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La 4G sur les forfaits « Low cost » : entre annonces et revirements de situation

La vraie bataille va enfin pouvoir commencer

La 4G sur les forfaits « Low cost » : entre annonces et revirements de situation

Le 23 décembre 2013 à 09h30

L'arrivée de la 4G chez Free Mobile a eu de nombreuses répercussions ces derniers jours, certaines étaient d'ailleurs assez inattendues. De l'attribution des licences aux premières offres en passant par les différents retournements de veste médiatiques, nous avons décidé de faire le point. Retour sur deux ans d'annonces et de guerre des nerfs. 

En France, la 4G est une aventure qui a débuté fin 2011 avec l'attribution des licences par l'ARCEP. Deux bandes de fréquences étaient alors mises aux enchères par l'autorité de régulation : 2600 MHz et 800 MHz.

Licences 4G : une dépense pour tous, une manne pour l'état français 

Les opérateurs ont dû dépenser des sommes colossales pour ces dernières alors que la mise en place des équipements dédiés est à la charge de chacun, en fonction de ses besoins. Pour rappel, voici le total des montants versés par les quatre sociétés disposant actuellement d'une licence :

  • Bouygues Telecom : 911 millions d'euros
  • Free Mobile : 271 millions d'euros
  • Orange : 1 178 millions d'euros
  • SFR : 1 215 millions d'euros

En plus de cela, tous doivent s'acquitter d'une somme assez importante correspondant au droit d'exploiter leurs fréquences 4G. Dans le cas de Bouygues Telecom, le calcul est un peu plus complexe puisqu'il faut aussi ajouter ce qui correspond à l'accord de réutilisation de la bande de fréquence des 1800 MHz (il est question de plusieurs centaines de millions d'euros sur le long terme).

 

Comme nous l'avions détaillé dans cette précédente actualité, Free Mobile a dépensé près de cinq fois moins que les autres. Normal, il ne dispose pas de fréquences dites « en or » (800 MHz) car il n'a pas remporté d'enchères. Pour rappel, l'avantage de ces dernières est de porter plus loin tout en pénétrant mieux dans les bâtiments. Néanmoins, l'opérateur pourra disposer d'un accord d'itinérance avec l'un de ses concurrents, reste à voir quelle forme cela prendra. De son côté, Stéphane Richard est catégorique : ce ne sera pas Orange.

 

Pour les MVNO, le passage à la 4G implique la signature de nouveaux contrats avec les opérateurs. En effet, un accord concernant la 2G / 3G n'entraîne pas automatiquement le passage à la 4G. Pour le moment, El Telecom est le seul à s'être lancé dans l'aventure avec Orange, tandis que Virgin Mobile attendra le printemps 2014 mais sur les réseaux de Bouygues Telecom et SFR.

 

Quoi qu'il en soit, quand on voit les sommes engagées, sans parler des dépenses publicitaires, on imagine que tous espéraient pouvoir se mettre en avant d'un point de vue médiatique tout en préparant une hausse des revenus des abonnements. À ce petit jeu, les chemins empruntés depuis deux ans sont assez différents. L'occasion d'un petit retour en arrière.

De fin 2012 à la première moitié de 2013, chacun sa stratégie... tranquille

SFR a été le premier à se lancer fin 2012 (voir nos premières impressions) et pouvait ainsi largement communiquer sur le sujet. Aucune augmentation de tarif n'était de la partie, les forfaits ont été modifiés plusieurs fois de suite afin d'annoncer de nouveaux services, mais comme on l'apprend dans la fable du lièvre et de la tortue : « rien ne sert de courir, il faut partir à point ». La faible évolution de la couverture a ainsi largement pénalisé la société qui se retrouve désormais en retrait face à ses deux principaux rivaux.

