira à identifier les œuvres par mots-clés et méta-données, tandis que le second aura pour rôle de marquer numériquement les ebooks.
En décembre dernier, le géant Hachette, l'un des membres du SNE, a d'ailleurs signé un accord avec Attributor afin de lutter contre le piratage. Dans son communiqué, Hachette expliquait ainsi que son nouveau partenaire repèrera « les infractions concernant les titres qu’elle surveille par un balayage automatisé du web et une technologie d’identification sophistiquée des titres comme des sites indélicats. À ces outils s’ajoute un processus de vérification manuelle 24 heures sur 24. Une fois repérés, ceux-ci sont mis en demeure de cesser leur activité délictueuse, faute de quoi ils s’exposent à des poursuites. ». Cette méthode serait particulièrement dissuasive selon l'éditeur.
Le SNE compte pour sa part mettre en place une « procédure automatisée de notification et retrait des contenus illicites » et une « liste [qui] permettra par recoupement d’identifier les sites et réseaux les plus actifs dans le domaine du piratage de livres ».
Notons enfin que d'après Isabelle Ramond-Bailly, la présidente de la commission juridique du SNE, si le syndicat n'a pas encore rejoint Hadopi, ce n'est « qu'une question de temps ». Une intégration qui dépendra évidemment du sort d'Hadopi pour ces prochaines années.
Le syndicat du livre affute ses armes anti-piratage en-dehors d’Hadopi
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Déployer ces technologies en 2014
Commentaires (38)
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Abonnez-vousLe 16/11/2012 à 16h53
Chouette, encore un truc qui va ne servir à rien d’autre que leur coûter cher (et donc justifier de ne pas baisser le prix des ebooks)
Le 16/11/2012 à 16h57
il y a des jeune qui lisent au moin ? " />
les livre que j’ai lue ce compt sur les doigt d’une seul main
Le 16/11/2012 à 16h58
Je veux pas être méchant, mais ça se voit un peu.
Le 16/11/2012 à 16h58
Un DRM de plus qui va bloquer les liseuses non partenaires ou l’expansion des formats libres. " />
Le 16/11/2012 à 16h59
“les éditeurs comptent aussi mettre en place des outils anti-piratage pour leurs ebooks.”
Ce n’est pas le truc qui bride celui qui a acheté son livre et qu’on appelle autrement DRM ? Même joueur…. (ayants droits de la musique etc…)
Le 16/11/2012 à 17h00
Le 16/11/2012 à 17h00
Le 16/11/2012 à 17h04
Tout va dans le sens d’une mort annoncée du modèle des sites de direct download référencés par des sites satellites.
On ne va pas pleurer pour eux, ils trouveront autre chose, juste ce sera un peu plus fermé pour faire la nique aux moteurs de contrôle automatiques.
Ce qui est dommage pour les éditeurs comme pour les autres ayant droits c’est qu’ils vont pousser les “non payeurs d’oeuvres culturelles” vers des systèmes toujours plus safe face à Hadopi.
Alors qu’avec un peu de répression (envers les sites de liens) et 2 sous de jugeote le moment est plutôt pas mal pour lancer une offre légale de qualité….
Les éditeurs quels que soient leur contenus sont désespérants de non créativité.
Le 16/11/2012 à 17h08
C’est bien de s’attaquer au piratage des e-books, mais concrètement en offre légale vous proposez quoi ? L’offre est très mince, mais plutôt que de l’enrichir, ils préfèrent dépenser leur énergie à se battre contre des moulins à vent.
il y a des jeune qui lisent au moin ?
les livre que j’ai lue ce compt sur les doigt d’une seul main
Oh putain !
Le 16/11/2012 à 17h23
Je ne peux qu’approuver les commentaires précédents.
J’ai une liseuse, j’ai acheté une dizaine d’ebooks surtout ceux de Bragelonne et j’achète encore la même quantité de livres papiers. La seule chose que je demande est une offre légale à prix raisonnable par rapport aux livres papiers et l’absence de DRM.
Le jour où ils auront compris qu’il ne faut pas refaire les mêmes erreurs que l’industrie musicale… " />
Le 16/11/2012 à 17h24
tant qu’il ne font que des demande de retrait des contenu litigieux et cafte pas a hadopi ceux qui les télécharge …
tmg lui il demande pas les retrait des film .. si ça ce trouve c’est eux qui les mettent les film sur tpb " />
Le 16/11/2012 à 17h26
Le 16/11/2012 à 20h48
La musique a fini par se sortir des DRM. Il me semble que ça marche pas trop mal.
