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Streaming audio : l’Adami inquiète de la domination de Google et d’Apple

Streaming, screaming

Streaming audio : l'Adami inquiète de la domination de Google et d'Apple

Le 07 mars 2013 à 14h19

Le possible avènement d’une offre de streaming audio chez Youtube ou Apple provoque l’émoi de l’Adami. La société de gestion collective qui représente les artistes interprètes craint comme la peste ce nouveau virage chez les géants du net.

bamba triste
YouTube pourrait lancer des offres de streaming audio sur abonnement a-t-on appris dans les colonnes de Fortune. Même mouvement chez Apple qui envisagerait de lancer une offre similaire. Si l'information est confirmée, ces géants noueraient de nouveaux partenariats avec les ayants droit.

 

Et c’est justement cette accélération qui inquiète les artistes-interprètes. Au sein de l’Adami, ils anticipent « que dans un avenir très proche toute la chaine de production et de diffusion culturelle sera concentrée entre les mains de quelques-uns ». Avec deux acteurs de premier ordre : « Apple et Google détiennent les appareils, ont le pouvoir sur le prix public et imposent leurs conditions pour l’accès aux contenus. Dans le même temps, le nombre de plateformes françaises et européennes se réduit et il faut craindre que des acteurs aujourd’hui importants comme Spotify ou Deezer ne pourront y survivre ».

 

Ils appellent à l’aide Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, et Fleur Pellerin, ministre des l’Economie numérique, pour que les mesures nécessaires soient prises. L’Adami craint en effet une menace pour la diversité et sa régulation. Surtout elle regrette que les producteurs « décident de s’extraire de la gestion collective pour traiter directement et individuellement avec ces plateformes », alors que dans le même temps, voilà « un des outils majeurs de régulation que l’on affaiblit au profit de simples intérêts financiers de court terme ». Enfin, elle rappelle selon elle que « seule la gestion collective garantit une neutralité économique favorable à tous les utilisateurs de répertoires, petits ou majeurs et surtout une juste rémunération des auteurs, des compositeurs et des artistes ».

Commentaires (27)

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Moi ça commence à me saouler ces auto-proclamés référents de mes genoux, qui dés qu’ils voient une compagnie qui réussit à fond, viennent parler de trust en disant que c’est uniquement le fait de pratiques déloyales par des gens qui limite qui mangent des enfants.



Ca me fait penser aux neuneus de base qui disent “Môssieur faut acheter français pour les voitures parce que c’est français et qu’il faut protéger la fierté nationale”.



Faux! Que ce soit pour les caisses, le streaming, ou n’importe quoi, si on est pas content et qu’on se montre critique vis-à-vis d’une certaine hégémonie, la meilleure solution, ce n’est pas de pondre des lois débiles sous des prétextes fallacieux et pseudo-protectionnistes, mais de se sortir les doigts et de faire mieux que ceux que l’on décrie.



Seulement voilà, dans ce pays, ça fait bientôt 40 ans qu’on s’emploie, de tous bords, à prostituer la définition du vrai capitalisme, et bien plus grave encore, celle du libéralisme et de la prise d’initiative. Résultat : des tonnes de merde subventionnées dans le meilleur des cas, et rien du tout la plupart du temps. <img data-src=" />

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Pour Apple OK mais Google ne détient pas trop les appareils (nexus mis à part).



Et pourquoi l’ADAMI ne tente pas de lancer une offre légale ? Toujours là à se plaindre mais personne ne bouge <img data-src=" />





L’Adami craint en effet une menace pour la diversité et sa régulation. Surtout elle regrette que les producteurs « décident de s’extraire de la gestion collective pour traiter directement et individuellement avec ces plateformes »



Fallait pas tenter de les pigeonner <img data-src=" />



La suppression des intermédiaires permet à l’artiste de gagner plus ? bah au revoir l’intermédiaire… faut évoluer un peu.





« un des outils majeurs de régulation que l’on affaiblit au profit de simples intérêts financiers de court terme »

Quand on a faim c’est maintenant, pas sur le long terme…

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C’est sûr Apple ils ont vraiment mis toute l’industrie musicale dans le rouge avec leur connerie d’iTunes et d’iPad…



<img data-src=" />

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CryoGen a écrit :



l’ADAMI ne tente pas de lancer une offre légale ? Toujours là à se plaindre mais personne ne bouge <img data-src=" />





C’est également ma principale remarque … Le progrès technique permet de faire du streaming, c’est à l’industrie musicale de s’y adapter. Là ils laissent les progrès passer devant eux & après se plaignent quand de gros acteurs décident de s’en servir.



