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70,3 millions d’euros de logiciels en 2011 pour le ministère de la Défense

Mais combien pour l'Open Bar avec Microsoft ?

70,3 millions d'euros de logiciels en 2011 pour le ministère de la Défense

Le 28 août 2013 à 08h14

Selon des estimations réalisées par l'exécutif, le ministère de la Défense aurait dépensé plus de 70 millions d'euros en 2011 pour ses logiciels. C'est en tout cas ce qu'affirme Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, au détour d'une réponse (avare en détails) à une question écrite de la députée écologiste Isabelle Attard.

drian défense

 

Les vingt et vingt-et-unième réponses obtenues par Isabelle Attard proviennent du ministère de la Défense ainsi que de celui des Anciens combattants -même si leur contenu est identique. Pour mémoire, la parlementaire avait demandé fin mai à chaque ministère de détailler de quelle manière la circulaire du Premier ministre relative à l'usage du libre dans l'administration avait été suivie. L'élue réclamait en outre que les dépenses logicielles des ministères soient dévoilées, en prenant le soin d'opérer une distinction entre logiciels libres et propriétaires.

« L’architecture logicielle adoptée par le ministère de la Défense pour moderniser son réseau mixe les composants éditeurs et libres, ces derniers répondant notamment à des besoins structurants tels que la fédération des réseaux opérationnels du ministère, les outils de supervision des réseaux ou les solutions de mobilité » apprend-t-on principalement au travers de ces réponses. Mais de fait, le ministère de la Défense se veut relativement avare en détails. Il précise tout juste avoir lancé des études de migration open-source. « Compte tenu des impacts techniques et fonctionnels d'une migration, ces travaux sont conduits en opportunité à l'occasion d'une évolution majeure d'une application informatique, d'une opération de rationalisation d'un parc applicatif ou d'un renouvellement de contrat » est-il laconiquement indiqué. Il faudra repasser pour davantage de précisions.

Motus et bouche cousue sur le contrat « Open Bar » avec Microsoft

Le ministère de la Défense dévoile cependant quelques montants annuels, qui correspondent en réalité à des évaluations réalisées par le service des achats de l'État avec l'ensemble des ministères. Il est précisé que ces chiffres comprennent à la fois les coûts d'acquisition des licences et le maintien en condition opérationnelle des logiciels. 

 

logiciels dépenses défenseEn millions d'euros - Sommes hors taxes.

 

En toute logique, ces montants comprennent les sommes versées à Microsoft au titre du contrat « Open Bar » signé en 2009 avec la filiale Irlandaise de la firme de Redmond, non sans d’importantes contestations internes. Pour rappel, ce contrat, souvent décrit comme un pont d’or pour Microsoft, permet à n’importe quelle entité du ministère de la Défense de récupérer ses logiciels maisons pour 100 euros par poste pour quatre ans. Chacun appréciera d'ailleurs le fait qu'aucune référence à ce contrat ne soit faite dans la réponse de Jean-Yves Le Drian. Soulignons enfin que cet accord a par ailleurs suscité davantage d'inquiétudes chez les députés depuis que les révélations relatives à Prism ont mis en lumière la participation de Microsoft au programme de surveillance américain. 

Commentaires (45)

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Homo_Informaticus a écrit :



C’est ce genre de décision qui revient continuellement, sans demander l’avis des techniciens ou ingénieurs locaux, complètement absurde qui est une perte d’efficacité ou d’argent.







Vi et à force de décisions débiles dans ce genre bin les informaticien “locaux” disent aux instances nationales: “vi vi on à tout bien mis en oeuvre” et dans la réalité ils ont adaptés une autre solution qui fonctionne….





Et t’as oublié les différents chefs qui, pour marquer les projets de leur petites papattes decident n’importe quoi (et toi tu te dis:“mais il a fumé quoi pour pondre ça”). Si ça fonctionne c’est grâce à eux et si ça merde c’est de ta faute.


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Gilbert_Gosseyn a écrit :



Le projet MiMo est interministériel (le MEDDE, le MI, l’EN et le MAA participent). Et tu oublie EOLE qui est parti de l’EN pour servir (avec succès) au MEDDE voire dans la Gendarmerie Nationale (et ça en fait un paquet de serveurs qui tournent !).



