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Roaming : Paris craint une hausse des prix des offres nationales

On the roaming again

Roaming : Paris craint une hausse des prix des offres nationales

Le 25 février 2014 à 09h00

Hier, la Commission industrie, transports, énergie (ITRE) du Parlement européen a finalement repoussé de deux semaines le vote des dispositions du Paquet télécom. Dans une note adressée aux autorités européennes, la France a fait connaitre ses positions et émis des réserves sur une trop rapide libération du roaming.

france paquet télécom position française

 

Le « Paquet Télécom » porté par Neelie Kroes veut instaurer un marché unique des télécoms, avec une possible suppression des frais d'itinérance (roaming) pour le mobile en Europe. Justement, dans une note (PDF) que nous avons pu consulter, la France a fait connaître ses positions, appelant « la mise en place d’un cadre stable et équilibré entre les intérêts des consommateurs et la promotion d’une politique industrielle en faveur des investissements dans les nouveaux réseaux ».

 

Formellement, Paris aurait préféré traiter ces questions dans une proposition de règlement plutôt qu’une révision du cadre règlementaire européen des communications électroniques ( « Paquet télécom »).

 

Surtout, la France a souligné à ses partenaires « l’importance de garantir des règles du jeu équitables entre les opérateurs de communications électroniques et les acteurs «Over the top » (OTT). Tous les acteurs du numérique doivent en effet être soumis à des régulations et des environnements fiscaux cohérents ». Les autorités françaises du coup « déplorent que les propositions de la Commission européenne éludent complètement cette question et imposent des obligations toujours plus lourdes aux opérateurs de communications électroniques, au risque de les affaiblir davantage alors même qu’ils doivent consentir des investissements importants pour le déploiement des réseaux de nouvelle génération. »

Attention au roaming

Sur la question de l’itinérance européenne ainsi, « les autorités françaises regrettent la révision anticipée du règlement « Roaming III » qui introduit de fortes incertitudes économiques et juridiques, notamment en remettant en cause la mise en œuvre de certaines de ses dispositions (ex : découplage) ».

 

Si Paris ne se dit pas opposé à la fin des tarifs du roaming et à l’introduction du « Roam like at home » (RLAH), les autorités nationales « considèrent que le RLAH ne doit pas intervenir prématurément ». Prématurément ? La France estime que ces mesures vont se traduire « par une augmentation des prix de vente des offres nationales ». Spécialement, en France « où les prix sont particulièrement bas, ceci risque d’impacter tout particulièrement les offres à bas prix au détriment des consommateurs qui ne voyagent jamais en Europe hors de leur État membre ». Autre chose, la France considère que le calendrier est trop serré pour la mise en œuvre du RLAH. Cela «  laisse trop peu de temps aux opérateurs pour s’y préparer et aux instances européennes pour conduire le travail technique complexe nécessaire concernant l’évolution des tarifs de gros ».

 

Fait notable, Neelie Kroes avait justement estimé que « les consommateurs se restreignent de manière draconienne dans l'utilisation de leur téléphone et finalement, cela ne fait pas non plus l'affaire des entreprises ». Pour elle, « l'itinérance entraîne des coûts supplémentaires pour des millions d'entreprises et une perte de revenus pour le secteur des développeurs d'applications mobiles. L'itinérance n'a aucun sens à l'intérieur d'un marché unique, c'est de la folie sur le plan économique ». Et la vice-présidente de la Commission européenne de citer la France comme le bon élève européen

Neutralité du net, la France se range du côté de la Commission européenne

Sur le thème épineux de la neutralité du net, la France soutient les propositions de la Commission européenne « dans la mesure où elles garantissent un service d’accès à l’internet de qualité tout en permettant le développement d’offres commerciales innovantes (« services spécialisés ») ». Dès lors, « des obligations de résultat doivent être imposées à l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur sous le contrôle de l’autorité de régulation nationale (ex : fixation d’une qualité de service minimum, pouvoir de règlement des différends, etc.). En outre, les autorités françaises émettent de fortes réserves concernant certains amendements parlementaires apportées à la définition des services spécialisés qui semble restreindre la liberté de commerce ».

 

La version de la Commission européenne avait cependant été condamnée par la Quadrature du net. « Ce texte biaisé prétend protéger la neutralité du Net en interdisant le blocage et le ralentissement des communications en ligne mais vide ce principe de son sens en autorisant explicitement la discrimination commerciale par le biais de priorisation » (voir notre actualité).