 

Quialameilleure4G.com

Carte de couverture de la 4G au 4 avril 2013 selon Quialameilleure4G.com... heureusement la situation a évolué

 

De son côté, Orange a misé dès le départ sur une hausse des tarifs. Il  d'ailleurs annoncé la couleur dès le lancement de ses offres : en 2013 la 4G est proposée à 1 € de plus par mois sur les forfaits Origami Play, tandis qu'il faudra dépenser 10 € de plus l'année suivante. Depuis, Stéphane Richard (PDG d'Orange) a précisé que la hausse était toujours d'actualité, mais qu'il s'agirait d'« une petite augmentation de prix », sans plus de détails pour le moment.

 

Dernier arrivé sur le terrain de la 4G, Bouygues Telecom est sans doute celui qui a le mieux su se différencier avec une approche simple et originale : l'opérateur a tout misé sur sa couverture et la prise en charge de l'iPhone 5 grâce au refarming des 1800 MHz. Il indique ainsi pouvoir s'adresser aujourd'hui à 63 % de la population française. Après avoir mis au rebut les forfaits Eden et lancé ses offres Sensation il a largement revu ses tarifs à la baisse et multiplié les offres commerciales afin de séduire les clients et « démocratiser la 4G » ainsi que des niveaux de « Fair use » plus importants.

La guerre sur tous les terrains, mais pas celui des prix... ou presque

Malgré ces approches différentes, en mai dernier, les trois opérateurs ne se livraient pas vraiment une guerre des prix acharnée puisque, comme nous l'avions décortiqué dans notre précédent dossier consacré à la 4G, le coût total d'un forfait avec un smartphone subventionné était parfois très proche entre les trois protagonistes. Sur les offres les plus courantes avec 2 Go de données, l'écart était au maximum de 70 € environ pour des coûts sur deux ans qui flirtaient avec les 1 200 €.

 

On notait tout de même quelques tentatives, notamment sur le terrain des offres pour tablettes et PC portables avec le lancement de l'offre « Connecté partout » de SFR qui proposait 6 Go pour 24,99 € sans engagement, suivi par Bouygues et ses offres Nomad avec 10 Go pour 44,90 € sans engagement. De son côté, Orange restait inflexible. L'opérateur qui ne propose toujours pas d'offre pour smartphone sans engagement en 4G, mais l'a tout de même fait pour ses Let's Go avec 10 Go pour 52,90 € à l'époque.

 

Les prémices de la guerre des prix étaient alors en place, bien que la 4G n'était alors pas proposée sur les offres « Low cost » telles que B&You, Red et Sosh. Une situation assumée par les opérateurs qui mettaient en avant à l'époque les coûts élevés pour déployer un réseau 4G, mais l'arrivée de Free Mobile a définitivement modifié les règles du jeu. Voyons comment cela s'est passé dans la pratique.

Free Mobile et la 4G : je t'aime... moi non plus

Free Mobile est resté plusieurs mois sur le banc de touche à observer ses concurrents et à commenter leur déploiement. On se souvient par exemple d'une intervention de Xavier Niel qui affirmait alors : « Nos concurrents commettent une erreur de communiquer aussi fortement sur la 4G. Pour que la 4G soit acceptée et que les gens souhaitent l'utiliser, il faut qu'elle délivre cette promesse. Or aujourd'hui la couverture en 4G des opérateurs en place est dérisoire ». Et d'ajouter : « On souhaite ouvrir le jour où on est capable de délivrer quelque chose de réel ». C'était en avril dernier.

 

Rebelote début octobre avec une nouvelle déclaration du patron d'Iliad : « Les choses évoluent lentement, mais la 4G est au cœur de notre déploiement. Nous ouvrirons cependant notre réseau quand nous disposerons d’une couverture suffisante. Inutile de créer un buzz ou de faire des effets d’annonce qui sont « déceptifs » et nuisent considérablement à l’image de la 4G. Aujourd’hui, ce qui compte pour nos utilisateurs, c’est le résultat final, soit la possibilité d’accéder à Internet sur leur mobile ».