Le MEDDE a son système d’authentification / IGC / messagerie basé sur des logiiels libres et adaptés aux besoins.







Je ne savais pas que MiMo était utilisé dans ces institutions là.



Effectivement EOLE est également utilisé au MAE (donc pas mal de serveurs aussi) :)

Des initiatives comme ça font plaisir à voir.



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maverick78 a écrit :



Il dit qu’il voit pas le rapport entre mettre ses données dans le cloud et installer Word sur un poste…

Quand bien même il y aurait un backdoor dedans, je pense que les équipements réseaux sont capables d’arrêter ca. Ils sont pas derrière une Freebox hein…



Et je suis désolé mais 25€/an/poste pour tous les logiciels Microsoft, ca vaut quand même le coup surtout si ca inclut l’assistance.







25€ par poste, c’est déjà trop si notre armée n’a plus aucune indépendance .

Il n’y a pas que les backdoor, il y a aussi tous ces prestataires qui interviennent pour ces boites américaines/ Israélienne avant les firewall sur les intranet de la défense et les firewall n’empêcheront pas un processus caché dans le code

de se mettre en marche pour bloquer ou dégrader telle ou telle fonctionnement.



Et puis, ceci entraînant cela, les périphériques ne deviennent compatible qu’avec Windows , y compris les systèmes d’armement, les véhicules , les avions …

On a l’habitude avec les GPS, les cartes à Puce, les systèmes de biométrie etc …



En fait , les 100€ par poste, c’était juste la première dose car , une fois que vous êtes accro, ça devient vite pus cher … Curieux de savoir combien pour le futur Open Bar 2.0 ?



L’indépendance a un coût , qui , si ça se trouve , serait bien moins cher avec du Logiciel Libre mais beaucoup de volonté !


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NonMais a écrit :



J’ai une piste pour relancer l’emploi en France : on prend des logiciels gratos et open source. On paie des SSII françaises pour les améliorer/les maintenir, pour ça on a une enveloppe de 70M€. CQFD, les SSII françaises embauchent à plein. Ou on embauche une armée d’informaticien dans le ministère. Enfin bref, au lieu de mettre l’argent dans des logiciels étrangers, on les met dans la main d’oeuvre française. Ce serait pas con, non?







Tu as entendu parler de d’un super logiciel Français, Louvois ?

Grande réussite de l’informatique française (Steria), où 2 ans après son déploiement des militaires ne reçoivent toujours pas une paie correcte ? Et tu voudrais confier la défense du pays aux même incompétents qui ont mis 5 ans pour développer cette bouse ?


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rinac9 a écrit :



La défense s’en fiche d’un logiciel moins sure. Les admins et programmeur verrouille windows en interdisant (pour les pc les plus sensibles) toute entrées (clé usb, compte restreint etc…) et en les isolants physiquement du réseau internet (chose différente chez les ricains). Et je sais pas vous mais je vois rarement des documents secrets francais arriver aux mains de journalistes…







Tu es sur ? <img data-src=" />



http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2013/08/21/le-systeme-anti-intrusion-de-la-dgs…


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lataupe a écrit :



Tu es sur ? <img data-src=" />



http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2013/08/21/le-systeme-anti-intrusion-de-la-dgs…







Ne mélangeons pas la défense et l’intérieur ! Même si l’histoire des photos de google reflète bien un problème de défense pour le coup mais le rapport avec les logiciels microsoft est abstrait là…


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cesame a écrit :



Tu as entendu parler de d’un super logiciel Français, Louvois ?

Grande réussite de l’informatique française (Steria), où 2 ans après son déploiement des militaires ne reçoivent toujours pas une paie correcte ? Et tu voudrais confier la défense du pays aux même incompétents qui ont mis 5 ans pour développer cette bouse ?









La réussite , c’est de réussir à détourner les budgets de l’informatique de l’état

au profit de quelques initiés sur des prétextes de dysfonctionnement . Ou sont passé les 1,7 Milliards d’Euros de Chorus , le Milliard d’€ du Dossier Médical Personnalisé etc … En additionnant les licences logicielles de ces cinq dernières années de tous les Ministères , on arrive pas à un dixième de cette somme !



Et c’est pas non plus tombé dans la poche des informaticiens ..