Leurs craintes c’est du même niveau qu’un vendeur de sangsues qui se plaint que son commerce s’effondre depuis l’invention de la pénicilline.


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GuiTheGuy a écrit :



Ca me fait penser aux neuneus de base qui disent “Môssieur faut acheter français pour les voitures parce que c’est français et qu’il faut protéger la fierté nationale”.







Euh non ils disent ça en général pour préserver l’emploi en France. RAF de la fierté nationale.







GuiTheGuy a écrit :



Faux! Que ce soit pour les caisses, le streaming, ou n’importe quoi, si on est pas content et qu’on se montre critique vis-à-vis d’une certaine hégémonie, la meilleure solution, ce n’est pas de pondre des lois débiles sous des prétextes fallacieux et pseudo-protectionnistes, mais de se sortir les doigts et de faire mieux que ceux que l’on décrie.







Oui, en prenant en compte ma 1ere remarque, il faut faire mieux que des salaires 10x moins élevé chinois : on réduit les salaires et/ou on innove sur la production. (i.e : on embauche quelques ingés pour faire des nouvelles machines de prod et on licencie beaucoup d’opérateurs.)



EDIT : Après pour ce qui est de la news d’accord avec Cryogen, l’ADAMI vient pleurer maintenant qu’elle sent qu’elle va servir à rien.


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Teovald a écrit :



C’est également ma principale remarque … Le progrès technique permet de faire du streaming, c’est à l’industrie musicale de s’y adapter. Là ils laissent les progrès passer devant eux & après se plaignent quand de gros acteurs décident de s’en servir.



Leurs craintes c’est du même niveau qu’un vendeur de sangsues qui se plaint que son commerce s’effondre depuis l’invention de la pénicilline.







Très bien résumé. On a atteint dans le domaine du business une espèce de croyance sur le fait que les choses sont figées, ce qui découle sur une forme de paresse de la part des acteurs, qui partent du principe qu’ils n’ont plus d’effort à faire et qu’ils doivent pouvoir vivre éternellement sur leurs acquis. C’est non seulement un non-sens total d’un point de vue économique, mais également d’un point de vue de la vie en général.


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Magnifique illustration de l’utilisation de l’Etat pour promouvoir les interets de quelques uns, au détriment de tout le monde.

Et magnifique exemple de capitalisme de connivence si cela aboutit <img data-src=" />

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Ha, d’un autre coté, c’est pas comme si ils ont tout fait pour se faire enfilé comme des perles. A vouloir trop demander aux plate-formes, seul les “géants” peuvent assurer.







CryoGen a écrit :



Pour Apple OK mais Google ne détient pas trop les appareils (nexus mis à part).





Il me semble que c’est en réaction au streaming sur youtube pcinpact.com PC INpact


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Teovald a écrit :



C’est également ma principale remarque … Le progrès technique permet de faire du streaming, c’est à l’industrie musicale de s’y adapter. Là ils laissent les progrès passer devant eux & après se plaignent quand de gros acteurs décident de s’en servir.



Leurs craintes c’est du même niveau qu’un vendeur de sangsues qui se plaint que son commerce s’effondre depuis l’invention de la pénicilline.





oui sauf que l’ADAMI c’est plutot les employés du commerce que le patron hein. ^^



je sais que c’est dur, mais tout comme les patrons (y’en a des bien, sisi), il faut éviter de mettre tous les ayants-droit dans le même panier. ils ne défendent pas tous les mêmes intérêts, et comme l’ADAMI le montre (et ce n’est pas la première fois, cf d’autres articles sur PCI concernant notamment les parts redistribuées aux artistes interprètes), ils n’ont pas tous la même vision des choses concernant l’offre légale et la façon de se rémunérer.

il me semble par exemple que l’ADAMI défendait il y a quelques temps une forme de licence globale. on peut pas vraiment dire que ça soit du goût du SNEP (exemple au hasard, bien sûr <img data-src=" />).