Free : un pavé de 20 Go de 4G dans la marre, sans surcoût, mais sous conditions 

Mais alors que les concurrents se renforcent, notamment Bouygues qui n'a pas hésité à offrir des week-ends et des mois de forfait pour faire goûter à sa 4G, le ton change. Début décembre, le dirigeant sous-entend qu'il est prêt et qu'il dispose de suffisamment d'antennes pour assurer un nouveau de couverture acceptable à ses yeux. Quelques jours plus tard, le couperet tombe : 20 Go de « Fair use » en 4G, sous conditions, mais sans modification du tarif.

 

Comme nous avions pu le voir à l'époque avec notre reconstitution de la carte de couverture de l'opérateur en 5700 Megapixels), seule une faible partie du territoire est pour le moment concernée et l'on se retrouve ainsi largement en dessous de ce que proposent Bouygues, Orange ou même SFR :

 

Free Mobile couverture 4G 

Couverture 4G de Free Mobile de 9 décembre 2013, reconstituée par PC INpact

 

Alors que la question de la 4G pour B&You, Red et Sosh était plus ou moins enterrée pour les trois opérateurs historiques, l'annonce de Free Mobile a eu un effet boule de neige, et ce, en l'espace de seulement quelques jours.

B&You premier à répondre avec la 4G sans surcoût...

Première victime : B&You qui, dans l'urgence, annonce que la 4G sera proposée sans surcoût. En effet, la teneur du billet sur le blog de l'opérateur est sans ambiguïté : « Bouygues Telecom avait décidé, pour Noël, de transformer ses récents succès 4G en généralisant l’accès à la plupart de ses offres ».

 

Pour rappel, ce n'est pas vraiment une surprise ; retour à la fin de l'année 2012. À cette époque, le compte Twitter de B&You indiquait : « la 4G chez B&You en même temps que chez Bouygues Telecom ;-) Encore un peu de patience ! » avant un rétropédalage dans les règles de l'art : « Je me suis un peu emballé :-) B&You proposera bien de la #4G mais ne grillera pas la priorité à @bouyguestelecom ».

 

De son côté, le service presse nous confiait que la position officielle était que : « rien n’est décidé ». C'est finalement en septembre qu'Olivier Roussat tranchait la question « B&You aura la 4G, mais il ne l'aura pas tout de suite ».  

... suivi par Orange quelques heures plus tard, là aussi sans surcoût

Quoi qu'il en soit, l'arrivée de la 4G chez B&You aura à son tour une conséquence directe : de la 4G aussi pour Sosh. Pour rappel, les discours de Stéphane Richard étaient assez étranges sur le sujet. En effet, en décembre 2012 le PDG annonçait que la 4G était prévue pour Sosh « mais avec un petit supplément de prix », tandis qu'en mars il expliquait finalement que « la 4G ne sera pas disponible sur nos offres Sosh ».

 

Sosh 4G

 

Un revirement de situation que l'intéressé justifie de la manière suivante : « Je constate que Bouygues Télécom vient d'annoncer un forfait 4G sur B&You. Je ne veux pas pénaliser nos clients Sosh qui pourront bénéficier d'une offre 4G dès janvier ». Ce sera donc en même temps que la hausse de la TVA, que l'opérateur est d'ailleurs le seul à appliquer à ses offres, que cette nouvelle technologie sera mise en place.

SFR tiendra deux jours de plus avant de céder, mais avec une nouvelle offre Red

Stéphane Roussel, ex-PDG de SFR, n'était pas non plus très tendre avec Free Mobile : « Avec la 4G, Free va arriver à ses limites techniques ». Il ajoutait ensuite : « ils ont longtemps prospéré sur le mythe que l'on pouvait proposer les mêmes services aux tarifs les plus bas. Sur les grandes offres comme celles que nous développons sur la 4G, ce n'est plus vrai ».

 

Mais avec deux de ses concurrents qui avaient sautés le pas face à Free, la situation était difficilement tenable pour SFR qui a finalement craqué quelques heures après Orange : un nouveau forfait Red avec 5 Go de « Fair use » et YouTube en « illimité » arrivera le 14 janvier prochain. C'est d'ailleurs l'une des rares fois où l'opérateur prend les devants en proposant une réelle nouveauté, alors qu'il avait plutôt l'habitude de suivre la tendance et de s'aligner sur ses concurrents pour cette gamme.