La fiscalité des over the top (OTT)

Sur la révision du Paquet télécom en elle-même, Paris met au chaud la question de la concurrence entre les opérateurs de communications électroniques face à la concurrence des acteurs « over the top » (OTT) établis hors UE. « Les autorités françaises appellent de leurs vœux la mise en place d’un cadre réglementaire européen permettant une régulation ex ante des plateformes de services ou d’applications et imposant notamment la portabilité des contenus, applications et services acquis par les utilisateurs. Elles considèrent que ces mesures combinées à une réforme de la fiscalité européenne sont seules à même de garantir le « level playing field » nécessaire à l’émergence d’un véritable marché unique des communications électroniques ». Seul détail, comme nous l’a rappelé Fleur Pellerin dans une récente interview, la révision des règles fiscales pour mieux appréhender les revenus des acteurs non européens exige une unanimité, loin d’être aisée.

Commentaires (24)

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Je trouve l’intention louable : si on parle de marché unique, il n’y a pas de raison qu’il y ait de l’itinérance.

En revanche, pour des petits pays genre luxembourg, oui l’itinérance est pratique. Mais pour les grands pays, ou on sort relativement rarement des frontières, c’est un peu exagérer.

On pourrait pas se contenter d’une option ?

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Ohmydog a écrit :



Je trouve l’intention louable : si on parle de marché unique, il n’y a pas de raison qu’il y ait de l’itinérance.

En revanche, pour des petits pays genre luxembourg, oui l’itinérance est pratique. Mais pour les grands pays, ou on sort relativement rarement des frontières, c’est un peu exagérer.

On pourrait pas se contenter d’une option ?









Qu’est ce qui justifie de payer 50 cent un SMS quand on est dans un autre pays ?


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ben5757 a écrit :



Qu’est ce qui justifie de payer 50 cent un SMS quand on est dans un autre pays ?





Ben c’est ce que je dis… Je pense qu’une option c’est pas plus mal. Je suis le premier utilisateur des sms vers le reste de l’europe, et du roaming.

Mais je concois que tout le monde n’en a pas besoin. Augmenter le prix des forfaits de tout le monde pour une poignée de personnes qui utilise le roaming.. je ne trouve pas ça très juste.

Je serai prêt à payer davantage pour une option roaming.


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ben5757 a écrit :



Qu’est ce qui justifie de payer 50 cent un SMS quand on est dans un autre pays ?







Surtout quand on sait que généralement l’accord doit tenir en une phrase:

“Je te laisse utiliser mon réseau, tu me laisses utiliser le tien et on se rembourse la différence entre nous au prix de gros local ( c’est à dire rien!)”





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JoePike a écrit :



Surtout quand on sait que généralement l’accord doit tenir en une phrase:

“Je te laisse utiliser mon réseau, tu me laisses utiliser le tien et on se rembourse la différence entre nous au prix de gros local ( c’est à dire rien!)”







En fait c’est tout simple !



Hey les gars postulez à la commission européenne !



Avant on avait 60 millions de sélectionneurs, maintenant on a 60 millions de gestionnaire réseau télécom, PMU stayle :o


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_Makaveli_ a écrit :



En fait c’est tout simple !



Hey les gars postulez à la commission européenne !



Avant on avait 60 millions de sélectionneurs, maintenant on a 60 millions de gestionnaire réseau télécom, PMU stayle :o









Pas la peine puisque c’est Neelie Kroes qui l’a expliqué

et elle est en charge de ce genre de dossier à la commission européenne

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Ils ont tous un peu raison, c’est bien le problème.

D’une part il n’y a plus de raisons techniques (des coûts techniques supplémentaires) d’avoir du roaming, mais, comme c’est un revenu des opérateurs, si l’on doit leur enlever, cela risque de faire vaciller leur résultat (et on sait qu’un centime perdu cause une chute monumentale en bourse) entrainant un certain nombre de conséquences, y compris, pour maintenir leurs revenus, l’augmentation des tarifs nationaux.



La transition brutale, c’est toujours… brutal…

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_Makaveli_ a écrit :



En fait c’est tout simple !



Hey les gars postulez à la commission européenne !



