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Le Wi-Fi 6 c’est quoi ? On vous explique tout, simplement

6 > 5, donc c’est mieux !

Le Wi-Fi 6 c’est quoi ? On vous explique tout, simplement

Le 22 septembre 2020 à 16h00

Connu il y a encore quelques années comme la norme 802.11ax, le Wi-Fi 6 commence à être de plus en plus présent dans nos appareils, routeurs et box de fournisseurs d'accès. Mais qu’apporte-t-il concrètement, au-delà des annonces des constructeurs qui aimeraient vous voir renouveler votre matériel.

Comme c’était le cas pour les précédentes générations, les produits Wi-Fi 6 (802.11ax) sont disponibles bien avant la finalisation de la norme. Ce n’est pas forcément un souci pour autant, puisqu’ils se basent sur des brouillons déjà bien avancés et qui ne devraient quasiment plus bouger avant la version finale.

Preuve en est : le programme « Wi-Fi 6 Certified » de la Wi-Fi Alliance qui est déjà disponible depuis septembre 2019. Mi-juillet, plus de 400 produits l’avaient déjà obtenu, aussi bien des smartphones que des ordinateurs portables, cartes PCIe et autres routeurs. D’accord, mais concrètement le Wi-Fi 6 apporte quoi de plus ? 

Des améliorations à la fois pour le 2,4 GHz et 5 GHz

Premier point important souvent laissé de côté, le Wi-Fi 6 est « une technologie bibande 2,4 GHz et 5 GHz. Par conséquent, les clients qui utilisent uniquement la bande 2,4 GHz peuvent directement tirer parti de ses bénéfices », explique Cisco dans son livre blanc. Le débit y est augmenté.

Ce n’était pas le cas du Wi-Fi 5 – y compris la Wave 2 – qui n’apportait que des changements sur la bande des 5 GHz. On restait donc sur les avancées de 2009. Pour rappel, plus la fréquence est basse plus la portée et la pénétration dans les bâtiments sont grandes. Le 2,4 GHz est donc utile dans les grandes maisons par exemple.

Jusqu'à 10 Gb/s... en théorie, une histoire de QAM

Un argument souvent mis en avant du Wi-Fi 6 est les taux de transferts qui peuvent grimper jusqu’à plus de 10 Gb/s. Attention, il s’agit d’un maximum et rien n’oblige les constructeurs à grimper aussi haut.

C’est d’ailleurs rarement le cas dans la pratique. Car pour obtenir ce résultat, il faut qu’un produit soit capable de gérer 8 flux de données sur les 5 GHz, le maximum permis par la norme. Chaque flux peut atteindre 1,2 Gb/s, soit 9,6 Gb/s. En Wi-Fi 5 et malgré les évolutions de la Wave 2, on était limité à 867 Mb/s sur 4 flux, soit 3,47 Gb/s.

On reste donc en-dessous de 10 Gb/s. Pour dépasser ce chiffre, il faut ajouter les débits que l'on peut obtenir sur les 2,4 GHz : 287 Mb/s sur 4 flux, soit un maximum de 1,148 Gb/s. Dans tous les cas, cette bande passante pourra surtout être partagée entre différents appareils, sous réserve d'une installation « idéale » et de distances courtes.

Mais il est commun de voir désormais des routeurs affichant des performances de plusieurs Gb/s, ce qui explique la multiplication de ports à 2,5 Gb/s sur ces appareils. D'autant que cette norme est de plus en plus couramment utilisée. Notez enfin qu'une bonne partie de la hausse des débits est due au passage à la QAM (Modulation d'Amplitude en Quadrature) 1024 au lieu de 256 sur le Wi-Fi 5. À elle seule elle apporte un gain de 25 %.

Nombre de flux, blocs, canaux : qu'est-ce qui change ? 

Pour atteindre les débits maximums dont nous venons de parler, il faut exploiter des canaux de 160 MHz – on parle parfois de HT160 – sur la bande des 5 GHz. Ce n'est pas une nouveauté du Wi-Fi 6, on pouvait le faire en Wi-Fi 5. Problème, il faut pour cela pouvoir profiter des canaux DFS en France.