 

Notez que quelques jours avant cette annonce, Nicolas Chatin (directeur de l'information chez SFR) justifiait le mutisme de l'opérateur en précisant sur Twitter : « normal on fait des ventes... ». Toujours selon lui, il y avait « un peu de panique chez certains » alors que les annonces de B&You et Sosh étaient tombées la veille. Finalement, deux jours plus tard, la 4G était aussi annoncée pour Red. Ventes en baisse, panique en hausse, annonce déjà prévue ou non, on ne le saura probablement jamais.

Des concurrents obligés de s'aligner, le coût de la 4G en travers de la gorge

Finalement, l'annonce de Free Mobile aura donc eu un effet assez logique sur la concurrence, que l'on avait déjà pu observer lors de son arrivée sur le marché, que certains avaient néanmoins anticipée à l'époque. Mais le point le plus problématique sera maintenant pour les opérateurs de réussir à « vendre » leur 4G avec leurs forfaits haut de gamme.

 

En effet, il ne va pas être évident d'expliquer que l'on l'offre sans surcoût sur le « Low cost »,  mais qu'elle est payante sur les forfaits classiques. Un point qui concerne principalement Orange / Sosh, d'autant que comme le précisait récemment Stéphane Richard, la 4G proposée par les deux marques est exactement la même. Le groupe mise ainsi sur ses services et son offre de contenus afin de différencier ses forfaits Origami. C'est effectivement une piste intéressante pour faire grimper la dépense moyenne des clients, bien qu'il faudra sans doute leur donner un « Fair use » bien plus adapté, leur permettant de consommer tout ce contenu et de profiter de ces services en 4G. 

 

Mais on peut s'attendre aussi à ce que d'autres clients décident de sauter le pas et de repasser à moins de 30 € par mois puisque cela est possible tout en profitant de cette nouvelle technologie. Ceux qui ont besoin du « Cloud » d'Orange ou de l'accès à la ligue 1 à chaque instant sont-ils si nombreux ? Suite à l'annonce de Free Mobile, les milliards investis dans la 4G semblent maintenant peser bien lourd sur les épaules des opérateurs, du moins à court terme. Car à plus long terme cela permettra de proposer du très haut débit mobile à de nombreux clients et de rester dans la course. Il faudra voir alors comment chacun arrive à se distinguer afin d'appâter les clients, et de les satisfaire au point de passer à la gamme supérieure.

 

Meilleur réseaux, services vraiment innovants, offre de smartphones subventionnée plus intelligente qu'actuellement... toutes les pistes sont désormais ouvertes et il faudra savoir être malin pour tirer son épingle du jeu dans les mois qui viennent et ne pas simplement compter sur la déception du réseau de Free Mobile ou des attaques médiatiques, parfois par ministre interposé.

D'un ticket d'entrée à 30 € environ on est passé à... parfois 0 €

Quoi qu'il en soit, le paysage est désormais complètement redessiné par rapport à il y a seulement quelques mois. Avant le lancement de Free Mobile, il fallait compter au minimum 29,99 € pour un forfait 4G chez Bouygues Telecom, 30,99 € par mois chez Orange et chez SFR. Les opérateurs se tenaient donc toujours dans un mouchoir de poche. La concurrence a parfois du bon... ou pas.

 

Aujourd'hui, la situation est différente : Free Mobile et Bouygues Telecom proposent la 4G sur tous leurs forfaits (à partir de 0 € et de 9,99 € respectivement), tandis que chez B&You il faut compter 19,99 € minimum. Bouygues est de toute façon l'acteur le plus actif sur cette technologie en offrant des mois gratuits et en permettant de tester sa 4G de manière assez complète, sans parler des offres Nomad qui vont parfois jusqu'à 32 Go pour moins de 40 € par mois. Une offre proposée quelques semaines avant l'entrée de Free Mobile dans la course.