L’informatique de l’état est devenue la grande lessiveuse pour sortir du cash !

Le BTP n’a plus la cote (pas assez opaque , on finit par connaître le coût d’un lycée, même avec des malfaçons ) L’informatique, c’est plus complexe à comprendre et pas que pour Mme MICHU !

Alors, dans ce contexte, le Logiciel Libre, c’est pas terrible car si on arrive pas à facturer et avec quoi on va financer la prochaine campagne …


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Botus et mouche cousue quoi… <img data-src=" /> <img data-src=" />

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C’est presque un avant goût de Skynet !



Quid du logiciel libre, qui a déjà testé s’il n’y avait pas de mouchards mal placés également ?

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Konrad a écrit :



Quand l’armée achète un avion, ou n’importe quel bien matériel, ce bien lui appartient. Elle peut faire ce qu’elle veut avec : le désassembler, le repeindre, ajouter des missiles, le revendre, etc





En pratique c’est faux.



En aucun cas l’armée ne va se permettre de modifier un système d’arme sans l’avis de l’industriel qui l’as construit, parce qu’il est le seul à pouvoir garantir son bon fonctionnement.



Et cette demande d’avis est très rarement gratuite, tout comme la mise en place de cette modif …


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On en est à combien pour le gouvernement ?

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Je trouve même que c’est un non-sens de déléguer le développement d’applications aussi critiques à des sociétés tierces… C’est si compliqué pour un Ministère aussi gros que la Défense d’avoir son contingent de développeurs, admin systèmes, etc ?





Le ministère de la défense à beau avoir un contrat avec Microsoft, de nombreuses applications sont aussi développées en interne… Il faut tout de même relativiser le soucis de la sécurité, les données confidentielles sont, de part la gestion qui en est faite (réseaux physiques séparés, politique stricte de SSI), peu dépendantes de la sécurité des outils fournis par microsoft. Mais on peut aussi se demander si l’argent publique a été avantageusement dépensée dans une solution pour laquelle il existe des alternatives…

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Gilbert_Gosseyn a écrit :



La, tu te leurre complètement. Pour peu que ton système aie droit de sortie par le net, un backdoor bien conçu pourra en profiter (adaptabilité). Sauf à faire du DPI à foison …





Sur un réseau correctement administré, des points de sorties y’en a pas des masses et justement ces points de sorties sont hyper contrôlés par un pare feu matériel (et éventuellement proxy).

La politique par défaut est de fermer toutes les routes et tous les ports et de n’ouvrir qu’au besoin.

Typiquement un serveur de mail ne pourra faire que du trafic SMTP vers la sortie, le moindre autre protocole sera bloqué. Et c’est pas dur de reconnaitre du SMTP valide.

Pareil pour les postes clients: tout le trafic passe par un proxy n’autorisant que l’HTTP. Même le HTTPS est mis en clair par le proxy.



Faire moins que ca, ca serait vraiment les prendre pour des Mickeys…


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Enfin bon, pour avoir le bonheur d’utiliser Ubuntu dans une institution d’état… disons en restant courtois que ça m’a guéri du “libre” et que je suis bien content avec ma solution windows à la maison. Sachant qu’à la base je n’ai rien contre linux bien au contraire mais là… c’est pour moi une catastrophe à l’usage !

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cesame a écrit :



Tu as entendu parler de d’un super logiciel Français, Louvois ?

Grande réussite de l’informatique française (Steria), où 2 ans après son déploiement des militaires ne reçoivent toujours pas une paie correcte ? Et tu voudrais confier la défense du pays aux même incompétents qui ont mis 5 ans pour développer cette bouse ?







Ben j’espère que le génie français ne s’arrête pas à l’équipe de développement/projet de Steria qui a bossé sur cette appli.

Des branques y en a partout, et pas qu’en France (là je suis sur un projet Oracle EBusiness Suite, ben quand tu vois les bugs, comment sont implémentées certaines fonctionnalités, la logique suivie, etc… tu vois bien que tout le monde n’est pas forcément très doué et pourtant ce sont des américains -les meilleurs du monde, d’ailleurs on le voit bien dans leurs films, c’est toujours eux qui sauvent le monde- ).