Mais ils ne sont pas toujours disponibles et pas forcément supportés par tous les appareils. Cisco ajoute que « le Wi-Fi 6 n’introduit pas de nouvelles fréquences pour le moment ni de nouvelles agrégations de canaux, du coup les 160 MHz restent un cas vraiment exceptionnel souvent même déconseillé ».

Si on reste sur des blocs de 80 MHz, le débit théorique est divisé par deux : 600 Mb/s par flux, soit 4,8 Gb/s maximum si on en agrège huit. On divise encore par deux avec 40 MHz, etc. Voici un tableau récapitulatif :

Wi-Fi 6

Vous l’aurez compris, le nombre de flux est aussi important et rien n’oblige les fabricants à gérer les huit flux en émission ou en réception. Les constructeurs parlent souvent en 2x2, 4x4, etc. Dans ce genre de situation, le premier chiffre correspond au nombre maximum de flux en émission (Tx) et le second en réception (Rx). 

Si vous voyez passer un produit Wi-Fi 6 en 4x4 il ne pourra donc pas dépasser les 4,8 Gb/s. Le corolaire n’est pas forcément valable : un produit Wi-Fi 6 à 4,8 Gb/s peut être en 4x4 avec des blocs de 160 MHz ou en 8x8 s’il ne prend en charge que des blocs de 80 MHz maximum. Bref, il faut faire attention aux détails si le débit vous importe.

Prenons un exemple avec la carte M.2 Wi-Fi 6 Intel AX200/201 que l’on retrouve dans de nombreux produits : elle est 2x2 avec des blocs de 160 MHz, elle ne pourra donc pas dépasser les 2,4 Gb/s.

La négociation entre le terminal et le point d’accès se fait évidemment sur la base du maximum supporté par le moins performant des deux. Par exemple, si votre routeur est 8x8 (HT160, donc jusqu’à 9,6 Gb/s sur la bande des 5 GHz) mais que votre smartphone est 2x2 (HT80), alors il ne pourra pas dépasser la vitesse théorique de 1,2 Gb/s théorique. Bien entendu, d'autres appareils pourront profiter de la bande passante restante.

Bref, entre les promesses du 9,6 Gb/s mis en avant par la Wi-Fi Alliance et les fabricants dans leurs présentations du Wi-Fi 6 et les produits commerciaux il y a souvent un grand écart. Pensez à bien vérifier ce qu’il en est et à estimer correctement vos besoins avant de sauter le pas. Car plus un produit sera performant, plus il sera cher.

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OFMDA, TWT, BSS Color… ça correspond à quoi ? 

Il serait injuste de limiter le Wi-Fi 6 aux seules améliorations sur le débit brut par flux. Bien d’autres fonctionnalités ont été ajoutées. Elles sont d'autant plus importantes qu'elles seront bien plus utiles au quotidien.

Tout d'abord l'Orthogonal Frequency Division Multiple Access (OFDMA) qui optimise l’utilisation des fréquences et la latence en divisant les signaux « en signaux plus petits. Le routeur envoie ces petits signaux directement à des appareils distincts de votre réseau [qui] peuvent être servis dans la même plage de transmission ».

Jusqu’au Wi-Fi 5 c’était l’OFDM (orthogonal frequency-division multiplexing) qui était utilisé, dans ce cas chaque flux Wi-Fi était réservé à un utilisateur/utilisateur. Notez que l'OFDMA est « empruntée » aux réseaux de téléphonie mobile de dernière génération, d’où le fait que l’on compare parfois le Wi-Fi 6 avec la 5G (qui n'ont rien à voir).

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Signalons aussi le Target wake time (TWT) pour améliorer « considérablement la durée de vie des batteries dans les périphériques Wi-Fi, notamment les objets connectés ». Cette fonctionnalité permet par exemple de définir un temps de veille pouvant aller jusqu’à… cinq ans.

Le BSS (Basic Service Set) Color a pour but de limiter les conflits réseau avec les émetteurs proches susceptibles de créer des interférences (Ruckus a publié une vidéo explicative), le Multi-User Multiple Input Multiple Output (MU-MIMO) déjà présent en téléchargement dans le Wi-Fi 5 est désormais possible en upload sur le Wi-Fi 6, etc.