 

 Bouygues Telecom 

 

Du côté d'Orange, il sera bientôt possible de prendre une offre 4G sans engagement chez  Sosh pour 24,99 € par mois, tandis que chez SFR il est question de 25,99 €. Au final, les opérateurs ont bien baissé le prix du ticket d'entrée, mais hormis chez Bouygues, l'addition reste à un minimum de 25 € environ. Il s'agit évidemment d'un premier pas et les choses pourraient évoluer rapidement suivant l'avancement de la couverture 4G de Free Mobile et / ou les offensives de Bouygues sur le secteur, les autres ayant plutôt tendance à suivre en ce moment.

La suite ? La véritable guerre de la 4G ne fait que commencer

La partie n'est pas pour autant gagnée pour Free Mobile. En effet, l'opérateur ne dispose que de fréquences sur la bande des 2 600 MHz qui portent moins loin et pénètrent moins dans les bâtiments, il faudra donc plus d'antennes pour couvrir une même superficie. Lorsqu'il disposera d'une couverture d'au moins 25 % de la population, il pourra néanmoins exploiter en itinérance le réseau 800 MHz d'un de ses concurrents, reste à savoir lequel et sous quelles conditions. En effet, Orange a clairement annoncé que ce ne serait pas le cas avec lui, reste donc Bouygues Telecom et SFR, ce dernier étant obligé de faire une proposition à Free Mobile puisqu'il dispose de deux blocs de fréquences en 800 MHz (et qu'il est le seul dans cette situation).

 

Avec plus de 63 % de la population couverte, Bouygues est pour le moment largement en tête niveau couverture. Il est suivi par Orange qui sera à 50 % d'ici la fin de l'année et SFR avec seulement 40 %. Mais Bouygues Telecom pourrait bien de nouveau créer la surprise puisque ce taux était valable au 1er octobre et, depuis plus de deux mois, les sites 4G ont logiquement dû augmenter. De nombreuses pistes restent ouvertes avec, par exemple, des fréquences 4G sur la bande des 700 MHz qui pourraient être mise aux enchères en 2015, ainsi que le WiMAX dont Free détient une licence nationale et qui ne semble pas lui servir à grand-chose pour le moment.

 

Mais au final, le grand gagnant de 2014 pourrait bien être celui qui arrivera à proposer le meilleur service dans cet environnement concurrentiel aux prix ratatinés. Maintenant que la question des tarifs est plus ou moins réglée, on va enfin pouvoir parler de l'essentiel : le niveau des débits, la réalité de la couverture, la capacité d'atteindre vraiment 100 Mb/s, ce qui se cache derrière la présence ou non d'un logo 4G sur votre téléphone.

 

Tant de conditions pour réellement profiter de cette « révolution » du très haut débit mobile que l'on nous a vanté depuis maintenant plus d'un an, et qui va devoir se déplacer du terrain médiatique, à celui de la satisfaction du client.

Commentaires (32)

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Superbe article Sébastien <img data-src=" /> Ta dernière phrase résume bien ma pensée : maintenant ce qui compte c’est la qualité de service …

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article très intéressant, merci

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Mais au final, le grand gagnant de 2014 pourrait bien être celui qui arrivera à proposer le meilleur service dans cet environnement concurrentiel aux prix ratatinés. Maintenant que la question des tarifs est plus ou moins réglée, on va enfin pouvoir parler de l’essentiel : le niveau des débits, la réalité de la couverture, la capacité d’atteindre vraiment 100 Mb/s, ce qui se cache derrière la présence ou non d’un logo 4G sur votre téléphone.







Et le fair use que certains devront drastiquement augmenter…

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Bon article.



Mais j’aimerais bien savoir quelle est le pourcentage de la population qui a “réellement” besoin d’un forfait 4G ?

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coket a écrit :



Et le fair use que certains devront drastiquement augmenter…





On en parle ;)


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Bon résumé ! <img data-src=" />



Free et hop les prix bougent, c’est marrant quand même….

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Parler des forfaits a 0€ et 10€ c’est bien, mais il faut quand même préciser que ca ne sert que pour le marketing.