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Mitsurugi a écrit :



Ne mélangeons pas la défense et l’intérieur ! Même si l’histoire des photos de google reflète bien un problème de défense pour le coup mais le rapport avec les logiciels microsoft est abstrait là…







Qu’est-ce que tu entends par l’intérieur ?


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On serait pas en train de se tromper de sujet?



Dans un ministère comme la défense ça marche comme dans n’importe quelle entreprise du monde, 90% des données ne servent qu’au fonctionnement de la machine et n’ont rien de secret défense, la comptable si elle facture sur sage et que un jour on sait que le ministère de la défense française paye ses rafale 100M€ alors qu on nous disait partout que c’était 150M bon ça serait pas bien mais ça pose pas de problème de sécurité.

Après pour avoir bossé chez safran et EADS, je peux vous assuré que les logiciel de communication opérationnel (on parle des mecs qui ont des vraies info) sont développées français, et regardé ce qu’est l’intelligence économique et comment des entreprise d’armement se couvrent financièrement les unes les autres et vous comprendrez.

Regardez Bull personne s’étonne que ça existe encore? Merci la défense

Donc pour le BO office qu’ils utilisent du MS le moins cher possible c’est très bien

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Quand je pense à ces articles dans lesquels l’armée américaine délaisse windows au profit de GNU/Linux, j’ai de plus en plus de mal à savoir si je dois chanter l’hymne américain ou la marseillaise.



C’est encore pire si je considère l’évasion fiscale des géants américains, pourtant décriée dans la presse, tant en Europe qu’aux USA (le comble !).



C’est donc doublement impardonnable et injustifiable, pour ne pas parler d’une trahison en règle de la République. Je ne sais pas si Marianne est une prostituée notoire, mais elle en a de plus en plus les manières. Et pas seulement dans la défense…



Quand à l’affaire Louvois, il est clair que la société en charge a clairement failli. Cela étant, ramener l’échec d’un prestataire à toutes les SSII qui font du libre est un raccourci un peu trop facile : on trouve aussi de mauvais prestataires sous windows - faut arrêter l’intox…

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une réponse (avare en détails)



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C’est même une non-réponse, aucune distinction n’est faites entre proprio et open-source.



Comme pour le reste des chiffres donnés par les autres ministères, c’est inexploitable…

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Avec l’affaire PRISM actuellement, c’est un non-sens un ministère de la Défense et un contrat avec Microsoft.



Et ajouter à cela, l’optimisation fiscal de MS comme celles des autres boites, c’est vraiment n’importe quoi !



Y-a quoi derrière ces contrats ? Pot de vin ? <img data-src=" />





Ha …. mais on va nous dire que c’est secret défense !

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Kisscooler a écrit :



Avec l’affaire PRISM actuellement, c’est un non-sens un ministère de la Défense et un contrat avec Microsoft.



Et ajouter à cela, l’optimisation fiscal de MS comme celles des autres boites, c’est vraiment n’importe quoi !



Y-a quoi derrière ces contrats ? Pot de vin ? <img data-src=" />





Ha …. mais on va nous dire que c’est secret défense !





Je trouve même que c’est un non-sens de déléguer le développement d’applications aussi critiques à des sociétés tierces… C’est si compliqué pour un Ministère aussi gros que la Défense d’avoir son contingent de développeurs, admin systèmes, etc ?



Au-delà de l’Open Source, la vraie question c’est : est-ce que le Ministère de la Défense (par exemple) est véritablement propriétaire de ses données et peut en faire ce qu’il veut, ou bien est-ce qu’il doit obligatoirement passer par un logiciel précis, développé par une société tierce, pour accéder à ses données ?



Dans le second cas, c’est vraiment crétin de se lier aussi fortement avec une entreprise tierce, que ce soit Microsoft, Oracle, ou Thales…


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Kisscooler a écrit :



Avec l’affaire PRISM actuellement, c’est un non-sens un ministère de la Défense et un contrat avec Microsoft.





Il dit qu’il voit pas le rapport entre mettre ses données dans le cloud et installer Word sur un poste…

Quand bien même il y aurait un backdoor dedans, je pense que les équipements réseaux sont capables d’arrêter ca. Ils sont pas derrière une Freebox hein…



Et je suis désolé mais 25€/an/poste pour tous les logiciels Microsoft, ca vaut quand même le coup surtout si ca inclut l’assistance.