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Tourner.lapache a écrit :



Euh non ils disent ça en général pour préserver l’emploi en France. RAF de la fierté nationale.







Oui, en prenant en compte ma 1ere remarque, il faut faire mieux que des salaires 10x moins élevé chinois : on réduit les salaires et/ou on innove sur la production. (i.e : on embauche quelques ingés pour faire des nouvelles machines de prod et on licencie beaucoup d’opérateurs.)



EDIT : Après pour ce qui est de la news d’accord avec Cryogen, l’ADAMI vient pleurer maintenant qu’elle sent qu’elle va servir à rien.







Ne le prends pas mal, mais si tes intentions sont sûrement bonnes, une partie de tes propos illustrent en partie les miens.



Concernant ta première remarque, je disais fierté nationale, mais tu as raison, dans l’idée, ce sont les emplois que les gens pensent préserver. Sauf qu’il n’en est rien pour plusieurs raisons :




  • regarde où sont produites une grande partie des voitures françaises

  • regarde où on en est, (et la à je parle en connaissance de cause) de la crainte de la délocalisation de l’informatique en Inde dont on nous rebat les oreilles depuis 10 ans.



    Concernant ta deuxième remarque, tu oublies une réalité que je qualifierai non pas d’économique, mais de plus généralement “industrielle” (voire commerçante) et même qui va au delà de ça : l’évolution, bien que connaissant des à-coups brutaux, est avant tout un processus progressif et parfois même lent. J’en veux l’exemple de Tesla aux USA : ça n’a pas détruit d’emploi, ça en a créé (dont beaucoup de français) c’est enfin une vraie proposition gagnante pour les voitures électriques et ça ne va pas tuer du jour au lendemain les voitures normales c’est une évidence. Simplement, ça va dans le sens d’une évolution probablement inévitable, et oui, certainement que d’ici 20 ans, des emplois d’opérateurs ne seront pas renouvelés, mais il ne faut pas croire que lorsqu’un robot remplace un opérateur, la perte d’emploi est sèche. Pour exemple, aujourd’hui on utilise plus de charbon dans les trains. Y-a-t-il pour autant moins d’emplois derrière chaque train qui roule? Je n’en suis pas sûr au contraire. (hors considérations mercantiles qui font qu’on a plus trop de chefs de gare par exemple)


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CryoGen a écrit :



Et pourquoi l’ADAMI ne tente pas de lancer une offre légale ? Toujours là à se plaindre mais personne ne bouge <img data-src=" />





tu crois que les artistes-interprètes représentés par l’ADAMI détiennent tous les droits sur les oeuvres?

le monde des ayants-droit est légèrement plus compliqué que ça. <img data-src=" />



c’est d’ailleurs aussi pour cette raison que c’est autant le bordel.


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On parle des mêmes qui ont été sauvés par iTunes à l’ère du numérique et du piratage presque partout qui va avec ??. <img data-src=" />



Heureusement pour eux , que Steve Jobs a très tôt un peu forcer la main aux rétrogrades des maisons de disques pour la musique dématérialisée; ils seraient bien dans la merd* sinon <img data-src=" />

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Bandes de vieux blaireaux derriere vos bureau vous ne savait que pester, au lieux de vous engraisser au caviar investissez dans des solutions viable et fiable

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GuiTheGuy a écrit :



Y-a-t-il pour autant moins d’emplois derrière chaque train qui roule? Je n’en suis pas sûr au contraire. (hors considérations mercantiles qui font qu’on a plus trop de chefs de gare par exemple)







Bon on est pas mal, on a déjà détourné la news en moins de 10 commentaires.



Je retiendrais surtout cette question. Pour ma part je pense que le progrès a tendance à détruire l’emploi et non pas à le délocaliser. Quand je dis délocaliser je parle autant de délocaliser en chine mais aussi de délocaliser l’emploi des opérateurs vers les ingénieurs. Par exemple remplacer le travail manuel de plusieurs personnes de la terre par le travail de la terre par une personne en tracteur plus toutes celles impliquées dans la conception, la fabrication, le fonctionnement, l’entretien et le recyclage du tracteur.



Premier point, débattable, les personnes impliquées dans le second cas ont l’air d’être super nombreuses mais on parle d’un tracteur. Grâce à toutes ces personnes ce sont des millions de tracteurs qui fonctionnent de part le monde.