Avoir la 4G sur un forfait qui ne dispose pas d’internet il n’y a aucun interet du tout, c’est même “dangereux”.

Alors certes sur le site on s’y connait un peu et c’est evident, mais des gens qui n’y connaisse rien et qui vont souscrire a un forfait free a 2e ou autre sans internet pour la 4G ils vont bien le sentir passé.

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En ce moment, 90% de la population s’en fiche de la 4G. Ce que les gens veulent, c’est déjà une 3G qui fonctionne partout sur le territoire…Ce qui est loin d’être le cas quand on vit à l’écart des grandes villes (et pas besoin d’être très loin).

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LaLuciole a écrit :



Bon article.



Mais j’aimerais bien savoir quelle est le pourcentage de la population qui a “réellement” besoin d’un forfait 4G ?





Question difficile, en soit qui a “réellement” besoin d’un confort supplémentaire, tout dépend à partir de quel point on estime avoir besoin d’une connexion très rapide n’importe où (pas le cas actuellement) et n’importe quand, les gens manquent pour la plupart de recul, certains se retrouveront avec de la 4g juste pour consulter facebook dans le train le soir, là où la 3g leur suffirait amplement, alors que 30min plus tard ils seront sur leur wifi à domicile…. Et comme dit GoobY13, la 4G risque de provoquer des belles surprises chez les moins prudents, il faut d’ailleurs absolument que je mette en garde mes parents qui se font systématiquement avoir par les “offres” de notre cher trio.


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Merci Free <img data-src=" />



Signé un client d’un concurrent <img data-src=" />

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C’est bien beau de baisser les prix mais je pense que les opérateurs qui installent les antennes vont commencer à le sentir passer. Moins d’entrées d’argent (même si plus de souscription) + de dépenses pour avoir une meilleure couverture. Hâte de voir ce que ca va donner.



Excellent résumé soit dit en passant :)

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Et la H+ pourquoi personne n’en parle jamais ?

42 Mb/s sur mobile c’est pas mal, non ?

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Je n’ai strictement aucun besoin de 4G

Mais j’adore qu’on secoue le cocotier <img data-src=" />

Bon article tout est dit ou à peu près en 2 ou 3 pages

Merci <img data-src=" />

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Cela a déjà été dit mais je le répète, un article clair et précis qui éclaire ma lanterne de non-spécialiste ! Mille mercis !

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Tohrnoriac a écrit :



Bon résumé ! <img data-src=" />



Free et hop les prix bougent, c’est marrant quand même….





Surtout qu’un triumvirat c’est clairement un environnement d’entente non concurrentielle.



Les opérateurs ont vu dans la 4g un eldorado pour regonfler leurs marges à des niveaux d’antan, avec un brin de nostalgie.



Manque de bol, un petit opérateur ne respecte pas les règles, même sans réseau digne de ce nom, fout en l’air leur entente.



Donc bon, même si la 4G ne m’intéresse pas pour l’instant, l’attitude des opérateur mérite effectivement d’être étudiée.


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Chloroplaste a écrit :



Et la H+ pourquoi personne n’en parle jamais ?

42 Mb/s sur mobile c’est pas mal, non ?





42Mb/s, c’est la théorie, en pratique faut diviser facile par 2, comme toute techno sans-fil. après même là ça reste interessant et suffisant pour la plupart des usages (même en mode modem), perso ce qui faudrait améliorer c’est la couverture réelle et là c’est plus difficile et moins vendeur (la H+ étant devenue monnaie courante, ils ne peuvent plus la surfacturer par rapport à de la 3G+)



ce que j’attends c’est une offre avec un gros fair-use (&gt; 10go) pour etre utilisable comme remplacement d’une connexion internet fixe (pas besoin d’un ping de fou) et donc du multi-sim.


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En plus de cela, tous doivent s’acquitter d’une somme assez importante correspondant au droit d’exploiter leurs fréquences 4G

(…)

quand on voit les sommes engagées, sans parler des dépenses publicitaires, on imagine que tous espéraient pouvoir se mettre en avant d’un point de vue médiatique tout en préparant une hausse des revenus des abonnements.