Autant de fonctionnalités quasiment « invisibles » pour les consommateurs, mais qui permettent tout de même d'améliorer son expérience quotidienne, aussi bien dans la bande des 2,4 GHz que celle des 5 GHz.

Le Wi-Fi 6 apporte-t-il le WPA3 ?

Si les deux sont arrivés à peu près au même moment, ils ne sont pas liés : le WPA3 peut être proposé sur des routeurs et terminaux en Wi-Fi 5. C’est d’ailleurs le cas des Freebox via une mise à jour logicielle disponible depuis peu. À contrario, un produit Wi-Fi 6 ne propose pas obligatoirement du WPA3 (et c’est bien dommage).

Par contre, les produits certifiés par la Wi-Fi Alliance doivent prendre en charge le WPA3 (en plus d’assurer une interopérabilité entre eux). Une certification qui n’oblige malheureusement en rien les fabricants à supporter certaines des technologies évoquées plus haut comme les blocs de 160 MHz, à gérer du 8x8, etc. 

Cette fois encore, on regrette que le consortium ne soit pas plus regardant et restrictif, obligeant les consommateurs à regarder les fiches techniques dans les moindres détails pour avoir pleinement conscience de ce qu'ils achètent (alors que les constructeurs ne donnent pas toujours toutes les informations).

Retenez donc bien une chose : un produit Wi-Fi 6 n'en vaut pas forcément un autre.

Quid de la rétrocompatibilité ?

Comme c’était le cas auparavant, le Wi-Fi 6 est bien évidemment compatible avec toutes les précédentes versions de la norme, vous pouvez donc connecter une vieille machine ou un objet connecté ne prenant en charge que le Wi-Fi 802.11b sur un routeur Wi-Fi 6. Aucune surprise sur ce point.

Question bonus : c’est quoi le Wi-Fi 6E ?

Arrivé dans un second temps, le Wi-Fi 6E est une extension du Wi-Fi 6 avec l’ajout des fréquences dans la bande des 6 GHz. Le but est de désengorger celle des 5 GHz qui est parfois très occupée, notamment dans les zones urbaines. 

1 200 MHz de fréquences ont d’ores et déjà été mis à sa disposition aux États-Unis, mais rien n’est pour le moment fait en France. Le président de l’ANFR indiquait récemment être « en train de réfléchir au Wi-Fi 6 GHz ». Lorsque des décisions seront prises, on pourra savoir exactement à quel point on pourra en profiter.

Il faudra par contre de nouveaux produits, ce qui explique par exemple le choix de Free de rester sur le Wi-Fi 5 pour le moment pour migrer sur cette prochaine norme lorsqu'elle sera disponible.

Là encore, la rétrocompatibilité est de mise.

Commentaires (19)

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Le but est de désengorger celle des 5 GHz qui est parfois très occupée, notamment dans les zones rurales.


Ce ne serait pas plutôt les zones urbaines ? Avec pleins de visions d’immeubles et d’immeubles voisin.

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Mouai. Ok. C’est COOL.



Moi je lis :
Wifi 4 = 2,4 GHz + 5 GHz
Wifi 6 = 2,4 GHz + 5 GHz
DONC Wifi 6 = 4



Et la seule chose de vérifiable c’est que 5 GHz c’est inutilisable, même dans un T1 de 25m2. Ca ne traverse pas les murs, et c’est normal vu que plus la fréquence augmente, plus la porté réelle diminue.



Tout le reste c’est de l’invérifiable marketing à l’heure actuelle pour les particuliers et c’est hors de prix.



PS : oui, pour info : le but des industriels n’est bien évidement pas d’augmenter la porté du WiFi dans les entreprises ou chez les particuliers car ça ferait bien évidement baisser les ventes de répéteurs, bornes, et autres saloperies du genre.

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C’est à peu près autant vrai que dire la 2G est dans la bande des 1800 MHz, la 4G aussi, donc 2G = 4G. On pourrait même étendre à 2G=3G=4G=5G vu que les fréquences sont maintenant neutres technologiquement :D



fixed :chinois:

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Gégé, il a dit, “la QAM c’est de la merde”.
Oh pardon, je suis pas sur Mediapart !
(désolé, fatigué, moi, ce soir)

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Tu sembles avoir parfaitement compris à comment fonctionne le wifi et à quoi servent les fréquences :troll:

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« même dans un T1 de 25m2 » ??