Avant on avait 60 millions de sélectionneurs, maintenant on a 60 millions de gestionnaire réseau télécom, PMU stayle :o









Bah non je vois pas ou est le PMU stayle. La question se pose. Qu’est ce qui fait qu’un SMS coute 50 cent quand il dépasse la frontière ? Pourquoi est ce que Belgacom facture à SFR une tel somme pour faire transiter son SMS ?



Si tu as la réponse :).



Moi j’ai la sensation que le cout réel de transition d’un SMS est plus proche de 5 centimes que 50 centimes ^^


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ben5757 a écrit :



Qu’est ce qui justifie de payer 50 cent un SMS quand on est dans un autre pays ?







Européen….

Dans un autre pays “européen”…. (Marche unique toussa….)


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Surtout quand l’opérateur étranger appartient à l’opérateur français (ex Mobistar en Belgique qui appartient à Orange)

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ben5757 a écrit :



Bah non je vois pas ou est le PMU stayle. La question se pose. Qu’est ce qui fait qu’un SMS coute 50 cent quand il dépasse la frontière ? Pourquoi est ce que Belgacom facture à SFR une tel somme pour faire transiter son SMS ?



Si tu as la réponse :).



Moi j’ai la sensation que le cout réel de transition d’un SMS est plus proche de 5 centimes que 50 centimes ^^





La seule raison est : on se fout de ta gueule.

Le prix de production d’une minute de communication est de 2 centimes.


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« dans la mesure où elles garantissent un service d’accès à l’internet de qualité tout en permettant le développement d’offres commerciales innovantes (« services spécialisés »)



salut

“la Neutralité du Réseau” SELON “l’exception française” !



ah..il peuvent être d’accord avec la Commission Europ. , c’est PLUS

restrictif



“ils peuvent se donner la main, tiens” !!!!<img data-src=" />

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psn00ps a écrit :



La seule raison est : on se fout de ta gueule.

Le prix de production d’une minute de communication est de 2 centimes.







Paie ta source fiable et indépendante.


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Ohmydog a écrit :



On pourrait pas se contenter d’une option ?





Je suis bien de cet avis. Une option pour bénéficier de son forfait (ni plus ni moins) à tarif raisonnable (comprendre qui n’excèderait pas quelques % du tarif du forfait de base) serait un bon début.



Les marchés sont tout de même très différents entre les pays. Des territoires comme le Luxembourg sont beaucoup plus simple à couvrir, mais ils ne peuvent pas se permettre d’avoir 4 réseaux différents vu la base de clients potentiels (pour prendre des exemples proches).



Pour parler de marché unique, il faudrait que le réseau le soit.


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ben5757 a écrit :



Bah non je vois pas ou est le PMU stayle. La question se pose. Qu’est ce qui fait qu’un SMS coute 50 cent quand il dépasse la frontière ? Pourquoi est ce que Belgacom facture à SFR une tel somme pour faire transiter son SMS ?



Si tu as la réponse :).







A tout hasard l’interconnexion physique entre les 2 réseaux, la création d’un système de traitement de facturation en provenance de l’étranger, des machines pour réaliser le transcodage entre des équipements réseaux de différents pays souvent incompatibles, le surcout du au fait de maintenir un VLR interconnecté avec autant de base client différentes , les équipes et les couts de maintenance de tout ça ?



Tout cela impose un facteur multiplicatif sur le prix du SMS. Après le problème vient plus du fait qu’historiquement le SMS à toujours été une vache à lait pour les opérateurs (Le cout de revient d’un SMS est inférieur au dix millième d’euros ). Le cout du SMS en roaming par rapport à son prix national n’était pas une hérésie (Avant qu’on passe au tout illimité).





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Et pour ceux qui sont frontalier et qui sont régulièrement en France/Luxembourg/Allemagne/Belgique ce serait ENFIN la solution.



Dans mon forfait, j’ai 95% de mes communications qui sont en roaming.

Le data n’en parlons meme pas, il est la plus part du temps désactivé.

Actuellement c’est vraiment une utilisation “castré”.



Autant dire que je suis avec attention cette affaire. Je me réjouis que l’europe avance et casse ces cloisonnements.