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Sur l’open source, pas de dessous de table.

Le métier de nos dirigeants est en premier lieu de taper dans la caisse.

Je trouve ça cohérent.

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Konrad a écrit :



C’est si compliqué pour un Ministère aussi gros que la Défense d’avoir son contingent de développeurs, admin systèmes, etc ?







Le pire étant que de ce que j’ai pu voir dans mon expérience du publique (sécurité sociale, Ministère des affaires étrangères et collectivité territoriale), ils ont des armées de chefs de projets/ingénieurs pour des projets anodins, et des régiments de chefs de projets par binôme ou trinôme sans équipe qui servent juste de relais avec les sous traitants.



L’exemple le pire qui me revient est à la CAF où ils sont 2 chefs de projets et 7 ingénieurs à plein temps pour configurer et maintenir un inventaire OCS <img data-src=" />


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J’aimerais savoir combien de licences de jeux vidéos de guerre dans tout ça ?

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maverick78 a écrit :



Il dit qu’il voit pas le rapport entre mettre ses données dans le cloud et installer Word sur un poste…

Quand bien même il y aurait un backdoor dedans, je pense que les équipements réseaux sont capables d’arrêter ca. Ils sont pas derrière une Freebox hein…



Et je suis désolé mais 25€/an/poste pour tous les logiciels Microsoft, ca vaut quand même le coup surtout si ca inclut l’assistance.





Qui a dit que ça s’arrêtait à Cloud vs Word ? J’imagine que les logiciels Microsoft utilisés incluent Windows, des serveurs IIS, du backup de données, etc.



De plus, dans des Ministères comme la Défense, il n’y a pas que le coût qui rentre en ligne de compte. Il y a aussi des exigences de sécurité, de traitement de données personnelles, d’indépendance vis-à-vis d’entreprises extérieures…



À quoi ça ressemble un Ministère de la Défense responsable de la sécurité du pays, s’ils dépendent de Microsoft pour assurer à bien leur mission ?


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Homo_Informaticus a écrit :



Le pire étant que de ce que j’ai pu voir dans mon expérience du publique (sécurité sociale, Ministère des affaires étrangères et collectivité territoriale), ils ont des armées de chefs de projets/ingénieurs pour des projets anodins, et des régiments de chefs de projets par binôme ou trinôme sans équipe qui servent juste de relais avec les sous traitants.



L’exemple le pire qui me revient est à la CAF où ils sont 2 chefs de projets et 7 ingénieurs à plein temps pour configurer et maintenir un inventaire OCS <img data-src=" />



dont 14 incompétents (oui, certains sont incompétents pour plusieurs à la fois)… <img data-src=" />


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Patch a écrit :



dont 14 incompétents (oui, certains sont incompétents pour plusieurs à la fois)… <img data-src=" />







Comme dirait Coluche : Les enfoirés ! Ils nous donnent du boulot pour 4 ! Heureusement qu’on est 8 ! <img data-src=" />





Plus sérieusement je dirait pas incompétent mais j’ai lâché le combat après avoir négocié 2ans un simple accès en lecture sur l’inventaire national pour mon logiciel de cartographie avec comme argumentation “fait ton propre inventaire” (mais sans l’alimenter de notre base bien sûr) …



Vachement pertinent ^^


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Homo_Informaticus a écrit :



Comme dirait Coluche : Les enfoirés ! Ils nous donnent du boulot pour 4 ! Heureusement qu’on est 8 ! <img data-src=" />





Plus sérieusement je dirait pas incompétent mais j’ai lâché le combat après avoir négocié 2ans un simple accès en lecture sur l’inventaire national pour mon logiciel de cartographie avec comme argumentation “fait ton propre inventaire” (mais sans l’alimenter de notre base bien sûr) …



Vachement pertinent ^^



ca confirme bien ce que je disais… <img data-src=" />


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Konrad a écrit :



Qui a dit que ça s’arrêtait à Cloud vs Word ? J’imagine que les logiciels Microsoft utilisés incluent Windows, des serveurs IIS, du backup de données, etc.