Deuxième point, mon argument :

S’il n’y avait pas d’intérêt économique au progrès, dans notre société il n’aurait pas lieu. Or quel est le cout principal de tout objet manufacturé, la matière brute ? Non, c’est bien le processus de fabrication/de transformation de la matière, processus réalisé par des hommes et des machines -elles mêmes conçues par des hommes-, on en arrive à dire que c’est bel est bien la main d’œuvre qui est le principal coût.



Conclusion, s’il y a un intérêt économique, c’est bien dans la réduction des couts, donc dans la réduction globale de la main d’œuvre. (au sens large) Bref, le progrès réduit la masse de travailleurs.





Après, c’est plus quelque-chose que je crois que de réellement démontré. D’ailleurs si quelqu’un a une étude sur l’évolution de l’emploi en corrélation avec le progrès technologique à nous filer <img data-src=" />


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Tourner.lapache a écrit :



Bon on est pas mal, on a déjà détourné la news en moins de 10 commentaires.



Je retiendrais surtout cette question. Pour ma part je pense que le progrès a tendance à détruire l’emploi et non pas à le délocaliser. Quand je dis délocaliser je parle autant de délocaliser en chine mais aussi de délocaliser l’emploi des opérateurs vers les ingénieurs. Par exemple remplacer le travail manuel de plusieurs personnes de la terre par le travail de la terre par une personne en tracteur plus toutes celles impliquées dans la conception, la fabrication, le fonctionnement, l’entretien et le recyclage du tracteur.



Premier point, débattable, les personnes impliquées dans le second cas ont l’air d’être super nombreuses mais on parle d’un tracteur. Grâce à toutes ces personnes ce sont des millions de tracteurs qui fonctionnent de part le monde.



Deuxième point, mon argument :

S’il n’y avait pas d’intérêt économique au progrès, dans notre société il n’aurait pas lieu. Or quel est le cout principal de tout objet manufacturé, la matière brute ? Non, c’est bien le processus de fabrication/de transformation de la matière, processus réalisé par des hommes et des machines -elles mêmes conçues par des hommes-, on en arrive à dire que c’est bel est bien la main d’œuvre qui est le principal coût.



Conclusion, s’il y a un intérêt économique, c’est bien dans la réduction des couts, donc dans la réduction globale de la main d’œuvre. (au sens large) Bref, le progrès réduit la masse de travailleurs.





Après, c’est plus quelque-chose que je crois que de réellement démontré. D’ailleurs si quelqu’un a une étude sur l’évolution de l’emploi en corrélation avec le progrès technologique à nous filer <img data-src=" />







Je suis d’accord avec presque tous tes arguments, qui comme tu le dis, se discutent et peuvent s’évaluer (et je pense que toi comme moi on aurait des surprises) sauf sur ce que j’ai mis en gras. A la base, le progrès est souvent réalisé :




  • par hasard

  • par curiosité

  • par nécessité (parce que c’est pratique ou utile et que ça te facilite la vie)

  • parce que c’est cool



    Et l’intérêt économique est une conséquence, du fait que, c’est bien légitime, le gars exploite son filon.



    Le souci, c’est que depuis quelques temps, et c’est flagrant par exemple avec les tablettes, le 4ème point (“parce que c’est cool”) a été dénaturé au point qu’on arrive à vendre des choses (bien que j’aie pris l’exemple des tablettes, je ne parle pas que de produits manufacturés : on peut aussi penser à certains intermédiaires qui créent plus de problèmes qu’ils en résolvent) non pas parce qu’elles font envie, mais parce qu’on crée une envie artificielle sur la base d’un moteur purement cyniquement économique.



    Certaines personnes pensent d’ailleurs sérieusement que c’est de là que viennent les plus récentes crises successives qu’on se prend (20 ans environ) : avant, on cherchait / trouvait (parfois sans la chercher) une idée utile et / ou cool et ensuite on faisait de l’argent avec. Maintenant, on cherche à faire de l’argent, et ce à n’importe quel prix, ce qui entraine les débordements, excès et dérives qu’on connaît. (traders fous qui prennent des risques démesurés, éthique douteuse en mode viande de cheval)



    Bref, oui on a détourné le topic, et ce qui me fait peur, c’est que nous ne sommes que des économistes de comptoir, et pourtant je me demande si nous n’avons pas plus la tête sur les épaules que certains economistes gouvernants.