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Mearwen a écrit :



A tout hasard l’interconnexion physique entre les 2 réseaux, la création d’un système de traitement de facturation en provenance de l’étranger, des machines pour réaliser le transcodage entre des équipements réseaux de différents pays souvent incompatibles, le surcout du au fait de maintenir un VLR interconnecté avec autant de base client différentes , les équipes et les couts de maintenance de tout ça ?





Les infrastructures sont amorties depuis des lustres.


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Il est évident qu’avec nos tarifs très bas par rapport à certains autres pays de l’union on risque d’être les perdants dans l’histoire. Heureusement que nos opérateurs n’ont jamais eu l’idée de nous laissé faire du roaming entre eux sinon ça aurait été pire …



Il y avait eu le même cas de figure quand la commission avait décidé que les retrait bancaire dans l’union ce ferait aux même tarifs qu’au niveau national ce qui avait totalement pourris les utilisateurs français qui dans la plupart des cas n’avait aucun frais ni aucune limite de retrais de liquide quelque soit le DAB grâce aux accores interbancaires. Sous couvert d’une harmonisation on a eu le droit a une perte de services, merci l’UE …

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psn00ps a écrit :



Les infrastructures sont amorties depuis des lustres.



Tout à fait.

Les infrastructures pour les SMS datent des années 90, y compris pour l’interconnexion à l’international.

Le coût récurant de fonctionnement est proche de zéro.

D’ailleurs, le plus coûteux pour les SMS n’est pas de les transmettre, mais de les compter et de les facturer.



Pour prendre un peu de recul :

Le service de mail fourni avec les abonnements internet est bien plus complexe que celui des SMS. On peut transmettre des pièces jointes et on peut avoir un accusé de réception.

Et pourtant le service de mail est illimité, vers la France, et bien sur vers l’international…



Il n’y a AUCUNE justification technique qui empêche les SMS d’être illimités et mondiaux.


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Le plus inquiétant dans cette nouvelle est que le gouvernement français défend une situation scandaleuse de rente.



Notre ministre du redressement productif critique régulièrement les effets de la concurrence qu’a apporté un quatrième opérateur.



Or, c’est justement cet opérateur qui a apporté une baisse des tarifs et donc un gain de pouvoir d’achat.

Ces 10 € gagnés par abonné sont réinjectés ailleurs dans l’économie.

C’est quand même positif ça.



Il reste un domaine où les marges sont scandaleuses : le roaming.

Que le gouvernement français mette des bâtons dans les roues de l’UE quand elle s’attaque à ce sujet me fait me poser des questions sur sa probité.

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Tirnon a écrit :



Il est évident qu’avec nos tarifs très bas par rapport à certains autres pays de l’union on risque d’être les perdants dans l’histoire. Heureusement que nos opérateurs n’ont jamais eu l’idée de nous laissé faire du roaming entre eux sinon ça aurait été pire …



Il y avait eu le même cas de figure quand la commission avait décidé que les retrait bancaire dans l’union ce ferait aux même tarifs qu’au niveau national ce qui avait totalement pourris les utilisateurs français qui dans la plupart des cas n’avait aucun frais ni aucune limite de retrais de liquide quelque soit le DAB grâce aux accores interbancaires. Sous couvert d’une harmonisation on a eu le droit a une perte de services, merci l’UE …





L’UE se bat pour l’harmonisation des services sur son territoire.

C’est son rôle.



Rien ne justifie que l’on nous facture des frais différents pour retirer des euros d’un DAB en Allemagne ou en France.

Les banques régularisent les écarts de retrait par des transferts électroniques.

Le coût de ces transferts électroniques n’est pas lié aux frontières, surtout quand on échange d’euro à euro.


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ben5757 a écrit :



Bah non je vois pas ou est le PMU stayle. La question se pose. Qu’est ce qui fait qu’un SMS coute 50 cent quand il dépasse la frontière ? Pourquoi est ce que Belgacom facture à SFR une tel somme pour faire transiter son SMS ?



Si tu as la réponse :).



Moi j’ai la sensation que le cout réel de transition d’un SMS est plus proche de 5 centimes que 50 centimes ^^





Encore la faute des belges <img data-src=" />

Y’a bien que leur bière de bien chez eux <img data-src=" />





Mearwen a écrit :



A tout hasard l’interconnexion physique entre les 2 réseaux, la création d’un système de traitement de facturation en provenance de l’étranger, des machines pour réaliser le transcodage entre des équipements réseaux de différents pays souvent incompatibles, le surcout du au fait de maintenir un VLR interconnecté avec autant de base client différentes , les équipes et les couts de maintenance de tout ça ?