De plus, dans des Ministères comme la Défense, il n’y a pas que le coût qui rentre en ligne de compte. Il y a aussi des exigences de sécurité, de traitement de données personnelles, d’indépendance vis-à-vis d’entreprises extérieures…



À quoi ça ressemble un Ministère de la Défense responsable de la sécurité du pays, s’ils dépendent de Microsoft pour assurer à bien leur mission ?





Word était un exemple pour souligner que parler de PRISM était sans rapport avec la question. Le problème de PRISM c’est lorsque la donnée est sur des serveurs dépendant d’une entreprise américaine. Ici, j’ose esperer que le réseau est suffisament isolé et qu’aucune donnée n’en sort pour être stockée là bas.

Pour ce qui est de l’indépendance c’est effectivement une autre histoire mais y’a bien qu’en informatique où on se pose la question. Quand on passe un contrat a Thalès, Dassault, MBDA, GIAT, Airbus Military, SAFRAN, etc. pour du matériel (typiquement un rafale) on se lie pour toute la durée de vie et y’a pas d’intéropérabilité… Je doute qu’on puisse mettre un train d’atterrissage Northrop Grunnman sur un avion Dassault…

Les constructeurs cités ci dessus sont Francais (ou Européens) mais rien que pour l’armée de l’air on a par exemple du C-130 (transport), KC-135 (ravitaillement) et de l’E-3F (AWACS) qui sont de constructeurs américains (Boeing et Lockheed). Est ce vraiment un problème ?


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La défense s’en fiche d’un logiciel moins sure. Les admins et programmeur verrouille windows en interdisant (pour les pc les plus sensibles) toute entrées (clé usb, compte restreint etc…) et en les isolants physiquement du réseau internet (chose différente chez les ricains). Et je sais pas vous mais je vois rarement des documents secrets francais arriver aux mains de journalistes…

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rinac9 a écrit :



La défense s’en fiche d’un logiciel moins sure. Les admins et programmeur verrouille windows en interdisant (pour les pc les plus sensibles) toute entrées (clé usb, compte restreint etc…) et en les isolants physiquement du réseau internet (chose différente chez les ricains). Et je sais pas vous mais je vois rarement des documents secrets francais arriver aux mains de journalistes…







Le secret défense français.

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maverick78 a écrit :



Pour ce qui est de l’indépendance c’est effectivement une autre histoire mais y’a bien qu’en informatique où on se pose la question. Quand on passe un contrat a Thalès, Dassault, MBDA, GIAT, Airbus Military, SAFRAN, etc. pour du matériel (typiquement un rafale) on se lie pour toute la durée de vie et y’a pas d’intéropérabilité… Je doute qu’on puisse mettre un train d’atterrissage Northrop Grunnman sur un avion Dassault…

Les constructeurs cités ci dessus sont Francais (ou Européens) mais rien que pour l’armée de l’air on a par exemple du C-130 (transport), KC-135 (ravitaillement) et de l’E-3F (AWACS) qui sont de constructeurs américains (Boeing et Lockheed). Est ce vraiment un problème ?





Faut-il rappeler la différence entre des biens matériels et immatériels ?



Quand l’armée achète un avion, ou n’importe quel bien matériel, ce bien lui appartient. Elle peut faire ce qu’elle veut avec : le désassembler, le repeindre, ajouter des missiles, le revendre, etc. (du moins sur le principe ; je ne sais pas par quelles clauses l’armée est liée aux constructeurs). Si elle achète ou fait construire un porte-avion, les avions qui se poseront dessus n’ont pas obligatoirement à être du même constructeur.



Quand l’armée achète une licence logicielle auprès d’une entreprise tierce, le logiciel ne lui appartient pas. Elle ne peut pas le modifier (code source fermé), elle ne peut pas ajouter de fonctionnalité, elle ne peut pas céder la licence à quelqu’un d’autre. À moins de payer ladite entreprise tierce. La licence se monnaie tous les ans, la maintenance aussi.


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Konrad a écrit :



Faut-il rappeler la différence entre des biens matériels et immatériels ?



Quand l’armée achète un avion, ou n’importe quel bien matériel, ce bien lui appartient. Elle peut faire ce qu’elle veut avec : le désassembler, le repeindre, ajouter des missiles, le revendre, etc. (du moins sur le principe ; je ne sais pas par quelles clauses l’armée est liée aux constructeurs). Si elle achète ou fait construire un porte-avion, les avions qui se poseront dessus n’ont pas obligatoirement à être du même constructeur.