Humm j’ai une maison ancienne avec des murs épais, et le 5Ghz passe absolument partout, sur trois niveaux (routeur wifi6 positionné à l’étage intermédiaire, approximativement au centre)

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Premier point important souvent laissé de côté, le Wi-Fi 6 est « une technologie bibande 2,4 GHz et 5 GHz. Par conséquent, les clients qui utilisent uniquement la bande 2,4 GHz peuvent directement tirer parti de ses bénéfices », explique Cisco dans son livre blanc. Le débit y est augmenté.


Est ce que ça veut dire que l’agrégation de bande est également supportée ? Parce que je ne voudrais pas dire mais prétendre que le wifi 6 emprunte à la dernière génération de téléphonie (la 5G) alors que l’OFDMA existe depuis le début en 4G et que l’agrégation de bandes (jusqu’à 8 bandes) existe depuis la 4G cat 6 c’est un peu fort… (on doit être à cat 13 je crois). Il y a encore de la marge pour un gain en débit.
Mais de toute façon le vrai problème c’est surtout au niveau RF, pour faire du 8x8 sur 2 bandes, cela implique 16 antennes…. Soit un routeur spécial édition “Hellraiser”.

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NI a dit:


Mouai. Ok. C’est COOL.



Moi je lis : Wifi 4 = 2,4 GHz + 5 GHz
Wifi 6 = 2,4 GHz + 5 GHz DONC Wifi 6 = 4


en fait, c’est mal écrit:
wifi4 c’est 2,4 OU 5 (ou exclusif)
wifi6 c’est 2,4 ET 5 (et cumulatif pas le & logique de l’intersection), donc le + en vrai.

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Ce qui me préoccupe aujourd’hui, et sur quoi je cherche des réponses de gens qui pratiquent wifi 6 sur le terrain, c’est un peu ça version approfondie:
Quid de la rétrocompatibilité ?



Comme c’était le cas auparavant, le Wi-Fi 6 est bien évidemment compatible avec toutes les précédentes versions de la norme, vous pouvez donc connecter une vieille machine ou un objet connecté ne prenant en charge que le Wi-Fi 802.11b sur un routeur Wi-Fi 6. Aucune surprise sur ce point.

Comment ça se passe quand des équipements wifi 6 se bouffent 40 Mhz dans les 2,4 (80 ça n’est pas possible, la 2,4 n’en fait au total que 70 de large): que reste t-il aux anciennes normes pour communiquer ?
le temporel ? ça n’existe pas dans les anciennes normes.
de plus les points d’accès voisins, qui ne vont pas savoir négocier la couleur BSS, comment vont-ils cohabiter avec le bombardement qu’ils vont recevoir des PA wifi 6 qui vont squatter allègrement et se goinfrer sur la bande du voisin.
J’ai vraiment du mal à voir la cohabitation des wifi n et wifi ax dans le même réseau ainsi qu’entre réseaux voisins.
SVP, témoignages attendus.

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NI a dit:


Mouai. Ok. C’est COOL.



Moi je lis : Wifi 4 = 2,4 GHz + 5 GHz Wifi 6 = 2,4 GHz + 5 GHz DONC Wifi 6 = 4


C’est pour ça qu’il faut éviter les résumés et les raccourcis. Surtout quand ils trahissent l’œuvre originale. Sinon, tu sembles effectivement confondre la notion de bande de fréquences et toutes les technologies qui font une norme de réseau sans-fil. Ce sont elles qui déterminent les débits et l’efficacité des connexions



Je ne comprends pas le rapport entre ta question et la rétrocompatibilité. Des appareils Wi-Fi 6 sont parfaitement capables de se connecter à d’anciens réseaux. Pour la cohabitation, le Wi-Fi 6 et certaines des technologies que tu évoques ont justement été pensés pour la faciliter. Mais oui, plus il y aura d’appareils récents dans un réseau et mieux ça sera. Je ne vois par contre pas en quoi des modèles antérieurs n’auraient pas accès au réseau (à moins que le routeur soit assez mal conçu).