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hellmut a écrit :



tu crois que les artistes-interprètes représentés par l’ADAMI détiennent tous les droits sur les oeuvres?

le monde des ayants-droit est légèrement plus compliqué que ça. <img data-src=" />



c’est d’ailleurs aussi pour cette raison que c’est autant le bordel.







Et donc ? ils préfèrent donc juste gueuler sans essayer de se démeller de ce bordel sans nom ? C’est bien ce que je dis, modèle dépassé et tout le monde à la poubelle. Si tu as un truc à vendre tu essais de le vendre, tu ne gueules pas parce que ton voisin le vend mieux que toi parce qu’il s’est levé plus tôt le matin.


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CryoGen a écrit :



Et donc ? ils préfèrent donc juste gueuler sans essayer de se démeller de ce bordel sans nom ? C’est bien ce que je dis, modèle dépassé et tout le monde à la poubelle. Si tu as un truc à vendre tu essais de le vendre, tu ne gueules pas parce que ton voisin le vend mieux que toi parce qu’il s’est levé plus tôt le matin.





il me semble que tu as mal lu un des passages de l’article et que tu méconnais sensiblement le rôle de l’ADAMI.

l’ADAMI se plaint (elle ne peut faire que ça puisque ses administrés n’ont aucuns droits ou presque sur les oeuvres) parce que:



elle regrette que les producteurs « décident de s’extraire de la gestion collective pour traiter directement et individuellement avec ces plateformes », alors que dans le même temps, voilà « un des outils majeurs de régulation que l’on affaiblit au profit de simples intérêts financiers de court terme ».





donc. <img data-src=" />


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GuiTheGuy a écrit :



Je suis d’accord avec presque tous tes arguments, qui comme tu le dis, se discutent et peuvent s’évaluer (et je pense que toi comme moi on aurait des surprises) sauf sur ce que j’ai mis en gras. A la base, le progrès est souvent réalisé :




  • par hasard

  • par curiosité

  • par nécessité (parce que c’est pratique ou utile et que ça te facilite la vie)

  • parce que c’est cool



    Et l’intérêt économique est une conséquence, du fait que, c’est bien légitime, le gars exploite son filon.



    Le souci, c’est que depuis quelques temps, et c’est flagrant par exemple avec les tablettes, le 4ème point (“parce que c’est cool”) a été dénaturé au point qu’on arrive à vendre des choses (bien que j’aie pris l’exemple des tablettes, je ne parle pas que de produits manufacturés : on peut aussi penser à certains intermédiaires qui créent plus de problèmes qu’ils en résolvent) non pas parce qu’elles font envie, mais parce qu’on crée une envie artificielle sur la base d’un moteur purement cyniquement économique.



    Certaines personnes pensent d’ailleurs sérieusement que c’est de là que viennent les plus récentes crises successives qu’on se prend (20 ans environ) : avant, on cherchait / trouvait (parfois sans la chercher) une idée utile et / ou cool et ensuite on faisait de l’argent avec. Maintenant, on cherche à faire de l’argent, et ce à n’importe quel prix, ce qui entraine les débordements, excès et dérives qu’on connaît. (traders fous qui prennent des risques démesurés, éthique douteuse en mode viande de cheval)









    Disons que l’on a tout doucement glissé de l’entreprise dont le but était le service et le moyen faire des bénéfices à une entreprise dont le but est le bénéfice et le moyen est le service.



    Et c’est pour ça que dans la partie en gras, j’ai mis “dans notre société” : ie celle du consumérisme, de l’individualisme, du grand capital, du meilleur rendement, … Dans ce cas, je trouve mon assertion pas si mauvaise.



    Un exemple : la conquête spatiale. Ce serait réellement un progrès pour l’espèce humaine que de conquérir l’espace (un peu comme conquérir l’Amérique il y a quelques siècles), est-ce qu’on y met les moyens ? Pas vraiment… Tout simplement parce que ça n’a pas d’interêt économique à l’heure actuelle. Si Curiosity trouve un gisement de plusieurs millions de tonnes de diamants, peut-être ?