Je sais pas quel raisonnement ont fait les Apple ou Amazon pour supprimer leurs DRM. Peut-être qu’ils se sont rendus compte que ça ne gênait que les clients légaux et que ça n’a jamais empêché le piratage de toute façon.
Serait bon que vendeurs d’ebooks ou de VOD commencent à suive le même raisonnement. Surtout que ces vendeurs, c’est les mêmes que j’ai cité plus haut qui font de la musique sans DRM.
Le 16/11/2012 à 20h57
Le 16/11/2012 à 22h03
Y’a quand même des éditeurs qui jouent le jeu, genre les 200 livres de Bragelonne à 1 € sans DRM ou publie.net
Bref, c’est clair que si c’est pour du marc lévy, on va pas pleurer :) mais pour les autres, y’a des p’tites boutiques sympas en ligne.
La TA permet aussi de découvrir des auteurs sympas (même s’ils n’ont pas d’éthique et ont mis en ligne les Bragelonne à 1 € non DRM (moyen l’éthique là)…
Le 16/11/2012 à 22h34
Les éditeurs croient encore au Père Noël et les commerciaux qui vendent ces “procédés techniques” sont très efficaces apparemment…
Tout ça…en pure perte.
Le 17/11/2012 à 06h58
Hadopi à son goût pour le moment, car jugé trop coûteux
Comme tous les vestiges de l’ancien gouvernement et les futures vestiges de ce gouvernement…….." />
Le 17/11/2012 à 07h07
Le 17/11/2012 à 09h07
Au moins dans leur discours, on entend plus parler de taper sur les distributeurs plutôt que les consommateurs. Mais comme toujours, on fait la guerre sans faire la promo de ce qui existe de l’autre côté…
Le 17/11/2012 à 11h18
Les livres format epub (mobi, et autres) peuvent être formatés en rtf (parmi d’autres formats) avec Calibre; je les lis à l’ordi. Les newsgroups débordent de livres sans DRM (en anglais pour la plupart, mais aussi en français, allemand et néerlandais). Une fois de plus, ces gentils messieurs se réveillent beaucoup trop tard - le cheval s’est enfui, pas la peine de mettre un cadenas sur la porte de l’étable.
Le 17/11/2012 à 20h52
D’ailleurs, va-t-on interdire, les scanners surtout sur les photocopieurs, ça roxe, et les appareils photo numériques ?
(Non on ne scanne pas un livre ou une revue avec un I-Galaxphone)
JM
Le 20/11/2012 à 12h13
Ils n’ont qu’a interdire le copier/coller tant qu’a faire…" />
Le 16/11/2012 à 17h32
Le 16/11/2012 à 17h32
Bof, la bibliothèque me suffit.
Et puis chez Emmaus , y a plein de bouquin pour 3 fois rien
Leurs bouquins à 15 ou 20 € qu ‘il se les garde.
qu il aille se faire en……..er !
Pas de fichiers , pas de liseuses , c ‘est simple.
Le 16/11/2012 à 18h06
Le 16/11/2012 à 18h10
Ils devraient faire comme sur les DVD, mettre un quart d’heure de recommandations “anti-piratage”, avant de pourvoir commencer la lecture du livre…
C’est très dissuasif, surtout pour éviter d’en acheter un autre ultérieurement…
Le 16/11/2012 à 18h14
Le 16/11/2012 à 18h20
Le 16/11/2012 à 18h21
Le 16/11/2012 à 18h25
Le 16/11/2012 à 18h26
Le 16/11/2012 à 18h46
Nous sommes vraiment désolés de toutes ces contraintes, qui répondent à deux préoccupations : la lutte contre le piratage et l’optimisation de votre confort de lecture
Non sérieux, le type qui a écrit ces CGV, il voulait démarrer une carrière de comique, ou il était complètement bourré ?
Ah non c’est vrai, il faut trouver une tournure de phrase “Lèche-Bottes”, créer un besoin chez le consommateur dont celui-ci n’a certainement rien à foutre, vu les extraordinaires avantages que procurent ces mesures… " />
Le 16/11/2012 à 19h13
Le 16/11/2012 à 19h20
c’est beau de rêver… " />
Le 16/11/2012 à 19h26
Le 16/11/2012 à 19h37
Le 16/11/2012 à 19h39
Le 16/11/2012 à 19h44