Fuli a dit:


Il y a encore de la marge pour un gain en débit. Mais de toute façon le vrai problème c’est surtout au niveau RF, pour faire du 8x8 sur 2 bandes, cela implique 16 antennes…. Soit un routeur spécial édition “Hellraiser”.


C’est surtout que les routeurs ont une capacité, les appareils une autre. Tu ne verras jamais de PC (portable) ou de smartphones avec 8 antennes. Mais du coup tu peux servir plusieurs appareils. C’est pour cela que pas mal de routeurs sont équipés d’un port 2,5 Gb/s (pour un upstream vers une Freebox Pop ou NAS par exemple).



Sinon, le design des routeurs dépend du constructeur. Certains assument le look “araignée”, d’autres cherchent à s’en détacher ;)

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Fuli a dit:


Mais de toute façon le vrai problème c’est surtout au niveau RF, pour faire du 8x8 sur 2 bandes, cela implique 16 antennes…. Soit un routeur spécial édition “Hellraiser”.


Bah encore un router c’est envisageable, mais le périphérique c’est mort, sur un PC tu vas avoir du mal à faire tourner 16 antennes autour de l’écran sans qu’elles ne s’auto-perturbent, sur un tél c’est carrément utopique de dépasser 2 antennes (i lfaut ajouter les antennes GSM quadribande et bluetooth)



J’ai surtout l’impression que c’est du pur marketing sauce wifi de “débit cumulé”, il y’a qu’à voir la box wifi6 de bouygues les antennes sont mise dans 4 directions : si tu es parfaitement en face de deux, tu ne verras pas du tout les 2 autres. Le but du mimo est clairement d’améliorer la couverture (émettre de tous les côtés), de mieux gérer la cohabitation de plus de périphériques. L’augmentation du débit n’est que pipo marketing : tu ne ferras jamais 4gb/s sur une connexion. (>1gb c’est quasi systématique en étant très proche, >2gb il faut avoir la chance d’aligner deux antennes…)

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David_L a dit:



Je ne comprends pas le rapport entre ta question et la rétrocompatibilité. Des appareils Wi-Fi 6 sont parfaitement capables de se connecter à d’anciens réseaux. Pour la cohabitation, le Wi-Fi 6 et certaines des technologies que tu évoques ont justement été pensés pour la faciliter. Mais oui, plus il y aura d’appareils récents dans un réseau et mieux ça sera. Je ne vois par contre pas en quoi des modèles antérieurs n’auraient pas accès au réseau (à moins que le routeur soit assez mal conçu).



Je me demande quand au appareil consomme 80 Mhz de bande comment font les autres pour en attraper un bout et surtout où ?
Encore plus quand il y en a 5 ou 6, le pauvre wifi N qui passe par là risque d’être littéralement laminé.
Pareil, je me demande la même chose pour les wifi voisins: quand on emet sur 40 Mhz en 2,4 ghz, les autres se taisent, surtout si la coloration lui permet d’émettre même si il détecte du signal sur le canal.
Si quelqu’un a fait des tests dans ces configurations, ça m’intéresse.


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Ca manque de dramas dans le wifi, ils sont où les anti wifi 6 qui font bruler leurs routeurs?



Sinon merci pour l’article, j’ai appris quelques subtilités qui ne sont pas simples a appréhender de prime abord.



Par contre pour le Wi-Fi 6E, c’est aussi la meme norme IEEE 802.11ax, il a pas un norme spécifique?



J’ai vu aussi qu’une fois le wifi 6 finalisé surement d’ici la fin de l’année, le IEEE 802.11be était amené a devenir le wifi 7 avec une 1ere draft au mois de mars, ça chôme pas.