Le prix des abonnements actuels est couplé avec le coût de la 3G, et notamment de ses licences.



Rappelons à quelle conditions: les licences 3G (on parlait alors d’UMTS) avaient initialement été attribuées pour un montant de 4.95 milliards d’euros par licence 3G. Orange et SFR avaient signé cet accord là, ce qui tend à prouver qu’ils pensaient que globalement ce serait quand même rentable.



Deux ans plus tard, l’Etat a profité d’une nouvelle salve d’attribution de fréquences pour revoir le prix à la baisse, avec une somme de 619 millions d’euros + partie variable assise sur le chiffre d’affaires généré par l’activité 3G, le tout pour un bail accordé qui passe de 15 ans à 20 ans.



Donc même si on ne regarde que le montant au deuxième round, le coût des licences 4G est tout sauf spécialement important ; il est dans la droite lignée de ce qui s’est fait avant.



Donc la nécéssité d’une hausse du coût des abonnements pour financer la 4G est une chimère qui ne tient pas la route 2 minutes.


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dimounet a écrit :



En ce moment, 90% de la population s’en fiche de la 4G. Ce que les gens veulent, c’est déjà une 3G qui fonctionne partout sur le territoire





Même si ça évolue petit à petit, 50% de la population française ne consomme pas le moindre ko de DATA avec son mobile. La majorité de la population s’en fiche donc aussi de la 3G.



source ARCEP:http://www.arcep.fr/index.php?id=12039#c52389



Le nombre d’utilisateurs des services multimédias (envoi de MMS, connexion à internet, envoi ou réception d’e-mail) représente un peu moins de la moitié des clients des opérateurs (47%)


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en meme temps avec l’augmentation des ventes de smartphones les chiffres de l’arcep vont bouger vite fait….meme ceux se servant pas de leurs tels pour aller sur le net vont consommer de la data sans s’en rendre vraiment compte (la meteo rafraichie sur leur tel par exemple :))

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damrod a écrit :



en meme temps avec l’augmentation des ventes de smartphones les chiffres de l’arcep vont bouger vite fait….meme ceux se servant pas de leurs tels pour aller sur le net vont consommer de la data sans s’en rendre vraiment compte (la meteo rafraichie sur leur tel par exemple :))





Pas sûr que l’option soit activée par défaut sur les smartphones sortis de la boite.



Par ailleurs (je ne sais pas si c’est une partique généralisée, mais) pour avoir pris un abonnement à 2 euros de Free pour ma mère il y a une semaine, chez eux l’option DATA doit être activée manuellement dans l’interface de gestion du compte free mobile.



Dans tous les cas, l’intérêt d’un super-réseau-de-la-mort avec-des-débits-de dingues pour ces cas d’usage est à peu près nul.


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c propre a free

chez sosh le forfait a 5euros y’a pas de data mais si tu prends l’option 50Mo a 1e/mois ou les 10go/10euros/mois ben l’option data es active directement..



chez les autres a partir du moment ou y’a du data c actif

et sur les android que j’ai eu et aussi les wp8, la 3G est active, data ON, Roaming OFF par défaut

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Absolument

J’ai du paramétrer les samsung galaxy (smartphone et tablettes ) de mon voisin, et la data était allumée par défaut. ( sans compter les appli “maison” qui en consommait )


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c d’ailleurs ca le gros piege sous android : data activée par défaut, la synchro aussi..tu ajoutes les applis betes et mechantes genre l’horloge/méteo qui rafraichit toutes les 15min (logique la méteo c si changeant et l’app est plus fiable que de regarder par la fenetre lol)



perso la 4G je m’en moque un peu : mes deux tels (moto g et ativ s) sont h+ (42Mbits max en theorie) donc ce que je recherche c plus une couverture 3g/H+ performante et ca c pas gagné dans mon trou perdu (Paris….)