    (HS : d’ailleurs une mission vers Mars, pour un couple, devrait être lancée par un magnat de la finance. Elle serait financée, attention, par de la TV réalité… <img data-src=" />)









    GuiTheGuy a écrit :



    Bref, oui on a détourné le topic, et ce qui me fait peur, c’est que nous ne sommes que des économistes de comptoir, et pourtant je me demande si nous n’avons pas plus la tête sur les épaules que certains economistes gouvernants.







    Nous avons les pieds sur terre et la tête sur les épaules c’est clair que c’est ce qu’il manque à nos elites… Après est-ce réellement facile de garder la tête sur les épaules une fois parmi les gouvernants, je n’en suis pas si sur.


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Pour l’instant rien ne bats Spotify, et il ne tiens qu’à eux que ça reste ainsi.



Pas d’application spotify pour tablette Android, même pas de mode portrait pour l’application Smartphone….

Faudrait régler ce petit problème parce que y’a rien de mieux pour perdre des clients que d’en dénigrer une partie.

C’est sùr que si demain Google ouvre un service comme spotify avec une application adapté aux tablettes alors que Spotify est toujours autant inutilisable ça va en faire réfléchir plus d’un.

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Tourner.lapache a écrit :



Bon on est pas mal, on a déjà détourné la news en moins de 10 commentaires.



Je retiendrais surtout cette question. Pour ma part je pense que le progrès a tendance à détruire l’emploi et non pas à le délocaliser. Quand je dis délocaliser je parle autant de délocaliser en chine mais aussi de délocaliser l’emploi des opérateurs vers les ingénieurs. Par exemple remplacer le travail manuel de plusieurs personnes de la terre par le travail de la terre par une personne en tracteur plus toutes celles impliquées dans la conception, la fabrication, le fonctionnement, l’entretien et le recyclage du tracteur.



Premier point, débattable, les personnes impliquées dans le second cas ont l’air d’être super nombreuses mais on parle d’un tracteur. Grâce à toutes ces personnes ce sont des millions de tracteurs qui fonctionnent de part le monde.



Deuxième point, mon argument :

S’il n’y avait pas d’intérêt économique au progrès, dans notre société il n’aurait pas lieu. Or quel est le cout principal de tout objet manufacturé, la matière brute ? Non, c’est bien le processus de fabrication/de transformation de la matière, processus réalisé par des hommes et des machines -elles mêmes conçues par des hommes-, on en arrive à dire que c’est bel est bien la main d’œuvre qui est le principal coût.



Conclusion, s’il y a un intérêt économique, c’est bien dans la réduction des couts, donc dans la réduction globale de la main d’œuvre. (au sens large) Bref, le progrès réduit la masse de travailleurs.





Après, c’est plus quelque-chose que je crois que de réellement démontré. D’ailleurs si quelqu’un a une étude sur l’évolution de l’emploi en corrélation avec le progrès technologique à nous filer <img data-src=" />











Le monde est gouverné par une société malsaine, chacun pour sa peau, et les populations les plus avancé en sortirons vainqueur ..



Malheureusement on ne peut y échapper, formater dès la naissance, le mot Travaille viens nous collé au train toute notre vie, si tu veux vivre tu doit travailler..



Certain dirons qu’on a toujours le choix .. mais comment ? aller ailleurs ? Tu pourras pas, on te demandera des papiers.. on te demandera de payer un impôts si tu veux vivre ici, et tu n’aura pas le choix, car les terrain dans ce monde appartienne a quelqu’un .. a qui ? personne sait réellement ..



Donc en définitif, si tu veux être tranquille et ne rien devoir a cette société et ben tu la dans le c*l, car partout ou tu iras, tu devras, on te demandera, on te sollicitera, on te jugera, et on te dictera la manière dont tu devra te comporté ..



On remplace l’homme par la machine vous dites ? Mais on est déjà des machines.. vivante.. le problème c’est qu’on ouvre notre bouche pour demander, exiger, et puis le pire c’est que le coût de notre “droit de vivre est exorbitant ..” pour celui qui nous la prête.. donc on remplace ces machines vivantes par des machines sans âmes..