Quand l’armée achète une licence logicielle auprès d’une entreprise tierce, le logiciel ne lui appartient pas. Elle ne peut pas le modifier (code source fermé), elle ne peut pas ajouter de fonctionnalité, elle ne peut pas céder la licence à quelqu’un d’autre. À moins de payer ladite entreprise tierce. La licence se monnaie tous les ans, la maintenance aussi.







Tu as raison à 100% et je suis totalement d’accord avec toi.



Ce qui se passe en France au niveau des licences logicielles de la défense est un scandale pur et dur.



Windows isolé ou pas, maintenance, backup assistance pour microsoft tout ce que vous voulez. C’est scandaleux.



La France possède ses ingénieurs, ses têtes pensantes en informatique pour avoir la capacité de créer son propre SI basé sur le libre. Tous les éléments sont réunis.



Nous sommes juste gouvernés par des bons à rien qui n’y connaissent rien. C’est pas nouveau.



Confier la défense d’un pays à une société tierce qui plus est étrangère ! WTF !!! Tout en les payant bien grassement. Of course <img data-src=" />


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J’ai une piste pour relancer l’emploi en France : on prend des logiciels gratos et open source. On paie des SSII françaises pour les améliorer/les maintenir, pour ça on a une enveloppe de 70M€. CQFD, les SSII françaises embauchent à plein. Ou on embauche une armée d’informaticien dans le ministère. Enfin bref, au lieu de mettre l’argent dans des logiciels étrangers, on les met dans la main d’oeuvre française. Ce serait pas con, non?

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NonMais a écrit :



J’ai une piste pour relancer l’emploi en France : on prend des logiciels gratos et open source. On paie des SSII françaises pour les améliorer/les maintenir, pour ça on a une enveloppe de 70M€. CQFD, les SSII françaises embauchent à plein. Ou on embauche une armée d’informaticien dans le ministère. Enfin bref, au lieu de mettre l’argent dans des logiciels étrangers, on les met dans la main d’oeuvre française. Ce serait pas con, non?





Le mieux serait de créer un pôle public de développement qui pourrait servir pour toutes les administrations.


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ActionFighter a écrit :



Le mieux serait de créer un pôle public de développement qui pourrait servir pour toutes les administrations.







C’est ce qui commence à se faire avec par exemple adaptation du code, test de version, packaging et livraisons de la distribution LibreOffice à la C.A.F et au ministère des finances ( aucune idée par contre si d’autres institutions participent) par une équipe commune et centralisée.


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Homo_Informaticus a écrit :



C’est ce qui commence à se faire avec par exemple adaptation du code, test de version, packaging et livraisons de la distribution LibreOffice à la C.A.F et au ministère des finances ( aucune idée par contre si d’autres institutions participent) par une équipe commune et centralisée.







Comme quoi certains y pensent bien… mais encore une fois on pense plus à s’en mettre plein les fouilles (ou d’assurer son avenir, si ce n’est pas immédiat, ça reste dans le même ordre d’idée) que d’œuvrer pour le bien des français quand on est au pouvoir. C’est triste <img data-src=" />


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Homo_Informaticus a écrit :



C’est ce qui commence à se faire avec par exemple adaptation du code, test de version, packaging et livraisons de la distribution LibreOffice à la C.A.F et au ministère des finances ( aucune idée par contre si d’autres institutions participent) par une équipe commune et centralisée.





C’est une excellente initiative <img data-src=" />



Espérons que ça se généralise.



Ce qu’il faudrait, c’est un OS national (une distribution Linux), et un pôle de dev qui puisse couvrir les besoins communs des administrations, voire métier si on s’en donne les moyens.


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NonMais a écrit :



Comme quoi certains y pensent bien… mais encore une fois on pense plus à s’en mettre plein les fouilles (ou d’assurer son avenir, si ce n’est pas immédiat, ça reste dans le même ordre d’idée) que d’œuvrer pour le bien des français quand on est au pouvoir. C’est triste <img data-src=" />









Beaucoup y pensent même. Maintenant généralement la fonction publique est un environnement très hiérarchique, et aucun technicien ingénieur ne sera écouté. Seul un chef pourra proposer/imposer ses décisions. Chef qui sera issu d’un concours de la fonction publique et sorti de Science-Po etc…



Les plus haut gradés “techniques” ( a comprendre des informaticiens de métier, formé pour ça ) n’ont aucun pouvoir de décision et ne font que subir des décisions totalement absurdes prises au nom d’économies (de bout de chandelle).