Et j’ai vu aussi que le projet IEEE 802.11 fêtait ses 30 ans ce mois-ci selon l’IEEE https://ieeexplore.ieee.org/document/9090146 (1ere ligne de l’intro un peu chiante a charger)

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(reply:50677:UtopY-Xte)


Pour la suite on en reparlera sous peu ;)

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Pour moi, l’excuse de free, c’est uniquement pour une question de coûts/ flemme à développer ça sur leurs nouvelles box. Aussi, ils auraient voulus avoir les dernières avancées au niveaux des antennes, jamais ils auraient fait une box aussi petite que la pop ou la delta, vu le nombre d’antennes qu’il faut metre dedans.
Bouygues l’a fait un peu, mais du coup leur box c’est un radiateur de salle de bain, ou encore un mini frigo bar…



Aussi, le fait de limiter pas mal le wifi d’une box en débit, c’est proposer un débit plus lent que les concurrents, sans segmenter les gammes de forfaits avec des débits plus faibles. Vu que la plupart des gens utilisent le wifi, sur un forfait à 2,5 Gb/s ou 8 gb/s, ils en utilisent que 500 Mbps max.



Par ce que le wifi 6 aurait pu bien améliorer leurs wifi à 5 ghz. Après, free fait du neuf avec du vieux, et même si les débits sont pas super élevés, la freebox pop + repeteur est stable mais débit limité à 500 Mbps.

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C’est bien gentil tout cela, mais quid du nombre d’équipements connectés?
Le Wifi est vendu depuis toujours sur un argument de débit, alors que les limitations qu’on atteint sont surtout sur le nombre d ‘équipements et la cohabitation d’équipements disparates.



En effet, dans une seule maison, entre les multiples ordinateurs, téléphone, imprimante, consoles, systèmes domotiques, une box a très facilement 10-20 connections simultanées, dont certaines dans des conditions difficiles (l’imprimante à l’autre bout de la maison, le téléphone qui se ballade n’importe où).



Pour les bornes, maintenir ces connections exige visiblement quelques sacrifices, et le débit maximum est très rarement atteint.



Si en plus on a des appareils un peu anciens, l’allumage d’un appareil peut écrouler les performances du réseau (genre … une Wii - bon, ok, elle n’a plus besoin du Wifi, ou un portable avec une carte Intel 7260 incapable de gérer le 40MHz convenablement)



Bref, sur le papier c’est bien beau, mais dans la vie réelle, la différence est-elle si flagrante?

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brupala a dit:


Je me demande quand au appareil consomme 80 Mhz de bande comment font les autres pour en attraper un bout et surtout où ?


De ce que je comprends, c’est le routeur qui donne les ressources, donc s’il a donné 80MHz à l’un il va lui demander de se taire quand il fait passer les autres.



Ca coïncide avec ce que je vis chez moi: des débits forts quand on est proche, mais si d’autres appareils se connectent, le débit reste fort et la latence augmente. (en Wifi 4)

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ça c’est en wifi 4, ok, mais on ne se dispute pas la bande en wifi 4, c’est le PA qui la définit pour tout le monde.
Même si le PA organise ça dans son réseau en wifi 6 que va t-il se passer pour les réseaux voisins, qui verront toute la bande occupée, ils vont s’arrêter ou bien forcer le passage et polluer aussi le voisinage.
Dans une wifi centralisé, OK, mais dans un immeuble rempli de réseaux wifi indépendants ?
En N ou ac, il pouvait se chercher un canal libre à côté, mais en wifi 6, si un seul PA prend tout, ça va être la guère, non ?

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Les constructeurs sont-ils légalement tenus de fournir le détail technique du produit qu’ils vendent comme “Wifi 6” ?
J’ai essayé de vérifier les informations de l’article sur la box Bouygues :





Je suis peut-être passé à côté, mais je n’ai pas trouvé l’info sur le nombre de flux.

Le Wi-Fi 6 c’est quoi ? On vous explique tout, simplement

  • Des améliorations à la fois pour le 2,4 GHz et 5 GHz

  • Jusqu'à 10 Gb/s... en théorie, une histoire de QAM

  • Nombre de flux, blocs, canaux : qu'est-ce qui change ? 

  • OFMDA, TWT, BSS Color… ça correspond à quoi ? 

  • Le Wi-Fi 6 apporte-t-il le WPA3 ?

  • Quid de la rétrocompatibilité ?

  • Question bonus : c’est quoi le Wi-Fi 6E ?

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