En juin dernier, ASUS dévoilait une nouvelle machine compacte : le VivoPC. On savait alors peu de choses de cette dernière, au format plus imposante que le NUC d'Intel, mais qui se voulait plus pratique et plus flexible dans le choix de ses composants. La marque vient de nous confirmer l'arrivée de deux modèles en France, à 299 € et 399 €.

Une machine complète et accessible, basée sur Ivy Bridge

C'est en novembre qu'arrivera la première version du VivoPC d'Asus : le VM40B-S018K, dans sa robe grise. Celui-ci sera vendu à 299 € avec une VivoMouse tactile (voir cette actualité) qui fera office de télécommande et disposera d'un Celeron 1007U, de 4 Go de mémoire et d'un disque dur de 500 Go pour le stockage. On se retrouve donc comme bien souvent avec une plateforme de portable, qui ne sera pas de la dernière génération Haswell mais Ivy Bridge, ce qui semble logique ici puisque les nouveaux Celeron ne sont pas attendus avant quelques mois encore. On aurait par contre bien imaginé une telle machine exploitant une puce Bay Trail (voir notre analyse).

Quoi qu'il en soit, le tarif semble intéressant, notamment face à des modèles comme le Brix de Gigabyte vendu nu à un peu moins de 190 €, mais avec un Celeron 1037U. D'après nos informations, ASUS propose lui aussi un modèle nu et sans OS, mais il ne sera pas référencé par les revendeurs français pour le moment, aucun n'ayant fait la demande d'un tel produit. 

La connectique est plutôt fournie puisque la marque annonce deux ports USB 3.0, quatre ports USB 2.0, un duo HDMI / VGA, une sortie S/PDIF et un port réseau Gigabit. Le connecteur pour l'adaptateur secteur de 65 watts sera accompagné d'un système de sécurité Kensington. Un lecteur de cartes SD / MMC est aussi présent et la connectivité exploite les dernières normes en vigueur : Bluetooth 4.0 et Wi-Fi 802.11ac. Malheureusement, tous les ports seront situés à l'arrière du produit, tout comme le bouton « Power », ce qui ne sera pas toujours des plus pratique :

Comme nous l'avons précédemment évoqué, l'intérêt de cette machine n'est pas dans son extrême compacité, puisqu'elle affiche des dimensions de 190 x 190 x 56,2 mm pour 1,2 kg, ce qui est assez éloigné d'un NUC par exemple (116,6 x 112 x 39 mm). On se rapproche plutôt de machines comme les ID89 de Zotac (voir notre test).

Le VivoPC n'est pas le plus compact, mais il est évolutif

Et comme ces derniers, ASUS semble avoir compris que le plus intéressant pour l'utilisateur était de disposer d'une machine évolutive. Ainsi, en soulevant le capot supérieur, on aura directement accès au disque dur que l'on pourra remplacer aisément par un SSD. Une fois celui-ci retiré, c'est la mémoire qui sera accessible, avec un seul port utilisé sur les deux disponibles par défaut.

Du côté de la partie logicielle, un OS sera donc fourni : Windows 8.1. Cela permet à la société de rajouter ses outils maison et d'en vanter les avantages pratiques comme le contrôle à distance simplifié via une tablette par exemple grâce au Wi-Fi Go! On nous annonce aussi une UEFI aussi complète que sur les cartes mères de la marque. Espérons que la gestion de la ventilation sera efficace et à la hauteur, donc. 

Et pour ceux qui voudraient un peu plus de puissance, sachez qu'un second modèle est déjà prévu. Il s'agit du VC60, qui sera entièrement noir cette fois, vendu 399 € sans Vivo Mouse. Son principal changement ? L'utilisation d'un Core i3 3110M (Ivy Bridge), le reste des caractéristiques étant identiques. Une différence de tarif dont on espère qu'elle se ressentira dans la pratique, mais qui n'effacera par le regret de la génération de processeur choisie. En effet, à l'heure où Gigabyte prévoit l'intégration d'Haswell et notamment des puces disposant d'une partie graphique Iris, on attendait mieux de la part d'ASUS, notamment avec l'arrivée de systèmes comme SteamOS. Espérons que cela ne soit que partie remise.