Exemple concret rencontré ?



Serveurs d’impression régional dans une institution :



La DSI nationale (ENA ou EN3S) estime qu’on peut centraliser régionalement des serveurs d’impression (alors que ceux la existaient déjà…) pour économiser des sous.



Le logiciel métier codé magnifiquement en Java bourré d’activeX génère des documents à imprimer qui sont basé sur des images, générant des trames d’impressions pouvant aller jusqu’à 60Mo.



12 institutions composées en moyenne de 300 postes de travail passent par le WAN pour passer à un serveur d’impression unique et sortir sur les imprimantes localement.



Temps de réponse infinis, utilisateurs accueillant du public qui grogne, perte de l’administration du spooler d’impression/files d’attente au niveau local…



4mois après, alors que nous rencontrions la colère des utilisateurs en retirant les imprimantes pour ne garder que les réseaux (écologie toussa), livraison non annoncé de 60 imprimantes… Les gens voient ça arriver et gueulent.



C’est ce genre de décision qui revient continuellement, sans demander l’avis des techniciens ou ingénieurs locaux, complètement absurde qui est une perte d’efficacité ou d’argent.



Tant que ce DSI apparaitra pour sa prochaine affectation ( changer de poste tous les 4 ans vachement bien pour la pérennité…) comme LE DSI qui a redonné des imprimante aux gens et fait économiser des sous pour les serveurs, ainsi aura redoré son blason pour continuer sa carrière, rien ne changera.


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Homo_Informaticus a écrit :



….







Comme quoi c’est à tous les niveaux <img data-src=" />



—&gt; parti se pendre


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J’aimerai savoir si LOUVOIS et CHORUS font parties du relevé, parce que ce sont quand même des programmes qui posent et ont posé d’énormes problèmes et qui ont été développés (pour LOUVOIS surtout) directement pour la défense.



Des usines à gaz incroyables et que visiblement peu de personnes arrivent à maîtriser… <img data-src=" />


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maverick78 a écrit :



Il dit qu’il voit pas le rapport entre mettre ses données dans le cloud et installer Word sur un poste…

Quand bien même il y aurait un backdoor dedans, je pense que les équipements réseaux sont capables d’arrêter ca. Ils sont pas derrière une Freebox hein…



Et je suis désolé mais 25€/an/poste pour tous les logiciels Microsoft, ca vaut quand même le coup surtout si ca inclut l’assistance.





La, tu te leurre complètement. Pour peu que ton système aie droit de sortie par le net, un backdoor bien conçu pourra en profiter (adaptabilité). Sauf à faire du DPI à foison …


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Konrad a écrit :



Qui a dit que ça s’arrêtait à Cloud vs Word ? J’imagine que les logiciels Microsoft utilisés incluent Windows, des serveurs IIS, du backup de données, etc.







c’est un peu le problème , tu “imagines”, qu’ils sont stupides et incompétents, et qu’ils ne connaissent pas leur travail. Après, on est libre d’imaginer ce que l’on veut …


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Homo_Informaticus a écrit :



C’est ce qui commence à se faire avec par exemple adaptation du code, test de version, packaging et livraisons de la distribution LibreOffice à la C.A.F et au ministère des finances ( aucune idée par contre si d’autres institutions participent) par une équipe commune et centralisée.





Le projet MiMo est interministériel (le MEDDE, le MI, l’EN et le MAA participent). Et tu oublie EOLE qui est parti de l’EN pour servir (avec succès) au MEDDE voire dans la Gendarmerie Nationale (et ça en fait un paquet de serveurs qui tournent !).



Le MEDDE a son système d’authentification / IGC / messagerie basé sur des logiiels libres et adaptés aux besoins.


70,3 millions d’euros de logiciels en 2011 pour le ministère de la Défense

  • Motus et bouche cousue sur le contrat « Open Bar » avec Microsoft

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