chez moi je suis en wifi : fibre orange (speedtest =&gt; 286Mbits en down, 56-57 en up) donc pas besoin de la 4g chez moi lol


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damrod a écrit :



c d’ailleurs ca le gros piege sous android : data activée par défaut, la synchro aussi..tu ajoutes les applis betes et mechantes genre l’horloge/méteo qui rafraichit toutes les 15min (logique la méteo c si changeant et l’app est plus fiable que de regarder par la fenetre lol)



perso la 4G je m’en moque un peu : mes deux tels (moto g et ativ s) sont h+ (42Mbits max en theorie) donc ce que je recherche c plus une couverture 3g/H+ performante et ca c pas gagné dans mon trou perdu (Paris….)

chez moi je suis en wifi : fibre orange (speedtest =&gt; 286Mbits en down, 56-57 en up) donc pas besoin de la 4g chez moi lol







Ben j’habite le même trou alors pour le mobile ce sont des prixtel modulo ( parce que Free c’est pas terrible dans Paris bien que je garde le zéro € en backup)

pour la fibre c’est du FTTH 500200 de chez le trublion et ça dépote comme une Porsche GT3

<img data-src=" />



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top la fibre non?

chez moi j’ai tiré un cable entre le portable et la box orange play…le wifi restreint la bande passante de la fibre !!

ben ouais wifi bgn ma 56Mbits et le wifi du portable asus doit pas etre top qualité car ca rame parfois sous firefox alors que je fais rien d’autre…je me branche avec un cable ethernet et jamais ca rame !

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En tout cas, ça montre une chose : l’ancien triumvirat était retombé dans ses vieilles habitudes de siphonner les clients.



Même si la 4G ne m’intéresse pas encore - j’attends des modèles 4G à moins de 150 € - Free Mobile aura encore une fois secoué le cocotier.



Pour changer, aurais-je à dire… L’ancien triumvirat a dû quand même avoir les glandes de se faire démasquer sur ses pratiques une nouvelle fois anti-concurrencielle.

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surtout que ca se voyait bien :)



pareil pour la 4g, on commence a toruver des modeles 4g a 200-210euros (nokia 625 ou 720-820 doc wp8, voir le xperia SP avec les ODR) mais bon ca reste assez cher, surtout quand y’a pas vraiement de reseau et de forfaits sans engagements adaptés au debit theorique de la 4g

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J’ai des proches qui l’ont testé avec le prêts de BT. Ils sont en 20 Mbps quand ils captent, mais c’est très rare, la plupart du temps c’est H+ voire Edge. Ils ont testé dans des plusieurs moyennes villes (± 100 000 habitants).



Vivement le 63%M de couverture… du territoire <img data-src=" />

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Un style poussif, de nombreuses redites et des fautes d’orthographe…



-&gt; Dans le cas de Bouygues Telecom, le calcul est un plus complexe

-&gt; grâce au refarming des 1800 MHz

-&gt; pour assurer un nouveau de couverture acceptable

-&gt; Bouygues et pour le moment largement en tête



C’est un peu abusé de nous faire payer pour ça.

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+1 Siltaar



Et le « ainsi que le WiMAX dont Free détient une licence nationale et qui ne semble pas lui servir à grand-chose pour le moment». Il me semble qu’elle est justement utilisée pour les FH des sites mobile.

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scientifik_u a écrit :



+1 Siltaar



Et le « ainsi que le WiMAX dont Free détient une licence nationale et qui ne semble pas lui servir à grand-chose pour le moment». Il me semble qu’elle est justement utilisée pour les FH des sites mobile.





C’est tout le souci de prendre une phrase et de l’analyser hors de son contexte ;) On ne dit pas que ce n’est pas utilisé du tout, on parle à ce moment là des usages commerciaux directs, à destination des clients, donc. La tambouille interne n’a rien à faire dans ce papier :)


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Mais dire que ça ne lui sert pas à grand chose est faux, c’est une utilisation. Ca apporte indirectement aux antennes 4G, chose dont on parle dans ce papier si je ne m’abuse <img data-src=" />

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