Certain prétendent que nous vivons dans un monde simuler, programmer, je pense que c’est vrais, chacun d’entre nous, vivons dans un monde avec un but, celui de vivre pour l’autre


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hellmut a écrit :



il me semble que tu as mal lu un des passages de l’article et que tu méconnais sensiblement le rôle de l’ADAMI.

l’ADAMI se plaint (elle ne peut faire que ça puisque ses administrés n’ont aucuns droits ou presque sur les oeuvres) parce que:





donc. <img data-src=" />







Euh et alors ? Donc les producteurs ne sont pas libres non plus ? Et l’adami sert à quoi au juste finalement ? à rien, oui à rien. Si elle ne cherche pas à évoluer dans un monde dans lequel il est relativement facile de s’afficher : le net, c’est pas de notre faute.



Y a rien à défendre ici. Ils sont pas content car ils mangent de moins en moins… c’est tout.


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CryoGen a écrit :



Euh et alors ? Donc les producteurs ne sont pas libres non plus ? Et l’adami sert à quoi au juste finalement ? à rien, oui à rien. Si elle ne cherche pas à évoluer dans un monde dans lequel il est relativement facile de s’afficher : le net, c’est pas de notre faute.



Y a rien à défendre ici. Ils sont pas content car ils mangent de moins en moins… c’est tout.





wahou, c’est du lourd. ^^



Alors l’ADAMI représente ses administrés, qui n’ont pas énormément de droits sur les oeuvres. il n’est pas question de “chercher à évoluer”, lol, puisqu’ils n’ont pas de pouvoir de décision sur la façon dont les oeuvres sont exploitées ou vendues. Ils anticipent le fait que les producteurs choisissent la négociation au cas par cas plutot que la gestion collective, ce qui affaiblirait encore plus la position des musiciens-interprètes.

rassure-moi: tu fais exprès de ne pas comprendre? ou peut-être y a-t-il une autre explication?


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Tourner.lapache a écrit :



Conclusion, s’il y a un intérêt économique, c’est bien dans la réduction des couts, donc dans la réduction globale de la main d’œuvre. (au sens large) Bref, le progrès réduit la masse de travailleurs.





C’est faux, cf Schumpeter. Ou l’exemple le plus connu: la mécanisation en agriculture n’a pas fait exploser le chômage en France, mais a rendu possible la révolution industrielle.



Mais c’est vrai que l’on s’éloigne du sujet :)


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Desirdo a écrit :



C’est faux, cf Schumpeter. Ou l’exemple le plus connu: la mécanisation en agriculture n’a pas fait exploser le chômage en France, mais a rendu possible la révolution industrielle.



Mais c’est vrai que l’on s’éloigne du sujet :)







Oui c’est un contre-exemple mais la situation économique et démographique actuelle n’est pas celle de l’époque. On a mécanisé l’agriculture puis mécanisé/délocalisé l’industrie, est-ce que cela signifie que l’on va devoir “tous” trouver du boulot dans le tertiaire ? Est-ce vraiment possible ? (A noter quand le tertiaire on remplace aussi les hommes…. par des ordinateurs)

Est-ce qu’il y a un pan d’économie entier qui va se créer pour compenser ce que nous perdons ailleurs ?



Bref comme dit plus haut, je n’ai pas d’étude sérieuse pour confirmer mes dires et je doute même de l’existence d’une telle étude tellement elle me paraitrait complexe à réaliser.Tout est question de pondération et de sensibilité sur cette question : seul l’avenir nous dira s’il y a réellement destruction d’emplois ou pas vraiment d’impact. (quoi qu’on puisse trouver un autre bouc émissaire)


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L’inquiétude est légitime, hors de toute considération de capitalisme, libéralisme etc.



On verra bien ce que ca va donner, mais AMHA ce sera simple : sans concurrence réelle et sérieuse, et sans régulation, il n’y aura plus que de la soupe standardisée.

A ceux qui croient que c’est déjà le cas, je pense qu’on rira bien dans les prochaines années, et que même la starac on finira par la regretter…

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« que dans un avenir très proche toute la chaine de production et de diffusion culturelle sera concentrée entre les mains de quelques-uns »





Ah, mais ce n’était pas déjà le cas (Universal, Sony, Warner) ? <img data-src=" />

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Norde a écrit :



Ah, mais ce n’était pas déjà le cas (Universal, Sony, Warner) ? <img data-src=" />





La production, oui.

La diffusion, ce n’est plus vrai.


Streaming audio : l’Adami inquiète de la domination de Google et d’Apple

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