Tout cela impose un facteur multiplicatif sur le prix du SMS. Après le problème vient plus du fait qu’historiquement le SMS à toujours été une vache à lait pour les opérateurs (Le cout de revient d’un SMS est inférieur au dix millième d’euros ). Le cout du SMS en roaming par rapport à son prix national n’était pas une hérésie (Avant qu’on passe au tout illimité).





A tout hasard, tu ne serait passalarié ou actionnaire? <img data-src=" />

Nan, franchement, la couleuvre est trop grosse, les infras sont amorties depuis des lustres…





Tirnon a écrit :



Il est évident qu’avec nos tarifs très bas par rapport à certains autres pays de l’union on risque d’être les perdants dans l’histoire. Heureusement que nos opérateurs n’ont jamais eu l’idée de nous laissé faire du roaming entre eux sinon ça aurait été pire …



Il y avait eu le même cas de figure quand la commission avait décidé que les retrait bancaire dans l’union ce ferait aux même tarifs qu’au niveau national ce qui avait totalement pourris les utilisateurs français qui dans la plupart des cas n’avait aucun frais ni aucune limite de retrais de liquide quelque soit le DAB grâce aux accores interbancaires. Sous couvert d’une harmonisation on a eu le droit a une perte de services, merci l’UE …





Roh elle est belle celle la, je me suis bien marré <img data-src=" />





Padraig a écrit :



Le plus inquiétant dans cette nouvelle est que le gouvernement français défend une situation scandaleuse de rente.



Notre ministre du redressement productif critique régulièrement les effets de la concurrence qu’a apporté un quatrième opérateur.



Or, c’est justement cet opérateur qui a apporté une baisse des tarifs et donc un gain de pouvoir d’achat.

Ces 10 € gagnés par abonné sont réinjectés ailleurs dans l’économie.

C’est quand même positif ça.



Il reste un domaine où les marges sont scandaleuses : le roaming.

Que le gouvernement français mette des bâtons dans les roues de l’UE quand elle s’attaque à ce sujet me fait me poser des questions sur sa probité.





Mais il ne faut pas douter voyons !





Padraig a écrit :



L’UE se bat pour l’harmonisation des services sur son territoire.

C’est son rôle.



Rien ne justifie que l’on nous facture des frais différents pour retirer des euros d’un DAB en Allemagne ou en France.

Les banques régularisent les écarts de retrait par des transferts électroniques.

Le coût de ces transferts électroniques n’est pas lié aux frontières, surtout quand on échange d’euro à euro.





Y’a pas vraiment de coup vu que ce sont juste des régulations entre les banques <img data-src=" />


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Le véritable problème de cette loi, c’est qu’actuellement, rien n’interdit un allemand de prendre un forfait en espagne. Alors il va se passer quoi? Tout les européens iront chez l’opérateur le moins cher même s’il n’est pas chez eux et utiliserons de facto, le roaming de façon abusive. L’opérateur en place ne pourra récupérer de l’argent ce qui obligera très rapidement le rachat et le regroupement des opérateurs en trois/quatre méga opérateurs européens. Mais a part vodafone, orange et telefonica, personne n’a les épaules pour un rachat massif ou l’achat d’autorisation d’émettre dans l’ensemble des pays ( sans compter le prix exhorbitant). Free coulera, et l’on se retrouvera encore avec des prix uniques (puisqu’européen) deux a trois fois plus élevé, ce qui sera pour la france par exemple, très difficile a supporter. Sans compter que l’intégralité des plateforme de gestion deviendront européenne et l’argent généré par ces méga opérateurs partira vers des pays comme la pologne, ou leur fiscalité permettra que les capitaux créés parte de l’europe et aille directement chez les actionnaires. Bref, le mieux est l’ennemi du bien

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Ce qui est encore plus drôle ça sera de cumuler tout ça avec les limites de la pub pour les débits, vous pouvez avoir de la 3-4g en France mais vu que vous avez droit à du roaming européen au même tarif ils ne pourront faire de la pub que pour du edge <img data-src=" />

Roaming : Paris craint une hausse des prix des offres nationales

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